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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Jan 2008 - 16:14

20minutes.fr 23/01


l'Europe retombe dans le rouge, Paris perd plus de 4%

Les Bourses européennes repartaient nettement à la baisse mercredi à la mi-journée, les marchés doutant d'une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE), alors que les places asiatiques rebondissaient fortement, comme les européennes mardi. Evènement

Le président de la BCE Jean-Claude Trichet a laissé entendre dans la matinée qu'une baisse de taux, contrairement aux Etats-Unis, n'était pas au programme en zone euro.

Mardi, face à la peur d'un ralentissement économique mondial, la Réserve fédérale américaine avait décidé en urgence d'amputer son principal taux directeur de 0,75 point de pourcentage, à 3,50%, ce qui avait eu pour effet de faire repartir les Bourses européennes.

Mais le changement de tendance était net mercredi.

La Bourse de Paris creusait ses pertes mercredi en début d'après-midi, le CAC 40 chutant de plus de 4% vers 14H35, à 4.608,14 points, sur fond d'inquiétudes concernant l'évolution des taux aux Etats-Unis et en zone euro.

A la même heure, Francfort perdait aussi près de 5% et Londres près de 2,90%.

L'Eurostoxx qui regroupe 50 valeurs européennes lâchait autour de 2,5%.

"Le marché croit de moins en moins à une baisse" des taux de la BCE, a commenté à l'AFP un vendeur d'actions d'une banque européenne.

Mais la situation en Europe pouvait encore changer, en fonction de l'évolution de Wall Street.

La veille, la Bourse new-yorkaise, qui avait rouvert après un week-end prolongé, était parvenue à limiter ses pertes mais avait clôturé néanmoins dans le rouge, le Dow Jones terminant en baisse de 1,06% et le Nasdaq de 2,04%.

En Asie le rebond a été général. A Tokyo, deuxième place financière mondiale, l'indice Nikkei des principales valeurs a terminé en hausse de 2,04%, après une spectaculaire dégringolade de plus de 9% au cours des deux séances précédentes. Le marché tokyoïte a progressé de jusqu'à 3,90% en tout début de journée avant de s'essouffler.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a bondi de 10,7%. L'indice a gagné 2.332,54 points, soit la plus forte hausse enregistrée en une journée sur cette place.

Il s'était effondré de 8,65% la veille, la plus lourde chute de son histoire.

A Sydney, l'indice S&P/ASX 200 a terminé la journée en hausse de 4,35% après une baisse de douze séances d'affilée, la plus longue en un quart de siècle. L'indice composite de la Bourse de Shanghaï a gagné 3,14%.

Séoul a pris 2,04%, Manille 2,68% et la Nouvelle-Zélande 0,23%. A contre-courant, Taïpeh a chuté de 2,29%.

Jakarta a clôturé en hausse de 7,9%, Singapour de 4,08%. A Bombay, l'indice Sensex a rebondi de 5,17%.

Des responsables politiques ont applaudi l'action des autorités monétaires américaines.

"Je m'attends à ce que cela conduise à la stabilisation de l'économie américaine et mondiale. J'espère aussi que cela aura des effets positifs sur le marché japonais", a déclaré le ministre nippon des Finances, Fukushiro Nukaga.

"La baisse de 0,75 point du taux des +Fed funds+ a été appropriée et utile", a souligné le porte-parole du Fonds monétaire international (FMI), Masood Ahmed, qui a également donné sa bénédiction par avance à d'autres mesures de ce type si la situation devait continuer à se dégrader aux Etats-Unis.

Les investisseurs restaient toutefois sur leurs gardes, de nombreux nuages noirs continuant à planer sur l'économie mondiale, notaient les courtiers.

"La ferme action de la Fed a commencé par soulager, mais les investisseurs doivent encore vivre avec la crainte d'une récession américaine", a estimé Kang Mun-Seong, analyste chez Korea Investment & Securities.

"Le cauchemar n'est peut-être pas fini. Les investisseurs ne sont pas complètement convaincus que l'action de la Fed empêchera l'économie américaine de glisser dans la récession, si ce n'est déjà fait", a jugé lui aussi Astro del Castollo, directeur chez First Grade Holdings à Manille.

