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 L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)

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Jacqueline25




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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeLun 12 Nov 2007 - 13:15

Oui, mais lorsqu'on sait ce qui reste aux marins pêcheurs, à la fin de la pêche.. parfois rien..

Ce n'est pas la cas des paysans et des transporteurs routiers..
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liberspirita

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeLun 12 Nov 2007 - 13:24

Jacqueline25 a écrit:
Oui, mais lorsqu'on sait ce qui reste aux marins pêcheurs, à la fin de la pêche.. parfois rien..

...
C'est bien là la problème. fallait-il les aider à continuer à pêcher aux frais du contribuable, ou plutôt des assurés sociaux puisque Sarko pique dans la caisse de l'urssaf dans cette affaire.

Je pense que non.

Mieux aurait valu aider cette profession à sortir dignement de ce métier, bruler moins de gazole, laisser les bancs de poisson se reconstituer, etc.
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Jacqueline25




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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeLun 12 Nov 2007 - 13:32

Non, il vaut mieux aider les riches avec le bouclier fiscal..

Et que les subventions de la PAC finissent dans les poches de Fabius ( un gros paysan.. même s'il en a pas l'air ).

Ce n'est pas la pêche artisanale qui fait le plus de prélèvements.. et moi je n'ai pas envie de manger du poisson carré recouvert de sciure...
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liberspirita

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeLun 12 Nov 2007 - 13:36

Jacqueline25 a écrit:
Non, il vaut mieux aider les riches avec le bouclier fiscal..
Hors sujet, et de toutes façons je suis contre.

Citation :
Et que les subventions de la PAC finissent dans les poches de Fabius ( un gros paysan.. même s'il en a pas l'air ).
Hors sujet

Citation :
Ce n'est pas la pêche artisanale qui fait le plus de prélèvements.. et moi je n'ai pas envie de manger du poisson carré recouvert de sciure...
La pêche sur la facade atlantique française n'a rien d'artisanale, et j'ai bien peur que le plus gros du tonnage pêché finnisse lui aussi dans des formes géométriques variées dans nos assiettes.
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Jacqueline25




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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeLun 12 Nov 2007 - 13:54

Nan ce n'est pas hors sujet, c'est le budget de l' etat et nos impots..

Mais d'accord il a pas pris ls sous dans la bonne case..
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juju41

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 8:58

d'accueil

vendredi, 23 novembre 2007
Philippe Arnaud, sénateur UDF-MoDem) défend le vivant contre le soupçon de contrefaçon
S'en prendre à la contrefaçon, c'est bien, et c'est à raison que l'on légifère contre cette pratique qui détourne des milliards d'euros.

Il en va tout autrement quand il s'agit d'interdire au citoyen lambda de faire pousser un pommier chez lui si cela lui chante. C'est certainement le sens de l'intervention de Philippe Arnaud , sénateur UDF-MoDem) à propos de la loi sur la contrefaçon, au Sénat, le 17 octobre dernier.

Citons-le :

Sans reprendre les arguments développés par les orateurs précédents, je veux réaffirmer la nécessité impérative de réintroduire des dispositions qui empêchent d'assimiler la reproduction des semences fermières au débat qui nous occupe aujourd'hui et qui concerne la lutte contre la contrefaçon.

À propos de la contrefaçon, des mots forts ont été employés, notamment par M. le secrétaire d'État et par M. le rapporteur : on a parlé de « fléau », mais aussi de « trafic », de « mafia », des vocables qui évoquent plutôt le grand banditisme. S'agissant de la contrefaçon, l'emploi de tels termes me paraît d'ailleurs justifié et c'est pourquoi, avec mes collègues du groupe de l'Union centriste-UDF, j'approuve toutes les mesures, même si certaines sont imparfaites, visant à lutter contre cette pratique.

Cependant, par on ne sait quel tour de passe-passe, sont venus s'ajouter aux copies frauduleuses et autres contrefaçons, des éléments touchant au vivant. Il s'agit, en l'occurrence, de végétaux, mais on pourrait, par extension, évoquer des animaux. Lorsqu'un taureau présentant certaines qualités a été sélectionné pour une reproduction, il a bien servi à produire des veaux, lesquels ont vocation à fournir ensuite de la viande ou du lait destinés à la commercialisation.

[...]

De génération en génération, la qualité génétique se perd par rapport à l'animal d'origine.

Il en est de même pour les semences végétales. Fruit de recherches coûteuses, elles sont mises sur le marché pour leurs qualités spécifiques. Si elles sont replantées après la première récolte, elles perdent chaque année de réutilisation une partie de leur qualité génétique initiale. Au fur et à mesure des années, on les appelle des semences R1, R2, et ainsi de suite. En outre, vous n'ignorez pas que des mélanges se font par la pollinisation et qu'une dégénérescence assez rapide se produit.

La fonction première de l'agriculteur consiste à produire et à reproduire les végétaux ou les animaux. La reproduction est en outre la fonction naturelle de tout organisme vivant, végétal ou animal ; par voie de conséquence, les semences ont vocation à être reproduites.

Je vous le dis très simplement, monsieur le secrétaire d'État :il serait extrêmement grave d'assimiler la reproduction à la ferme de semences pour l'usage exclusif de l'exploitation au grand banditisme, à des trafics organisés par des mafias.

