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MessageSujet: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 11:36

Le CAC 40 passe sous les 5.200 points
Challenges.fr | 16.01.2008 | 10:35 |

La Bourse de Paris a clôturé mardi en recul de près de 3%, sur fond d'inquiétudes pour la croissance et le secteur financier.


La Bourse de Paris poursuivait, mercredi 16 janvier au matin, sa dégringolade après sa plongée de 2,83% mardi, le tout sur fond d'inquiétudes pour la croissance et la santé du secteur financier.
Vers 9h15 (8h15 GMT), l'indice CAC 40, qui a ouvert un gap baissier (5.250,09/5.219,40), perdait 1,34% à 5.180,35 points.
Selon Alexandre Le Drogoff, analyste technique chez Aurel Leven, le passage sous le support de 5.250 pourrait "valider un scénario baissier à moyen terme" avec un objectif à 4.700 points, en passant par des supports autour de 5.000 points.
Les autres places européennes suivaient la tendance, Londres perdant 1,43% et Francfort 0,94%.



L'indice parisien a fini mardi à 5.250,82 points, tombant à un niveau qu'il n'avait plus connu depuis la séance du 17 août, où il était descendu jusqu'à 5.217 points, et à un niveau auquel il n'avait plus clôturé depuis le 2 octobre 2006 (5.219,79 points).

Mauvaises statistiques aux Etats-Unis

"On retrouve un peu les mêmes réactions qu'en août, sauf que là tout le monde est présent pour réagir", a commenté un vendeur d'actions parisien. "C'est un marché qui, comme souvent, a des tendances à la sur-réaction. La moindre raison est mise à profit pour vendre. Les cycliques sont attaquées, de même que les banques qui sont encore une fois dans la tourmente".
Le marché avait commencé la journée dans l'attente des résultats annuels de l'américaine Citigroup, que les investisseurs "savaient mauvais", et qui ont été "encore pires", selon le vendeur d'actions. La première banque mondiale a publié des pertes de 9,83 milliards au quatrième trimestre, soit deux fois plus que ce craignaient les analystes, avec des dépréciations d'actifs de 18,1 milliards.
Le CAC 40 a alors entamé une glissade, que les statistiques économiques publiées aux Etats-Unis n'ont fait que confirmer. Les stocks des entreprises ont progressé de 0,4% en novembre par rapport à octobre, et les ventes des chaînes de magasins aux Etats-Unis ont reculé de 0,9% lors de la semaine du 6 au 12 janvier.

"Débâcle"

"Quand la confiance est entamée à ce point, quand on est dans une telle débâcle, l'analyse de valeurs n'a plus aucun intérêt", a souligné un autre vendeur d'actions.
"On savait de toute façon que janvier serait le mois de tous les dangers: à la fin du mois, les trois quarts des entreprises américaines auront publié leurs résultats annuels, la Fed sera obligée de baisser ses taux, et la première estimation du PIB américain en 2007 sera rendue publique", a-t-il ajouté.


Dernière édition par rêve orange le Lun 25 Fév 2008 - 10:00, édité 1 fois
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ArnaudH

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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 12:25

Bon, tout ça ce n'est que la suite de la crise des subprime version US (effets banquier, taux d'intérêt, croissance).

Par contre, je serai bien curieux de connaître l'impact réel et boursier de cette crise sur le tissu immobilier et financier européen et français... parce que jusqu'à présent c'est assez vague (à part pour le Royaume-Uni, touché de plein fouet). Bref, si la crise n'a pas encore révélé sa facette continentale européenne, le pire est peut-être encore à venir; dans ce cas, une action gouvernementale (suite aux actions monétaires de la BCE) serait peut-être souhaitable: il en pense quoi le prez en vacances prolongées au Moyen-Orient?
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 12:37

ArnaudH a écrit:
il en pense quoi le prez en vacances prolongées au Moyen-Orient?
Il s'en fout, il a eu ses 172% d'augmentation...
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 12:51

Bourses mondiales : gare au krach !

