Humour (chapitre 1)

ÉNORME !

Horreur plutôt qu'humour !

Bonjour,

J'ai le souvenir d'une caricature montrant, un paysan plié en deux et appuyé sur sa binette, avec sur son dos, un noble et un ecclésiastique.

J'adorerai qu'un dessinateur mette sur internet une caricature du même genre mais avec un salarié plié en deux, appuyé sur son outil, avec sur le dos, un financier fumant un gros cigare et des € dépassant des poches et derrière lui son valet/haut fonctionnaire.

Le dessin, libre de droits, ferrait un tabac. Non ?

Et ne me traitez pas de gauchiste, je réfléchi avec ma tête et pas avec les bobards des partis.

Germon

Je crois bien que ça a été fait, mais faudrait bien chercher parmi les dizaines de milliers de caricatures postées un peu partout.

J'ai déjà trouvé celle-là

[img(124,108)]http://tbn0.google.com/images?q=tbn:mW-aDgNRLUEscM:http://cequilfautdetruire.org/IMG/jpg/P02-Jiho-patron.jpg[/img]

j'adore ce truc !

C'est un truc classique qui est mis à toutes les sauces.
Mais c'est toujours drôle à lire.

je ne l'avais jamais vu ; j'aime beaucoup !

Re bonjour,
Plus haut les mains = pas mal mais très évident.
Ce que je décrit serait plus républicain ;-) Non ?

un dessin d'humour au sujet des franchises médicales : et

ceux qui ont vu "Shrek" recnnaitront sans problème la ressemblance étonnante du "Prince Jean" avec le "Pronce Charmant et très con" du film...

Enorme

Je l'avais déjà posté dans le fil consacré à Sarko fils...

milles excuses , jean-luc! bon une piqure de rappel pour le Prince très très con de Neuilly ne fait de mal à personne...

En fait, tu m'avais devancé de 2mn, Juju. C'est donc à moi de m'excuser.

excellent ce montage à son auteur.

Ca date (novembre 2007), mais j'aime bien le ton humoristique de ce journaliste du nouvel obs. En espérant que ca n'a pas déjà été posté (je pense que non)


Neuilly-sur-Seine de ménage
Les ménages se plaignent de leur pouvoir d'achat, les cheminots de leur retraite, les magistrats de leur ministre et les villepinistes de leurs amis de droite. A tous ces gens, osons le dire : un peu de décence, il n'y a pas que vous qui souffrez dans ce pays !
Prenez par exemple un métier qui peut en remontrer en termes de pénibilité : candidat du président à la mairie de Neuilly. Vous l'avez compris, je suis comme vous, je ne me lasse pas des aventures de l'extraordinaire M. Martinon dans ces zones périurbaines dangereuses où on l'envoie. Par parenthèse, on voit bien que le vrai patron n'y est plus, à Neuilly. De son temps, cette ville était tenue. Maintenant, elle est à la limite du quartier difficile. On n'y a pas encore vu brûler les 4x4, mais, comme chacun s'en souvient, le jeune parachuté du président y a été accueilli dans une ambiance d'émeute par des cailleras en imper Burberry qui hurlaient : «Martinon ! non ! non !», ce qui eût été impensable il y a six mois, d'autant que le slogan «Sarkozy ! zy ! zy !» aurait été parfaitement déplacé. Cette fronde est injuste. Ce jeune homme ne sera peut-être pas le maire dont auraient rêvé les Neuilléens, mais, comme comique, il est doué. Avez-vous entendu le dernier argument qu'il a tenté pour justifier le mal qu'il se donne pour sa future ville («le Journal du dimanche», 21 oct.) : «En plus J'ai été obligé de prendre un appartement ici, et vous savez que cela coûte cher... !» ?

