Ministres: le cap du remaniement

Nicolas Sarkozy affirme qu'il "va continuer l'ouverture"
PARIS (AFP) - 26/02/2008 08h32


Le président Nicolas Sarkozy affirme qu'il "va continuer l'ouverture" et qu'il "aimerait un jour travailler avec Claude Allègre", ancien ministre de l'Education de Lionel Jospin, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié mardi.



"L'ouverture je vais la continuer", affirme-t-il, moins de quinze jours avant le premier tour des élections municipales, qui devraient être suivies d'un remaniement ministériel. "Le président de la République n'est plus l'homme d'un parti", déclare-t-il, précisant qu'il "a des idées pour faire venir d'autres personnalités".




Bain de foule de Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008 à Paris
Parmi celles-ci, M. Sarkozy mentionne Claude Allègre, "un homme avec qui j'aimerais un jour travailler", "un grand scientifique", qui "veut changer les choses".

non, il n'est plus l'homme d'un Parti...

Sarkozy à des candidats UMP aux municipales: "Allez-y à fond"





PARIS (AFP) - 25/02/2008 16h39

Le président Nicolas Sarkozy a déjeuné lundi à Paris avec treize candidats UMP aux élections municipales à qui il a conseillé d'"y aller à fond" pour ces élections.

"Allez-y à fond: voilà ce que nous a dit Nicolas Sarkozy", a affirmé Nadine Morano, candidate à Toul (Meurthe-et-Moselle), également porte-parole de l'UMP.

Selon elle, M. Sarkozy est apparu "serein et détendu". "On a mené les réformes, maintenant, il faut les vendre", a dit M. Sarkozy, selon elle.

Et à qui va-t-il les vendre:?:

Citation :

Nicolas Sarkozy affirme qu'il "va continuer l'ouverture"

C'est surtout l'ouverture de sa grande g... qu'il continue, on l'a vu dimanche !

bakchich 29/02


vendredi 29 février 2008 par Francesca Gasse On dit que le ministre du Travail rêve de Matignon. C’est faux : en réalité, il ne pense qu’à l’Élysée. Quant à ses petits camarades du gouvernement, tous détestent l’art qu’il a de les dénigrer avec l’air de ne pas y toucher, et son allure débonnaire de gros chat qui griffe.



Le jeune (42 ans) ministre du Travail a autant d’ambition, dit-on, qu’en leur temps François Mitterrand, Jacques Chirac ou… Nicolas Sarkozy. L’Élysée, il y pense sûrement en se rasant le matin… En révélant dans l’Express, le 21 février, son appartenance au Grand Orient de France depuis treize ans, il a joué fin. Ce n’est pas l’hebdomadaire qui lui a forcé la main, c’est lui qui a proposé de donner une interview sur le sujet. « Une belle opération de communication », a ricané une de ses collègues ministres. Avec ce « coming out » franc-maçon, Bertrand a pris date devant le camp laïque, que Nicolas Sarkozy inquiète avec ses discours sur les religions et la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Bertrand se verrait donc bien en porte-drapeau du camp de la laïcité.


Xavier Bertrand
© Mor


Xavier Bertrand n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche



Pendant la campagne présidentielle, alors qu’il partageait son temps entre le ministère de la Santé et le QG de campagne de Nicolas Sarkozy rue d’Enghien, il s’était un jour extasié : « C’est formidable, j’ai une ligne de métro directe pour y aller, et ça va vite ! ». Pourtant, Xavier Bertrand n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Fils d’employés de banque, il n’a pas fait les grandes écoles. Sa maîtrise de droit public en poche, il est devenu agent d’assurances et s’est lancé dans une carrière politique à l’ancienne, en partant des mandats locaux. Mais à toute allure : député de l’Aisne en 2002, il devient deux ans plus tard secrétaire d’État à la sécurité sociale, puis ministre de la Santé. Porte-parole de Sarkozy pendant la campagne présidentielle, il est devenu en mai 2007 ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité.
Xavier Bertrand « tuerait père et mère » pour satisfaire ses ambitions