[...]

Cela se fait depuis que depuis que l'agriculture existe !

La réalité, c'est que chaque agriculteur, soucieux de l'économie de son exploitation, sait parfaitement qu'il doit réinvestir chaque année dans des semences nouvelles pour assurer une rotation et un équilibre économique.

Monsieur le secrétaire d'État, il est nécessaire de modifier le dispositif, soit par le vote, à l'occasion de l'examen du présent projet de loi, de notre amendement tendant à exclure purement et simplement du délit de contrefaçon la reproduction de semences fermières, soit par la définition d'une solution autre, dans le cadre du projet de loi relatif aux obtentions végétales. Dans cette dernière éventualité, il conviendrait alors que le Gouvernement assume ses responsabilités et prenne l'engagement que les agriculteurs ne seront pas inquiétés par les contrôleurs. Auquel cas, nous pourrions revoir notre position. Nous sommes là face à un problème grave et considérable qui ne peut être ignoré.

Mes chers collègues, comme chacun d'entre vous, je suis à l'écoute du terrain. Mes propos ne me sont dictés par aucun lobby ou groupe de pression. La puissance des lobbies est ailleurs : elle est bien davantage celle des multinationales semencières que celle des agriculteurs, qui ne font que défendre leur intérêt.

Pour avoir moi-même exercé, en d'autres temps, la profession de négociant en engrais et produits du sol, pour avoir vendu des semences, je puis dire que c'est un sujet que je connais bien. (Applaudissements sur les travées de l'UC-UDF et du groupe socialiste.)

Pour donner quelques infos supplémentaires, la source des débats au Sénat sur les problèmes de contrefaçon provient de ce que le gouvernement a, contre l'avis de Jacqueline Gourault, sénatrice UDF-MoDem, supprimé la notion d'échelle commerciale. Or, le coeur du problème se trouve là : dès lors que l'on produit pour soi et non pour réaliser un bénéfice à très grande échelle (ce qui est le cas des Majors de l'industrie agro-alimentaire), il ne faut aps appliquer la loi sur la contrefaçon. Seulement, bien évidemment, si l'on ôte cette notion, on rentre dans le flou, et c'est bien ce qu'une partie des sénateurs UDF reprochent à ce texte.
http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/11/18/philippe-arnaud-senateur-udf-modem-defend-le-vivant-contre-l.html
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juju41

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Déc 2007 - 11:43

Lozès: Borloo étouffe "un scandale écologique majeur"
Par Chloé Leprince (Rue89) 10H10 06/12/2007

Le président du Cran abandonne sa mission en Martinique suite à des pressions sur le dossier du pesticide chlordécone.



Patrick Lozès, le président du Cran, démissionne de la mission qui lui avait été confiée fin octobre par Jean-Louis Borloo en Martinique. Il accuse le ministère de l'Environnement d'avoir fait pression sur lui pour étouffer un "scandale écologique majeur".

C'est pour sa connaissance du terrain et ses réseaux aux Antilles que le président du Conseil représentatif des associations noires avait été approché par l'équipe de Jean-Louis Borloo. Le 30 octobre, il reçoit officiellement pour mission de dresser l'état des lieux environnemental de la Martinique après le passage du cyclone Dean, qui a balayé l'île et ravagé une bonne partie des bananneraies sur place, en août 2007.

Mais Patrick Lozès affirme que le ministère lui a très vite demandé de communiquer allègrement sur l'avancement de ses travaux... sauf sur une question: le chlordécone.


Ce pesticide hautement toxique, destiné à l'élimination des coléoptères, a été utilisé dans les bananeraies jusqu'au milieu des années 1990:


Le président du Cran argue avoir toujours alerté Jean-Louis Borloo sur l'importance de cet enjeu sur une île où "12700 personnes seraient encore à risque aujourd'hui":

"Le sol est encore contaminé, ainsi que de très nombreux aliments. La population continue donc à être contaminée."

De retour d'une mission dans les Antilles, le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, avait déjà alerté l'opinion, en septembre dernier, au sujet du chlordécone. Parlant d'un "vrai désastre sanitaire", il rappelait alors que le produit cancérogène avait été interdit aux Etats-Unis dès 1976 du fait de sa dangerosité.

Dans ce rapport qui a fait polémique dans la communauté scientifique, Dominique Belpomme avait décrit la pollution des sources, des fruits et des légumes-racines, tout en précisant que l'effet du produit s'arrêtait à la peau des bananes. D'autres scientifiques taxant Dominique Belpomme d'alarmisme, plusieurs études sont en fait en cours pour déterminer les seuils au-delà desquels le chlordécone est réellement dangereux.

Aujourd'hui, Patrick Lozès affirme que, si on lui a demandé de mettre cette question sous le tapis, c'est bien parce que la production de bananes est un enjeu économiquement ultra sensible en Martinique depuis le passage du cyclone:


Le 30 novembre, il a envoyé sa lettre de démission au cabinet Borloo.
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juju41

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 12:36

L'OCDE sonne l'alarme sur l'état de la planète à l'horizon 2030
LE MONDE | 06.03.08 | 09h15 •


Urgence ! Le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Angel Gurria, a, à son tour, mercredi 5 mars, tiré la sonnette d'alarme en appelant la communauté internationale à prendre de véritables mesures pour lutter contre le réchauffement climatique et la dégradation généralisée des ressources planétaires.




