Ministres: le cap du remaniement

L'histoire est pleine de projets que l'on a dû reformater à la baisse

Vraiment je ne vous comprends pas d'utiliser des mots durs (intolérable) ou des comparaisons martiales pour une affaire de cette importance (qui n'est peut être pas finie, d'ailleurs, on va peut être trouver un peu d'argent pour relancer ce projet)

Signora a raison, dans notre métier, on répond à des appels d'offre , on décroche le marché, théoriquement l'enveloppe doit être provisionnée avant, donc on est parfois amené à prévoir des embauches supplémetaires, selon l'improtance du projet, et au dernier moment, on nous annonce que le marché est reporté (pas de sous... où sont il passés?d'autant que les communes et départements ont déjà provisionné et versé leur part, donc l'état se défausse tout en gardant les avances des partenaires,autant dire qu'il a piqué l'argent pour remplir une autre caisse vide...)et nous on se retrouve avec un chantier reporté et des emplois inutiles, ce qui peut nous faire déposer le bilan( ça a failli).Autre variante, on fait le chantier, on facture et on attend de 6 mois à 1 an pour être payé, because le pogon a été ponctionné pour payer les autres qui attendaient eux aussi depuis des mois,ça s'appellle faire de la "cavalerie" et c'est illégal...par contre nous on doit quand même payer les salaires, le charges et les impôts, et la boite risque à tout moment de se casser la gueule avec licenciements , et nous dans la rue, mais ça, tout le monde s'en fout...( Salauds de patrons que nous sommes...)

Non, non, on ne s'en fout pas, bien sûr.

Bien sûr qu'il faut essayer de prévoir le plus possible.

Mais une réactivité face à l'imprévu est aussi nécessaire. C'est ce que tu nous expliques, d'ailleurs.

attends, c'est l'état qui ne respecte pas la règle du jeu, et c'est à nous de nous démerder, facile de prévoir,même l'état ne sait pas prévoir, la preuve avec la Gourdasse et sa croissance impossible, baser un budget sur de chiffres faux, entraine forcément des coupures de crédts, le pb est que l'éat navigue à vue, et décide au dernier moment de déplacer les crédits sur d'autres opérations , au gré de l'actualité: exemple, la Pécresse "promet 670 millions d'€ " aux lgements étudiants, ce pognon qu'elle n 'a pas sera tiré ailleurs par exemple sur le ministère de la culture, qui sert de tire-lire à tous les ministères ( le 1% n'est en fait que du 0,50% le reste est bouffé par d'autres ministères ... c'est pas nous qui allons casser comm les pêcheurs ou les paysans en colère qui ont déruit le parlement de Bretagne, ou arraché des voies ferrées..on ne pèse rien , donc l'état en profite)

Je n'en suis pas si sûr.

Je pense que tous les partis ont bien compris l'importance des PME TPE. En tous cas, crois moi, c'est l'une des idées que je défendrai au PS.

Sur la croissance, il faut être tolérant. La conjoncture internationale est mauvaise. Et mathématiquement 1,02 ou 1,019, c'esr pareil.

dans le privé, c'est comme ça !
pour reprendre l'exemple de Juju : on est sélectionné sur un appel
d'offres, on met en place, puis l'imprévu : le fournisseur en rupture
de stock, une grève des camionneurs. Pendant ce temps, il faut payer
les salaires, même si les salariés n'ont pas les fournitures pour
bosser, les charges de l'entreprise. Sur certains incidents comme ça,
les petits patrons ont utilisé tout leur fond de roulement et, s'ils ne
mettent pas la clé sous la porte, ils peuvent aussi ne rien dégager
pour eux.

ce sont les aléas...

Mais, le "petit patron" n'a pas 4 niveaux hiérarchiques au dessus de sa tête.

C'est un choix.

Il lui arrive aussi de faire de bons bénéfices, et, là curieusement, on n'entend plus personne.

Au fond, on pourrait changer le sketch de Fernand Reynaud "un pauv' paysan, ça eut payé" en "un pauv' petit patron, ça eut payé.."

" 4 niveaux hiérarchiques" non.
c'est transversal :
- la Chambre Consulaire,
- le donneur d'ordres,
- le comptable et...
- sa femme qui veut plus de sous qu'elle n'a pas le temps de dépenser, vu qu'elle bosse 12 h/jour dans l'entreprise...

et ce que je parle de ça? je parle de l'incompétence de l'état, en matière de prévoyance et d'économie, et surtout de la démagogie menongère des ministres qui balancent des promesses tout en sachant très bien que le pognon n'existe pas ( du moins dans leur ministère...)!