Mais au sein du gouvernement, Bertrand est devenu le plus détesté des ministres. Sous couvert d’anonymat, ses collègues se lâchent : « Il a une ambition incroyable », dit l’un. « Il tuerait père et mère », accuse un autre. « Il s’est fait bien voir des journalistes pour avoir des bons papiers, en leur donnant tout le temps des informations, mais ça n’est pas un bon camarade », assure un troisième. Tous détestent l’art qu’a Bertrand de dénigrer ses collègues avec l’air de ne pas y toucher et son allure débonnaire de gros chat qui griffe. Tous les ministres qui ont travaillé avec lui ont souffert. Il s’est fâché avec son prédécesseur à la Santé, Philippe Douste-Blazy. Philippe Bas, qui fut son secrétaire d’État à la sécurité sociale du temps de Villepin, avait tenté de prendre de l’ascendant. En vain. Les deux hommes ne se parlent plus.

Aujourd’hui, la pauvre Valérie Létard, sa secrétaire d’État à la solidarité, est moquée parce qu’on ne l’entend jamais. Et pour cause ! Quand elle doit annoncer un plan d’actions contre les violences faites aux femmes, Bertrand exige de le présenter lui-même en Conseil des ministres. Et quand la rumeur de la fausse démission de Christine Lagarde a couru les rédactions, Xavier Bertrand qui aimerait prendre sa place à Bercy, a été montré du doigt.
Xavier Bertrand, c’est « un esprit carré dans un corps rond »



Dans le même temps, ses collègues reconnaissent son talent, à Xavier Bertrand. De la crise du Chikungunya à la réforme des retraites en passant par l’interdiction de fumer dans les lieux publics, Bertrand a réalisé un sans faute. « Il est très bon », « Il sait s’entourer ». « Il est brillant », entend-on dans les ministères. « Il est fort » soupirait, admirative, la PDG de la SNCF, Anne-Marie Idrac, quand elle croyait encore être reconduite à son poste.

Mais Xavier Bertrand, ce sont encore les « Guignols de l’info » qui l’ont le mieux percé à jour : sa marionnette montre un homme gentil, qui n’élève jamais la voix, fait mine de manifester de la compassion et ensuite dit « non » à toutes les demandes. Bertrand, c’est « un esprit carré dans un corps rond », comme disait Raymond Barre. Bertrand, c’est un peu Raymond Barre. Les diplômes en moins, mais l’ambition dévorante en plus. Ce qui change tout.

marco11 a écrit:

Et à qui va-t-il les vendre:?:

et ça va nous coûter combien ?

juju41 a écrit:

j'ai pas la suite ( abonnement , STP Arnaud?)

Source : LeParisien.com


La rumeur Balkany COULOIR Patrick Balkany profitera-t-il du prochain remaniement pour entrer au gouvernement ? Depuis plusieurs semaines, la rumeur circule avec insistance dans les couloirs de l'hôtel de ville de Levallois (où l'intéressé est candidat à sa réélection). Dans... Publié le 22.02.08


commentaire: dans les rumeurs on a déjà De Villiers, maintenant Balkany, on dirait que le fond du panier de crabes est appelé aux plus grandes destinées!

Cette hypothèse se double d'une autre : entrée de Devedjian au gouvernement, tandis que Mme Balkany deviendrait présidente du Conseil Général du 92 (il semble que les dernières critiques de Devedjian exaspèrent certains et qu'on pourrait le court-circuiter dans les Hauts de Seine en lui donnant ce qu'il réclamait si fort en mai).

Certaines fois je me demande : si c'est la réalité ou si je " vis " dans un cauchemar

je veux me réveiller
je veux me réveiller
je veux me réveiller
je veux me réveiller

si les rumeurs balkany et de villiers se confirment quels sont les hommes de gauche qui vont accepter de gouverner avec eux?

Les plus ......... non je n'oserais pas.