Arguments à l'appui avec la publication des Perspectives de l'environnement à l'horizon 2030, un pavé de plus de 500 pages qui examine dans le détail les effets combinés de la démographie mondiale et de la croissance économique sur l'état de la planète. Et ce à une échéance beaucoup plus proche que ne s'y était, par exemple, essayé l'économiste britannique Nicolas Stern en 2006, dans le premier travail ayant fait date sur le sujet.

"Je vous préviens, si nous ne faisons rien, le tableau de notre planète en 2030 ne sera pas agréable à regarder", a averti M. Gurria en pointant le risque de modifier de façon irréversible les conditions environnementales sur lesquelles repose le maintien de la prospérité économique.


En 2030, la population de la Terre atteindra 8,2 milliards de personnes contre 6,5 milliards aujourd'hui. Si l'économie mondiale continue de croître à un rythme comparable à celui de ces dernières années, sa taille aura doublé en trente ans. La demande de matières premières (produits agricoles, minerais, énergie fossile, bois, eau) progressera de 60 % dans les pays industrialisés mais de 160 % chez les nouveaux grands acteurs de la scène internationale – Brésil, Russie, Inde, Chine.

Au prix de quels déséquilibres ? L'OCDE a identifié quatre domaines dans lesquels il est urgent d'agir : le changement climatique, la perte de la biodiversité, le manque d'eau et l'impact sur la santé humaine de la pollution. Les deux derniers ont, jusqu'à présent, été les moins médiatisés.


Les chiffres livrés par l'organisation décrivent l'ampleur des enjeux : le nombre de personnes vivant dans des régions touchées par un fort stress hydrique devrait augmenter d'un milliard et concerner ainsi près de la moitié de l'humanité. La pollution de l'air aura des effets croissants sur la santé avec une explosion du nombre de décès prématurés liés à l'ozone troposphérique (dans la basse atmosphère) et aux particules. L'Asie serait la première touchée.

"L'ENNEMI EST CONNU. IL S'APPELLE CARBONE"

Il existe tout de même une bonne nouvelle : pour l'OCDE, ce constat accablant est cependant loin d'être insurmontable. Le rapport évalue à 1 % de la richesse mondiale en 2030 le montant qu'il faudrait consacrer pour relâcher sensiblement la pression sur la planète et trouver un mode de développement plus soutenable. "Je ne dis pas que cela est bon marché ou facile, mais c'est à notre portée, surtout si on compare cet effort aux conséquences et aux coûts de l'inaction", a affirmé Angel Gurria.

Afin de lutter contre le changement climatique, le secrétaire général de l'OCDE juge nécessaire l'introduction d'une taxe carbone. Ce qui à ce jour est loin de faire consensus. "L'ennemi est connu. Il s'appelle carbone. Nous devons combattre cet ennemi en lui imposant un prix élevé", a-t-il expliqué.

Ce n'est pas la seule suggestion qui risque de prendre à rebrousse-poil les pays industrialisés comme les pays en développement. L'OCDE défend ainsi la suppression des subventions aux énergies fossiles et se montre tout aussi prudente à l'égard des soutiens accordés aux agrocarburants, dont le bilan environnemental est aujourd'hui de plus en plus mis en cause.


La fiscalité ne devrait plus être incitative – récompenser les bons comportements – mais punitive, en taxant les activités qui polluent ou exploitent sans modération les réserves planétaires.

Pour l'OCDE, c'est à cette condition qu'il sera financièrement possible d'organiser le sauvetage de la planète, d'investir dans la recherche technologique et d'évoluer vers une économie "verte". Reste une question sans réponse, et sur laquelle achoppent les négociations internationales : qui paiera la facture ?
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 12:41

Citation :
"L'ENNEMI EST CONNU. IL S'APPELLE CARBONE"
Grave erreur : ce n'est qu'un ennemi parmi plusieurs.
C'est le méthane, via les clathrates, qui pourrait réduire les effets du carbone à un pétard mouillé par rapport à l'emballement de l'effet de serre qui nous pend au nez...
Risque estimé à 1%, mais quand c'est la vie sur Terre qui est en jeu, c'est inacceptable !
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 14:40

Il me semble qu'à l'inverse du carbone qui peut être récupéré par la flore pour le transformer en oxygène, le méthane émis reste dans l'atmosphère, on me confirme ?
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 14:43

Yep. Non seulement il est 23 fois plus puissant que le CO² pour l'effet de serre, mais il ne se décompose en moyenne qu'au bout d'un siècle, alors que le CO² peut être absorbé très vite.
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 14:53

Dans E=M6 ce we, des agriculteurs, éleveurs, recyclaient les dégections de leurs vaches, les faisaient fermenter dans une cuve pour récupérer le méthane et produire de l'électricité "sans pollution", qui permettait de fournir 20 foyers, peut être l'europe ou la France pourraient-ils mettre en place un système de généralisation de cette pratique ?

