Espace de discussion pour tous les sympathisants du Mouvement Démocrate |
|
| Réforme radicale du système de recherche français | |
|
+6Europium modorange ArnaudH marco11 Jean-Luc juju41 10 participants | |
Auteur | Message |
---|
Miaou
Nombre de messages : 4363 Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Ven 21 Nov 2008 - 14:36 | |
| La mort annoncée de la Recherche française par Claude Mawas 20.11.08
"Précédant la grave crise économique, le gouvernement, sous l'impulsion de conseillers peu expérimentés dans la gouvernance de la Recherche moderne, guidés par un dogmatisme libéral et la courte vue d'hommes d'affaires venus du venture capital, a engagé simultanément deux grandes réformes : l'autonomie des établissements universitaires et la transformation du système de recherche français." (suite sur le site)
Sur le rapport de l'AERES:L'AERES préconise un seul institut pour toutes les sciences de la vie et de la santé
Le rapport (ou un résumé) est accessible à partir cette page: Quel avenir pour la recherche médicale et les sciences de la vie en France ? Des réponses à travers l’évaluation de l’INSERM.
Une réaction, sur le site de SLR: Vers un CNRS sans biologie à partir de 2009 ? | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Ven 28 Nov 2008 - 11:41 | |
| Sur le terrain La direction du CNRS fuit face aux chercheurs en colère | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Ven 19 Déc 2008 - 15:57 | |
| Après des enseignants,
CNRS : des chercheurs entrent en "désobéissance" | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Lun 29 Déc 2008 - 11:33 | |
| Sur Le Monde Chronique d'abonnés Chercher et enseigner à l'Université. 1- La recherche par Jean Pierre Dufoyer et Carolyn Granier-Deferre, Maîtres de Conférence, Paris Descartes 17.12.08 (hélas, pas sûre que le lien fonctionne ) | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Lun 29 Déc 2008 - 11:40 | |
| | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Lun 29 Déc 2008 - 13:50 | |
| La barbe, pas très accessible "Les Chroniques d'abonnés" du Monde! Piège à c...? J'ai recopié ce texte ici: https://bayrou-modem.exprimetoi.net/education-et-culture-f51/chercher-et-enseigner-a-l-universite-t3864.htm#116135Je le trouve intéressant parce qu'il vise à montrer au grand public en quoi consiste l'activité de recherche, au quotidien, et montre en quoi les réformes actuelles peuvent nuire à la Recherche en elle-même (et pas seulement aux chercheurs, présentés comme des fumistes planqués, parasites se nourrissant grassement sur le dos des Français). Notre "Président" n'est pas un conceptuel (je crois que J.Peyrelevade l'a même écrit). Il est comme ces "managers" (de l'an 2000 ), qui croient qu'il faut toujours travailler vite (Quick and Dirty), sur "objectifs". Au pouvoir, il y a aussi une mentalité (cf E.Todd) qui va contre les "élites", dans le sens de "ceux qui pensent". Madame Michu contre Einstein. Tout cela est contradictoire avec une activité de recherche, même appliquée. La mentalité sarkozienne et l'esprit de la recherche seraient même antinomiques. J'ai trouvé que ce texte pouvait faire passer ce message, j'ai donc fait ce "couper-coller" sauvage. | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Mar 24 Fév 2009 - 9:53 | |
| Chronique d'abonnés du Monde
Réforme de la recherche et fuite des cerveaux: les effets du karcher. par Thierry V., Directeur de Recherche 23.02.09 Le CNRS était au 1er rang européen, au 4ème rang mondial des instituts de recherche. Il était multi-disciplinaire face aux défis du 21ème siècle. Il était de fort belle taille pour être visible devant les gigantesques universités des grandes puissances. Bien qu'au 18ème rang mondial pour la part du PIB consacrée à la recherche académique, la France faisait vivre UN grand institut de recherche. Mais il a été démantelé en 2008. Cloisonné en instituts mono-disciplinaires, par des gens qui n'ont pas compris que les sciences de l'homme, de la vie, de l'ingénieur, etc.. avancent ensemble. Morcelé, donc privant notre pays de sa plus grande visibilité internationale. Le but ? Un calcul comptable facile à comprendre. En émietter les moyens au niveau des universités, pour dire qu'on a "ajouté" des moyens. Au lieu de donner vraiment aux universités qui en ont tant besoin les moyens supplémentaires (car les forces du CNRS, les universités les avaient déjà à travers des unités mixtes de recherche) de ne plus être délétères. Cela s'appelle: réformer au karcher. Nous, scientifiques, aurions tant eu besoin d'une vraie réforme de la recherche: voir notre travail scientifique vraiment évalué collectivement(au niveau des équipes de recherche), pour nous aider à aller vers l'excellence (cela n'a aucun sens d'évaluer notre travail individuellement, nous travaillons depuis des décennies en équipe); voir nos structures simplifiées; aider recherche académique et industrielle à travailler ensemble au lieu d'accorder des crédits d'impôts massifs à des entreprises, sans aucun contrôle scientifique sur l'usage des fonds. Et surtout surtout une vraie réforme pour nos universités, par qui comprend ce qu'est la recherche, et non avec une pensée politique qui n'emboite que des lieux communs, dans un français qui n'est même pas correct, dans tous les sens du terme: https://www.youtube.com/watch?v=6Ttl0t4zmj4
Notez que ce n'est pas au CNRS que je suis Directeur de Recherche, donc rien de corporatif ici. Mais mon institut de recherche est sûrement de la prochaine charrette (je ne le nomme pas ici, on ne sait jamais, il est quelques manifestations de liberté d'expression qui se voientfacilement sanctionnées depuis avril 2007).Alors je vais vous expliquer ce qui va se passer. Nous chercheurs allons simplement travailler pour d'autres pays.