Selon lui, la baisse des taux aux Etats-Unis pourrait accélérer l'inflation et le plan de relance de 140 milliards de dollars annoncé vendredi par le président américain George W. Bush "apparaît trop timide et trop tardif".

Trois grands journaux économiques internationaux, The Economist, le Financial Times et le Wall Street Journal se demandaient mercredi matin si la Fed n'avait pas cédé à la panique en baissant ses taux aussi fortement et rapidement.




© 2008 AFP
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MessageSujet: George Soros : La pire crise des marchés en 60 ans   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeSam 26 Jan 2008 - 14:37

Mis à Jour le : 23 janvier 2008 14:44
George Soros : La pire crise des marchés en 60 ans
23 janvier 2008« La crise actuelle marque la fin d’une période d’expansion du crédit basée sur un dollar jouant le rôle de monnaie de réserve internationale. Les crises périodiques précédentes résultaient de processus d’emballement puis d’éclatement (boom et bust). Celle-ci marque la fin d’un super-boom économique qui a duré 60 ans. »


Par George Soros, Financial Times, 22 janvier 2008

La crise financière actuelle a été déclenchée par une bulle dans le marché immobilier des USA. Par certains aspects, elle ressemble aux autres crises qui sont apparues depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, à des intervalles allant de quatre à 10 ans.

Cependant, il existe une différence profonde : la crise actuelle marque la fin d’une période d’expansion du crédit basée sur un dollar jouant le rôle de monnaie de réserve internationale. Les crises périodiques précédentes résultaient de processus d’emballement puis d’éclatement (boom et bust). Celle-ci marque la fin d’un super-boom économique qui a duré 60 ans.

Les processus d’emballement et d’éclatement résultent généralement du crédit et sont toujours basés sur une erreur de jugement. Il y a en général une incapacité à reconnaître l’existence d’une rétroaction circulaire entre la disposition à prêter et la valeur des collatéraux. L’assouplissement du crédit génère une demande qui pousse à la hausse la valeur des actifs, qui en retour augmente le montant de crédit disponible. Une bulle commence lorsque les gens achètent un logement en espérant qu’ils pourront refinancer leur emprunt en réalisant un profit. La bulle récente de l’immobilier US en est un bon exemple. Mais ce super-boom sur une période de 60 ans relève d’un modèle plus complexe.


Part du crédit dans la croissance américaine - Financial TimesChaque fois que l’expansion du crédit a provoqué des troubles, les autorités de régulation sont intervenues en injectant des liquidités et en trouvant d’autres biais pour stimuler l’activité économique. Cela en créé un système d’incitations asymétriques, également appelé « risque moral » (moral hazard) [1] , qui a encouragé la poursuite de l’expansion du crédit. Ce système a si bien réussi que certains ont fini par croire en ce que le président Reagan appelait la magie des marchés et que je nomme quant à moi le fondamentalisme de marché. Les fondamentalistes croient que les marchés tendent vers l’équilibre et que l’intérêt commun se voit le mieux servi lorsque l’on autorise les participants à poursuivre leurs propres intérêts. C’est d’évidence une conception erronée, car ce sont les interventions des autorités qui ont empêché les marchés financiers de s’effondrer, non les marchés eux-mêmes. Quoi qu’il en soit, le fondamentalisme de marché est devenu l’idéologie dominante dans les années 1980, lorsque les marchés financiers se sont mondialisés, et que les USA ont commencé à connaître un déficit de leur balance commerciale.


Déficit de la balance commerciale américaine
La mondialisation a permis aux USA de puiser dans l’épargne du reste du monde et de consommer plus qu’ils ne produisaient. Le déficit de la balance des paiements US a atteint 6,2% du PIB en 2006. Les marchés financiers ont encouragé les consommateurs à emprunter en créant des instruments toujours plus sophistiqués et en offrant des conditions toujours plus généreuses. Les autorités ont aidé et encouragé ce processus en intervenant à chaque fois que le système financier a été menacé. Depuis 1980 les réglementations ont été progressivement assouplies jusqu’à disparaître presque complètement.

