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| Intervention de Jean Peyrelevade | |
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Auteur | Message |
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juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 2 Mar 2008 - 13:20 | |
| 01 mars 2008
Jean Peyrelevade souligne "l'absence de principe directeur de la politique économique" du président de la République
Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur, Jean Peyrelevade nous livre une analyse critique de la politique économique de Nicolas Sarkozy estimant "qu'un choc de confiance, ce n'est pas un axe." Pour l'économiste, candidat pour le Mouvement démocrate dans le XVIème arrondissement, le président de la République "a commis deux erreurs fondamentales La première : ne pas remettre de l'ordre rapidement dans les finances publiques. Un Etat endetté est un Etat impuissant. La seconde : distribuer en année pleine 14 milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux ménages."
Entretien réalisé par Jean-Gabriel Fredet pour le Nouvel Observateur, numéro du 28 février-5 mars
Le Nouvel Observateur. - La détérioration de la situation économique vous étonne ?
Jean Peyrelevade. - J'ai été surpris par l'erreur de diagnostic. Quand les statistiques montrent depuis sept ans que la consommation excède l'offre, creusant le trou du commerce extérieur, donc que la production est incapable de suivre la consommation, le problème est un problème d'offre et non de demande. Sarkozy semble l'ignorer. Autre surprise, l'absence de principe directeur de sa politique économique. Quel est l'axe ? Certainement pas d'augmenter les marges des entreprises, qui dans l'état actuel ne permettent plus l'autofinancement, donc la marche en avant. Pas davantage la réduction des déficits. Un «choc de confiance», ce n'est pas un axe.
N. O. - Le choc de confiance n'est pas au rendez-vous. Mais pouvait-on anticiper les mauvaises surprises, comme la crise des sub- primes ?
J. Peyrelevade. - Personne ne peut reprocher à un homme politique de ne pas prévoir des chocs par nature imprévisibles. En revanche, un homme d'Etat ne doit jamais fonder son action sur des hypothèses d'optimisme extrême. Il doit prendre des décisions qui laissent une marge à l'occurrence de ce type d'événement. Ce que je reproche à Sarkozy, c'est d'avoir fondé ses prévisions sur des taux de croissance irréalistes en l'état actuel de notre économie.
N. O. -Il a trop négligé la dette, trop compté sur le choc de confiance...
J. Peyrelevade. - Il a commis deux erreurs fondamentales La première : ne pas remettre de l'ordre rapidement dans les finances publiques. Un Etat endetté est un Etat impuissant. La seconde : distribuer en année pleine 14 milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux ménages. Je ne dis pas qu'ils profitent aux «riches», je dis que la partie de ce paquet qui va aux «riches» est plus importante que leur pourcentage dans la population. Sarkozy a cru qu'une relance de la demande permettrait de créer un «choc» qui déclencherait un surcroît de croissance. C'est une erreur fondamentale de diagnostic. Les déficits - budget et dette publique - vont continuer à croître ...
N. O.- ... Violant les normes de Maastricht et compromettant la présidence française de l'Union...
J. Peyrelevade. - Formellement la présidence française se déroulera de manière convenable. Mais l'influence réelle de la France sera affaiblie par son incapacité à respecter les disciplines communes.
N. O. - Le gouvernement prétend lutter contre la désindustrialisation...
J. Peyrelevade. - Ce combat est nécessaire, mais la méthode est inefficace : maintenir une base industrielle consiste d'abord à permettre aux entreprises de reconstituer leurs marges pour qu'elles puissent investir, fassent de la recherche, fabriquent de nouveaux produits. Notre politique économique fait les choses à l'envers. Je ne nie pas l'intérêt d interventions publiques ponctuelles. Elles ne fondent pas une doctrine. Il faut d'abord réunir en amont les conditions d'une bonne santé.
N. O. - Sarkozy avait promis d'augmenter le pouvoir d achat, mais les salariés sont à la peine alors que les salaires des patrons augmentent...
J. Peyrelevade. - Il condamne les excès de façon extraordinairement rigoureuse, mais le verbe qui n'est pas suivi d'action devient démagogique. Si son grand projet est de redonner des couleurs au pouvoir d'achat, à politique inchangée l'échec est garanti.
N. O. - Les choses risquent d'empirer ?
J. Peyrelevade. - Le Parti socialiste évoque un plan de rigueur. Je n'y crois pas. Je pense que la peur du changement l'emportera sur les nécessités de fond. En 1983, Mitterrand a changé de cap parce qu'il y était forcé. Aujourd'hui, avec l'euro, il n'y a pas de mur car il n'y a plus de problèmes de réserves de change. La dégradation risque d'être continue. Et silencieuse.