Nos meilleurs cerveaux seront rachetés, ils travailleront ailleurs ces 50 à 60 heures par semaine où notre passion nous dévore. Mais les autres chercheurs le feront aussi. Voici comment : nous ferons nos 35 heures de tâches administratives (puisque nos moyens de faire de la recherche vont nous être retirés, nous ne ferons plus de recherche, juste de l'administration) ou pédagogiques pour le prix des salaires que nous recevons. Nous allons d'ailleurs nous souvenir que nous sommes des ingénieurs supérieurs des grandes écoles, des docteurs d'université et.. et rappeler à ce pays gouverné par le fric, combien il faut nous payer ici, puisque être payé moins pour travailler plus, conduit à être pris pour des blaireaux et voir le président de son propre pays nous insulter publiquement.
Et nous mettrons les 25 autres heures que nous consacrons à la recherche fondamentale au service d'autres pays qui eux méritent que nous les servions. Nous collaborons déjà tellement bien au niveau européen et au delà, que nous sommes déjà aussi ailleurs. Télétravail, outils électroniques, nous sommes déjà en réseau, et pouvons travailler à distance sans voler d'énergie à la planète. Dans mon équipe, plus de 20% de l'activité est déjà internationale. Là où des pays, souvent plus pauvres que le nôtre, mais avec des dirigeants plus intelligents, nous donnent de petits moyens, mais des moyens pertinents, pour avancer. Oh non, nous ne nous ferons pas payer plus, nos valeurs sont ailleurs. Nous voulons juste pouvoir travailler sans que ce travail soit gâché. Pouvoir nous mettre au service d'un effort de recherche, qui aide les humains et la planète qui nous est donnée. Loin du bling-bling de qui ne sait que compter les prix Nobel ou Turing (un Turing qui quitta lui aussi son pays, plusieurs années durant).
Celui en qui 53% de français avaient placé leur confiance en avril 2007, lâcha en ricanant "quand il y a une grève, [plus] personne ne s'en rend compte" bafouant, par un propos bien racaille, un des droits fondamentaux de notre constitution. Et bien, nous, nous ne ferons bientôt plus grève... à travers la toile numérique, nous serons partis. | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Sam 28 Fév 2009 - 1:48 | |
| Chroniques abonnés du Monde Pourquoi faut-il miser sur la Recherche ? par Alexandre URWICZ, Membre du Bureau parisien du MODEM 26.02.09 Alors que l’histoire de notre pays est riche en succès liés aux découvertes de nos chercheurs, alors que la crise actuelle devrait nous imposer d’être concurrentiel et de miser sur la Recherche et l’Innovation, alors que la Recherche permet de créer à terme des nouveaux marchés et enjeux sociopolitiques, pourquoi notre gouvernement freine et engage des arbitrages qui mettent en danger notre avenir ? Une société sans Recherche, c’est un arbre sans racine. Un monde condamné à perdre une dernière fois ses richesses accumulées sans être capable de la renouveler la saison suivante, sans être capable de s’adapter aux contraintes environnementales, économiques, sociétales. Pourquoi détruire le seul capital humain qui a toujours permis d’obtenir des richesses ? Pourquoi le financement public de la recherche fondamentale qui apporte majoritairement des résultats d’intérêt général doit il être vandalisé ? Parce que l’Etat veut du résultat à court terme, des profits immédiats pour flatter son électorat. Quid des profits que la société obtient pour sa propre connaissance ? Obsédé par la culture du résultat à court terme, l’Etat d’aujourd’hui n’entrevoit que l’encouragement de la recherche appliquée tandis qu’il supporte assez mal le développement de notre recherche fondamentale. La première se voit médiatiquement tandis que la seconde reste dans le monde discret des chercheurs. Pourtant les grandes découvertes et avancées