Le super-boom est devenu incontrôlable lorsque les nouveaux produits sont devenus si complexes que les autorités elles mêmes sont devenues incapables d’évaluer le risque lié au crédit et ont commencé à s’appuyer sur les méthodes mises en œuvre par les banques. De la même façon, les agences de notation se sont basées sur les informations fournies par les émetteurs des produits synthétiques [2]. Elles ont ainsi abdiqué leurs responsabilités de manière choquante.

Tout ce qui pouvait tourner mal l’a fait. Cette crise qui a débuté par les emprunts hypothécaires subprimes, s’est étendue à toutes les obligations adossées à des actifs (CDO), a mis en danger les compagnies d’assurance et de réassurance des obligations des municipalités et des emprunts immobiliers, et menace de contaminer le marché des Credit-Defaut Swap [3] , qui pèse plusieurs milliers de milliards de dollars. Pour les banques d’investissement, les crédits accordés pour les opérations de Leverage Buy-Out sont passés de l’actif au passif [4]. Les stratégies réputées neutres par rapport au marché [5] s’avèrent ne pas l’être et les fonds d’investissement qui y ont eu recours devront dénouer leurs positions. Le marché du papier commercial adossé à des actifs est au point mort et les Special investment Vehicles (SIV) créés par les banques pour sortir les emprunts hypothécaires de leurs livres de comptes ne peuvent plus obtenir de financement. Le coup de grâce a été donné lorsque les prêts interbancaires qui sont au cœur du système financier ont été désorganisé par le fait que les banques conservaient leurs ressources et ne se faisaient plus confiance. Les banques centrales ont du injecter des sommes sans précédent, en étendant à un niveau encore inconnu la gamme des collatéraux acceptés en contrepartie de prêts [6]accordés à un nombre jamais atteint de banques. Tout ceci rend cette crise plus sévère qu’aucune autre depuis la deuxième guerre mondiale.

Cette phase d’expansion du crédit doit maintenant être suivie par une période de contraction car certaines méthodes et certains nouveaux instruments de crédit ne sont pas fiables et ne peuvent être maintenus. La capacité des autorités financières à stimuler l’économie est contrariée par les réticences manifestées par le reste du monde pour accumuler des réserves supplémentaires en dollar. Jusqu’à récemment, les investisseurs espéraient que la Réserve Fédérale aurait tout fait, quoi qu’il en coûte, pour éviter une récession, car c’est ce qu’elle avait fait auparavant. Désormais ils doivent comprendre que la Fed pourrait bien n’être plus en position d’agir encore ainsi. Avec les cours du pétrole, de l’alimentation et des autres matières premières qui restent soutenus, et le Renminbi chinois qui s’apprécie rapidement, la Fed doit aussi se préoccuper de l’inflation. Si le taux de la banque centrale US baisse sous un certain niveau, le dollar serait soumis à de nouvelles pressions et le rendement des bons à long terme finirait par s’élever. Où ce situe ce niveau ? C’est impossible à déterminer. Mais s’il est atteint, la capacité de la Fed à stimuler l’économie disparaîtra.

Bien qu’une récession dans le monde développé soit maintenant plus ou moins inévitable, la Chine, l’Inde et certains pays producteurs de pétrole sont au contraire dans une tendance de forte croissance. La crise financière actuelle pourrait donc se traduire moins par une récession globale que par un réalignement de l’économie mondiale, accompagnée d’un déclin relatif des USA et de l’essor de la Chine et des pays en développement.

Le danger réside dans le fait que les tensions politiques résultantes, y compris le protectionnisme US, pourraient désorganiser l’économie mondiale et plonger le monde dans une récession, ou pire encore.


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Publication originale Financial Times, traduction et illustrations : Contre Info
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeMar 5 Fév 2008 - 17:57

lci 5/02





05/02/08 17:28 Marché: fin de séance terrible..après l'ISM des services US


(Cercle Finance) - Fin de séance terrible... mais bien à l'image des chiffres proprement désastreux publiés à 14h55 (un horaire très inhabituel !) aux USA: l'effondrement (le terme n'est pas trop fort) de l'indice ISM des services au mois de janvier fait psychologiquement l'effet d'une bombe.
Le meilleur baromètre de l'activité dans le secteur tertiaire chute de -12,5Pts (de 54,4 vers 41,9), pulvérisant la frontière technique des '50' qui partage le scénario économique entre croissance et récession.