Jean-Gabriel Fredet Le Nouvel Observateur, 28 février-5 mars 2008. | |
| | | papet
Nombre de messages : 26 Age : 58 Localisation : Ariège Date d'inscription : 02/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 2 Mar 2008 - 21:24 | |
| en tant que chef d'entreprise, je ne peux qu'approuver cette analyse.
Notre CAF est en chute libre et nous petites entreprises n'avons pas les moyens pour avoir de la main d'oeuvre étrangère à bas prix.
Il faudrait relancer l'économie Française par l'entreprise en prenant de vraies mesures.
j'imaginais il y a quelques temps une division par deux des charges sur les entreprises (tout en etant incitatif sur l'investissement de ces économies - 10% de la somme en question investie en salaires par exemple, et une répartition obligatoire du résultat en plusieurs parties prédéfinies (salarié, investissement, actionnaires, impot)
le principale probleme étant comment compenser ce manque à gagner immédiat dans les caisses d'un état déja en faillite.
Les solutions retenues en argentine par exemple pour une renégotiation du rempboursement de la dette serait t'il possible en france ???
vu d'en bas, j'ai l'impression qu'on est dans une impasse économique si l'on ne fait pas une vraie révolution des méthodes et des hommes. | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Lun 3 Mar 2008 - 9:08 | |
| Pour l'Argentine pas vraiment car ils ont bénéficié de trois choses:
- des débouchés commerciaux agricole importants avec des exportations en masse vers la Chine (notamment du soja) qui ont permis une relance économique
- des entrées fiscales nouvelles inespérées grâce à l'embellie économique et à une campagne anti-fraude (nécessaire) qui a porté ses fruits au bon moment
- une assistance en trésorerie du Venezuela (avec des taux a priori très favorables) pour rembourser la dette existante avec le FMI
Pour le reste, oui, je suis d'accord, toute relance économique française (qui ne soit pas le fruit du hasard international) devra passer par une révision des charges des PME vu l'état actuel des finances publiques (avant de pouvoir s'attaquer à des choses plus difficiles comme une véritable politique industrielle). | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Jeu 6 Mar 2008 - 8:36 | |
| La Tribune - 06/03/08 - élections
Jean Peyrelevade revient à ses premières amours politiques
L'ancien président du Crédit Lyonnais est tête de liste du MoDem dans le XVI e arrondissement de Paris. Conseiller économique de François Bayrou, il livre ses visions de politique économique, qu'il aimerait appliquer.
Un peu plus d'un an après s'être lancé dans l'arène politique, Jean Peyrelevade se jette à l'eau en sollicitant le suffrage universel des électeurs. Il sera ce dimanche candidat aux élections municipales dans le XVIe arrondissement de Paris, où il habite, comme tête de liste du Mouvement démocrate (MoDem). Cette expérience est un second souffle pour l'ancien directeur adjoint de cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy, en 1981. Lorsqu'il était jeune, il était militant socialiste et s'est toujours intéressé à la chose publique. " Désormais, je peux dire ce que je pense car je ne suis plus contraint pas le devoir de réserve qui m'était imposé quand j'étais à la tête de grandes entreprises ", explique-t-il. Et l'ancien président du Crédit Lyonnais ne s'en prive pas. Le maire de Paris fait les frais des critiques de cet ancien grand patron qui se revendique " de gauche ". " Bertrand Delanoë ne s'est pas vraiment occupé du développement économique de Paris. Le chômage y est plus élevé que la moyenne nationale et Paris perd des emplois salariés ", peste-t-il. De son expérience de grand patron, chez Suez, à l'UAP, puis au Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade a puisé ses convictions libérales. À ceux qui craignent de voir Paris se transformer en " ville-musée ", il répond qu'" il faut accueillir les entreprises dans la capitale mais il faut pour cela libérer des espaces suffisants ". Au soir du second tour, le 16 mars, Jean Peyrelevade et le MoDem n'auront qu'un seul objectif : peser dans la balance au Conseil de Paris. " Notre espoir est d'éviter que la droite ou la gauche ait une majorité absolue. Nous voulons être incontournables pour les forcer à négocier ", souligne-t-il. Gagnant ou perdant, il continuera de prêcher pour une " économie sociale de marché ". Le modèle allemand reste pour lui un exemple de la réussite de ses entreprises, fleurons de l'industrie nationale, qui soutiennent les exportations. Il rêve d'une situation similaire en France, dont il estime qu'il faut changer la mentalité. " Il ne s'agit pas de réconcilier les Français avec l'argent mais avec l'entreprise ", estime-t-il, visant ainsi les propos du président de la République. L'ancien patron du Lyonnais n'hésite pas non plus à critiquer la politique de l'actuel gouvernement. Il livre son analyse d'une France qui souffre d'une crise d'offre et non de demande : " Nicolas Sarkozy s'est complètement trompé de diagnostic. Sa politique est trop centrée sur les ménages et pas assez sur les entreprises. " En