soutien scolaire?

Comme je suis taquin, je vais lâchement profité de l'absence de Claire M3T pour ouvrir un fil sur une autre idée :
Chaque élève de prépa aurait en charge la progression dans une matiére particuliére, d'un élève de collége en difficulté. Par exemple, une prof de math constate que l'un de ses élèves, toto, a 5 de moyenne en math. Elle fait appel à une classe prépa proche géographiquement et un prépa aide toto durant les deux derniers trimestres. Il passe ainsi de 5 à 15 de moyenne. Ce qui fait une progession de 10 points, qui sont attribués aux concours que passe ce prépa...
Bon, on peut certianement améliorer le systéme (ou le trouver nul...)
Bonne nuit.

Combien de prépa, combien d'élèves potentiellement demandeurs ?

c'est beau comme idée... mais les étudiants en prépa croulent déjà sous leur boulot... je ne sais pas si c'est réalisable sans qu'is en patissent...
(pas au point de vue des points aux examens, mais au point de vue de l'acquisition des connaissances...)

plutôt que quelque chose d'obligatoire, on pourrait faire comme à la fac, où lesengagements associatifs peuvent être validés en tant que "UE Libre"

L'idée aurait plus de force en demandant ce soutien aux élèves ayant réussi leurs concours car ils disposent de plus de temps que les bagnards de prépas. Je crois d'ailleurs que cela est un peu pratiqué.

Pas de probléme pour améliorer le systéme. L'idée de base est bien que ceux qui ont le savoir puissent aider celles et ceux qui ont plus de mal à l'acquérir. Je ne savais pas que ça existait en fac sous la forme d'UE libre. Bien sûr que cela existe sous la forme du bénévolat, et j'en sais quelque chose. L'idée est de l'étendre beaucoup plus qu'aujourd'hui, voir d'incinter fortement des élèves de prépa ou école enfermé dans leur monde à sortir à la rencontre d'élèves en difficulté, dans des quartiers où ils ne seraient pas allé naturellement.
Je sais combien la prépa est lourde. Peut-être pourrait-on imaginer que les concours soient moins lourd, ce qui entrainerait un allégement des programmes et donc libérerait un peu de temps pour ce type d'activité. C'est aussi pour cela que j'aimaginais de transformer cette aide en point pour les concours.

pendant la campagne présidentielle, les 3 principaux partis évoquaient la création d'un service civil ou les jeunes suivant leurs compétences pourraient aider dans plusieurs domaines dont les milieux sportifs, associatifs, scolaires.

le problème est que le réalisme économique ne remet plus le sujet en première ligne vu son coût : 3 à 9 milliards.

le bénévolat à grande échelle n'est pas d'actualité, malheureusement tout se paie. il est même question de créer un statut pout les bénévoles....

C'est un système qui est largement utilisé sur ma ville dans le cadre de la "réussite éducative" . C'est une forme de tutorat assurant le suivi d'enfants signalés par les établissements et en graves difficultés (que çà soit scolaires ou sociales) avant qu'ils ne décrochent totalement. ils sont encadrés tous les jours dans les maisons de quartiers et certains ont en plus un référent particulier plusieurs heures par semaine.

Malgré que notre ville soit une ville universitaire et comportant plusieurs grandes écoles, malgré le soutien d'associations comme l'AFEV (Association Française des etudiants Volontaires il me semble) qui regroupent des jeunes volontaires et qu'elle forme à l'accompagnement, malgré les efforts de la mairie dans ce domaine, il y a un énorme turn-over de 75% des étudiants d'une année sur l'autre. Et un certain nombre de poste non pourvu en permanence.

En effet, les études, plus ou moins prenantes, le système de rémunération en vacation font que beaucoup arrêtent du jour au lendemain en particulier en cas de poste fixe proposé ailleurs.

Or pour ce public de jeunes en difficulté une vraie relation suivie , de confiance est nécessaire.

Le bénévolat n'est pas possible même sur un terme d'une année scolaire, surtout si on veut que les étudiants s'y investissent. Un grand nombre d'entre eux doit déjà financer lui même tout ou partie de ses études.... si le peu d'heures libres qu'ils ont doivent être dévolues au soutien (louable intention), il faut alors s'assurer d'une juste compensation.

