crise financière et économique (mise à jour permanente)

Le gouvernement désarmé face au mur de la dette sociale



[ 20/04/09 ]


L'Unedic dévoile mercredi de nouvelles prévisions, aggravées, de déficit. Si l'exécutif a choisi de laisser filer les déficits pour amortir les effets de la crise, il doit trouver une solution pour rembourser la dette de la Sécurité sociale. Le besoin de financement du régime général dépassera 15 milliards d'euros dès l'automne.

Le gouvernement avait tablé sur une stagnation de la masse salariale en 2009, hypothèse désormais trop optimiste.


Tout va de mal en pis pour les régimes sociaux, et le gouvernement sent petit à petit monter la pression. L'Unedic va dévoiler mercredi de nouvelles prévisions, aggravées, de déficit. Dans sa dernière note financière, l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) fait état de chiffres très inquiétants. La masse salariale, sur laquelle sont assises les cotisations, se stabiliserait en glissement annuel au premier trimestre (+ 0,5 %), puis reculerait au deuxième (- 0,3 %) et plongerait au troisième (- 1 %). Une évolution sans précédent. Le gouvernement avait tablé sur une stagnation de la masse salariale cette année, une hypothèse a priori très prudente mais désormais trop optimiste. Les destructions d'emplois expliquent pour l'essentiel ce retournement spectaculaire, qui risque de s'avérer durable : l'éventuel retour de la croissance en 2010 ne s'accompagnera pas forcément d'une reprise sur le marché de l'emploi. Autre enseignement de la note de l'Acoss : le besoin de financement de la Sécurité sociale atteindrait 15,5 milliards d'euros dès la fin septembre. Le plafond de « découvert » de 18,9 milliards autorisé par le Parlement pour 2009 risque donc de s'avérer insuffisant en fin d'année, vu la rapidité du creusement des déficits.

Devedjian: "Les prévisions sont dépassées"

Citation :

Les baisses de charges temporaires pour les très petites entreprises ont favorisé 150 000 embauches, au-delà de nos prévisions, encore une fois.

Ca ne vous rappelle rien ?

Pour ceux qui auraient oublié...

un plaisir, lire chez mon médecin, des revues économiques vieilles d'un an avec le baratin de l'époque sur les investissements a faire

Citation :

En 2012, M. Sarkozy risque d'avoir à supporter une lourde charge du président du MoDem, François Bayrou, l'accusant d'avoir laissé filer les déficits.

Et elle sera totalement justifiée pour la période mai 2007 (élection de Sarko)-septembre2008 (début de la crise).

Mais bien entendu Sarko and co vont tout mettre sur le dos de la crise.

Citation :

Deuxième hypothèse, augmenter les impôts, à l'image de ce qu'entend faire Barack Obama.
M. Sarkozy ne veut pas en entendre parler : il estime que ce serait
dégrader la compétitivité de l'économie française, championne de l'OCDE
des dépenses publiques, très loin devant les pays anglo-saxons. Un tel
signal conduirait les ménages à réduire leur consommation en prévision
des hausses d'impôts à venir. Cette analyse explique le refus absolu du
président de la République de revenir sur le bouclier fiscal.

Où est le rapport entre le bouclier fiscal et la consommation des ménages ? D'autant plus qu'il n'est pas avéré que les bénéficiaires de ce bouclier investissent l'argent reçu dans l'économie française.

La gourdasse ne va sûrement pas tarder à apporter un démenti à ces informations erronées.

on ne l'entend plus celle là...tombée dans les oubliettes de Bercy?

LBO : les banques françaises réfléchissent à une structure de défaisance



[ 24/04/09 ]


Les grandes banques françaises envisagent de créer un dispositif de place à qui ils confieraient leurs créances à effet de levier. Un tel mécanisme leur permettrait d'entrer au capital des sociétés en crise mais en en confiant la gestion à une structure mutualisée.

juju41 a écrit:

LBO : les banques françaises réfléchissent à une structure de défaisance



[ 24/04/09 ]


Les grandes banques françaises envisagent de créer un dispositif de place à qui ils confieraient leurs créances à effet de levier. Un tel mécanisme leur permettrait d'entrer au capital des sociétés en crise mais en en confiant la gestion à une structure mutualisée.