dehors des groupes du CAC 40 sur lesquels se focalisent les marchés et les médias, il estime que les petites et moyennes entreprises ne sont pas assez rentables. " Il faut accroître les marges des entreprises, pour leur permettre d'investir davantage dans la recherche et l'innovation, mais aussi dans les moyens de production ", poursuit-il. POUR UNE POLITIQUE ECONOMIQUE GLOBALE En bon professeur d'économie qu'il était à Polytechnique, Jean Peyrelevade prône une politique économique globale. Il vante le cercle vertueux rentabilité-investissement- croissance basé sur la pensée économique classique d'Adam Smith. Mais, pour cela, " il faudrait d'abord rééquilibrer les finances publiques pour avoir de la marge de manoeuvre sur les recettes fiscales ", afin de libérer la rentabilité des entreprises, explique le conseiller économique de François Bayrou. La suite, il ne la programme pas mais se voit bien accompagner le président du MoDem jusqu'à l'élection présidentielle de 2012. Et, lorsqu'on évoque son possible retour aux responsabilités, il ne peut s'empêcher de sourire. " Je suis un retraité des postes de pouvoir. Je ne rêve plus, je n'ai plus d'ambition si ce n'est d'aider mon pays ", confie-t-il avec sérénité. Même réaction lorsqu'on évoque l'hypothèse de son rôle dans une éventuelle recomposition de la gouvernance de la Société Générale. Sur l'affaire Kerviel, il défend d'ailleurs la thèse du trader isolé avancée par Daniel Bouton et se justifie par son expérience d'administrateur de la Barings lorsque la banque britannique a été victime d'une fraude par Nick Leeson, en 1995. Et s'il a des raisons de croire à l'indépendance de la Générale, il ne croit pas en tout cas à un mariage avec BNP Paribas. À 68 ans, Jean Peyrelevade reste banquier conseil de la petite banque d'affaires italienne Leonardo. Mais il se plaît dans ses habits d'homme politique, en espérant qu'un jour ses convictions personnelles auront fait des émules. Sa motivation se résume en une maxime qui lui tient à coeur : " Celui qui ne prend pas le risque de perdre ne gagne jamais. " Une devise de banquier, de trader même. Pacours Diplômé de Science po et de Polytechnique, Jean Peyrelevade démarre sa carrière de banquier au Crédit Lyonnais en 1973. En 1981, il est nommé directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, alors Premier ministre. Il deviendra ensuite président de Suez, de l'UAP. En 1993, Édouard Balladur l'appelle pour prendre la tête du Crédit Lyonnais et le redresser. Après le rachat par le Crédit Agricole, il a rejoint l'italienne Banca Leonardo.
MATTHIEU PECHBERTY | |
| | | Antonin
Nombre de messages : 1091 Age : 37 Localisation : Longjumeau Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Jeu 6 Mar 2008 - 14:26 | |
| Mouais, perso' j'ai pas accroché son intervention. | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Jeu 6 Mar 2008 - 14:38 | |
| A 68 ans, même un banquier ne peut pas être totalement mauvais. | |
| | | democ-soc
Nombre de messages : 2419 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Jeu 6 Mar 2008 - 17:31 | |
| - Antonin a écrit:
- Mouais, perso' j'ai pas accroché son intervention.
Moi non plus. Passer apres Philippe Meyer, c'est dur, c'est vrai, mais c'était pas la grande forme. Bayrou non plus n'était pas tres inspiré, surtout au début. J'ai préféré le meeting du gymnase Japy, début février. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Ven 7 Mar 2008 - 16:41 | |
| on n'a pas tout vu, avec le reportage tv ; juste Marielle DS et FB, et un peu les candidats et la salle. |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Mar 18 Mar 2008 - 18:37 | |
| mouvementdemocrate.fr 18 mars 2008 "Le mot de réforme est incantatoire. Il cache la réalité : depuis 25 ans, nous vivons au-dessus de nos moyens" selon Jean Peyrelevade
Jean Peyrelevade était l'invité des Grands Débats de BFM, le lundi 17 mars 2007. Au lendemain du second tour des élections municipales, il a donné son analyse du scrutin :"Je crois qu'il faut raison garder. Ce n'est pas un vote sanction mais ce n'est certainement pas un vote de félicitation" estimant qu'il y "a effectivement 20% des électeurs qui ont voulu manifester leurs désaccords avec la politique de Nicolas Sarkozy". Interrogé par Nicolas Doze sur le bilan du pouvoir, Jean Peyrelevade a estimé que "la politique de Nicolas Sarkozy manque de lisibilité car elle manque de principes directeurs". L'ancien président du Crédit Lyonnais a mis en avant les "deux défauts fondamentaux de l'économie française" que sont "le déficit des finances publiques qui ne se réduit pas, or un Etat impécunieux est un Etat impuissant" et la "perte de compétitivité formidable de notre appareil productif depuis 2000" dont "le déficit du commerce extérieur est un signe." Estimant que "ce sont les deux priorités sur lesquelles il faudrait agir", Jean Peyrelevade a remarqué que "sur ce terrain-là, la majorité actuelle manque de lisibilité car elle manque d'un diagnostic clair. Quant à la gauche, le discours positif sur ces deux sujets est totalement absent des discours officiels du Parti Socialiste".