humaines trouvent leurs origines dans la recherche fondamentale. Alors bien sûr il existe des crédits d’impôts recherche et innovation destinés aux entreprises, mais là encore, l’Etat encourage le privé pour investir dans la recherche appliquée tandis qu’il reste bien le seul à pouvoir doter la recherche fondamentale d’un budget conséquent. Si l’intérêt économique, médiatique et électoral devient la raison d’être de la Recherche, nous pouvons déjà rayer la définition de la Recherche fondamentale dans le dictionnaire 2010. Pourquoi l’Etat ne pourrait-il pas au moins se contenter d’être le garant de notre recherche fondamentale et sanctuariser ses crédits ? En 2009, le CNRS recrutera par concours externes 300 postes, soit le plus faible nombre depuis plus de dix ans. D’un côté l’Etat dénonce l’exil des cerveaux français, formés gracieusement aux yeux de la princesse et payés ensuite copieusement par des sociétés étrangères qui nous remercient bien chaleureusement pour la qualité de notre enseignement, et de l’autre la France se retrouve volontairement à la 14ème place mondiale (2,12%) en termes de dépense intérieure de recherche et développement (total public, privé, civil et militaire) par rapport à son PIB. Nous étions 3ème en 1970. Même l’Islande en « dépôt de bilan » est devant nous ! A l’heure des problèmes existentiels sur le plafonnement des bonus des patrons de nos futures banques nationalisées, comment ne pas évoquer les salaires de ces chercheurs au BAC+12 qui émargent à 2500 euros/mois à 40 ans ? Trouvons-nous normal de confier un budget de 2000 euros/personne/an à une équipe de chercheurs pour ses recherches comme c’est le cas dans certaines unités du CNRS, pourtant prolixes en matière de publications ? Pour protéger la Recherche, il faut d’abord protéger nos chercheurs du domaine public, en sanctuarisant les crédits nécessaires à l’exercice de leur profession qui s’articulent sur plusieurs décennies, en créant aussi un statut d’exonération fiscale lié à leur profession. Il faut inverser la tendance et faire venir à notre tour, l’excellence de la Recherche avant que notre Recherche excelle en ignorance. | |
| | | johanono
Nombre de messages : 3617 Age : 42 Localisation : Mayenne Date d'inscription : 24/08/2008
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Jeu 26 Mar 2009 - 22:14 | |
| La France, terre de mathématiques
Les mathématiques en France présentent donc une situation plutôt enviable. Il est bien évident que la réforme du système de recherche de français doit s'inspirer de ce qui se pratique pour les mathématiques, c'est-à-dire l'autonomie et la mobilité. | |
| | | kinette
Nombre de messages : 173 Localisation : Allemagne Date d'inscription : 01/09/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Sam 28 Mar 2009 - 23:32 | |
| - johanono a écrit:
- La France, terre de mathématiques
Les mathématiques en France présentent donc une situation plutôt enviable. Il est bien évident que la réforme du système de recherche de français doit s'inspirer de ce qui se pratique pour les mathématiques, c'est-à-dire l'autonomie et la mobilité. Bonjour, Comme d'habitude pour les articles à propos de la recherche, on s'interroge sur ce qui a été réellement trouvé comme info, et le traitement journalistique (et la déformation qui va avec) - Citation :
- Contrairement à ce qui se passe dans d'autres disciplines, un maître de
conférences n'est pas recruté dans son propre laboratoire d'origine. Ils parlent avant de comparer à la bio ou à la physique: le recrutement des MCF ne se fait pas plus localement en bio et en physique qu'en maths. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi ça se passerait différemment. - Citation :
- De même, il est de règle au CNRS que les mathématiciens ne restent pas plus de cinq ou six ans en poste.