Les crédits attachés à ces LBO seront la prochaine secousse qui fera trembler le système financier sur ses fondations. Les banques françaises sont ni plus ni moins en train de se coaliser pour refiler ces dettes à un organisme de defeasance.
Le problème est qu'aucune banque ne veut payer pour les autres. Dès lors cette organisme de defeasance ne pourra voir le jour sans l'aide financière de l'Etat, quoique les banques disent aujourd'hui.
Et derrière l'Etat, se trouve de nouveau le contribuable qui devra encore mettre la main à la poche sous peine de tout perdre.

France: après la reprise, l'assainissement budgétaire doit être la priorité
r28.04.2009, 10h56


Une fois la reprise engagée, il sera urgent pour la France de réduire ses déficits publics, en axant l'effort sur une baisse des dépenses, estime l'OCDE dans un rapport publié mardi.
Selon les dernières prévisions du gouvernement, le déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) français devrait grimper cette année à 5,6% du PIB et se maintiendrait à 5,2% du PIB en 2010 en raison de l'impact de la crise.
L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) estime quant à elle que le déficit public devrait s'envoler à 6,6% du PIB cette année et atteindre 8,3% en 2010.
Si l'OCDE s'attend à une contraction de l'activité tout au long de 2009, "une fois la reprise bien engagée, la priorité devra être de mettre en application de manière résolue un plan de réduction du déficit des administrations publiques, conformément aux obligations" de l'Union européenne et du gouvernement français, insiste-t-elle dans une étude économique consacrée à la France.
Etant donné "le niveau déjà très élevé de la pression fiscale en France", l'effort devra "porter essentiellement sur la diminution des dépenses", ajoute-t-elle.
Si l'OCDE estime que la démarche entreprise dans le cadre de la Révision générale des politique publique (RGPP) mérite à cet égard d'être encouragée, elle souligne que les économies engrangées à ce jour paraissent bien modestes en proportion de l'ampleur des dépenses publiques (moins de 1%).
Pour l'OCDE, "des potentiels d?économies considérables existent dans des champs que la RGPP n?a pas pleinement explorés", comme "les dépenses relatives à la sécurité sociale et celles des administrations locales".
A terme, "une hausse très significative du taux d'emploi" faciliterait grandement les efforts d?assainissement des comptes publics, poursuit l'OCDE.
Pour y parvenir, elle prône notamment une baisse du coût minimum du travail pour les moins qualifiés, l?assouplissement de la législation sur les licenciements couplée à un système d?assurance-chômage plus efficaces, et des incitations à travailler au-delà de 60 ans.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/france-apres-la-reprise-l-assainissement-budgetaire-doit-etre-la-priorite-28-04-2009-495369.php


commentaire: si j'ai bien tout compris, la solution préconisée, c'est la baisse du smic, l'assouplissement des licenciements,l'augmentation du départ à la retraite, et la baisse des dépenses de sécu, sans compter les autres diminutions de dépenses publiques..
une partie du problème pourrait se résoudre avec une TVA sociale bien adaptée , et bien surveillée..
par contre la baisse du smic, je pense que ça n'est pas envisageable!

finalement, crise ou pas, les recettes restent les mêmes, alignons nous sur les économies les plus anti-sociales.. je doute que sarkozy tente le truc juste avant 2012...
va falloir réfléchir sérieusement aux idées de redressement de la dette, et du déficit, si possible, les moins dures socialement parlant, ça doit pouvoir se faire à condition de rééquilibrer la fiscalité, et les prélèvements sociaux..

Je suis Ok avec ton analyse !
Mais en 2012 la présidence ça va être un sacré bâton merdeux ...

signora a écrit:

Mais en 2012 la présidence ça va être un sacré bâton merdeux ...

100% d'accord avec toi

La production manufacturière chute de 17,8% au 1er trimestre



[ 11/05/09 - 08H56 - actualisé à 10:38:00 ]


D'un trimestre à l'autre, la baisse est de 8,3%. Sur le seul mois de mars, elle s'élève à 1,1%. Des chiffres qui laissent présager une forte contraction du produit intérieur brut au premier trimestre.

Les artisans rattrapés par la crise



[ 12/05/09 ]


59 % touchés.