C'est pas les vaches qui manquent Razz
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 19:06

c'est un excellente idée mais personne ne la connais
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 11:41

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contreinfo Mis à Jour le : 26 mars 2008 14:06
La Jordanie prend des mesures de rationnement de l’eau
26 mars 2008
Le gouvernement jordanien vient de mettre en place un plan d’urgence pour faire face à une grave pénurie d’eau et à la demande croissante de ses 5,7 millions d’habitants et des centaines de milliers de réfugiés vivant sur son territoire.


Agence IRIN (ONU), 25 mars 2008

Un programme de réduction de la consommation d’eau sera mis en place pour limiter la quantité d’eau pompée vers les foyers : l’eau sera rationnée et chaque maison ne sera approvisionnée qu’une ou deux fois par semaine, pendant trois à cinq heures.

La quantité d’eau utilisée par les agriculteurs pour l’irrigation sera réduite d’au moins 50 pour cent et seules les cultures ne nécessitant pas beaucoup d’eau seront autorisées, a indiqué Adnan Zoubi, porte-parole du ministère de l’Eau et de l’Irrigation.

Les autorités espèrent introduire de nouvelles technologies d’irrigation, qui permettront de réaliser des économies d’eau.

Le ministère tente actuellement de déterminer la quantité d’eau qui sera pompée entre juin et septembre, a indiqué M. Zoubi, soulignant qu’une décision serait prise dans ce sens d’ici une semaine.

En 2007, 170 millions de mètres cubes (m3) d’eau ont été pompés vers les principales villes et 40 000 m3 supplémentaires vers Amman, où près de 500 000 touristes sont attendus pendant la période des vacances. Les autorités craignent que le volume d’eau pompée cette année ne soit encore inférieur à celui de l’année dernière.

En collaboration avec des organisations locales et internationales, le ministère de l’Eau et de l’Irrigation va également lancer de grandes campagnes de sensibilisation pour promouvoir sa politique de rationnement de l’eau, a indiqué M. Zoubi.

Un pays tributaire des pluies hivernales

Pendant l’hiver, la Jordanie dépend entièrement des eaux de pluie pour faire face à la demande. Le pays ne dispose pas de lac naturel ni de grand fleuve, en dehors du Jourdain, dont le débit a été considérablement réduit en raison de son exploitation industrielle en amont par Israël.

Les autorités craignent que les pluies hivernales ne suffisent pas, loin s’en faut, à couvrir les besoins en eau de la population. Certaines régions, notamment la vallée du Jourdain, principale zone agricole du royaume, et le sud, n’ont reçu que quelque 60 pour cent du volume d’eau de pluie prévu.

Les 10 principaux réservoirs du pays - d’une capacité totale de 327 m3 - ne contiennent actuellement que 110 m3 d’eau, soit 30 millions de m3 de moins que le volume de « la réserve d’eau dont le royaume a besoin pour faire face confortablement à un été chaud et sec », selon M. Zoubi.

Le déficit en eau, estimé à plus de 500 millions de m3 par an, devrait augmenter pour passer à 30 pour cent pour l’eau potable et 50 pour cent pour l’eau d’irrigation, selon les données publiées par le ministère de l’Eau et de l’irrigation.

Un problème aggravé par la présence des réfugiés

Au cours des cinq dernières années, le problème de la pénurie d’eau s’est aggravé avec l’arrivée d’environ un demi-million de réfugiés irakiens. Le royaume désertique abrite également près de 300 000 travailleurs égyptiens, 200 000 Syriens, et de nombreux autres ressortissants de pays arabes et étrangers, selon les statistiques du ministère de l’Intérieur.

Les responsables du ministère de la Planification ont lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle les aide à construire de nouveaux réservoirs, à mettre en œuvre des projets de conservation de l’eau et à rénover les réseaux vétustes de distribution d’eau des villes. Selon les autorités du ministère de l’Eau et de l’Irrigation, les fuites d’eau sont en effet responsables de la perte d’au moins 45 pour cent des réserves d’eau totales du pays.

Lors d’une récente conférence régionale des pays abritant des réfugiés, Nasser Shreideh, Secrétaire général du ministère de la Planification, a indiqué que le gouvernement avait besoin de 430 millions de dinars jordaniens (606 millions de dollars) pour réaliser des projets d’augmentation des réserves d’eau.

La Jordanie, où la consommation d’eau par habitant est de l’ordre de 170 m3/an, contre 1 000 m3/an dans les autres pays, fait partie des 10 pays les plus pauvres en eau du monde.

D’après les statistiques de plusieurs organisations internationales et de la Banque mondiale, notamment, la consommation quotidienne du Jordanien moyen est d’environ 100 litres d’eau, alors que de l’autre côté de la frontière, en Israël, elle est de 900 litres - la même que celle d’un citoyen américain ordinaire. Quant aux Européens, ils consomment en moyenne 250 litres par jour et par personne.

De l’eau d’Israël, et des projets avec la Turquie

Bien qu’Israël soit confronté au même problème de sécheresse, les autorités d’Amman espèrent néanmoins que l’Etat hébreu fournira de l’eau à la Jordanie, conformément au traité de paix de Wadi Araba de 1994.

En dépit des problèmes de pénurie d’eau auxquels elles sont confrontées elles aussi, les autorités israéliennes ont en effet indiqué cette semaine qu’elles fourniraient de l’eau à la Jordanie, sans toutefois en préciser la quantité.