"Je crois qu'il y a une sorte de discordance profonde entre le verbe du Gouvernement et son action réelle" a par ailleurs noté l'un des membres du comité exécutif du Mouvement Démocrate. "On parle sans arrêt de réformes et je reconnais que certaines d'entre-elles sont importantes, en tout cas dans l'ordre symbolique, la réforme des régimes des retraites, la réforme des universités…" souligne-t-il tout en affirmant avec force que "sur les sujets centraux : déficit public et compétitivité des entreprises, non seulement rien ne se passe mais la situation continue à se dégrader et va continuer à se dégrader"
Jean Peyrelevade s'est livré à un triple pari sur la future situation économique de la France : " Je parie qu'en 2008, les dépenses publiques vont continuer à augmenter plus vite que le PIB, c'est à dire que le déficit budgétaire ne se réduira pas". "Je parie qu'en 2008, le déficit du commerce extérieur va continuer à augmenter et que les marges des entreprises françaises vont continuer à diminuer et donc je parie qu'à la fin 2008, nous serons dans une situation encore plus dégradée
"Je constate que depuis un an, le mot de réforme est incantatoire" a insisté Jean Peyrelevade, "il cache la réalité que depuis 25 ans, nous vivons au-dessus de nos moyens". pour écouter http://www.radiobfm.com/index.php?id=pagesearch&tx_radio_pi9[emission]=5 | |
| | | santafe
Nombre de messages : 14 Age : 52 Localisation : besançon Date d'inscription : 17/03/2008
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Mar 18 Mar 2008 - 19:46 | |
| Question : comment résorber les déficits? | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Mar 18 Mar 2008 - 19:50 | |
| Il n'y a pas de recette miracle; il faut des dirigeants volontaires, courageux et tenaces, le reste est de la mécanique. | |
| | | toutoune
Nombre de messages : 3337 Age : 48 Localisation : breizh-morbihan-bro gwened Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 10:46 | |
| Jean Peyrelevade demande "une hausse des prélèvements obligatoires"
Pour l’ancien président du Crédit Lyonnais, qui s’exprimait ce matin sur France Info, cette hausse qu’il qualifie de "transitoire" ’est désormais incontournable.
“Je ne comprends pas qu’on laisse se creuser le trou des retraites et surtout celui de l’assurance maladie sans aucune réaction. Il va falloir augmenter les cotisations de l’assurance maladie, mais aussi celles des retraites et je pense qu’il faudrait le dire aux français”. Et le pouvoir d’achat ? “Le pouvoir d’achat c’est une conséquense de la croissance économique. Il faut d’abord produire. Si on veut veut du pouvoir d’achat à terme, il faut d’abord un effort de rétablissement”.