Au premier trimestre, 59 % des artisans s'estiment touchés par la crise, contre 52 % au dernier trimestre 2008, indique une enquête réalisée par l'Institut I+C pour l'Union professionnelle artisanale (UPA), publiée hier. Parmi les artisans interrogés, ils sont, toutefois, encore 21 % à considérer que leur entreprise n'est « pas du tout » impactée par la crise, et 20 % « plutôt pas ». Les artisans des services, de la fabrication, de l'alimentation se déclarent les plus touchés, l'artisanat du bâtiment étant le moins concerné (49 %).

Le panel des 3.150 entreprises artisanales interrogées en avril évalue à 4,5 % sa baisse de chiffre d'affaires au premier trimestre, après - 1,5 % au dernier trimestre 2008. Sur un an, « la baisse d'activité se limite à 0,5 % », note l'étude.

Report des embauches.


« Pour la première fois depuis le premier trimestre 2008, les artisans prévoyant une baisse de leur activité au trimestre suivant régressent et ceux anticipant une activité plus soutenue progressent légèrement », indique par ailleurs l'enquête, réalisée en avril. « Globalement, les prévisions restent néanmoins négatives », précise le sondage, qui note que « plus d'un tiers (35 %) de l'ensemble des artisans projettent de reporter ou de réduire les embauches initialement prévues pour le printemps 2009 ».

http://www.lesechos.fr/info/france/4862999.htm?xtor=RSS-2010

Le déficit de l'Etat se creuse à 43,7 Mds €

12/05/2009 | Mise à jour : 08:48 |
Le déficit budgétaire de la France s'est creusé à 43,7 milliards d'euros fin mars 2009, contre 22,5 milliards d'euros à la même date de 2008, notamment sous l'effet du coût du plan de relance et de la baisse des recettes fiscales, a annoncé aujourd'hui le ministère du Budget.

commentaire:on voit bien le côté négatif du plan de relance, pour ce qui est du côté positif, même avec un microscope électronique, les effets sont difficiles à cerner!

www.boursorama.com/infos/actualites...

prendre la présidence après Sarkozy, ça va revenir a prendre un bâton merdeux

anticipation:

nous sommes Septembre 2012, Sarkozy n'est plus président

l'UMP dénonce la situation toutes pourrie et l'état des comptes et le déficit, et les premières mesures prise par le nouveau président qui en sont responsable

Lefèvbre ex député dénonce

"c'est tout de meme incroyable que la situation n'ai pas été rétablis avant la rentrée, par ce gouvernement"

l'ancien premier ministre Xavier Bertrand s'étonne

" il semblerait que les actes ont du mal a suivre les paroles, peut être que le nouveau président attend la fin de son mandat pour que les problèmes de la France dont le volontarisme de Nicolas Sarkozy a bien contenu les effets, quoi qu'en disent nos adversaires, soit définitivement réglé"

c'est vrai qu'il faut avoir une grosse part de courage et aussi d'inconscience pour vouloir reprendre le flambeau en 2012...forcément périlleux!
au point que je pense que le PS préfère mettre la pédale douce , histoire de se débarasser du baton merdeux, en le refilant à Bayrou, histoire de se dédouaner des difficultés à venir, en lui laissant la responsabilité .. et en reprenant la main en 2017..

euh.... à mon avis, le PS préférerait s'immoler par le feu que de se faire battre par bayrou: pour eux cela signifie qu'ils sont réellement au fond du trou. Pour le moment ils ont l'impression que ça passe encore, mais je sens que les européennes vont remettre en question pas mal de choses. Je vois d'ici les commentaires:
"Ne donnez pas à ces éléctions une dimention nationale, ca n'est pas le sujet et blablabla"
Ah ca va être funky les lendemains d'européennes c'est moi qui vous le dis!

Le soutien aux banques risque de porter la dette publique à 80 % du PIB dès 2009



[ 13/05/09 ]


Le gouvernement cherche à infirmer la décision de l'Insee et d'Eurostat de comptabiliser dans la dette publique les émissions de la Société de financement de l'économie française. Les statuts de la SFEF pourraient être modifiés.

La France plongée dans une sévère récession


L'Élysée table désormais sur un recul du PIB compris entre 2,5 % et 3 % en 2009


Commentaire ? Une citation :

Citation :

Quant à la dette, «dans l'immédiat, on ne fait rien ; ça irait à
l'encontre des mesures que nous avons prises pour relancer l'activité»,
confie-t-on au sommet de l'État. Où l'on rappelle une fois de plus que
«ces mesures ne pèseront pas sur les finances publiques au-delà de la
crise»

Que le monde il est beau ...