Enfin l'ouverture aux sarkozystes !
Il a raison P. Devedjian c'était injuste tout de même...
Seulement, lui, ce qui l'intéresse c'est la justice.
Le Ministère de la Justice peut il devenir vacant ? A quel prix ? Quel os donner à R. Dati ?
Sauf, si elle est dégagée pour cause de perte aux élections municipales.
A gauche ? Je verrais bien C. Allègre... Pas vous ?

Dati risque fort de quitter la justice. elle s'est mis les magistrats à dos et les députés même UMP ne la supportent pas. ou la mettre ?

allègre a de bonnes idées mais sa personnalité fait qu'il ne sera pas un bon ministre . il est trop direct...... il y a le problème pécresse à gérer. elle ne veut pas travailler avec lui!!!!

Et d'un,
J. Lang vient de déclarer (questionné par E. Plenel sur la 4) :
Qu'il n'en serait pas !

Du plan social, des rumeurs de recrutements, mais que fait le DRH ?
(De Villiers, j'espère que non).
Arlette Laguiller ? Krivine ?

Villiers : les coulisses d'un retour

(28/02/08 - 08h00) La nomination de Philippe de Villiers lors du prochain remaniement gouvernemental est une hypothèse jugée crédible à l'Elysée, où l'on insiste sur la nécessité de réconcilier la France du oui et celle du on (à la Constitution européenne), au moment où Paris va prendre la tête des Vingt-Sept. Le 15 novembre 2007, Nicolas Sarkozy avait reçu le président u conseil général de Vendée ; le soir même, devant l'état-major de l'UMP, il avait cité son nom comme possible ministre d'« ouverture à droite ». ette promotion compenserait le départ, jugé probable, de Christine Boutin. Depuis sa candidature à la présidentielle de 2007 (2,23 %), Villiers s'est astreint au silence. Il a rencontré plusieurs membres du gouvernement, omme Jean-Louis Borloo - « Ils ont été copains comme cochons ! » raconte un témoin - ou Dominique Bussereau. Mais une telle arrivée pourrait perturber les ministres venus de la gauche. « Il faut que je relise tout ce qu'il a écrit », confie Eric Besson...

Et ben ils vont être contents à Bruxelles et Strasbourg... super pour démarrer la présidence française du Conseil... la politique d'ouverture est de plus en plus logique...

et au momment ou l Euro est à son zenith face au dollar et certains spécialistes disent que le Bce ambitionne d en faire la monnaie de référence mondiale....

décidemment Tsarkosy...est un fin stratège ....

Que savons nous de la stratégie réelle de NS ?
absentéisme des ministres elus, bouderies et dispense de déplacements de NS ?

pour en revenir au sujet, Ph.De Villiers, ça va énerver à gauche et à droite !
ce ne sont pas seulement ses écrits qu'il faut relire, mais aussi ce qu'il a dit en public.

De plus, tout ceci est peut-être une mayonnaise pour occuper un espace et empêcher de réfléchir aux vraies questions.

même si la rumeur villier gonfle, j'ai du mal à y croire....

sa principale "croisade" fut celle contre l Euro...

et en ces heures il est aisé pour ce gouvernement de fiare croire aux français que la monnaie unique est responsable de tous les maux....

en Allemagne ils ont la même monnaie et un excédent commercial d environ 200 milliards d euros quant la Chine atelier du monde en réalise 230 millions ...

hum...
peut-être un épouvantail qu'on nous agite pour faire passer un autre...

Je ne vois pas pourquoi de Villiers fait office d'épouvantail.

Il est un ancien sous préfet.

Un président de Conseil Général qui a réussi.

Il dit parfois certaines vérités (la lutte contre les pollueurs maritimes a relativement réussi, et, comme par hasard, c'est un accord à quelques uns et pas à 27)

il dit aussi pas mal de conneries sur les musulmans...
on ne peut pas dire que je sois une fan !!

la Vendée a besoin de lui.

Il ne faut pas le délocaliser à Paris...

Oui, mais veillons à ne pas le diaboliser.

il est dans le spectre du jeu démocratique .