C'est peut-être pour cela qu'il faut sortir du systéme marchand et que je proposais initialement que ce soit transformé en point à un concours, ce qui ne coûte pas grand chose, si ce n'est qu'une personne puisse attester des progrés réalisés par l'enfant.
Il faudrait voir comment ont été évalué les 9 milliards de dépense. Il ne s'agit pas d'un service civil, mais bien d'une aide sur un an ou plus réalisée par des étudiants.
Ce pourrait aussi être pris sur les heures de cours, pour faciliter ce "tutorat". Et ce ne serait pas obligatoire, l'idée étant bien que ceux qui s'engagent aujourd'hui dans un soutien scolaire sont plutôt pénalisés, alors qu'ils devraient être favorisés.

oui il faut absolument trouver une façon pour que cela reste sur la base du volontariat.

Je n'avais pas bien lu ta proposition en point de concours. effectivement l'idée est intéressante . suis malade, donc les neurones en vrac toutes mes excuses.

tu penses à un système un peu comme les options au bac ? çà me parait effectivement adapté: à la fois motivant, non pénalisante et intégrable sur un cv ... tout bénef en somme.

Europium,

je ne comprends pas ton argument
s'il s'agit de demander aux étudiant de faire du bénévolat, je ne vois pas comment ça coûte, en fin de compte 3 à 9 milliards...
ça m'échappe...
(retraités, étudiants, arrêtez le bénévolat !!!!!! votre générosité nous coûte trop cher !!!)

c'est un consultant qui a des actions chez akadomia qui a fait cette étude ?

l'idée d'avalie noire (points bonus aux examens) est intéressante

les étudiants ne feront pas de bénévolat car actuellement un étudiant sur 4 travaille pour financer ses études et cette proportion ne cesse d'augmenter d'année en année .

il a donc été imaginé un service civil comme je l'ai indiqué plus haut ou les les jeunes seraient en partie rémunéré ce qui selon les experts couteraient entre 3 et 9 milliards...

sauf si, avec l'idée d'Avalie noire, on leur donne une incitation au niveau de leurs notes aux examens ...

par ailleur, cela ne me semble pas choquant de demander aux étudiants une contre-partie minime pour l'enseignement dont il bénéficient...

Bon, faut creuser encore un peu, mais ça pourrait être une petite idée de plus pour permettre un peu plus de lien et aider ceux qui ont des difficultés à s'en sortir. L'avantage, quand même, de le faire au niveau de la prépa ou de la fac, c'est justement d'intégrer cet aide dans l'obtention d'un diplôme. Si cette mesure n'est appliquée qu'aux écoles, il n'y a pas d'incitation, puisque tout le monde sort avec un diplôme (sauf cas exceptionnel).
Bon c'est sans doute une mesurette, mais ce sont les gouttes d'eaux qui font les riviéres.

Les élèves de PREPA travaillent beaucoup trop pour pourvoir faire du soutien en parallèle.

De plus, il suffit pas d'avoir des connaissances pour faire du soutien scolaire. Il faut aussi être bon pédagogue.
Et enfin, ce n'est pas parce qu'on est à l'université que l'on est un bon à rien.

Heu, oui, ils travaillent beaucoup trop en fonction d'un concours. on pourrait soit rénover le concours, soit ajouter des points à ceux qui font du soutien scolaire pour obtenir plus facilement leur concours, comme je l'ai proposé dans le premier post.
C'est vrai qu'il ne suffit pas d'avoir des connaissances. Justement, ça permettrait à de futur cadre d'acquérir un minimum de pédagogie, et ça ne leur ferait pas de mal.
Enfin je ne vois pas trop où j'ai pu écrire que lorsqu'on était à l'université on était bon à rien, d'autant que c'est à l'université que j'ai obtenu mon diplôme.
Mais je reconnais que je m'étais accés un peu plus sur les prépas que sur les étudiants de facs, en réponse à d'autres forumeurs dont le rêve était de supprimer les prépa, accusées de tous les maux de la terre. Une prépa peut être trés bien à condition de se mettre au service des plus faible. C'est pour moi une des bases du modem : profiter de sa richesse, de son intelligence, de sa culture...pour se mettre au service de ceux qui en ont le plus besoin pour les amener eux aussi à développer leurs talents.

d'avalie noire a écrit:

Mais je reconnais que je m'étais accés un peu plus sur les prépas que sur les étudiants de facs

axé
Sinon ça ne veut rien dire.

même d'avalie qui nous fait des perles ... à moins que le mot exact soit coquilles ?

Jean Luc ! Le mot exact stp ?

