crise financière et économique( mise à jour permanente)

Copé: Sarkozy "absolument exceptionnel"

Source : AFP
12/10/2008 | Mise à jour : 14:31 |

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Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a estimé aujourd'hui sur Canal+ que, "dans cette période" de crise financière, le président Nicolas Sarkozy se montrait "absolument exceptionnel", faisant preuve de "sang-froid" et de "maîtrise".

"On a un président de la République française qui, dans cette période, se montre absolument exceptionnel. Je le dis très simplement. Je pense qu'il fait oeuvre de sang-froid et de maîtrise sur ces sujets", a déclaré M. Copé, assurant que ce n'était "pas par flagornerie".

C'est tout simplement que le petit Nicolas ne sait pas comment se dépêtrer de là, il évite donc de parler et de s'agiter.
Faut pas se fier aux apparences.

juju41 a écrit:

Copé: Sarkozy "absolument exceptionnel"

Source : AFP
12/10/2008 | Mise à jour : 14:31 |

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Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a estimé aujourd'hui sur Canal+ que, "dans cette période" de crise financière, le président Nicolas Sarkozy se montrait "absolument exceptionnel", faisant preuve de "sang-froid" et de "maîtrise".

"On a un président de la République française qui, dans cette période, se montre absolument exceptionnel. Je le dis très simplement. Je pense qu'il fait oeuvre de sang-froid et de maîtrise sur ces sujets", a déclaré M. Copé, assurant que ce n'était "pas par flagornerie".

Copé est aussi ridicule que Paillé.

Il faudrait les empailler ces deux-là (ainsi que le pitbull).

Caisse des dépôts : la crise financière pèse sur les résultats au premier semestre
La Tribune.fr - 13/10/2008 à 15:49 -




Le résultat net semestriel de la Caisse des Dépôts chute de 57% en raison de la baisse des marchés boursiers. L'organisme a ainsi divisé par deux ses gains réalisés sur les portefeuilles d'actions.
Crise financière oblige, la Caisse des Dépôts (CDC) a publié ce lundi des résultats financiers en très net recul pour son premier semestre. L'organisme considéré comme le bras financier de l'Etat a dégagé au premier semestre un résultat net de 731 millions d'euros, en forte baisse de 57% sur un an. (Retrouvez le communiqué de la CDC sur son premier semestre 2008).

Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires, recule de 26% à 2,966 milliards d'euros et le résultat d'exploitation de 62% à 951 millions d'euros.

La CDC pâtit d'un effet de comparaison défavorable. Au premier semestre 2007, elle explique avoir dégagé "un niveau exceptionnel de plus-values sur son portefeuille actions, profitant ainsi de la très bonne tenue des marchés financiers". Un an plus tard, la siutation est tout autre. "La forte baisse des marchés boursiers" au premier trimestre 2008 "a réduit de manière significative les gains latents sur les portefeuilles actions qui sont ainsi passés de 8,8 milliards d'euros à 4,2 milliards", explique la Caisse des dépôts.

Elle a également dû passer pour 481 millions d'euros de provisions à caractère durable pour dépréciations de son portefeuille d'actions. De ce fait, la contribution du seul pôle Caisse des Dépôts au résultat net consolidé est en repli de 67%.

L'autre principal facteur de repli du résultat du groupe provient du pôle Capital investissement, dont la contribution au résultat net consolidé est tombé à -13 millions d'euros contre 208 millions à la même période l'an passé. "Le premier semestre 2008 n'enregistre pas de plus-values significatives mais des provisions liées à l'évolution des marchés boursiers", explique la CDC. Au contraire, au premier semestre 2007, l'organisme avait enregistré des plus-values de cession de titres TDF pour un montant net de 155 millions d'euros.

En ce qui concerne les autres filiales, la contribution au résultat du pôle Services s'établit à 46 millions d'euros contre 21 millions l'an passé, grâce aux revenus tirés de la Compagnie des Alpes. Le pôle Assurance contribue à hauteur de 217 millions d'euros (+4%) et le pôle Immobilier de 101 millions d'euros, en baisse de 6% (-13% pour Icade à 57 millions et +7% à 44 millions pour SNI)). Au total, le résultat des filiales et participations baisse de 36% à 351 millions d'euros.


latribune.fr

Lien permanent vers cet article :
http://www.latribune.fr/entreprises/banques--finance/industrie-financiere/20081013trib000182968/caisse-des-depots--la-crise-financiere-pese-sur-les-resultats-au-premier-semestre.html

Jean-Luc a écrit:

C'est tout simplement que le petit Nicolas ne sait pas comment se dépêtrer de là, il évite donc de parler et de s'agiter.
Faut pas se fier aux apparences.

Et si FB avait élu président, que croyez vous qu'il aurait fait ? Il n'y a pas de recette miracle, ni pour Sarkozy, ni pour FB. D'ailleurs, on l'entend assez peu, FB, en ce moment.

D'où l'importance d'une proposition limpide pour un nouveau modèle économique et financier.