Et les Etats Unis se retrouvent en un seul mois dans une situation pire que si le ralentissement s'était matérialisé au rythme prévu d'ici 6 mois.
Le CAC40 perd près de -4% (à 4.775Pts), l'Euro-Stoxx50 -3,85%, Madrid plus de -5%... et à Wall Street, le Nasdaq limite presque la casse avec -1,75% tandis que le Dow Jones dévisse de -2% et le 'S&P500' de -2,2%.

Quoiqu'en dise la BCE, il devient évident que le ralentissement économique américain contamine l'Europe: l'indice d'activité (ISM) du secteur des 'services' est ainsi retombé netteme nt sous la barre des 50 en Allemagne en janvier (vers 49,2 contre 51,2) et l'indice des directeurs d'achats (PMI) en 'zone Euro' a chuté de -2,5Pts à 50,6 au mois de janvier (plus mauvais score depuis juillet 2003).

Par ailleurs, les ventes de détail ont reculé de -0,1% au mois de décembre en zone Euro (malgré les achats de fin d'année)... ce qui confirme la bien mauvaise tendance du mois de novembre (-0,7% révisé de -0,5%).

A Paris, aucun titre n'échappe à la baisse: pire... pas un seul de recule de moins de -2,5% et la tendance est plombée par les secteurs automobile et bancaire. Ainsi, BNP-Paribas chute de -6% et Crédit Agricole (dégradés par JP-Morgan) de - 4,5%, Dexia subit des prises de bénéfices appuyées (-5,8%) et AXA est contaminé par cette morosité (-5,5%).

Hors CAC40, CNP Assurances recule de -5%, victime d'un abaissement de recommandation de Crédit Suisse. L'analyste a décidé de dégrader son opinion sur le titre de l'assureur de 'surperformance' à 'neutre'.

Le secteur automobile subit également de lourds dégagements alors que JP Morgan a publié une note négative sur Renault (-7%), ce qui entraîne Peugeot dans son sillage (-5,8%) puis Michelin (-8%).
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 15:55

Marchés
Les bourses plombées par trop de mauvaises nouvelles
13/03/2008 15:28 - L'Expansion.com

Montée inexorable du pétrole et de l'euro, liquidation d'un fonds d'investissement du groupe Carlyle, chute surprise des ventes du commerce de détail aux Etats-Unis... C'est plus que n'en peuvent supporter les marchés financiers qui chutaient tous jeudi.

Montée inexorable du pétrole et de l’euro, liquidation d’un fonds d’investissement du groupe Carlyle, chute surprise des ventes du commerce de détail aux Etats-Unis… Cette accumulation de mauvaises nouvelles, jeudi, avait de quoi déprimer les bourses. Elle signifie en effet que la crise financière n’est pas près de s’arrêter, que la récession menace de plus en plus outre-Atlantique et que c’est toute l’économie mondiale qui pourrait subir un sérieux coup de frein.

Résultat, New York a ouvert en nette baisse jeudi : - 1,54% pour le Dow Jones et –1,24 pour le Nasdaq. Rejoignant ainsi dans le blues les places européennes, toutes dans le rouge. Vers 15h, le Cac 40 abandonnait ainsi 2,8%, comme le Dax, tandis qu’à Londres, le Footsie perdait 2,4%. Sur toutes les lèvres: la liquidation imminente de Carlyle Capital Corporation (CCC), un fonds d'investissement de l'américain Carlyle, qui a annoncé jeudi être dans l'incapacité de trouver un accord avec ses créanciers, qui vont par conséquent prendre possession de tous ses actifs restants après un défaut sur près de 17 milliards de dollars de dette.

"C'est un nouveau symptôme d'une crise financière qui dure, et où certains s'enlisent", a commenté un vendeur d'actions à Paris, interrogé par l'AFP. "Quand vous avez de très grands professionnels qui sont touchés alors qu'ils avaient accumulé les succès depuis quelques années, cela fait peur. Bear Sterns est apparemment en difficulté aussi. Je suis très circonspect sur la suite des événements", a ajouté cet analyste. D’où le plongeon de toutes les valeurs bancaires et financières. A Paris, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, par exemple, chutaient de près de 5%.

