La Crise Financière et économique

Les actions ont grimpé "trop haut, trop tôt", selon Nouriel
Roubini



Les actions pourraient bien rechuter, les investisseurs risquant d'être déçus
par la faiblesse du redressement de la conjoncture. C'est en tout cas l'opinion
de Nouriel Roubini, l'un des économistes ayant prédit la crise.
"Les marchés ont grimpé trop haut, trop tôt et trop rapidement", a-t-il
déclaré, dans des propos rapportés par Bloomberg. Selon lui, la correction
devrait s'opérer avant la fin du premier trimestre 2010. Les indices boursiers
ont chuté la semaine dernière, plusieurs indicateurs d'activité américains
décevants ayant attisé les doutes sur l'ampleur de la reprise.
Fidèle à son surnom de "Dr. Doom" (celui qui prédit les catastrophes),
Nouriel Roubini a aussi évoqué le risque de déclenchement d'une nouvelle crise
en raison des politiques économiques très expansionnistes menées par les
autorités monétaires et les gouvernements. "En voulant rétablir la croissance et
éviter la déflation, il se pourrait que nous soyons en train de semer les
graines du prochain cycle d'instabilité financière".


http://www.capital.fr/bourse/actualites/les-actions-ont-grimpe-trop-haut-trop-tot-selon-nouriel-roubini-439711

La soi-disant reprise actuelle n'est que financière, c'est une nouvelle bulle. Donc elle pètera comme la précédente.

Nous sommes en dépression : les emplois perdus ne reviendront pas
par Bill Bonner - Mercredi 07 Octobre 2009
On compte 7,2 millions de pertes d'emploi aux Etats-Unis depuis que la récession a commencé. Bon nombre de ces postes étaient nés durant l'Ere de bulle. Des millions d'Américains, par exemple, gagnaient leur vie grâce à "l'immobilier". Ils construisaient des maisons dans les états les plus ensoleillés... ou installaient des plans de travail en marbre... ou bien vendaient, revendaient et finançaient des maisons. Ces emplois ont disparu pour toujours...

Chomage en hausse , consommation en berne.

Analyse postée le 06 Oct 2009, 11:43
En ce début d'octobre, alors que les publications de résultats trimestriels s'apprêtent à souffler le chaud et le froid sur les marchés, il est peut-être temps de faire une mise au point sur la situation de l'emploi, et de ses conséquences sur la consommation. Wall Street sera probablement prompt, une fois de plus, à s'extasier devant certains résultats moins médiocres qu'attendus, et y verra la preuve d'une reprise de l'économie. Peut-être... Il faut vivre d'espoir.
C'est du moins ce que tente de faire une part de plus en plus importante de la population précarisée par les pertes d'emplois, quand ce n'est par l'exclusion pure et simple du chômage.

L'auteur de ce billet ferait bien de revoir les règles de base de l'écriture française : il mets des espaces après les apostrophes, devant les virgules et les points, oublie que des points de suspension, c'est 3, pas plus, pas moins...
Son texte perd considérablement en lisibilité, dommage. D'autant plus dommage que l'orthographe est, elle, irréprochable.

(j'ai corrigé dans la partie postée par Juju).

Détroit : Scènes de chaos dans les files d’attente de l’aide sociale

8 octobre 2009


La ville de Detroit avait annoncé la distribution de 5 000 formulaires de demande d’aides au logement. Mais ils ont été plusieurs dizaines de milliers à se presser sur les lieux, provoquant bousculades et altercations entre des chômeurs désespérés. Plusieurs personnes ont été blessées, piétinées par la foule. Les reporters du Detroit News témoignent de la violence de la crise sociale au cœur de l’Amérique.

Par Charlie LeDuff, George Hunter et Santiago Esparza, The Detroit News, 7 octobre 2009

La Bourse ou la Dette... ?

Analyse postée le 09 Oct 2009, 15:25
Depuis Mars dernier, les marchés remontent, les signes officiels de reprise se multiplient, alors que la fin de récession est annoncée. Les liquidités abondent, les économistes deviennent optimistes, et tout va pour le mieux...

Tout, ou presque tout, plus précisément. La majorité des actifs sont portés par un flux ininterrompu de liquidités en provenance directe des programmes de relance initiés par les banques centrales. Ce mouvement est basé sur la volonté des états à se substituer au secteur privé dans le soutien de l'économie et empêche le véritable rééquilibrage pourtant bien nécessaire si l'on veut établir une base de redémarrage économiquement saine et durable.
Au cours du siècle précédent, les deux périodes d'excès majeurs ont nécessité une décennie d'assainissement avant d'observer le départ d'un nouveau cycle haussier de long terme. S'imaginer qu'il suffit d'injecter plus encore de liquidités pour relancer la mécanique est à la fois faire preuve d'une naïveté et d'un optimisme débordants, tout en alimentant la source même des maux actuels, la bulle de la dette...