. Le Dow jones a perdu 2,19% hier (Reuters).
Les marchés mondiaux sont très fortement orientés à la baisse. La faute à de mauvaises nouvelles en provenance des Etats-Unis.
LIBERATION.FR AVEC SOURCE AFP
LIBERATION.FR : mercredi 16 janvier 2008

C’est la dégringolade. Les bourses européennes, asiatiques et américaine ont toutes subi de fortes baisses hier et aujourd’hui s’annonce comme une journée à risques avec de nombreuses statistiques économiques à venir aux Etats-Unis.




Après une chute de 2,83% hier, la Bourse de Paris plonge encore dans les premiers échanges ce matin, l’indice CAC 40 perdant 1,20% à 5.187,57 points. Il faut remonter au mois de septembre 2006 pour trouver un CAC 40 aussi bas. Londres cédait dans le même temps 1,18%, Francfort 0,98% et l’Eurostoxx 50 0,96%.

Hier la Bourse de New York avait également fortement baissé, prise de panique après les pertes colossales de la banque Citigroup (près de 10 milliards de dollars) et l’essoufflement de la consommation, le Dow Jones perdant 2,19% et le Nasdaq 2,45%. La Bourse de Tokyo a aussi connu une journée noire, avec 3,35% perdus pour l’indice Nikkei, qui a atteint en clôture son niveau le plus bas depuis octobre 2005. Record pour la Bourse de Hong Kong qui a dévissé de 5,37% à la clôture.

En Europe, la Bourse de Londres a plongé de 3,06%, celle de Francfort de 2,14%. Madrid a cédé 3,37% et Milan 2,30%.

«Les raisons, c’est un mélange de chiffres macroéconomiques épouvantables, des nouvelles de sociétés très négatives et des retraits brutaux du marchés. Je vois presque des réactions de panique. De toute façon les fondamentaux sont oubliés depuis longtemps», a expliqué un vendeur d’actions parisien.

Parmi les statistiques économiques publiées mardi, les investisseurs se sont inquiétés d’une avancée de 0,4% en novembre des stocks des entreprises aux Etats-Unis par rapport à octobre, et du recul de 0,9% des ventes des chaînes de magasins aux Etats-Unis lors de la semaine du 7 au 12 janvier. Cela témoigne d’un ralentissement de la demande aux Etats-Unis, la première économie mondiale.

La déprime a également été alimentée par un entretien de l’ancien président de la Réserve Fédérale (Fed) Alan Greenspan au Wall Street Journal, affirmant que les Etats-Unis étaient déjà entrés en récession.

De nombreux économistes reprochent à la Fed de ne pas avoir encadré la croissance du crédit hypothécaire à risque («subprime»), à l’origine de la crise financière après le retournement du marché immobilier aux Etats-Unis.

Selon Yves Marçais, stratège boursier de Global Equities, «c’est une baisse qui est en germe depuis longtemps et qui est alimentée par la divergence de points de vue de la Réserve fédérale américaine et la BCE, l’une se préparant à baisser ses taux et l’autre disant qu’elle va peut-être les remonter. Si on regarde l’histoire il faut se souvenir qu’en 1987, c’est ce type de désaccord, entre Bundesbank et Fed à l’époque, qui avait mené au krach boursier. Il faut espérer que les banquiers centraux seront assez intelligents pour s’en souvenir».De nombreuses statistiques venues des Etats-Unis devraient peser sur la tendance aujourd’hui, avec l’inflation et la production industrielle de décembre, mais également la balance des capitaux en novembre et les stocks hebdomadaires de pétrole brut.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 13:02

ArnaudH a écrit:

Par contre, je serai bien curieux de connaître l'impact réel et boursier de cette crise sur le tissu immobilier et financier européen et français... parce que jusqu'à présent c'est assez vague (à part pour le Royaume-Uni, touché de plein fouet). Bref, si la crise n'a pas encore révélé sa facette continentale européenne, le pire est peut-être encore à venir; dans ce cas, une action gouvernementale (suite aux actions monétaires de la BCE) serait peut-être souhaitable: il en pense quoi le prez en vacances prolongées au Moyen-Orient?

