La Crise Financière et économique

Et aux pompes, la montée du coût du pétrole est répercutée pratiquement en temps réel, comme d'habitude...

le barril devrait monter vers 100 dollars.. en fait ce qui se passe, c'est que le dollar est tellement faible que les spéculateurs se jettent sur le pétrole et les matières premières , en particulier les chinois, qui veulent se débarasser de leurs dollars qui ne valent plus grand chose( vu la planche à billet, sa valeur actuelle, est artificielle, elle devrait atteindre 2 dollar pour 1 euro..)... le scénario de lEAP 2020 arrive à grands pas.. la zone Euro sera obligée de faire un choix, laisser tomber les USA et se rapprocher de la Chine, Inde , Brésil.. ou rester avec les USA, et couler avec...

La crise bancaire n’est pas terminée, par Paul Krugman

20 octobre 2009


Aussi scandaleux soient-ils, les mirobolants bonus qui ont fait les gros titres la semaine dernière ne doivent pas faire perdre de vue les fondamentaux, avertit Krugman. Les banques d’affaires, dont l’emblématique Goldman Sachs, ont apparemment tiré leur épingle du jeu au troisième trimestre en spéculant grâce aux fonds publics, mais les banques du secteur qui compte vraiment pour l’activité économique, celui du crédit, vont à nouveau mal. Si elles avaient réussi à échapper à la nationalisation au premier semestre en affichant des bénéfices grâce à des jongleries comptables, la réalité de la crise profonde que traversent les Etats-Unis les rattrape aujourd’hui, et Citigroup comme Bank of America ont à nouveau annoncé des pertes. Cette fragilité structurelle d’un secteur indispensable à une reprise économique compromet la reprise, avertit Krugman, qui rappelle par ailleurs que les questions de fond ne sont toujours pas réglées. En l’absence d’une réforme de la finance, les banquiers vont continuer à utiliser cette recette qui leur a si bien réussi jusqu’alors : profits privés, pertes publiques.

Par Paul Krugman, New York Times, 19 octobre 2009

Cessons de nous ruiner pour sauver les riches, par Bob Herbert

20 octobre 2009


Bob Herbert, éditorialiste du New York Times, s’insurge devant le scandale de l’insolente richesse retrouvée par ceux qui n’ont dû leur survie qu’au prix d’un sauvetage qui a ruiné l’Etat, alors même que la grande majorité de ses concitoyens lutte pour parvenir à joindre les deux bouts ou à conserver un toit. « Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique - ce que nous avons fait depuis environ trente ans - tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour, » s’exclame-t-il, avant de conclure qu’aujourd’hui, il faudrait être « fou » pour continuer à croire à ce « conte de fée. »

Par Bob Herbert, New York Times, 19 octobre 2009

Le Luxembourg et l'Autriche bloquent un accord européen contre la fraude fiscale

Qui a dit que les paradis fiscaux, c'était fini ?

Qui l'a cru surtout ?

Pas nous en tout cas. Mais il est démontré une fois de plus que le petit Nicolas se fout de la gueule du monde.

Moi j'aime bien les sondages du JT de France 2, ça vaut ce que ça vaut (Est-ce qu'on peut voter plusieurs fois ? Probablement) mais à chaque fois ça montre (ou ça semble montrer) que les français sont beaucoup moins gogos que l'on croit. N'oubliez pas que Nicolas Sarkozy a été élu grâce à 17,5% des français en 2007 (score du 1er tour/population française), donc 82,5% des français se méfiaient déjà de lui le 22 avril 2007.

je demanderai à mon neveu qui avait 5 ans en 2007, s'il se méfiait déjà de Sarkozy...( ben il fait partie de la population Française!!)

yann 35 a écrit:

Moi j'aime bien les sondages du JT de France 2, ça vaut ce que ça vaut (Est-ce qu'on peut voter plusieurs fois ? Probablement) mais à chaque fois ça montre (ou ça semble montrer) que les français sont beaucoup moins gogos que l'on croit. N'oubliez pas que Nicolas Sarkozy a été élu grâce à 17,5% des français en 2007 (score du 1er tour/population française), donc 82,5% des français se méfiaient déjà de lui le 22 avril 2007.

Ils sont moins gogos que ce que l'on croit mais ce n'est pas pour ça qu'ils rechignent à se faire avoir une 2e fois.

Seuls 22 pays sont à jour de leur cotisation à l’ONU - la France n’en fait pas partie, le Niger, si

jeudi 22 octobre

Seuls 22 pays membres de l’ONU ont entièrement payé leurs contributions à cette organisation internationale, alors que les Etats-Unis, premier contributeur au budget onusien, ne se sont toujours pas acquittés de leur cotisation, a annoncé mercredi une haute responsable de l’ONU.

Seuls 11,4% de tous les pays membres de l’ONU ont payé tout ce qu’ils devaient dans le cadre du budget régulier 2008-2009, le maintien de la paix, les tribunaux internationaux et les travaux de rénovation du siège de l’ONU, a précisé Angela Kane, secrétaire générale adjointe à la gestion, lors d’un point de presse.

"La bonne santé financière de l’ONU dépend de ses pays membres, y compris les principaux contributeurs qui doivent remplir leurs obligations financières en temps voulu et dans leur intégralité", a souligné Mme Kane.

Ces 22 pays membres vertueux comprennent l’Australie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, le Canada, le Congo, la Croatie, la Finlande, l’Allemagne, l’Islande, l’Irlande, le Liechtensteint, le Monaco, la Nouvelle-Zélande, le Niger, les Philippines, Singapour, l’Italie, la Slovaquie, l’Afrique du Sud, la Suède, la Suisse et Tadjikistan.

Les pays membres de l’ONU doivent un total de 3,1 milliards de dollars américains pour la période 2008-2009, dont 2,1 milliards pour le maintien de la paix, 828 millions de dollars pour le budget principal, 63 millions pour les tribunaux internationaux et 86 millions pour les travaux de rénovation du siège de l’ONU à New York, a-t-elle affirmé.

Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils doivent s’acquitter de plus de 2 milliards de dollars qu’ils doivent à l’ONU pour les opérations de maintien de la paix, a-t-elle indiqué.

Sources Quotidien du Peuple

Opinion : Prêts pour la prochaine crise ? par Paul Craig Roberts


27 octobre 2009 22:29 Les USA sont non seulement sous la coupe des intérêts privés du secteur financier qui a réussi jusqu’à présent à échapper à toute mesure de régulation sérieuse, mais ils sont aussi dans le peloton de tête des statistiques des inégalités de revenu et du taux de pauvreté. Ces deux caractéristiques sont en général celles des états faillis, souligne Paul Craig Roberts, qui s’inquiète que l’absence de réglementation des produits dérivés ne provoque un nouveau désastre. Lire.... »