Climat de «panique» à la Bourse de Paris

Climat de «panique» à la Bourse de Paris

Le CAC 40, qui a perdu le quart de sa valeur depuis le début de l'année, est descendu ce matin sous les 4.200 points pour la première fois depuis juin 2005.
afp
LIBERATION.FR : vendredi 11 juillet 2008

La Bourse de Paris a perdu le quart de sa valeur depuis le début de l'année, le CAC 40 descendant sous les 4.200 points pour la première fois depuis juin 2005, sur fond de crise financière et de tensions accrues avec l'Iran.
En léger rebond dans la matinée, l'indice CAC 40 a décroché jusqu'à perdre 0,99% à 4.189,56 points à 11h53, entraîné par la chute soudaine du titre Crédit Agricole, qui perdait plus de 6%.


"C'est à n'y rien comprendre. On a l'impression que le marché est en train de capituler et vend même les valeurs qui avaient bien tenu, sans regarder les fondamentaux", explique à l'AFP Jean-Philippe Muge, de SwissLife Gestion Privée, évoquant un climat de "panique".

Devenue coutumière de ces mouvements brutaux, la Bourse de Paris a déjà plongé hier sur des craintes de conflit avec l'Iran, terminant à son plus bas niveau depuis trois ans.

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/338519.FR.php?rss=true&xtor=RSS-450

ça descend, ça descend,...
Il y a bien un moment où l'on remettra l'Homme au centre du système.

pourleboss a écrit:

ça descend, ça descend,...
Il y a bien un moment où l'on remettra l'Homme au centre du système.

Tu veux dire à l'Elysée? ...

Y en a qui se font surement un fric fou....

Ca finira bien par arrêter de descendre et on y ferra plus clair. Une bonne crise de temps à temps, c'est pas mal.

Je me rappelle encore de l'époque ou la bourse faisait la fête pour avoir franchi les 2500 points pour la première fois...et je suis pas si vieux.

La bourse devient s'éloigné tellement de la réalité des entreprises que ce genre de crise ne me fait ni chaud ni froid.
Elle sert surtout à piquer les bénéfices de nos entreprises pour faire vivre des rentiers.
Je me dis que qu'une bonne crise ne peut qu'assainir un peu cette mécanique perverse.

mmoui. Il y a rentiers et rentiers. Je veux dire que dans les crises ce sont toujours les petits porteurs qui trinquent et paient pour les gros poissons qui savent tirer leur épingle du jeu (sans frais ni délais de transfert).

Boris a écrit:

mmoui. Il y a rentiers et rentiers. Je veux dire que dans les crises ce sont toujours les petits porteurs qui trinquent et paient pour les gros poissons qui savent tirer leur épingle du jeu (sans frais ni délais de transfert).

Pour que les petits porteurs trinquent, il faut qu'ils vendent. Donc, ceux qui vendent et perdent de l'argent sont les seuls responsables de leurs malheurs.

Soit. Mais entre vendre disons 5.000 Euros pour faire face aux echeances de l'hypothéque qui grimpe ou tout simplement a l'augmentation du cout de la vie et revendre 50.000 Euros achetes a 48.000 Euros parceque l'on dispose d un logiciel de broker branche en permanence sur la cotation, je vois une serieuse difference.

La différence c'est qu'il ne s'agit pas de la même chose. Mettre en bourse ce qui est destiné à payer les prochaines échéances d'un remboursement est pure folie, quel que soit l'état de la bourse.
Ensuite, la seconde folie c'est de faire confiance au logiciel du broker ou au broker lui-même.
A part ça, les sites branchés en permanence sur la bourse sont à la portée de tout le monde, et il est même probable que votre banque le propose gratuitement.
Et celui qui a une ligne de 50000euros sur un seul titre a déjà un sacré portefeuille ...
Mais le petit porteur qui gagne 10% sur 1000 euros en 24 heures, non seulement n'a fait de mal à personne, mais a probablement fait cette récupération sur un fonds de retraite d'on ne sait pas où dont les ventes ont déclenché la baisse.

Alain BERTIER a écrit:

La différence c'est qu'il ne s'agit pas de la même chose. Mettre en bourse ce qui est destiné à payer les prochaines échéances d'un remboursement est pure folie, quel que soit l'état de la bourse.

Quand la bourse personnelle (au singulier ) est à plat, on n'a pas toujours le choix.

Jean-Luc a écrit:

Alain BERTIER a écrit:

La différence c'est qu'il ne s'agit pas de la même chose. Mettre en bourse ce qui est destiné à payer les prochaines échéances d'un remboursement est pure folie, quel que soit l'état de la bourse.

Quand la bourse personnelle (au singulier ) est à plat, on n'a pas toujours le choix.

D'accord, mais alors ce n'est pas la faute de la bourse qui, malgré tous ses défauts, n'a jamais rien promis à personne.

Alain BERTIER a écrit:

D'accord, mais alors ce n'est pas la faute de la bourse qui, malgré tous ses défauts, n'a jamais rien promis à personne.

La Bourse, non, mais plus d'une banque, si.

Promesse de banque = alliance de mots (mais là j'aurais pu dire : alliance de maux ).