Hum, l'UBS, plus grande banque suisse, a déjà annoncé une perte si importante qu'elle a dû avoir recours aussi aux ambulances souveraines.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 13:06

Ah merci je savais pas... pas bon signe Suspect
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 13:43

avec la crise des subprimes 1100 milliards de dollars sont déjà partie en fumée..... quand on pense que tout cela est lié a une bulle spéculative sur les pauvres comme dirait JFK ( une première dans l'histoire) ça fait froid dans le dos.....
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 14:17

leniais a écrit:
1100 milliards de dollars sont déjà partis en fumée...
Non, justement, selon le principe des vases communicants, ils sont forcément passés dans la poche de quelqu'un qui y a gagné dans l'affaire.
Il n'y a qu'en cas d'inflation galopante que tout le monde est perdant.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 14:26

Tant que personne n'occupe ces logements (et pire, s'ils ne sont pas entretenus), personne y gagne (même les spéculateurs - sauf ceux qui parient à la baisse du marché de l'immobilier et bancaire).
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 14:31

Il ne faut pas confondre les biens et l'argent. Les premiers ne sont que le support permettant au second de circuler. Si les logements ne sont pas revendus, ceux qui les ont payés perdent leur mise, mais ceux qui ont été payés pour les réaliser ont de toute manière encaissé ladite mise. Il y aura simplement des acheteurs qui ne verseront pas d'argent aux "propriétaires" ruinés, mais s'en serviront ailleurs.
Le flux global, lui, est intact.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 14:56

http://www.lesechos.fr/info/finance/300217444.htm

Citation :
Non, justement, selon le principe des vases communicants, ils sont forcément passés dans la poche de quelqu'un qui y a gagné dans l'affaire.

ben si ils ont disparus, partis en fumée ou tout ce que vous voudrez. si ce n'était pas le cas pourquoi les deux principales banques centrales injectent des liquidités dans le système et accordent des prêts avantageux à courts termes aux banques afin qu'elles puissent parer au plus pressé.....
les obligations(basés sur le rachat des créances des "pauvres" américains) ne valent plus rien vu qu'ils sont dans l'incapacité de rembourser. c'est cette spéculation sur la pauvreté , liée de plus a des montages financier très risqués qui sont à l'origine du désordre actuel. quand on spécule on peut gagner ou bien tout perdre.... c'est tout simplement le problème des bulles spéculatives.....
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 15:09

leniais a écrit:
http://www.lesechos.fr/info/finance/300217444.htm

Citation :
Non, justement, selon le principe des vases communicants, ils sont forcément passés dans la poche de quelqu'un qui y a gagné dans l'affaire.

ben si ils ont disparus, partis en fumée ou tout ce que vous voudrez. si ce n'était pas le cas pourquoi les deux principales banques centrales injectent des liquidités dans le système et accordent des prêts avantageux à courts termes aux banques afin qu'elles puissent parer au plus pressé...
Parce que les banques ont avancé de l'argent et qu'elles ne peuvent plus le récupérer. Mais cet argent est parti quelque part.


Il faut voir la finance comme un flux, par exemple le flux sanguin : à quantité égale, plus ça circule, plus on a l'impression qu'il y en a. Inversement, quand ça circule moins, on a l'impression qu'il y en a moins.

Créer de la richesse, ce n'est pas augmenter la quantité d'argent en circulation, c'est le faire circuler davantage, de sorte que plus de monde en profite (ou, comme s'y prend le nabot, que certains en profitent davantage).
Quand les gens se mettent à faire des cagnottes pour les mauvais jour, c'est de l'argent qui ne circule plus, et donc un appauvrissement de l'économie.