La Jordanie a récemment annoncé plusieurs grands projets pour résoudre cette pénurie d’eau chronique, notamment le projet de construction du canal Mer Rouge-Mer Morte, d’un montant de deux à quatre milliards de dollars et qui devrait fournir 850 millions de mètres cubes d’eau potable.

Le gouvernement a également signé l’été dernier, avec la société turque Gama, un contrat d’un montant de 600 millions de dollars pour l’exploitation des eaux souterraines de Disi (sud). Ce projet, qui devrait être achevé d’ici 2020, permettra de fournir chaque année quelque 170 millions de mètres cubes d’eau à Amman et aux gouvernorats du sud.


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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 12:35

librecour a écrit:
Dans E=M6 ce we, des agriculteurs, éleveurs, recyclaient les dégections de leurs vaches, les faisaient fermenter dans une cuve pour récupérer le méthane et produire de l'électricité "sans pollution", qui permettait de fournir 20 foyers, peut être l'europe ou la France pourraient-ils mettre en place un système de généralisation de cette pratique ?

C'est pas les vaches qui manquent Razz

Je suis séduit par cette notion de l'écologie à laquelle j'avais déjà pensé, une sorte d'écologie locale. Avec des petites structures comme ça pour produire de l'électricité. On peut envisager des choses similaires avec l'énergie solaire et la géothermie pour l'eau chaude et le chauffage.
Si on mijote une bonne loi comme ça avec des avatages fiscaux et d'autres choses pour les particuliers qui investissent localement dans l'écologie, tout le monde sera gagnant, tant au niveau écologique qu'au niveau des économies.
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 14:12

Citation :
Les 10 principaux réservoirs du pays - d’une capacité totale de 327 m³ - ne contiennent actuellement que 110 m³ d’eau
En effet, pour tout un pays, ça fait peu... L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 166325
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 21:12

modorange a écrit:
librecour a écrit:
Dans E=M6 ce we, des agriculteurs, éleveurs, recyclaient les dégections de leurs vaches, les faisaient fermenter dans une cuve pour récupérer le méthane et produire de l'électricité "sans pollution", qui permettait de fournir 20 foyers, peut être l'europe ou la France pourraient-ils mettre en place un système de généralisation de cette pratique ?

C'est pas les vaches qui manquent Razz

Je suis séduit par cette notion de l'écologie à laquelle j'avais déjà pensé, une sorte d'écologie locale. Avec des petites structures comme ça pour produire de l'électricité. On peut envisager des choses similaires avec l'énergie solaire et la géothermie pour l'eau chaude et le chauffage.
Si on mijote une bonne loi comme ça avec des avatages fiscaux et d'autres choses pour les particuliers qui investissent localement dans l'écologie, tout le monde sera gagnant, tant au niveau écologique qu'au niveau des économies.

Je suis tout à fait d'accord avec ce point de vue, chose à laquelle je pense depuis longtemps. Pour avoir une économie durable, il faudra passer par des optimisations à toutes les échelles. Et le plus possible d'économie et de recyclage à petite échelle permettront aux entreprises de réduire leur dépenses et donc leur pollution.
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 14:36

On est souvent d'accord ! L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 443666
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 14:51

tiens en parlant de ça j'ai vu sur un prospectus , une mallette panneau solaire pour le camping, à 50€, je trouve ça pas mal... en fait plus les solutions éclogique se démocratiseront, plus le coût baissera et je pense que tout le monde y viendra naturellement.
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 15:33

Mis à Jour le : 2 avril 2008 13:15
Les USA bientôt confrontés à une pénurie d’eau
2 avril 2008Aux USA, 36 états de l’Union devraient faire face à des pénuries d’eau dans les cinq prochaines années, selon les estimations du gouvernement américain. Les réserves disponibles d’eau douce sont en baisse dans l’ensemble du pays en raison de la hausse des températures et de la sécheresse, tandis que l’augmentation de la population et l’utilisation inefficace de la ressource conduisent à un accroissement de la demande.


Par David Gutierrez, Natural News, 31 mars 2008

»S’agit-il d’une crise ? Cela pourrait être le cas si nous n’effectuons pas une planification correcte pour l’eau », déclare Jack Hoffbuhr, le directeur exécutif de l’American Water Works Association. La hausse des températures due au réchauffement de la planète a augmenté le taux d’évaporation dans l’ensemble du pays et réduit la quantité disponible dans les réserves, comme par exemple le manteau neigeux de la Sierra Nevada, qui alimente une grande partie de la Californie en eau. Dans l’Ouest, la même tendance est partout à l’oeuvre, et devrait réduire le débit du fleuve Colorado, qui fournit de l’eau à sept Etats.

Dans le même temps, la hausse du niveau des mers devrait provoquer une infiltration d’eau salée dans les aquifères côtiers, les rendant inutilisables.

La Californie consomme environ 87 milliards de litres d’eau douce par an, et les États-Unis dans leur ensemble plus de 560 000 milliards de litres au total, y compris pour l’agriculture, les industries et les autres utilisations.