Si la France n'est pas entrepenante, peut-être faudrait il aussi que l'état ne fasse pas tout pour couler les boites qui créent de l'emploi...que les règles du jeu soient clairement définies et que tout le monde s'y tienne, on n'est ps dans un jeu vidéo, "Simcity", c'est la vraie vie avec de vraies emplois, il n'y a pas de "game over", quand on est poussé à la faillite...alors que l'état joue avec l'argent comme si c'était virtuel, sans prendre conscience du fracas qu'il engendre.

Cela relève simplement de l'incompétence et de l'irresponsabilité.

Dans l'exemple que tu donnes juju c'est encore une fois l'état qui s'octroie des droits qu'il ne laisse à aucun autre, ce n'est pas acceptable ni défendable.

Oui dans une entreprise, la plupart qu'il m'a été donné de connaitre, il y a des incohérences de fonctionnement, des ordres contrariés, des pas en avant suivis de sauts en arrière, mais rares sont ceux qui arrivent jusqu'aux clients comme c'est systématiquement le cas pour les actions de l'état, ça reste la plupart du temps de l'ordre de l'organisation interne, on bosse autant pour faire que pour défaire mais le client ne le sait pas ou peu.

La impossible de le cacher même à cravacher jusqu'à plus soif, l'impact pour le client du service public (le citoyen) est immédiat et irrattrapable, ce n'est pas plus acceptable parce que c'est habituel que si c'était occasionnel.

On commence par vérifier la faisabilité d'un projet avant sa mise en place, que les impondérables se greffent et posent problème est bien différent du fait qu'aucune prévision budgétaire ou structurelle n'ai été faite.

Puisqu'on parle du privé, un cadre qui menerait son action comme ça pour épater la galerie et se faire bien voir (c'est ça non ? on annonce pour calmer la foule et les fourmis ouvrières se démerdent pour réparer les pots cassés ...), ne resterait pas longtemps à sont poste.

Oui, oui, Juju.

Je reconnais avoir un soudain accès de trollisme, incompatible avec mon statut de socialiste (apaisé) et invité sur ce forum

Puisses tu m'en excuser.

En fait, je vais te faire une confidence. J'avais pensé"me mettre à mon compte". Mais je me suis dit que tous ces à-coups de conjoncture, ce n'était pas fait pour un cerveau de ma nature, susceptible de partir dans le bouillonnement excessif.

dis toi que choisir l'indépendance , c'st aussi accepter les nuits blanches, parce que trop de soucis, les déprimes ( les vraies, je connais...), la peur de se retrouver ruiné du jour au ledemain, et l'angoisse 7/7j...

C'est bien ce que je m'étais dit.

Par contre, à mon modeste niveau de maître d'ouvrage -délégué, j'évite absolument de me comporter en Impérator vis à vis des Entreprises.

Ce qui me vaut d'être considéré comme un faible, et d'avancer très lentement dans ma carrière (parfois même à reculons)

Tu vois, rien n'est simple....

Oui, mais là on parle de l'état.
Et c'est pur inconséquence que d'annoncer des mesures, les laisser mettre en oeuvre sur le terrain. Et tout faire supprimer car le budget ne suit pas.
C'est une grossièreté vis à vis de ceux qui avaient mis en oeuvre le projet et également vis à vis des élèves et familles qui comptaient sur ce soutien.

"Je pense que tous les partis ont bien compris l'importance des PME TPE."
On dirait pas...

le JDD Politique 19/02/2008 - 08:29
Philippe de Villiers au gouvernement?


Selon Le Parisien, le réchauffement des relations entre l'UMP et le MPF serait tel que Nicolas Sarkozy n'exclurait pas de faire entrer Philippe de Villiers au gouvernement à la faveur d'un prochain remaniement. Plus certainement, un candidat commun devrait être désigné pour la prochaine législative partielle de la cinquième circonscription de Vendée.

Qui se ressemble , s'assemble ...

Mega gloups.
Ministre de l'immigration et de l'identité national ?
C'est flippant.

Le seul ministère qu'à la rigueur pourrait briguer De Villiers c'est l'économie, il a fait de bons trucs en Vendée paraît-il.

Bakchich mercredi 20 février 2008 par Amédée Sonpipet
Fillon en sursis

« Bakchich » a recueilli les confidences de proches de Sarko : l’hôte de Matignon a du souci à se faire si sa popularité continuait à planer bien au-dessus de celle du président. Pour le virer, on invoquerait dans ce cas le bon vieux prétexte de l’équilibre des institutions…



Il n’est pas encore franchement menacé, mais se retrouve tout de même sous haute surveillance. En chute libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy n’apprécie guère de voir son premier ministre François Fillon, celui qu’il classait parmi ses « collaborateurs », lui voler la vedette dans les sondages, auprès des députés et même des militants UMP, qui lui font la fête jour après jour. Et il envisage carrément de le remplacer si les choses durent. Carrément.