Là ça ne veut carrément rien dire: un chercheur CNRS (directeur de recherche) est fonctionnaire. Il reste donc en poste. Evidemment après il peut changer de labo. Mais là encore, cette histoire de "plus de mobilité" chez les mathématiciens me laisse perplexe. - Citation :
- Ce dynamisme va de pair avec une forte autonomie. Alors que les
Américains sont souvent amenés de travailler dans des domaines très reconnus et balisés, comme les équations aux dérivées partielles, omniprésentes dans la modélisation, les Français peuvent travailler dans des domaines apparemment plus farfelus, comme la théorie des nœuds, ou même les pliages de feuilles de papier. C'est aussi ce qui fait leur originalité. C'est exactement le point que souhaite casser le gouvernement avec les nouvelles structures: on a un système qui devrait de plus en plus "orienter" les recherches (et notre gouvernement trouve que c'est une très bonne idée). Evidemment de ce côté c'est plus facile en maths... en bio ou en physique le fonctionnement de base d'un labo n'est pas suffisant, et il faut répondre à des appels d'offres pour s'en sortir (donc dès le départ, beaucoup moins d'autonomie... attention le mot "autonomie" n'a ici rien à voir avec le vocabulaire démagogique appliqué à la réforme). K | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Ven 3 Avr 2009 - 9:05 | |
| 1er avril 2009 Une édition de "Là bas si j’y suis" intitulée "Je pense donc je nuis" de Mermet a été diffusée ce mercredi à 15h sur France Inter. Entièrement consacrée au mouvement dans les université, elle explique les motifs de la contestation et expose nos revendication. Vous la trouverez en "streaming" à cette adresse :La bas si j’y suis : "Je pense donc je nuis"ou en mp3 sur : MP3 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Mer 8 Avr 2009 - 11:49 | |
| R&D : l'étude de la direction générale du Trésor et de la politique économique
[ 08/04/09 - 06H00 - actualisé à 19:20:00 ]
Les dépenses de R&D financées par le privé figurent parmi les plus faibles d'Europe, révèle une étude publiée par la direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE). Elles s'élèvent à 1,1 % du PIB, contre 1,7 % en Allemagne et aux Etats-Unis et 2,5 % au Japon. Depuis 1993, l'effort des entreprises françaises n'a cessé de décliner, alors qu'il augmente dans tous les autres pays de l'OCDE.
Consultez l'étude du Trésor http://www.lesechos.fr/info/france/300341510.htm?xtor=RSS-2010 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Sam 11 Avr 2009 - 16:30 | |
| La vraie leçon de Mathias Fink à Nicolas Sarkozy
plus commentaires | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français Mar 14 Avr 2009 - 15:01 | |
| Cela date un peu, mais c'est d'actualité dans le contexte de la crise: Renault délocalise sa R&D
J'ai vraiment le sentiment, qui converge avec des analyses que j'ai pu lire ici ou là (il va falloir que je fasse un article sur le sujet), que - les entreprises ont conservé la part salariale à niveau dans le partage de la richesse créée, mais que pour servir un revenu de plus en plus important aux actionnaires, les investissements ont baissé, notamment en R&D. D'où perte relative de notre pays en matière de compétitivité économique par rapport aux autres (cf analyse Jean Peyrelevade, cfDu partage de la richesse (6)) Cela correspond à la R&D auto-financée que j'avais connu jadis (ou sur projet), qui s'amenuise.
- la grande mode managèriale a la sauce néo-libérale consiste à externaliser ou délocaliser les activités de R&D (l'ingénieur ou le scientifique chinois/indien/marocain) coûtant moins cher. Aucune stratégie long terme n'est à l'oeuvre, ni d'évaluation technique par des "pairs" (soit c'est par les achats, soit par des personnes à qui l'on demande de ne plus faire de technique). D'où impossibilité de capitaliser sur les compétences (corolaire: seniors dehors), ni de se préserver de la concurrence à qui on fait cadeau de la technologie (ce n'est pas grave, discours relayé par des décideurs et influenceurs économiques et politiques)
- Les entreprises n'ayant pas investi, il est demandé à l'Etat de fournir les ressources nécessaires à l'innovation. Donc, il s'agit de faire basculer la recherche actuelle, plutôt axée sur le "fondamental", vers une recherche "applicative", financée par le contribuable mais profitant aux entreprises (a priori, c'est mauvaise langue, "gauchiste" comme propos, mais j'ai entendu parlé de partenariat où les brevets issus de la recherche étaient captés en quasi-totalité par l'entreprise partenaire). Etant donné le rejet de l'entreprise qui a été longtemps une caractéristique de certains milieux universitaires (ce qui évolue, d'après ce que j'ai entendu), cela ne peut que mal se passer.
Message sur le groupe "enseignement supérieur, recherche, innovation" du site les démocrates "Extrait choisi de l'émission "Revue & Corrigé" de Paul Amar sur France 5, Samedi 19h avec Corinne Lepage pour le Modem (Merci à Buildfreedom) :
https://www.dailymotion.com/video/x8yp8k_corinne-lepage-universites-revu-et_news
Emission intégrale : http://www.france5.fr/revuetcorrige/index-fr.php?page=accueil | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Réforme radicale du système de recherche français | |
| |
| | | | Réforme radicale du système de recherche français | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|