Toute la difficulté est d'équilibrer ce flux : il faut que ça circule assez pour que les gens ne soient pas trop tentés de stocker le peu dont ils bénéficient. En dessous d'un certain seuil, ça devient très difficile, et c'est là qu'on a des crises de récession.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 15:31

Jean-Luc a raison, sauf que l'image des vases communiquants que l'on imagine au nombre de deux, comme on a vu a l'école, est dans la réalité très compliquée.
Les bénéficiaire de l'opération sont :
- les vendeurs des terrains
- les architectes et bureaux d'étude
- les constructeurs et tous leurs fournisseurs
- les actionnaires de tous ces gens là
- l'agent commercial qui vend le logement
- l'agent commercial qui vend le financement
- la société de prêts immobiliers qui verse les fonds à l'acheteur
- et les actionnaires de tous ces gens là
- la banque qui refinance la société de prêts immobiliers et qui les "titrise" pour les revendre à d'autres investisseurs.
- et les actionnaires et dirigeants de ces banques
La s'arrète la chaîne de ceux qui ont reçu une part du pactole.
Ensuite la fète continue pour ceux qui se sont séparés des titres avant Août 2007, et s'arrète brutalement pour les autres qui renvoient totalement au néant dont ils n'auraient jamais du sortir des milliers de milliards de $.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 15:56

Alain BERTIER a écrit:
Jean-Luc a raison, sauf que l'image des vases communiquants que l'on imagine au nombre de deux, comme on a vu a l'école, est dans la réalité très compliquée.
Je n'ai jamais dit ni sous-entendu qu'il n'y en avait que 2. Shocked J'ai juste mentionné le principe.
Car en effet il y en a un paquet, c'est ce qui rend la chose si complexe.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 16:07

Sans vouloir pinailler, encore que ..., en disant "que l'on imagine au nombre de deux", je ne pensais pas suggérer que tu aurais dit ou sous-entendu qu'il n'y en avait que deux.
Mais j'avais manifestement tort.
Si c'était à refaire, je remplacerais "deux" par "pas beaucoup" : que l'on imagine au nombre de pas beaucoup, ça devrait aller, qu'en penses-tu?
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 16:12

Bah, l'important est que tout le monde comprenne bien que le principe de Lavoisier s'applique aussi à l'argent, qui passe toujours quelque part.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 17:30

Mais j'en suis pas si sur justement...

Dans le cas des bénéficiaires de l'opération des subprimes, leurs gains s'arrêtent lors du démrrage de la crise, leurs activités commerciales sont maintenant très réduites et le cours de leurs actions ont chuté.

Dans le cas des acheteurs des titres titrisés à partir des crédits subprimes, leur titre ne vaut plus rien et n'a aucune chance de se rétablir, même à long terme.

Dans le cas des acheteurs de logement, leurs sommes investies dans les logements sont perdues à partir du moment où la banque ne trouve pas repreneur (clause des subprime).

Dans le cas des banques, les risuqes pris signifie une difficulté pour le refinancement et donc une chute dramatique de leurs actions (voire un non repect des taux de capitalisation pour les plus exposées et donc une vente forcée).

Dans le cas des banques centrales (et donc de la sphère publique, même indépendante), le financement nécessaire des marchés pour s'assurer de leurs liquidités.