Ce mouvement a besoin d'audace. Il faut puiser aux meilleures sources pour renouveler et relancer un monde en dérive, voué à sa perte. Il nous faut des femmes et des hommes politiques courageux pour prendre la tête du peloton sur la troisième voie. Avec un projet clair on sait où on va. On ne peut ni hésiter ni se tromper lorsque le pouvoir nous échoit. Avec un projet clair et consistant, il est évident que FB aurait fait mieux que NS. Sans projet, c'est autre chose.

EDIT: corrigé "échoue" en "échoit". Merci Jean-Luc !

Peut-être un lapsus significatif : le pouvoir aura échoué à notre porte, en d'autres termes, il n'aura pas pu faire autrement que de choisir le MoDem pour meilleur détenteur.

frantibus a écrit:

lorsque le pouvoir nous échoue.

Je préfèrerais "nous échoit".
L'échouage, laissons-le à NS...

Je viens de donner (par un EDIT sur le message) une explication à mon lapsus super significatif trahissant ma foi dans le MoDem !

J'avais compris le lapsus différemment.
Le pouvôar en place, Sarkozy, va faire s'échouer la France.

C'est pas Nicolas Sarkozy qui a trouvé la solution c'est Gordon Brown. Voilà ce que disait notre nouveau, brillant, époustouflant, génial etc.... prix nobel d'économie.
Et comme personne n'a écrit la moindre chose sur Paul Krugman (QU'IL FAUT ABSOLUMENT DECOUVRIR) sur ce forum, je vous condamne à lire un petit article en anglais pour vous faire les pieds.
Je vais vous en filer moi du Peyrelevade et consors pour batir le projet économique du MODEN...........MOI JE VEUX KRUGMAN
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Has Gordon Brown, the British prime minister, saved the world financial system? Fred R. Conrad/The New York Times - Paul Krugman

O.K., the question is premature — we still don’t know the exact shape of the planned financial rescues in Europe or for that matter the United States, let alone whether they’ll really work. What we do know, however, is that Mr. Brown and Alistair Darling, the chancellor of the Exchequer (equivalent to our Treasury secretary), have defined the character of the worldwide rescue effort, with other wealthy nations playing catch-up.

This is an unexpected turn of events. The British government is, after all, very much a junior partner when it comes to world economic affairs. It’s true that London is one of the world’s great financial centers, but the British economy is far smaller than the U.S. economy, and the Bank of England doesn’t have anything like the influence either of the Federal Reserve or of the European Central Bank. So you don’t expect to see Britain playing a leadership role.

But the Brown government has shown itself willing to think clearly about the financial crisis, and act quickly on its conclusions. And this combination of clarity and decisiveness hasn’t been matched by any other Western government, least of all our own.

What is the nature of the crisis? The details can be insanely complex, but the basics are fairly simple. The bursting of the housing bubble has led to large losses for anyone who bought assets backed by mortgage payments; these losses have left many financial institutions with too much debt and too little capital to provide the credit the economy needs; troubled financial institutions have tried to meet their debts and increase their capital by selling assets, but this has driven asset prices down, reducing their capital even further.

What can be done to stem the crisis? Aid to homeowners, though desirable, can’t prevent large losses on bad loans, and in any case will take effect too slowly to help in the current panic. The natural thing to do, then — and the solution adopted in many previous financial crises — is to deal with the problem of inadequate financial capital by having governments provide financial institutions with more capital in return for a share of ownership.

This sort of temporary part-nationalization, which is often referred to as an “equity injection,” is the crisis solution advocated by many economists — and sources told The Times that it was also the solution privately favored by Ben Bernanke, the Federal Reserve chairman.

But when Henry Paulson, the U.S. Treasury secretary, announced his plan for a $700 billion financial bailout, he rejected this obvious path, saying, “That’s what you do when you have failure.” Instead, he called for government purchases of toxic mortgage-backed securities, based on the theory that ... actually, it never was clear what his theory was.

Meanwhile, the British government went straight to the heart of the problem — and moved to address it with stunning speed. On Wednesday, Mr. Brown’s officials announced a plan for major equity injections into British banks, backed up by guarantees on bank debt that should get lending among banks, a crucial part of the financial mechanism, running again. And the first major commitment of funds will come on Monday — five days after the plan’s announcement.

At a special European summit meeting on Sunday, the major economies of continental Europe in effect declared themselves ready to follow Britain’s lead, injecting hundreds of billions of dollars into banks while guaranteeing their debts. And whaddya know, Mr. Paulson — after arguably wasting several precious weeks — has also reversed course, and now plans to buy equity stakes rather than bad mortgage securities (although he still seems to be moving with painful slowness).

As I said, we still don’t know whether these moves will work. But policy is, finally, being driven by a clear view of what needs to be done. Which raises the question, why did that clear view have to come from London rather than Washington?

It’s hard to avoid the sense that Mr. Paulson’s initial response was distorted by ideology. Remember, he works for an administration whose philosophy of government can be summed up as “private good, public bad,” which must have made it hard to face up to the need for partial government ownership of the financial sector.

I also wonder how much the Femafication of government under President Bush contributed to Mr. Paulson’s fumble. All across the executive branch, knowledgeable professionals have been driven out; there may not have been anyone left at Treasury with the stature and background to tell Mr. Paulson that he wasn’t making sense.