Parmi les régions menacées se trouve le Midwest, où le niveau des Grands Lacs baisse, ainsi que l’état de New York où les réservoirs sont descendus à leurs niveaux plus bas. En Géorgie la crise est déjà là, et la Floride devrait bientôt être touchée à son tour.

Bien que la Floride ne manque pas précipitations, l’assèchement des zones humides et l’extension des surfaces du bâti ne permettent plus à l’eau de pluie de pénétrer dans le sol. Ce qui oblige chaque année l’État à drainer des millions de litres d’eau en direction de l’océan afin d’éviter les inondations. Le responsable de l’environnement de l’état, Michael Sole, a demandé au parlement de Floride de favoriser la récupération et l’utilisation des eaux usées. Dans d’autres Etats on encourage des mesures comme le dessalement, mais l’option la moins coûteuse reste cependant la conservation de la ressource.

Même avec de telles mesures, les prévisions ne semblent pas devoir s’améliorer. « Malheureusement, il n’y aura tout simplement plus d’eau à bon marché », déclare Randy Brown, le directeur des services publics de Pompano Beach en Floride.


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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 9:18

contreinfo
Mis à Jour le : 4 avril 2008 16:56
Un champignon ravageur du blé s’étend de l’Afrique vers l’Asie

4 avril 2008


Un nouveau champignon virulent s’attaquant au blé s’est propagé d’Afrique de l’Est et du Yémen vers les principales régions céréalières d’Iran. On estime que jusqu’à 80 pour cent de toutes les variétés de blé semées en Asie et en Afrique sont susceptibles d’être victimes de la rouille des tiges du blé.

FAO, 5 mars 2008

Un nouveau champignon virulent s’attaquant au blé s’est propagé d’Afrique de l’Est et du Yémen vers les principales régions céréalières d’Iran, a mis en garde la FAO aujourd’hui. Le champignon peut causer de lourdes pertes en détruisant des champs entiers.

Les pays à l’est de l’Iran tels l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, tous grands producteurs de blé, sont les plus menacés par le parasite et doivent être en état d’alerte, selon la FAO.

On estime que jusqu’à 80 pour cent de toutes les variétés de blé semées en Asie et en Afrique sont susceptibles d’être victimes de la rouille des tiges du blé (Puccinia graminis). Les spores sont essentiellement véhiculées par le vent sur de longues distances et à travers les continents.

“La détection du champignon de la rouille du blé en Iran est très préoccupante”, a déclaré Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes.

“Le champignon, qui se propage rapidement, pourrait fortement compromettre la production de blé dans les pays à risque. Les pays concernés et la communauté internationale doivent veiller à endiguer la diffusion de la maladie afin de réduire le risque pour des pays déjà aux prises avec la flambée des prix alimentaires.”

Le gouvernement de la République islamique d’Iran a informé la FAO que le champignon a été détecté dans certaines localités de Broujerd et de Hamedan dans l’ouest du pays ; les tests de laboratoire en ont confirmé la présence. L’Iran a annoncé qu’il renforcerait ses capacités de recherche pour affronter la nouvelle infection et mettre au point de nouvelles variétés de blé résistantes à la maladie.
Ug99



Apparu pour la première fois en Ouganda en 1999, le champignon du blé a été baptisé Ug99. Le parasite transfrontière s’est ensuite propagé jusqu’au Kenya et en Éthiopie, porté par le vent. En 2007, une mission de la FAO a confirmé qu’il avait contaminé les emblavures du Yémen. La souche d’Ug99 découverte au Yémen est plus virulente que celle qui sévissait en Afrique de l’Est.

En 2007, l’Éthiopie et le Kenya ont été victimes de redoutables épidémies de rouille du blé qui ont occasionné de lourdes pertes de rendements.

La Borlaug Global Rust Initiative (BGRI), mise en place pour combattre la rouille des céréales dans le monde entier, aidera les pays à mettre au point des variétés résistantes, à produire des semences propres de qualité, à améliorer leurs services nationaux de protection des plantes et de sélection végétale et à élaborer des plans d’urgence. La BGRI a été fondée par Norman Borlaug (père de la Révolution Verte), la Cornell University, le Centre international pour la recherche agricole en milieu aride (ICARDA), le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et la FAO.

La surveillance des maladies et la sélection du blé sont déjà en cours pour suivre la trajectoire du champignon et mettre au point des variétés résistantes au Ug99. Toutefois, il faut davantage d’efforts pour obtenir des variétés résistantes à long terme à mettre à la disposition des agriculteurs des pays touchés et des pays à risque. La FAO a exhorté les pays à renforcer la surveillance et à redoubler d’efforts pour lutter contre la maladie.

Sur le web

Un très bon article de New Scientist relate les efforts des chercheurs qui tentent de prendre de vitesse la propagation de la maladie.

Les USA coupent leur subvention [1] à l’institut de recherche contre la maladie du blé, Bill Gates lui alloue 26 millions de dollars

Le blé sur wikipédia

La maladie de la rouille du blé sur terre-net

Borlaug Global Rust Initiative


Publication oiriginale FAO
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeSam 19 Avr 2008 - 11:19

300 milliards de dollars est la somme totale des subventions américaines, japonèses et europénnes pour protéger leur agriculture et contre-carrer la libre concurrence qui serait logique à l'échelle mondiale......
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMer 23 Avr 2008 - 15:48

MENACE SUR LE VIGNOBLE
Cuvées pesticides

NOUVELOBS.COM | 23.04.2008 | 14:38
1 réaction
Une étude très sérieuse le prouve : les vins sont contaminés par les pesticides. Y compris les plus grands crus. Enquête sur un désastre écologique.