Sans compter que la chute continue du dollar provoque mécaniquement la hausse des autres monnaies, dont l’euro, et celle du pétrole. Tous deux portés à des nouveaux records. Soit plus de 110 dollars le baril pour l’or noir et 1,56 dollar pour la monnaie européenne. De quoi plomber les actions des entreprises exportatrices en euros ou dont l’activité pourrait être remise en cause par un pétrole cher, comme les fabricants de voitures. Renault perdait 4,8% dans l'après midi, Peugeot, -3,8%,

Auparavant, les marchés asiatiques avaient donné le ton. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a clôturé jeudi en chute libre (-4,79%) à 22.301,64 points, dans le sillage de Tokyo et de Shanghai, à peine moins touchées. L'indice Nikkei de Tokyo a terminé la séance sur une chute de 3,33%, victime notamment de l'envolée du yen: la devise japonaise a atteint son plus haut niveau en plus de 12 ans face au billet vert, ce qui pénalise lourdement les exportateurs japonais. Pour la première fois depuis octobre 1995 le dollar est tombé sous la barre des 100 yens, victime des craintes de récession et des perspectives de baisses des taux d'intérêt aux Etats-Unis. "Les ventes ont touché les banques, les sociétés immobilières et les compagnies exportatrices. Personne ne veut acheter", a commenté Kazuhiro Takahashi, chef du service actions chez Daiwa Securities SMBC, selon qui la dégringolade du dollar effraie les investisseurs.

Autre paramètre négatif pour les places boursières: l'envolée des prix du pétrole, qui a dépassé mercredi le cap des 110 dollars le baril pour la première fois de son histoire. Comme son homologue nippone, la Bourse de Shanghai a terminé en baisse jeudi, l'indice composite ayant perdu 2,43% pour terminer sous la barre des 4.000 points à 3.971,26 points. Toutes les places boursières asiatiques ont subi le même sort jeudi: le Straits Times de Singapour a cédé 3,85%, l'indice de la Bourse de Jakarta 4,5%, celui de Kuala Lumpur 2,5%, et le BSE Sensex de Bombay cédait déjà 4,51% en fin de séance.
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 18:18

pour info le fonds carlyle est celui ou vous trouverez
le sinfos...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Carlyle

par ailleurs l once d' or a atteint le seuil les 1000 dollars...signe d inquiètude extême...
au momment où je poste les marchés se sont repris...
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Déc 2008 - 2:55

Il y a un jeu sur le net, gratuit, où on peut jouer au traider, si vous voulez essayer c'est ici
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http://www.myspace.com/bobmoorane
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MessageSujet: Re: La Bourse   La Bourse - Page 3 Icon_minitimeMar 16 Déc 2008 - 10:12

je copie-colle deux contributions qui me semblent intéressantes de lecteurs du Monde qui disent en substance qu'à long terme la bourse reste un placement intéressant et qu'il y en a marre de la diabolisation des actionnaires:

"Le petit porteur n'est pas fautif"
par thierry c., ouvrier 05.12.08


Pendant quelques années, on a souvent montré du doigt les actionnaires. Ils étaient considérés comme les principaux bénéficiaires de la croissance et accusés volontiers de profiter des licenciements. Le "loup actionnaire" semblait donc à tout coup dévorer " l'agneau salarié" sacrifié sur l'autel de dividendes mirifiques. Méchants hommes gavés d'argent au dépend des travailleurs, les détenteurs de parts de société cotées étaient donc les bêtes à abattre.

Aujourd'hui que la bourse ne monte plus (doux euphémisme), on pourrait croire que les actionnaires ne sont plus les bêtes noires.

Seulement voilà, les Français qui ont la mémoire longue, s'attaquent encore aux détenteurs d'actions. Hier gavés aux bénéfices, ils sont maintenant les responsables de la crise. Aveugles, face aux difficultés qui émergeaient, ils ont mal géré leurs entreprises et ont laissé aux commandes des "gestionnaires incompétents". Trop gourmands ils ont bien mérité le sort qui est encore le leur aujourd'hui. L'argent qu'ils ont usurpé, leur vie facile, tout çà ils l'ont reperdu, et c'est bien fait pour eux ! Il y a une justice, pensent-ils...