La réforme de l’état ? Jean Peyrelevade n’y croit pas : “c’est la dernière illusion qu’on essaie de mettre en avant pour expliquer qu’avec quelques économies ici ou là on va réussir à rétablir un exercice budgétaire satisfaisant. Je n’y crois pas du tout... nous avons des urgences beaucoup plus pressantes.” | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 10:55 | |
| audio Peyrelevade Les explications de Jean Peyrelevade avec Jean Leymarie (4'32") | | |
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| | | laurentlebihan
Nombre de messages : 48 Localisation : vannes Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 19:30 | |
| j'ai entendu aussi l'intervention ce matin sur france info en dehors de la critique et du diagnostic , peu de propositions j'ai retenu : hausse des cotisations sociales reductions des depenses publiques privilegier le redressement des comptes publique plutot que le pouvoir d'achat Pour moi de bon sens questions : Le modem est il en accord avec ces solutions ? Les militants modem le sont ils aussi ? | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 19:37 | |
| Le parti devra se prononcer quand la crise se produira. A ce stade il suffit que ses experts s'expriment, et JP est sans doute son spécialiste économique et financier le plus qualifié. | |
| | | toutoune
Nombre de messages : 3337 Age : 48 Localisation : breizh-morbihan-bro gwened Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 20:38 | |
| Ce qu'il dit est impopulaire mais réaliste.Il a le courage de le dire. | |
| | | Jean-Marc
Nombre de messages : 38 Age : 39 Localisation : Nîmes Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Dim 30 Mar 2008 - 23:00 | |
| Les néo-centristes du PSLE qui se revendiquent de Raymond Barre devraient en prendre de la graine (bon ok, ils ont bien protesté un peu pour le dernier budget, mais se sont empressés de dire qu'ils le voteraient quand même par fidélité envers l'UMP... cherchez la logique). | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Mar 6 Mai 2008 - 20:00 | |
| Les Echos 6 mai JEAN PEYRELEVADE - ANCIEN PRÉSIDENT DU CRÉDIT LYONNAIS
Livret A : « Une réforme illisible, exposée à la censure de Bruxelles »
L'ancien patron du Crédit Lyonnais porte un jugement sévère sur le projet de réforme du Livret A. Lui qui, en son temps, avait milité pour la généralisation de la distribution du produit d'épargne préféré des Français, estime que le texte présenté par le gouvernement dans la cadre de la loi de modernisation de l'économie « mélange plusieurs objectifs, dont certains inavoués ». L'économiste et banquier d'affaires, il est aujourd'hui vice-président de Banca Leonardo, considère notamment que la fusion du Livret A et de l'ex-Codevi n'était pas nécessaire et qu'elle créera « une véritable usine à gaz ». Il juge en outre trop avantageux le mode de rémunération des banques distributrices. « Elles vont y gagner 1 à 2 milliards de résultat supplémentaire », calcule-t-il. Enfin, il estime que la réforme est « contraire à toutes les règles bruxelloises ».
Pourquoi jugez-vous sévèrement la réforme du Livret A ?
Sur le fond, je n'ai aucune critique à formuler à la généralisation de la distribution du Livret A, qui, pour des raisons de concurrence imposées par Bruxelles, est incontournable. Son principe est désormais acté et c'est très bien. Cela dit, je crains que le gouvernement ne rencontre de sérieux obstacles. La réforme telle qu'elle est proposée mélange plusieurs objectifs, dont certains sont inavoués. Ce qui la rend totalement illisible et l'expose à la censure de Bruxelles.
En quoi cette réforme est-elle « illisible » ?
La fusion du Livret A et du Livret de développement durable (LLD, ex-Codevi) va créer une véritable usine à gaz. Je m'explique. Actuellement, la ressource du Livret A est centralisée à 100 % auprès de la CDC pour financer le logement social. Celle du LDD à 9 %, sans obligation sérieuse pour les banques dans l'utilisation des sommes non centralisées. L'objectif de la réforme est d'arriver à une centralisation de l'ordre de 70 % pour les deux livrets fusionnés. Mais les banques qui ont aujourd'hui les ressources du LDD ne pourront pas passer immédiatement de 9 à 70 % de centralisation en abandonnant des milliards d'euros de liquidités. Il faudra répartir le transfert au fur et à mesure de leur montée en puissance sur le Livret A, banque par banque. Et, à l'inverse, recycler des liquidités pour permettre aux distributeurs actuels du Livret A, La Poste et les Caisses d'Epargne, de passer de 100 % à 70 % de centralisation. Dans deux ans, personne n'y comprendra plus rien !
La fusion des deux livrets n'était-elle pas indispensable pour éviter les risques d'arbitrage ?
Non. Il aurait été beaucoup plus simple de faire disparaître le LDD, par exemple en arrêtant les nouvelles souscriptions et en gérant la collecte ancienne comme on gère le « run off » de compagnie d'assurances. La fusion des deux livrets semble liée à un objectif non avoué d'assurer plus de liquidités aux banques. Tout est parti d'une observation du rapport Camdessus consistant à dire qu'il fallait laisser à la disposition des banques une partie de la collecte pour les inciter à distribuer le produit. La crise financière et les problèmes de liquidités qu'elles ont connus ont peut-être renforcé cet argument. Le raisonnement me paraît pourtant entièrement faux. Le Livret A n'a pas besoin de cela pour intéresser les banquiers.
Selon vous, même avec une centralisation à 100 % et une rémunération à 0,6 %, les banques n'hésiteraient pas à distribuer le Livret A ?