Que dire aussi de cette autre communauté de victimes trop peu reconnues, les conjoints de ministre. Je me faisais cette réflexion en lisant les pages à eux consacrées dans l'hebdomadaire «VSD» d'il y a quinze jours. Passons sur les cas personnels. Sylvie, la femme de M. Besson, se plaint de ne plus voir son mari que les week-ends, et de ne même plus pouvoir le joindre au téléphone pendant la semaine, ce qui l'inquiète. Avec un mari pareil, je comprends. Au début de l'année, il lui a fallu une aprèsmidi pour trahir son camp en pleine bataille, imaginez de quoi il peut être capable en cinq jours pleins. Mme Hortefeux préfère ne rien dire à propos de sa vie privée, cela se conçoit : chez les Hortefeux, quand il s'agit de famille, on ne se parle pas, on se teste. En revanche, Mme Wauquiez a le sens de la comparaison. Depuis que son mari est secrétaire d'Etat, elle se sent exactement comme une «femme de routier». Cela n'est pas une façon, pour elle, de nous confier que le porte-parole du gouvernement a tenu à décorer son bureau lambrissé avec un petit sapin qui fait déodorant et un calendrier Pirelli, ni qu'il ne communique plus avec son cabinet que par cibi. Cela signifie qu'elle est «consciente des dangers pour son couple» que font peser les trop longues absences. D'ailleurs, elle s'est renseignée auprès d'une femme d'expérience, Anne Marie Raffarin, qui lui a donné ce conseil impérieux : «Ne jamais se séparer plus de deux nuits.» Je ne sais pas comment ça se passera en cas de mission un peu plus longue, mais ça promet par avance : on imagine Mme Wauquiez réglant son compte au cavaleur dès son retour sur le tarmac de Villacoublay : «C'est ça ! prends-moi pour une idiote ! C'est une blonde avec des gros seins, ton voyage officiel ?»


Par ailleurs, on apprenait que la malheureuse Mme Darcos s'était fait remonter les bretelles (ce qui est une façon de parler) par le président lui-même, qui n'avait pas apprécié de la voir poser en photo, à côté de son mari, dans les jardins du ministère. On comprend lire élyséenne. Ce n'est pas le président qui se permettrait d'instrumentaliser sa femme en l'exhibant dans les magazines, surtout en ce moment : il n'en a plus. Et, bien sûr, c'est là qu'était tout le piment de cette enquête : elle sortit le jour même où tombait sur nos têtes ébahies l'annonce de la vraie grande rupture du quinquennat. Ne le commentons pas plus, ce feuilleton a assez duré. Ayons simplement une pensée émue pour l'ambiance qu'il a dû induire au sommet de l'Etat. Tout le monde sait comme notre président est beau joueur quand il est perdant, comme il a de l'humour sur luimême dans ces cas-là. Imaginez comme ce sera facile désormais pour les collaborateurs de l'Elysée dès lors que ce sujet maudit des femmes et des maris tombera sur la table. En pleine réunion, le téléphone : « Allô, chérie... ! », dira le collaborateur, machinalement. Puis, gêné, redressant la tête vers l'assistance : «C'est ma... euh ! c'est ma circonscription.».

François Reynaert
Le Nouvel Observateur

concernant la sortie particulièrement vulgaire de notre leader minimo au salon de l'Agriculture, je me permets de vous rappeler ce que Chirac en d'autres temps répondit..

Un quidam se permettant de l'invectiver de "Connard", Chirac lui répondit:" Enchanté, moi, c'est Chirac", où l'on voit comment l'humour peut sauver la face d'un Président...

La classe ! Tout est là...

j'aime beaucoup ce "trop tard" laconique.
j'ai l'impression que ce n'est pas le dernier !

juju41 a écrit:

concernant la sortie particulièrement vulgaire de notre leader minimo au salon de l'Agriculture, je me permets de vous rappeler ce que Chirac en d'autres temps répondit..

Un quidam se permettant de l'invectiver de "Connard", Chirac lui répondit:" Enchanté, moi, c'est Chirac", où l'on voit comment l'humour peut sauver la face d'un Président...

C'est une reprise de Cyrano de Bergerac.