Bref, voyous à la hausse, gogos à la baisse, l'actionnaire, et surtout le petit, n'a pas bonne presse !

Voilà peut être une chose qu'il faudrait changer ! Si on veut que les Français s'intéressent durablement à l'économie, il faut qu'ils aient l'impression, quand ils investissent qu'ils sont pris en considération. Ils ont pris des risques dans Eurotunnel, et pourtant les gens se moquent de leur infortune, tout en traversant tranquillement la Manche à pieds secs. Ils se sont engagés dans les banques, les assurances, les entreprises automobiles, mais jamais leur avis n'a été pris en compte, et ils ont toujours été les derniers à être avertis des problèmes que les sociétés rencontraient !

Pire encore, on les accuse aisément d'être les affameurs du peuple et en particuliers des travailleurs, et pourtant, ils ne sont pas plus sanguinaires que ces personnes qui louent des chambres à six cents euros par mois dans Paris !

Non décidément, le petit porteur n'est pas fautif ! Il faut cesser de s'en moquer, mieux il faut peut être apprendre à compter sur son opinion. Si nous ne le faisons pas, si les Français et les dirigeants d'entreprises ne le font pas, ils ne trouveront plus de gens capables de risquer leur argent, certes pour leur bénéfice, mais aussi parfois, (faut il le rappeler ?) pour le bien être du plus grand nombre


Le petit porteur et rapporteur

par Jean R. 06.12.08

Je fais suite à la chronique de Thierry, "Le petit porteur n'est pas fautif".
Tous les professionnels de la Bourse sans exception, des gérants de portefeuille, dénommés conseillers, aux fonds financiers en passant par la presse financière, n'ont qu'une seule préconisation : Prenez vos bénéfices. Contre tout bon sens, tout sérieux et toute honneteté, ces professionnels trés intéressés poussent les particuliers à spéculer sur le court terme.

Ceux qui ont suivi ces conseils doivent aujourd'hui le regretter. Sans compter que ce "courtermisme" aveugle peut représenter un handicap grave, voire dramatique, pour les sociétés qui le subissent, et donc pour l'Economie.
Il existe une autre vision de la Bourse, plus éthique, plus industrielle et moins financière, celle du long terme, voire du très long terme. Elle consiste à investir dans une société dont les fondamentaux sont solides, et à en conserver les titres pour le meilleur et pour le pire. S'il arrive de se tromper - assez rarement tout compte fait - il faut alors ne pas hésiter à prendre ses pertes.
J'ai 77 ans. Je pratique cette méthode depuis longtemps. Je ne prends jamais mes bénéfices. Je conserve mes titres et mes plus-values potentielles. Pourquoi donc vendre ses titres s'ils sont bons ?
Résultat : je bats le Cac 40 depuis des années. Aujourd'hui, depuis le 1er janvier 1995, malgré les deux descentes aux enfers de 2000-2002 et 2007-2008, mon portefeuille à pris en moyenne 7% par an, auxquels il faut ajouter les dividendes (9% du prix de revient en 2007, plus encore en 2008). Quoiqu'en pensent les conseilleurs professionnels, ces résultats sont excellents et correspondent à une croissance d'autant plus solide qu'elle est réelle.
Ajoutons pour moi à ces résultats l'absence d'impôts sur les plus-values et de frais de transactions...
Au delà, tout n'est qu'artifice. Les conseilleurs le savent parfaitement, mais ils continuent imperturbablement : achetez, vendez, prenez vos bénéfices...
Faut-il préciser que je suis donc un trés mauvais client pour ma banque, importante banque de gestion privée de la place de Paris, tout à fait sérieuse et compétente, mais dont j'ai appris à ne prendre les conseils qu'avec beaucoup, beaucoup de circonspection.
Conclusion : Lorsque l'éthique prendra le dessus, alors, mon cher Thierry, la Bourse aura la cote !





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