peut-être faudrait il faire une IRM du cerveau à certains hommes politiques , on aurait peut-être des surprises!
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vendredi 20 juillet 2007, mis à jour à 09:36
Un Français a réussi à vivre avec un cerveau minuscule ReutersUn Français de 44 ans a réussi à vivre de manière parfaitement normale malgré un cerveau extrêmement petit en raison d'une importante poche de liquide dans la boîte cranienne.
Des scanners ont montré qu'un énorme ventricule cérébral occupait quasiment tout l'espace de la boîte cranienne, laissant à peine plus qu'une fine couche de tissu cérébral, rapportent des chercheurs français dans la revue spécialisée The Lancet.
"Il était marié, père de deux enfants et travaillait dans la fonction publique", écrivent le docteur Lionel Feuillet et ses confrères de l'Université de la Méditerranée, à Marseille, dans The Lancet.
Cet homme s'est rendu à l'hôpital en raison d'un léger problème à la jambe gauche. Lorsque l'équipe de Lionel Feuillet a examiné son dossier médical, elle a appris qu'on lui avait posé un drain dans son enfance pour traiter une hydrocéphalie, c'est-à-dire une accumulation de liquide dans le cerveau.
Ce drain lui a été retiré à l'âge de 14 ans.
Les médecins ont donc décidé de procéder à divers examens radiologiques, notamment une imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont alors constaté avec stupéfaction une "énorme hypertrophie" des ventricules latéraux - des poches habituellement petites contenant le liquide cérébro-spinal.
Des tests ont permis d'estimer le QI de cet homme à 75, soit un niveau inférieur à la moyenne mais n'impliquant pas non plus un quelconque retard mental.
"Ce que je trouve incroyable, c'est la façon dont le cerveau peut s'accomoder de quelque chose dont on pense que ce n'est pas compatible avec la vie", a commenté le Dr Max Muenke, spécialiste des troubles cérébraux pédiatriques au National Human Genome Research Institute.
"Si quelque chose se produit très lentement sur une assez longue période, peut-être des décennies, les différentes parties du cerveau prennent en charge des fonctions qui auraient normalement été remplies par la partie mise de côté", a ajouté ce médecin, qui n'est pas impliqué dans le cas signalé par The Lancet.