Voilà tu t'es axée sur les PREPA, pas très bien.
Et en général les élèves de PREPA sont de très mauvais pédagogues, j'en sais quelque chose.

Pour eux, tout est évident, donc ils ne parviennent pas à bien expliquer.

Je ne pense pas que ce soit une bonne solution, en plus disperser les élèves de PREPA est une mauvaise idée, même si en contrepartie on leur ajoute des points. En plus ça fera baisser la valeur du concours sur le plan international. Un peu comme le Bac où on ne compte plus les rafistolages et les ajouts de points pour faire augmenter le taux de réussite au Bac, afin de satisfaire les moutons "Le taux de réussite au Bac a encore augmenté cette année... OUAAAAA TROP BIEN !"

Je pense qu'il faut plus creuser sur des "bonus" étudiants. Genre à l'université on t'enlève une matière au choix de ton année et tu fais du soutien à la place.

et pourquoi ne pas aussi l'appliquer aux prépas alors ?

Peut être que les prépas ne sont pas de bons pédagogues ... mais justement si certains pouvaient aussi développer cet aspect, on aurait peut être ensuite des gens de grandes écoles un peu moins persuadés de tout savoir non ?

signora a écrit:

même d'avalie qui nous fait des perles ... à moins que le mot exact soit coquilles ?

Jean Luc ! Le mot exact stp ?

Une coquille est une faute de frappe ou de typo.
Là, c'est une perle.

Soutien scolaire en primaire.

Voici un extrait du discours de Xavier Darcos concernant les nouveaux programmes du primaire (le discours entier est disponible sur le site de l'Education Nationale).

[...]

"Enfin, je veux que tous les élèves de CM1 et de CM2 qui, malgré l'aide personnalisée et l'accompagnement éducatif mis en place à la rentrée prochaine, continueraient à éprouver des difficultés d'apprentissage, puissent se voir proposer un stage de remise à niveau durant les vacances scolaires. Ces stages seront opérationnels dès les prochaines vacances de printemps, car il y a urgence à agir, chaque fois qu'un enfant présente des lacunes importantes.

Concrètement, ces stages s'étendront sur une semaine et ils proposeront trois heures d'enseignement par jour en français et en mathématiques. Cet enseignement sera structuré autour de groupes de cinq à six élèves sous la conduite d'enseignants volontaires qui seront rémunérés par des heures supplémentaires.

Je veux en finir avec cette inégalité choquante qui veut que seuls les enfants dont les parents auraient les moyens de les inscrire dans des cours particuliers auraient une chance réelle d'échapper à l'échec scolaire. Ce développement de la réussite payante me semble contraire aux principes fondamentaux de l'école républicaine. Si l'école est gratuite et obligatoire, la réussite scolaire doit l'être elle aussi."

[...] 20 février 2008

La réussite scolaire gratuite et obligatoire ... Belle idée!

Ce n'était pas vraiment une perle, parce que la phrase ne voulait effectivement rien dire. Vivement la fin de la campagne qu'on puisse dormir un peu....
Bien sûr, on peut toujours faire appel aux instit. mais ça n'a pas l'intéret du brassage culturel. Les étudiants resteront dans le cursus (prépas ou/et facs), et les gamins défavorisés continueront de ne voir que leur univers, avec toujours les mêmes profs.
Qu'est-ce qu'on risque de mettre ensemble des élèves en difficulté et des étudiants? Au pire, ces derniers seront mauvais pédagogues et l'élève ne progressera pas. Mais ça ne pourra pas être pire que maintenant.
Quand à abaisser le niveau des prépas...la prépa ne sert qu'à préparer un concours. C'est ensuite en Ecole qu'on apprend véritablement quelque chose. Pas sûr que de donner 2 heures/semaine à des enfants en difficultés soit vraiment une perte de niveau. Surtout si ça ouvre un peu les yeux et le coeur...Aprés tout, ce que l'on recherche aujourd'hui, ce sont aussi des cadres avec des valeurs, et pas seulement des diplômes.

Disons que l'essentiel est la, il faut redonner le niveau, le même niveau tant que faire se peut, aux élèves de primaire.

Un mixte des heures supp, de petit CDD pour les récents diplômés qui ne trouvent pas d'emploi, deux semaines ou même deux mois ne pénalisent pas une recherche d'emploi, et des étudiants, à voir pour les conditions de ces derniers, me parait bien pour s'assurer que tous les élèves nécessiteux de ce soutien soient accompagnés.