Somme toute, les gains effectués par les bénéficiaires de l'opération restent minimes par rapports aux pertes de l'ensemble du secteur financier.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 17:46

Les gains des bénéficiaires sont évidemment très inférieurs aux pertes d'en face, mais c'est parce qu'en face, ce qui a été payé correspond au CA des bénéficiaires, qui eux-mêmes ont eu des frais, donc circulation d'argent : les fournisseurs des fournisseurs ont touché leur part; et les fournisseurs des fournisseurs des fournisseurs aussi, etc.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 18:15

En y réfléchissant plus longuement, je retrouve le principe des vases communiquants mais à deux autres niveaux:

  • quand la titrisation a fonctionné et que l'opération est transparente pour la banque, c'est bien le détenteur du titre, devenu invendable, qui perd les liquidités crées par la banque (pour la société immobilière in fine)
  • quand la titrisation n'a pas bien fonctionné, c'est la banque qui trinque et refile sa perte à la banque centrale pour recapitalisation (donc c'est les financements publics in fine qui trinquent pour les investissements douteux effectués par le premier créditeur de subprime et renvoyé à une chaîne de banque via titrisation) - c'est le cas de Northern Rock, à moins qu'un actionnaire privé recapitalise à la place de la banque centrale (a priori c'est plus du 50-50)
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 19:02

pour info depuis 2002 citigroup a réalisé 63 milliards us de bénéfices elle a annoncé devoir provisionner 18 milliards hier...
et sera aidé par l état us via des aides apportés aux emprunteurs les plus ménacés...
comme quoi il faut relativiser tout cela face à l évocation de tels montants je vous laisse juge....
d autant qu en maitenant artificiellement le marché de l immobilier ils ont continué a vendre des terrains appartement à des prix élévés ....

en revanche les marchés n ont pas fini de dévisser vu que les résultas publiés sont ceux du dernier trimestre 2007 ...

les analystes plus optimistes parlaient d une reprise fin du premier trimestre 2008...avec l annonce ce jour d une inflation à 4 %...la marge de manoeuvre de la FEd va être sérrée...
pour terminer au calendrier
demain publication des mise en chantiers et des permis de construire pour décembre ainsi que le chiffre hebdommadaire du chomage ainsi que publication des résultas de Merry Lynch ....affraid
pour terminer vendredi par la publication d un indicateur très important celui de l indice de confiance des consommateurs du michigan pour le mois de janvier....

o risk d assister à une fin de semaine très difficile....
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 19:26

ArnaudH a écrit:
En y réfléchissant plus longuement, je retrouve le principe des vases communiquants mais à deux autres niveaux:

  • quand la titrisation a fonctionné et que l'opération est transparente pour la banque, c'est bien le détenteur du titre, devenu invendable, qui perd les liquidités crées par la banque (pour la société immobilière in fine)
  • quand la titrisation n'a pas bien fonctionné, c'est la banque qui trinque et refile sa perte à la banque centrale pour recapitalisation (donc c'est les financements publics in fine qui trinquent pour les investissements douteux effectués par le premier créditeur de subprime et renvoyé à une chaîne de banque via titrisation) - c'est le cas de Northern Rock, à moins qu'un actionnaire privé recapitalise à la place de la banque centrale (a priori c'est plus du 50-50)


Dans le premier cas, cela peut aussi concerner des banques qui avaient mis des titres de ce type dans leur bilan, la dépréciation d'actif de 18 milliards $ illustrant cette situation.
Dans le deuxième cas, il faut distinguer le problème de liquidité des banques, problèmes effectivement réglé par les banques centrales gratuitement, et le problème de solvabilité qui nécessite une recapitalisation, dans des conditions très défavorables, et qui se fera au détriment des actionnaires, les banques centrales ne subissant des pertes que s'il y a faillite ou équivalent.


Dernière édition par le Mer 16 Jan 2008 - 22:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeMer 16 Jan 2008 - 19:30

Good points, thx Very Happy
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeJeu 17 Jan 2008 - 9:58

«Cette récession sera la plus féroce depuis la Seconde Guerre»
Conjoncture. L’Américain Dean Baker pose un regard pessimiste sur l’économie mondiale :
Recueilli par CHRISTIAN LOSSON
libération QUOTIDIEN : jeudi 17 janvier
Dean Baker est codirecteur, à Washington, du Center for Economic and Policy Research, un think tank américain.