« Pour l’instant c’est impossible car cela provoquerait un tollé dans notre camp », confie un proche de Sarko. Vite, un bémol : « Mais la situation ne restera pas tenable longtemps si la popularité du chef de l’Etat ne s’améliore pas. Fillon se sentira pousser des ailes et ce sera dangereux pour l’équilibre des institutions ». Ah le bon vieux prétexte, l’équilibre des institutions…

Un autre conseiller n’hésite pas à citer le précédent entre le général de Gaulle et Georges Pompidou, deux ambitions contradictoires débouchant sur une situation conflictuelle. Sarko, lui aussi, trouve que son Premier ministre joue un peu trop au malin en passant pour le réformateur en chef. « François applique mon programme point barre », s’énerve t-il en privé, selon des confidences rapportées à l’oreille de Bakchich. Conscient du danger, François Fillon multiplie les signes d’allégeance et va répétant qu’il n’a aucunement l’intention de faire de l’ombre au chef de l’Etat.

On l’a même vu défendre Sarko bec et ongles ce week-end en dénonçant partout « une chasse au président d’une violence inouïe », notamment après la fameuse affaire du SMS et l’appel lancé dans Marianne. En petit comité, l’élu de la Sarthe est cependant plus sévère. « Les gens n’apprécient pas la peopolisation de la vie politique, confie-t-il. Ce qu’ils veulent c’est qu’on reste concentré sur notre travail pour régler leurs difficultés, rien d’autre ». Sous-entendu : Sarko se disperse beaucoup trop.

c'est vrai que sarkozy, à l'égo démesuré, n'a pas a une personnalité à supporter une telle situation. mais il n'y a que le problème de popularité dans les sondages qui insupporte sarkozy. il y a aussi le fait que fillon a derrière lui les députés de la majorité.

de plus, fillon fait attention à la dérive des déficits et prône une politique de maitrise de ces derniers ce qui ne plait pas complètement a sarkozy.

guéno comme bertrand seraient pour prendre le risque de laisser courir une nouvelle fois les déficits, ce qui n'est pour déplaire à sarkozy......

Après les municipales, Nicolas Sarkozy envisagerait un remaniement ministériel plus ou moins important selon les résultats. Certains noms commencent à circuler comme celui de Philippe de Villiers qui a rendu service à Sarkozy en 2007 (N'oublions pas qu'en 2002 il ne s'était pas presenté donnant une plus grande chance à Le Pen d'accéder au second tour). Un certain Denis Olivennes (Patron de la Fnac - qu'il était en train de couler) devrait se lancer dans la politique (À la Fnac, les employés comme les cadres sont ravis de cette nouvelle). Il viserait le ministère de la culture espérant le soutien de son amie Carla Bruni (Mais sa mauvaise image auprès des empoyés de la Fnac pourrait empêcher une telle nomination). Le nom de Marine Le Pen est sur certaines lèvres pour n secrétariat d'état. En bon stratège, Nicolas Sarkozy verrait le moyen de neutraliser la seule personne médiatique capable de reprendre le flambeau au Front National. Il réduirait ce dernier à ce qu'il était avant 1983 = un groupuscule ne dépassant pas les 1 %. Parmi les grands perdants de ce remaniement, le couple Fadela-Boutin.

j'ai pas la suite ( abonnement , STP Arnaud?)

Source : LeParisien.com


La rumeur Balkany COULOIR Patrick Balkany profitera-t-il du prochain remaniement pour entrer au gouvernement ? Depuis plusieurs semaines, la rumeur circule avec insistance dans les couloirs de l'hôtel de ville de Levallois (où l'intéressé est candidat à sa réélection). Dans... Publié le 22.02.08


commentaire: dans les rumeurs on a déjà De Villiers, maintenant Balkany, on dirait que le fond du panier de crabes est appelé aux plus grandes destinées!

Le gouvernement se balkaniserait aussi ?

ce serait vite la "Poudrière des Balkan(y)"....

Nicolas Sarkozy affirme qu'il "va continuer l'ouverture"
PARIS (AFP) - 26/02/2008 08h32


Le président Nicolas Sarkozy affirme qu'il "va continuer l'ouverture" et qu'il "aimerait un jour travailler avec Claude Allègre", ancien ministre de l'Education de Lionel Jospin, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié mardi.



"L'ouverture je vais la continuer", affirme-t-il, moins de quinze jours avant le premier tour des élections municipales, qui devraient être suivies d'un remaniement ministériel. "Le président de la République n'est plus l'homme d'un parti", déclare-t-il, précisant qu'il "a des idées pour faire venir d'autres personnalités".




Bain de foule de Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008 à Paris
Parmi celles-ci, M. Sarkozy mentionne Claude Allègre, "un homme avec qui j'aimerais un jour travailler", "un grand scientifique", qui "veut changer les choses".