C'est ma conviction profonde. Si les banques se sont tant accrochées à cette réforme - je l'ai moi-même poussée quand j'étais à la tête du Crédit Lyonnais et membre de la FBF -, c'est parce que le Livret A est un produit essentiel dans leur stratégie commerciale, un produit d'appel incontournable pour séduire les clients. Les banques n'ont pas besoin d'accéder à la liquidité, c'est un cadeau supplémentaire qu'on leur fait. On parle quand même de 60 à 70 milliards d'euros de collecte non centralisée. Selon mes calculs, elles vont y gagner 1 à 2 milliards de résultat supplémentaire, puisque, sur ces sommes, elles percevront une rémunération de 0,6 % et engrangeront la différence entre le taux de rémunération des épargnants (3,5 % actuellement) et le taux interbancaire à 3 mois. Dans les conditions actuelles, je serais prêt à parier sur une explosion de la collecte.
Au moins, l'objectif de garantie de la ressource pour le logement social serait atteint.
A court terme, la réforme ne me paraît pas négative pour le financement du logement social et plus largement pour le mouvement HLM. Mais elle est dangereuse à plus long terme. Car elle pourrait préfigurer un éclatement total du système. Il ne m'étonnerait pas que dans quelques années, les banques demandent une simplification en proposant d'octroyer directement les prêts au logement social et en supprimant la centralisation aux fonds d'épargne. Après tout, elles l'ont déjà fait pour l'ex-Codevi, elles pourront facilement reprendre les mêmes arguments. On changerait alors complètement d'univers. Or je ne crois pas qu'un promoteur classique puisse répondre aux missions que remplissent aujourd'hui les organismes HLM.
Quels pourraient être les problèmes vis-à-vis de la réglementation européenne ?
La réforme telle qu'elle est articulée me paraît contraire à toutes les règles bruxelloises. Il n'est prévu à ma connaissance, pour les sommes non centralisées par les banques, aucune contrepartie en termes d'utilisation. Comment dès lors justifier une dépense fiscale sur des dépôts dont les banquiers gardent la libre disposition ? Cela ressemble furieusement à une aide d'Etat.
Mais les sommes centralisées ne tombent pas, elles, sous le coup de cette critique puisqu'elles seront utilisées comme aujourd'hui pour financer le logement social...
Oui, sauf que Bruxelles impose la transparence totale pour le coût auquel est rémunéré un service d'intérêt général. Or on n'aura pas accès à la comptabilité analytique des banques. Comment voulez-vous dans ces conditions que la Commission européenne s'assure du bien-fondé du dispositif ? D'autant que la commission de 0,6 % versée aux réseaux collecteurs est forfaitaire. J'ajoute que le nouveau dispositif prévoit que la mission d'accessibilité bancaire remplie par La Banque Postale fasse l'objet d'une rémunération supplémentaire. En clair, le logement social va supporter le coût de l'accessibilité bancaire en France. C'est illogique et sans équivalent chez nos voisins. En Belgique, par exemple, cette charge est répartie entre toutes les banques.
Bruxelles ne semble pourtant pas émettre de réserves sur la réforme...
J'ai le sentiment que Bruxelles attend l'architecture définitive de la réforme avant de se prononcer. Je ne vois vraiment pas comment le texte pourrait passer l'obstacle bruxellois dans cet état.
Pour quelles raisons vous intéressez-vous à cette réforme ?
Elle me semble tout à fait emblématique du génie français dans sa capacité à compliquer par excès d'intelligence une réforme qui aurait pu se faire simplement et conformément aux règles européennes.