Sur le même sujet


  • Des indicateurs partout dans le rouge



Les signes d’une récession américaine se précisent-ils chaque jour un peu plus ?
Oui, sans aucun doute. L’impact du crash immobilier est énorme. Selon les dernières estimations, le prix des maisons s’effondrerait à un rythme annuel de 11,3 %, ce qui représenterait une perte virtuelle de 2 200 milliards de dollars et conduirait à une baisse de la consommation de plus de 100 milliards de dollars… Les oracles pensaient au départ que la crise serait circonscrite aux subprimes, ce fameux secteur des prêts hypothécaires. Mais on s’aperçoit qu’elle a désormais un impact sur la consommation, qui représente 70 % de notre économie. Les gens ne peuvent plus hypothéquer leur maison et emprunter pour consommer…

Quelle peut être l’ampleur de ce retournement et pourquoi n’a-t-il pas été anticipé ?
Les économistes ne prédisent jamais les récessions. Ils les reconnaissent quand elles sont déjà là. Celle qui se profile sera certainement la plus féroce depuis la Seconde Guerre mondiale. Parce qu’il est toujours plus difficile de récupérer d’une récession due à l’effondrement d’une bulle financière. La récession de 2001, celle de la bulle Internet, a conduit à une hausse du chômage, qui ne s’est atténuée qu’avec la création d’une autre bulle, celle de l’immobilier, histoire de booster l’économie. Les outils traditionnels qui consistaient à baisser les taux d’intérêt pour pousser les gens à emprunter de l’argent ne pourront plus marcher cette fois.

D’autant que l’inflation a atteint 4,1 % en 2007, un record depuis dix-sept ans…
C’est vrai. Et c’est ce qui va préoccuper et limiter la marge de manœuvre de la Fed [la banque centrale américaine, ndlr]. D’abord parce que c’est le double de l’hypothèse fixée par le patron de la Fed, Ben Bernanke. Ensuite parce qu’il va être difficile de baisser encore plus les taux d’intérêt pour tenter de relancer l’économie. Les taux d’intérêt à dix ans sont déjà en dessous de l’inflation…

Qui peut endosser la responsabilité de la crise ?
Le premier, c’est l’homme qui table aujourd’hui à 50 % sur une récession aux Etats-Unis. Et qui a lui-même contribué à la laisser arriver en encourageant la bulle : Alan Greenspan, l’ex-boss de la Fed. Il a ignoré les conseils de régulation du marché du crédit, qui aurait pu limiter les abus. Aujourd’hui, il réécrit l’histoire en tentant de s’exonérer. Il dit qu’il ignorait le scandale des subprimes ou qu’il n’a pas été prévenu. C’est faux. Il n’a pas d’excuse pour une telle négligence, un tel laisser-faire dicté par le seul souci d’enrichir les plus riches…

Les places boursières mondiales dévissent, les prévisions de croissances sont révisées à la baisse. Quelle sera l’étendue de la contagion ?
Le reste du monde sera clairement affecté par ce qui se passe chez nous. D’abord, parce que les Etats-Unis restent le premier marché d’importation du monde. Ensuite, parce que d’autres régions connaissent aussi une bulle immobilière sans précédent. En France, même si elle est différente et moins importante qu’en Amérique. En Espagne et en Irlande, surtout. Et même si, à l’inverse des Etats-Unis, la crise à venir affectera moins la consommation, elle sera réelle. On le voit déjà. Les banques, qui ont perdu beaucoup, et vont encore perdre beaucoup, vont durcir plus que jamais les conditions du crédit.

Les appels au secours à des fonds souverains pour se recapitaliser sont-ils une menace ou une solution ?
Les banques n’ont pas le choix. Elles sont, dans l’ensemble, dans une situation désespérée. Il leur faut du cash, des liquidités. Après, c’est une question politique et diplomatique. Les pays du Golfe, notamment, ont de plus en plus d’emprise sur l’économie américaine.