Luckily for the world economy, however, Gordon Brown and his officials are making sense. And they may have shown us the way through this crisis.

c'est quand même incroyable, ça! ça fait des mois que je poste des articles (en Français) de Krugman ( tirés de Contre-info)sur le file FMI, il s'agirait de lire les fils avant de critiquer..!!!!!

AFP le 15/10/2008 12h21
La Bourse de Paris rechute, la récession revient au premier plan


La Bourse de Paris creusait nettement ses pertes mercredi en fin de matinée, le CAC 40 perdant 2,74% après deux séances de fort rebond, dans un marché à nouveau tourmenté par les craintes de récession économique.

A 12h00 (10h00 GMT), l'indice vedette cédait 99,30 points à 3.529,22 points, dans un volume de 1,6 milliard d'euros. Il avait enchaîné deux fortes hausses lundi et mardi, regagnant 14,23% au total après avoir subi, la semaine dernière, la plus lourde chute hebdomadaire de son histoire (-22,16%).

Les autres places européennes s'enfonçaient également: Londres abandonnait 3,55%, Francfort 2,94% et l'Eurostoxx 50 2,66%.

"Après un rebond lié aux annonces de plusieurs gouvernements pour soutenir le système bancaire, les regards des investisseurs vont se reporter sur le risque de récession aux Etats-Unis", ont estimé les économistes du courtier Aurel.

Ces craintes sur la première économie mondiale, éclipsées depuis quelques semaines par les rebondissements de la crise financière, ont été relancées mardi soir par les propos de Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale de San Francisco.

"La croissance du quatrième trimestre semble encore plus faible avec une contraction (de l'activité) très probable", a estimé Mme Yellen, ajoutant qu'"en fait l'économie américaine semble en récession".

Les marchés actions, loin d'avoir touché le fond, devraient par conséquent "atteindre de nouveaux points bas en novembre-décembre, avant de remonter fortement en janvier 2009", juge Charles Robertson, économiste de la banque néerlandaise ING.

Même prudence pour Alexandre Le Drogoff, analyste technique chez Aurel: selon lui, le CAC 40 "devrait se stabiliser (...) pendant quelques séances avant de reprendre sa dynamique baissière", qui devrait emmener l'indice vers 3.000 puis 2.680 points "à moyen terme".

L'agence de notation monétaire Moody's a estimé, de son côté, que d'autres faillites d'entreprises et défauts de paiements étaient à prévoir cette année, voire au-delà. Les secteurs les plus exposés sont ceux de la construction et du bâtiment, les compagnies aériennes et la restauration.

Citation :

(...) qui devrait emmener l'indice vers 3.000 puis 2.680 points "à moyen terme".

2 680 ? Quelle précision !

c'est peut-être le point de non-retour? en dessous, ce sont les abysses!

Nicolas Sarkozy face à la "malédiction de la cagnotte"



Un immense travail de pédagogie attend le Président et son Gouvernement. Il leur faut expliquer maintenant comment ils ont pu trouver de l'argent alors que les "caisses étaient vides" pour tout autre sujet.

Une fois réglée la question de la banqueroute financière, l'opinion attend des explications détaillées.

1) Si les banques Françaises sont saines, pourquoi ce montant de presque la moitié de la facture des Etats - Unis pour des banques alors présentées comme "irresponsables" ?

2) Comment cette dette ne pèsera pas sur les impôts futurs ?

3) Si l'engagement de l'Etat vise à combler des actifs non valorisables, pourquoi deviendraient-ils valorisables demain davantage qu'aujourd'hui ?

4) Quel sont les nouveaux critères de fonctionnement des banques quand on sait que la nationalisation n'a pas été la garantie de leur rigueur passée de fonctionnement ?

C'est un moment périlleux qui s'ouvre pour le Chef de l'Etat.

http://www.exprimeo.fr/article/3898/nicolas-sarkozy-face-a-la-malediction-de-la-cagnotte.htm

Cac 40 à -5,42%...

les nouvelles venues d'amérique sont tellement mauvaises que le moral est plus bas... ça promet pour la suite! esperons qu'on ne soit pas obligés aussi de renflouer les grosses entreprises en perdition..

c'est Miss Lalouette ? ta source?

A moins que ce soit Elisabeth Tessier.



Et là, on est très mal.

que ce soit Lalouette ou tessier, en tout cas la bourse descend, descend... - 6,65%

Elle ne descend pas, elle dégringole : -6,90%.

mais sur les journeaux en ligne comme le Point, et le Figaro, les unes c'est les sifflets au stade de france et le procés Agnelet, ... faut pas trop affoler les vieux...

Va bientôt falloir prendre en compte dans les calculs la vitesse de la lumière : -7,47%.

Edit : -7,66%. On n'arrive plus à suivre...

Wall Street va sûrement aussi dégringoler. Puis les bourses asiatiques. Et ainsi de suite. On est reparti dans la spirale baissière ? Si c'est le cas, je me demande comment on va pouvoir l'arrêter cette fois.