Je retire ce que j'ai dit à la fin de mon message en haut de page. J'ai dû, en sus de toute la ponctuation, corriger deux fautes dans le petit extrait cité par Juju.

Le point d'interrogation des obligations américaines

Résultats trimestriels et emploi US, baromètres de la reprise

Le risque de dépression n’est toujours pas écarté, par Thomas Palley

12 octobre 2009


Les milliards consacrés aux renflouements des banques et aux plans de relance ont permis d’arrêter la glissade vers l’abîme de l’hiver dernier et ramené le sourire à Wall Street, mais les problèmes de fond restent entiers, et tout risque de dépression n’est pas écarté, avertit l’économiste post-keynésien Thomas Palley. La consommation des ménages, représentant 70% du PIB américain, est désormais plombée par le remboursement de la dette et la montée du chômage, et elle ne retrouvera pas son niveau initial. Les Etats de l’Union qui ont vu fondre leurs recettes fiscales procèdent également à des coupes sombres dans leurs dépenses. Lorsque deux moteurs sur trois de la croissance US - crédit, inflation des actifs et consommation - sont grippés, le risque est réel de voir s’installer une spirale récessive, juge-t-il.

Par Thomas Palley, Financial Times, 11 octobre 2009

Macro : Une vue panoramique US .......

Analyse postée le 13 Oct 2009, 08:56
Au cours de ce mois d' octobre , la publication des résultats trimestriels va certainement révéler un paysage économique constrasté , avec son lot de bonnes surprises et de déceptions , qui serviront de prétextes aux soubresauts d' un marché en proie à une jolie vague d' optimisme retrouvé .
S' il est bon de garder espoir en des lendemains qui chantent , il ne faut pas pour autant perdre de vue le contexte macro-économique global , par delà les poussées de fièvre soigneusement entretenues par Wall Street .

Trois menaces pour une reprise



La Tribune.fr -
Les trois facteurs de la reprise économique actuelle - l'emploi a reculé moins que le PIB, la dette stimule la croissance et les bas taux d'intérêt soutiennent le secteur financier - sont aussi les trois facteurs potentiels d'une rechute. Les Etats, endettés comme ils le sont désormais, pourront-ils à nouveau jouer le rôle de prêteur en dernier ressort lors d'une crise systémique ?

Des pilotes de lignes réduits à l’aide alimentaire, par Michael Moore

13 octobre 2009


Interdiction de prendre un arrêt maladie. Des salaires au lance pierre qui les contraignent à faire appel aux services d’aide alimentaire. Un deuxième job chez Starbucks pour boucler les fins de mois. Invité en cabine par les pilotes lors d’un vol intérieur aux USA, Michael Moore raconte la face cachée du rêve américain. Et identifie le coupable. La recherche effrénée du profit, éventuellement jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Par Michael Moore, 11 octobre 2009

ouep, ça fiche les jetons...

Devises : La révolution de palais a commencé

Analyse postée le 15 Oct 2009, 10:58
Les marchés sont complexes. Des interactions se créent, s'amplifient et se défont au fil du temps entre les différentes classes d'actifs qui représentent l'essentiel de la richesse mondiale. Certaines corrélations semblent éternelles , d'autres ne durent que le temps d'un été, voire moins encore.
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la suprématie du dollar ne fait aucun doute. À ce jour, malgré quelques épisodes tumultueux, jamais la toute puissance du Roi Dollar n'a pu être prise en défaut, grâce à un verrouillage systématique de l'accès au trône par l'omniprésence américaine au sein des diverses institutions monétaires internationales.

Malgré tout, à intervalles réguliers, cette suprématie est remise en question, suite aux déséquilibres provoqués par l'abus de pouvoir d'une frange d'intervenants sur ces marchés. Ce qui donne lieu à quelques escarmouches sur le front des devises. Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Pas d'escarmouches, ni de règlements de compte à fleurets mouchetés.
Cette fois, c 'est la guerre... Ou plus exactement une révolution de palais qui s'opère, sous les yeux d'un monarque agacé. On complote sous son propre toit, et la cabale prend de l'ampleur. Il est vrai que le monarque est couvert de dettes, et qu'il parvient de plus en plus difficilement à honorer ses engagements auprès de ses nombreux créanciers.
Le Roi est nu, et la rumeur enfle...