La crise aura-t-elle un impact sur l’élection américaine ?
Quand la récession s’ajoute à l’inflation, c’est toujours une nouvelle terrible pour l’équipe au pouvoir. La présidence républicaine et le Congrès démocrate auront du mal à s’entendre sur un plan de relance d’ici l’élection… Ils ne stopperont pas la récession, tout juste l’édulcoreront-ils. Le ciel est très gris et l’année 2008 s’annonce comme une année particulièrement difficile.
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Korigan

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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeJeu 17 Jan 2008 - 17:31

Le patron de la banque centrale américaine s'exprimait après une succession de mauvaises nouvelles (inflation, consommation, pertes bancaires) dues à la crise des subprimes. Il n'envisage pas de récession mais une croissance déprimée en 2008


Le président de la banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke a plaidé jeudi pour un plan de relance immédiat et temporaire face au danger d'une récession aux Etats-Unis, tout en mettant en garde contre les risques de dérapage budgétaire en cas de mesures mal conçues.
"Je suis d'accord pour dire qu'une action budgétaire pourrait être utile sur le principe" afin de soutenir l'économie, a assuré Bernanke dans un discours devant la commission du Budget de la Chambre des représentants. La patron de la banque centrale a toutefois avertit que la conception et la mise en place de ce plan de soutien à l'économie étaient "cruciales", et que toute mesure mal conçue pourrait "être assez contre-productive", si elle donnait un coup de fouet à l'économie "au mauvais moment" ou si elle "compromettait la discipline budgétaire à long terme".
C'est pourquoi M. Bernanke a jugé qu'un plan de relance budgétaire devait être "mis en place rapidement", afin que ses effets se fassent sentir "dans les douze mois à venir". Des mesures budgétaires n'agissant pas immédiatement, "quels qu'en soient les mérites intrinsèques, n'apporteront pas de stimulation au moment le plus nécessaire", a-t-il ajouté, dans une critique voilée des appels aux baisses d'impôts favorisées dans le camp républicain. Le président George W. Bush devrait présenter des mesures de soutien à l'économie lors de son discours sur l'état de l'Union, attendu le 28 janvier, et beaucoup d'analystes s'attendent à ce qu'il préconise une prolongation de ses baisses d'impôts. Les démocrates réprouvent ces mesures qui favorisent les riches selon eux, et, même s'il envisagent d'alléger la fiscalité sur les ménages les plus modestes, ils explorent aussi des pistes comme l'extension des allocations chômage.
"Tout plan budgétaire devrait aussi être efficace, dans le sens qu'il devrait maximiser l'ampleur de la stimulation à court terme pour chaque dollar dépensé", et "explicitement temporaire", a ajouté Bernanke.
Une analyse de plus en plus sombre


Le patron de la banque centrale américaine s'exprimait après une succession de mauvaises nouvelles (inflation, consommation, pertes bancaires de Merrill Lynch et de Citigroup) dues à la crise des subprimes. Une baisse des taux est attendue par les marchés, après trois baisses survenues depuis septembre.
L'analyse que fait Ben Bernanke de la crise est de plus en plus sombre : "Récemment, les informations qui nous sont parvenues ont suggéré que la perspective de base pour l'activité réelle (hors inflation ndlr) en 2008 s'est dégradée et que les risques pesant sur la croissance sont devenus plus prononcés. En particulier, un certain nombre de facteurs, dont les hausses continues des prix de l'énergie, le cours plus bas des actions, la dévalorisation de l'immobilier semblent capables de miner la consommation alors que commence l'année 2008."
Il a également cité le marché du travail "décevant" avec la publication de chiffres de création d'emploi inférieurs aux prévisions en décembre, un facteur qui va peser sur la consommation. Puis il a évoqué l'inflation, elle aussi pire que prévu. Selon lui, elle devrait être plus modérée cette année et en 2009. "Toutefois, si les attentes en matière d'inflation devaient déraper ou la crédibilité de la lutte contre l'inflation de la Fed était érodée, cela pourrait grandement compliquer la tâche de la stabilisation des prix et réduire la souplesse de la politique de la banque centrale pour parer les accidents de croissance dans le futur."
Une croissance déprimée en 2008 et probablement début 2009