PROPOS RECUEILLIS PAR GUILLAUME MAUJEAN ET FRANÇOIS VIDAL
http://www.lesechos.fr/info/finance/4723555.htm | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 13:33 | |
| Comme le dis un haut responsable au P.S., ce sera le feuilleton de l'été, à voir comment cela va finir En exclusivité:Affaire Tapie: Les accusations de Jean PeyrelevadeDe tous les protagonistes de l'affaire Tapie/Adidas, qui est au cœur de la grande controverse politico-économique de cet été 2008, un seul à ce jour n'avait pas encore pris la parole, depuis que le tribunal arbitral a alloué, le 7 juillet dernier, 395 millions d'euros en dédommagement à Bernard Tapie : c'est Jean Peyrelevade. Il sort pour la première fois de son silence, en postant le premier billet sur le blog qu'il a accepté de tenir sur Mediapart. Le texte qu'il publie revêt donc une grande importance, pour plusieurs raisons. La première coule de source. Ancien PDG du Crédit lyonnais de la mi-1993 jusqu'à 2002, il est l'un des acteurs clefs de l'histoire. Même s'il utilise un ton très neutre, se bornant à rappeler certains faits, selon lui oubliés ou déformés, le texte qu'il publie formule, en creux, de très vives critiques contre la sentences, et les trois juges qui l'ont prise, l'ancien président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud, l'avocat Jean-Denis Bredin et l'ancien président de Cour d'appel Pierre Estoup. La première critique est très forte. « Je suis gravement mis en cause par les arbitres. Ces derniers ont entendu Bernard Tapie. Je ne l'ai pas été, ni mon témoignage sollicité. Dès lors, le débat n'a pas été contradictoire ce qui me paraît contraire aux principes les plus élémentaires du droit français », écrit-il. Même si la justice arbitrale ne se plie pas aux mêmes règles que la procédure ordinaire, elle doit en effet obéir au respect du contradictoire. Or, la sentence confirme elle-même que Bernard Tapie a été entendu. A la page 83, on lit en effet ceci : « Prenant la parole lors de l'audience du 4 juin 2008, sans qu'aucune partie ne s'y oppose, Monsieur Tapie a décrit quelques unes des humiliations et des manœuvres destructrices qu'il a dû subir avec son épouse.»Des documents oubliés, des citations tronquéesEn deuxième lieu, Jean Peyrelevade reproche aux arbitres de tordre la réalité des faits pour arriver à démontrer - ce qui est la thèse de Bernard Tapie - qu'en 1994 le Crédit Lyonnais a partiellement vendu Adidas à lui-même et a manqué de loyauté à l'égard de son client. Ainsi l'ancien patron du Crédit Lyonnais fait grief aux arbitres de citer ses «propos devant la Commission d'enquête parlementaire de mai 1994 sur le Crédit Lyonnais» par lesquels il aurait «reconnu que la vente d'Adidas aurait donné lieu à un portage au profit de la banque». Mais ses propos, dit-il, «sont cités de façon tronquée, ce qui en dénature gravement le sens».Jean Peyrelevade observe que pour étayer la même thèse, certains documents clefs attestant qu'il n'y a pas eu d'opération de portage de la banque, n'ont pas été pris en compte par les arbitres. Et notamment un rapport d'expertise commandé à Marcel Peronnet par la juge d'instruction Eva Joly et qui « dit expressément» que «le montage n'est pas un portage». Enfin, Jean Peyrelevade critique la sentence pour une troisième raison : «Il semblerait que je sois accusé d'avoir lancé une "violente campagne de presse" pour "discréditer" , voire humilier M. Tapie auquel j'aurais ainsi crée un grave préjudice moral. Cette assertion est tout simplement fausse. » Dans la sentence, à la page 83, les arbitres font en effet reproche à la direction de l'époque du Crédit Lyonnais d'avoir conduit une « violente campagne de presse (...) usant par tous les moyens du nom de Tapie - par exemple inscrit sur une poubelle pour le discréditer ». C'est l'une des raisons, parmi d'autres, qui a conduit les arbitres à accorder 45 millions d'euros (somme comprise dans les 395 millions de dédommagement au total) au titre du préjudice moral. L'oubli de l'autorité de la chose jugéeOr, cette histoire de « poubelle » - que Mediapart a déjà racontée par le menu -, voici la version qu'en donne Jean Peyrelevade : « La seule campagne dont j'ai souvenir date de septembre 1994. Il s'agit d'une publicité financière accompagnant la publication des comptes du premier semestre 1994. Le texte est titré "Pour changer la banque c'est maintenant ou jamais. Votre banque vous doit des comptes" . Elle ne comporte, sur quatre colonnes, aucune allusion ni de près ni de loin à M Tapie. Ce texte est simplement agrémenté, par une sorte de volonté d'autodérision, de trois dessins assez agressifs vis-à-vis du Crédit Lyonnais, parus antérieurement dans la presse nationale ou internationale (The Economist , Les guignols de l'info et Libération ) et que nous avons reproduits. Celui de Libération faisait apparaître le Crédit Lyonnais et sous la bulle "Bon, plus que la cave et les greniers à nettoyer" un certain nombre de poubelles dont l'une marquée "MGM " et l'autre "Tapie" ». Pour être précis, ce dessin est paru dans encart de publicité publié le 30 