(AFP)
Faut-il ranger, la mort dans l’âme, nos Mercurey, Auxey-Duresses, Saint-Estèphe et autres Pomerol au rayon des produits toxiques avec une tête de mort tatouée sur l’épaule de la bouteille? La fine fleure de nos grands crus, symbole du savoir faire de nos vignerons, cache-t-elle derrière ses tanins délicatement vanillés et ses arômes de petits fruits rouges quelques poisons violents? François Veillerette, président du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDGRF) et administrateur du réseau Pesticide Action Network Europe (PAN Europe) l’affirme: le vin est contaminé par des résidus de pesticides à des doses mille fois plus élevés que celles tolérés pour l’eau du robinet. Sur une quarantaine d’échantillons de vin rouge millésime 2002 piochés au hasard (1) et analysés par son association, tous, à l’exception de six bouteilles issues de l’agriculture biologique, contiennent des traces de quatre à dix pesticides différents. Des produits chimiques inscrits pour la plupart comme agents cancérigène, mutagène ou perturbateur endocrinien par la Directive européenne sur les substances dangereuses.
Le rapport, qui aurait dû faire l’effet d’une bombe au sein de la profession, n’a suscité qu’un vague communiqué du représentant de la Copa-Cogeca, principale organisation européenne agricole, mettant en doute la méthodologie de l’étude. En France, silence radio.
.(...)le monde viticole a depuis longtemps adopté la tactique de l’autruche face aux sujets environnementaux. "Quand vous mettez ces questions sur le tapis, vous êtes considéré comme un traître. La profession se drape derrière des déclarations de principes sur l’agriculture raisonnée – en substance, on traite seulement à bon escient – et se fiche de l’impact de ces molécules pour l’environnement et la santé publique." Exemple? D’après un rapport du très sérieux Institut de veille sanitaire (INVS), entre mai et août, l’air en Gironde et en Champagne est saturé de produits comme le folpel (jusqu’à 1200 ng/m3), le trifluraline, le pendiméthaline, et l’endosulfan (de l’ordre de 1 ng/m3). Pis encore, on détecte aussi du lindane (insecticide de la famille des organochlorée considéré comme l’un des principaux polluants des nappes phréatiques), interdit depuis 1998. Les risques sanitaires pour la population ?(..)
(...)
On ne peut à la fois défendre la notion de terroir et en faire une terre morte." 80.000 tonnes de pesticides sont utilisés chaque année en France. La viticulture, qui représente 3% des surfaces cultivée, en a consommé 20% selon l’INRA.
Gérard Muteaud

(1) L’étude porte sur 40 bouteilles de vin rouge du millésime 2002 provenant de France, Autriche, Allemagne, Portugal, Afrique du Sud, Australie et Chili.
(2) Sève est une association de vignerons qui milite pour une viticulture respectueuse de l’environnement.

artice intégral ici
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080423.OBS0926/cuvees_pesticides.html
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 9:38

L’océan s’acidifie le long des côtes américaines
27 mai 2008

Une étude scientifique récente montre une acidification importante due au CO2 des eaux baignant la côte ouest du continent américain. « L’acidification des océans pourrait avoir une incidence sérieuse sur la vie marine du plateau continental dès maintenant, » avertissent les auteurs de l’étude. Les modèles climatiques prédisaient que ce phénomène ne serait pas observé avant la fin du siècle.


Sandi Doughton, Seattle Times, 25 mai 2008

Une équipe scientifique dirigée par des chercheurs de Seattle a été stupéfaite de découvrir que de vastes étendues d’eau de mer acidifiée sont déjà présentes le long de la côte Pacifique des USA en raison des émissions de gaz à effet de serre qui bouleversent l’équilibre chimique des océans.

Les modèles climatiques prédisaient que ce phénomène ne serait pas observé avant la fin du siècle.

Les mesures effectuées par les scientifiques sur le littoral, de l’île de Vancouver à la pointe de Baja en Californie, ont été publiées jeudi dans le journal en ligne Science Express. Elles apportent pour la première fois la preuve que les eaux acidifiées ont atteint le plateau continental où vivent la plupart des espèces maritimes.

Au nord de la Californie, l’eau chargée en acide n’était distante que de quatre milles marins de la côte [1].

« Ce que nous avons trouvé ... est vraiment étonnant », déclare l’océanographe Richard Feely, qui appartient au Pacific Marine Environmental Laboratory de Seattle, relevant de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). « Cela signifie que l’acidification des océans pourrait avoir une incidence sérieuse sur la vie marine du plateau continental dès maintenant. »

Tout au long de la côte, les scientifiques ont détecté des régions où l’eau était assez acide pour dissoudre les coquilles de palourdes et les squelettes des coraux et d’un grand nombre de minuscules créatures qui sont à la base de la chaîne alimentaire marine. L’eau acide peut également tuer les œufs de poissons et un large éventail de larves marines.