Ben Bernanke n'a pas parlé de récession, tout en donnant des perspectives peu enthousiasmantes : "Nous pensons que nous allons voir une croissance sous le potentiel en 2008 et probablement début 2009 également", a-t-il affirmé. "Nous ne prévoyons pas de récession mais plutôt une croissance lente pour le moment", a-t-il ajouté, reprenant une prévision faite la semaine précédente.
Il a également donné une petite idée de l'ampleur des pertes dans l'immobilier aux Etats-Unis : "Sur le marché des crédits hypothécaires il y a environ 5 million d'hypothèques avec une valeur du principal de mille milliards de dollars au total. Actuellement, 20% de ces crédits sont défaillants. Si vous faîtes l'hypothèse que tous ces crédits ne seront jamais remboursés, ce qui est une exagération... cela ferait 100 milliards de dollars". Le chiffre est important, mais " cela pourrait être multiplié plusieurs fois si les défauts de paiements et les saisies de logement augmentent", a expliqué Bernanke.
(Source AFP)
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse Icon_minitimeVen 18 Jan 2008 - 11:33

Les derinères cartouches de la FED ?

Economie / International



La Tribune -
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18/01/08 - 388 mots
éditorial


Le doute


François-Xavier Pietri


C'est peu de dire que la photographie des économies occidentales présente un ciel plutôt orageux pour 2008. Aux États-Unis, la crise des subprimes n'a pas fini de produire ses effets, à la fois sur la marche de l'économie et sur le système bancaire et financier. D'un côté, les banques souffrent - en atteste le lot quotidien des annonces de comptes calamiteux pour la fin de l'année - ; de l'autre, les marchés financiers sont ébranlés et, pour corser le tout, les fondamentaux de l'économie américaine donnent des signes alarmants de craquement. La forte dégradation de l'emploi, celle de l'investissement des entreprises ou encore la baisse de la consommation des ménages sont autant d'éléments d'un cocktail détonnant qui pourrait bien déboucher sur une récession. S'il se confirme, ce coup d'arrêt de l'économie américaine ne pourra pas être sans effets sur celle du Vieux Continent. Le degré d'inquiétude est tel que, pour la première fois depuis fort longtemps, on sent les banquiers centraux très démunis. À cet égard, le discours tenu hier par Ben Bernanke restera dans les mémoires. Il est en effet rarissime qu'un banquier central, qui plus est le patron de la toute puissante Réserve fédérale américaine, en arrive à un quasi-constat... d'impuissance et en appelle à une relance urgente de l'économie. En laissant entendre que la Fed n'avait plus que quelques cartouches à tirer en matière de baisse de taux d'intérêt et en s'interrogeant sur leur efficacité, Ben Bernanke écorne sérieusement un dogme. Celui qui veut que la Fed puisse à elle seule piloter l'économie américaine, comme elle a su si bien le faire sous l'ère d'Alan Greenspan. Mais il n'y a pas que Ben Bernanke à être atteint par le doute. Les atermoiements des pilotes de la BCE en Europe sont à placer dans le même registre. Un jour, deux de ses membres éminents se prononcent pratiquement pour une baisse des taux tant l'économie européenne est fragile. Le lendemain, l'institution se croit obligée de rectifier le tir, en rappelant les dangers d'une inflation galopante. Voilà qui fait mauvais genre. Ou, pis encore, qui traduit le degré d'incertitude dans lequel sont plongés nos gouverneurs.
Lien permanent vers cet article : http://www.latribune.fr/info/20080118U7AXSWL
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