septembre 1994 en page 3 du Figaro. Et la conclusion de Jean Peyrelevade, dans sa froideur, est sévère pour les arbitres : « Les trois arbitres semblent avoir oublié l'autorité de la chose jugée. M. Tapie a cru bon, à l'époque, d'attaquer le Crédit Lyonnais. Je crois me souvenir que c'était en diffamation. Il a été débouté par un jugement du Tribunal de Grande Instance du 22 décembre 1994. »Alors que le gouvernement doit décider lundi s'il introduit ou non un recours, le texte de Jean Peyrelevade vient donc s'ajouter à une cascade de protestations contre la sentence du tribunal arbitral. Après le président du Modem, François Bayrou, qui dénonce avec vigueur depuis plusieurs jours un détournement de la justice ordinaire et une collusion entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie ; après les critiques formulées par l'ex-magistrate Eva Joly, qui dans un entretien à Mediapart, a dénoncé « un pouvoir présidentiel arrogant et sans contrôle », le texte de Jean Peyrelevade - même s'il se situe sur un autre registre, seulement celui des faits - poursuit le feu roulant contre la sentence favorable à Bernard Tapie. De Matignon à la vice-présidence du Modem
Ce texte de Jean Peyrelevade revêt aussi de l'importance - qu'il nous soit permis de le dire - pour une autre raison, qui a trait à Mediapart. En créant ce media en ligne, nous avions en effet une double ambition : faire sur Internet un journal de qualité et indépendant ; mais aussi créer un grand lieu de débat public, un agora de qualité où quiconque puisse prendre la parole dans le respect des règles du débat démocratique. Le fait que Jean Peyrelevade vienne présenter ses arguments dans l'affaire Tapie/Adidas au travers d'un blog sur Mediapart est donc pour nous un motif de satisfaction. Ancien directeur adjoint de cabinet de Pierre Mauroy à Matignon, chargé des questions économiques - c'est lui qui a supervisé les nationalisations - de 1981 à 1983 ; puis tour à tour PDG de quelques unes des plus grandes entreprises françaises, dont Suez (1983-1986), l'UAP (1988-1993) ou encore le Crédit Lyonnais; et maintenant de nouveau engagé en politique, mais cette fois aux côtés de François Bayrou, en qualité de vice-président du Modem, chargé des questions économiques : c'est une voix qui compte dans le débat économique français.
Il ne s'agit pas, pour Mediapart, d'afficher une préférence partisane : dans l'affaire Tapie/Adidas, nous souhaitons que tous les points de vue puissent s'exprimer. Comme nous souhaitons que dans tous les autres grands débats publics, Mediapart soit un lieu de confrontation rigoureux, exigeant et pluraliste. C'est donc aussi, sous ce prisme, qu'il faut lire le texte de Jean Peyrelevade. Au travers de l'affaire Adidas, nous souhaiterions pouvoir afficher la double ambition de Mediapart : promouvoir un journalisme d'enquête honnête; promouvoir un lieu de confrontation de qualité. http://www.lepost.fr/article/2008/07/26/1230808_affaire-tapie-les-accuations-de-jean-peyrelevade.html | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 13:58 | |
| Là, c'est le bon endroit , Airlane: A lire intervention de Jean Peyrelevade sur son blog sur Mediapart (accessible hors abonnement) concernant l'affaire Tapie : http://www.mediapart.fr/club/blog/peyrelevade-jean/260708/affaire-tapie-premieres-reponses | |
| | | airlane
Nombre de messages : 370 Age : 82 Localisation : 7ème Circ. du VAL D'OISE Date d'inscription : 22/06/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 14:23 | |
| Même la Tribune de Genève s'y met : http://philippesouaille.blog.tdg.ch:80/archive/2008/07/26/morale-et-politique-un-couple-forcement-infernal.html | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 14:32 | |
| Nos amis suisses sont peut-être neutres en diplomatie, mais pas en politique, ni en morale. Chapeau ... | |
| | | signora
Nombre de messages : 17200 Localisation : lyon Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 14:36 | |
| Ils cognent dur ! | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Sam 26 Juil 2008 - 19:33 | |
| Tapie : l'ancien PDG du Crédit Lyonnais indigné NOUVELOBS.COM | 26.07.2008 |
Jean Peyrelevade, qui est également vice-président du Modem, regrette profondément de n'avoir pas été entendu dans l'affaire qui oppose Bernard Tapie au CDR sur la vente d'Adidas. Il s'est également défendu d'être à l'origine d'une enquête de presse contre l'ancien homme d'affaires.
Le reste de l'article:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080726.OBS4687/tapie__lancien_pdg_du_credit_lyonnais_indigne.html | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Intervention de Jean Peyrelevade Ven 22 Aoû 2008 - 19:19 | |
| Pas une intervention mais des extraits de son livre Sarkozy : l'erreur historique coll. "Tribune libre", Plon, 202 p., 18 €.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/08/22/nicolas-sarkozy-ou-l-art-de-la-fausse-rupture_1086760_823448.html | |
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| | | | Intervention de Jean Peyrelevade | |
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