« Tout les écosystèmes marins sont susceptibles d’être affectés », déclare le co-auteur de l’étude, Debby Ianson, un océanographe canadien de Fisheries and Oceans.

Bien qu’il n’ait pas reçu autant d’attention que le réchauffement de la planète, l’acidification des océans est un autre aspect du même phénomène. L’augmentation de la concentration dans l’atmosphère du dioxyde de carbone émis par les centrales électriques, les usines et les véhicules qui provoque le réchauffement climatique est également responsable de l’augmentation de l’acidité des océans.

Normalement, l’eau de mer est légèrement alcaline. Lorsque le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère se dissout dans l’eau, il forme de l’acide carbonique. Ce processus prive également l’eau de carbonate, un ingrédient clé dans la formation du carbonate de calcium présent dans les coquilles des animaux marins.

M. Feely estime que depuis la révolution industrielle, lorsque l’homme a commencé à émettre des quantités massives de dioxyde de carbone, les océans ont absorbé 525 milliards de tonnes provenant des gaz à effet de serre d’origine humaine, soit environ un tiers du total répandu dans l’atmosphère au cours de cette période.

En capturant une partie de ces émissions de dioxyde de carbone, les océans ont modéré l’élévation de la température due au réchauffement de la planète. Mais ce rôle a un prix : une augmentation de plus de 30% de leur acidité.

L’eau acidifiée ne constitue pas une menace directe pour l’homme. « Nous ne parlons pas ici d’acide de batterie », précise le co-auteur Burke Hales, un océanographe de l’Oregon State University.

Sur l’échelle pH, qui mesure l’acidité, les matières fortement alcalines telles que les produits de nettoyage de four ont une valeur avoisinant 13. L’Acide chlorhydrique a un pH de 1. L’eau de mer se situe en général autour de 8,1. L’eau plus acide, que les scientifiques trouvent au large de la côte du Pacifique a une valeur de 7,6 sur l’échelle de pH. Cette différence peut sembler faible, mais elle représente un triplement de l’acidité, indique M. Hales.

Jusqu’à présent, les chercheurs pensaient que les eaux les plus acidifiées restaient confinées au fond des océans, car l’eau froide qui contient plus de dioxyde de carbone s’enfonce. Les eaux des profondeurs sont aussi naturellement riches en dioxyde de carbone, qui est un sous-produit de la désintégration du plancton.

M. Feely et son collègue de la NOAA Christopher Sabine avaient déjà constaté que les zones d’eau acidifiée s’étendent et se rapprochent de plus en plus de la surface depuis que les océans absorbent plus de carbone en raison de l’activité humaine.

Lors des recherches effectuées sur la côte du Pacifique l’année dernière, une équipe composée notamment de MM. Feely et Sabine avait découvert que les remontées d’eau se produisant le long de la côte Ouest au printemps et au début de l’été transportent l’eau acide sur le plateau continental.

« Je pense que c’est une alerte rouge pour nous, parce c’est juste à notre porte, sur la côte Ouest », avertit Victoria Fabry, une spécialiste de la biologie marine de la California State University San Marcos. « Cela nous indique que nous avons vraiment besoin de plus de surveillance pour savoir ce qui se passe. »

Le climatologue Ken Caldeira, de la Carnegie Institution de l’Université de Stanford, constate que ces nouvelles observations soulignent les limites des modèles informatiques.

« C’est un autre exemple où ce qui se passe dans le monde naturel semble se dérouler beaucoup plus vite que ce que nos modèles climatiques prévoyaient ».

Et les scientifiques mettent en garde : le pire est à venir.

Un réseau de courants marins transporte l’eau des océans dans le monde entier. Les remontées d’eau acide apparaissant le long des côte aujourd’hui ont été en contact avec l’atmosphère il y a environ 50 ans, lorsque les niveaux de dioxyde de carbone étaient beaucoup plus faibles qu’ils ne le sont actuellement. Cela signifie que l’eau qui remontera des profondeurs au cours des prochaines décennies aura absorbé plus de dioxyde de carbone et sera encore plus acide.

« Nous avons l’équivalent de 50 ans d’eau de mer qui a déjà quitté la « station » et se dirige vers nous », juge M. Hales. « Chaque année va être un peu plus corrosive que la précédente. »



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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 12:26

Citation :
Sur l’échelle pH, qui mesure l’acidité, les matières fortement alcalines telles que les produits de nettoyage de four ont une valeur avoisinant 13. L’Acide chlorhydrique a un pH de 1. L’eau de mer se situe en général autour de 8,1. L’eau plus acide, que les scientifiques trouvent au large de la côte du Pacifique a une valeur de 7,6 sur l’échelle de pH.
Ce qui signifie que, même dite « acide », cette eau de mer est encore un peu alcaline (le pH neutre est 7). Ce qui signifie seulement que les substances alcalines sont encore dominantes vs les acides, qui sont bel et bien là.
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MessageSujet: Re: L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...)   L'eau, la biodiversité, l'agriculture (bio, ogm...) - Page 5 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 12:35

Comme me le rappelait mon professeur de chimie, on ne dit pas alors "l'océan est plus acide", mais "l'océan est moins alcalin (ou basique, mais là ça ne serait pas clair)" Smile
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