La Crise Financière et économique

Y'a pas que l'Asie : le CAC40 à -2,38% à 13h33. La rentrée va être un cauchemar pour les spéculateurs.

Tu ne crois pas que les vrais spéculateurs auront déjà pris leurs bénéfices d'ici là ?

Les "vrais" spéculateurs ont pour la plupart pris un gadin comme les autres lors du premier effondrement.
Et comme leur mentalité n'a pas évolué d'un poil...

Mais ce n'est pas moi qui les plaindrai, ils ne font que récolter ce qu'ils ont semé. C'est juste malheureux que ce soit le reste du monde qui se prenne les vrais dommages.

juju41 a écrit:

L,U,V, W : les lettres de la crise.

Justement, je cherchais hier un autre sigle plus proche de ce qui risque de se passer, le H cyrillique est un peu exagéré, je pensais plutôt à un flash, une barre inclinée vers le bas, une petite barre inclinée vers le haut puis une nouvelle barre inclinée vers le bas confirmant la décroissance continue. Moi la petite barre inclinée vers le haut m'arrange, ça me laisse un peu de temps avant de m'engager vraiment pour le localisme.

Le FMI annonce une reprise mondiale de l'économie

On débouche le champagne tout de suite ou on attend un peu ?

une annonce avec beaucoup de réserves...des fois que ça ne soit pas vrai..c'est comme les voyantes, il faut ménager une porte de sortie, au cas où..si ça ne marche pas, on peut toujours dire que on avait raison..beaucoup trop d'aléas...
bref une annonce bidon...

Quand on a les boules, elles sont rarement de cristal...

Il ne manque plus que le cochonnet et on peut faire une pétanque.

Le tout est de le faire sortir de l'Élysée.

Ca, ce n'est pas compliqué : une montre ou un stylo de luxe, une boîte de chocolats, un objectif de caméra ou d'appareil photo, un micro,... et il sort.

Les Bourses repartent à la baisse dans le sillage de celle de Shanghai

Un ancien trader témoigne : rien n'a changé sur les marchés financiers

En 2009, encore 81 banques américaines en faillite
CRISE FINANCIÈRE | Rien que ce week-end, quatre nouvelles banques régionales ont mis la clé sous le paillasson. La crise du subprime continue à sévir.




L’hécatombe bancaire continue aux Etats-Unis, même si elle ne représente plus de risques systémiques pour la planète. Ce week-end, le régulateur bancaire américain a encore annoncé la fermeture de quatre banques régionales, portant à 81 le nombre d’établissements de dépôts ayant été saisis et fermés depuis le début de l’année aux Etats-Unis.

Si trois des faillites annoncées sont relativement modestes, portant «seulement» sur des centaines de millions de dollars d’actifs sous gestion, la quatrième banqueroute est d’importance.

La Guaranty Bank, sise au Texas, détient des actifs s’élevant à 13 milliards de dollars et des dépôts de clients atteignant 12 milliards de dollars. Ils ont immédiatement été vendus à la banque espagnole Banco Bilbao Vizcaya Argentina, lui ouvrant du même coup les portes du marché américain.

Le pot commun étranglé

Semaine après semaine, donc, les fermetures se succèdent. Il y a quinze jours dans l’Alabama, la Colonial Bank – qui géraient des actifs à hauteur de 25 milliards de dollars – a également mis la clé sous le paillasson, signant là la plus grosse faillite en cette année 2009.

Or, si dans l’immense majorité des cas les actifs et les dépôts sont rachetés par des concurrents, un organisme commence réellement à souffrir. Sorte de pot commun des banques américaines, la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires (FDIC), qui disposait encore de 53 milliards de dollars l’an dernier. Il ne lui en restait plus que 13 milliards à la fin du premier trimestre.

Rien que les faillites de la Guaranty Bank et de la Colonial Bank vont coûter au fonds commun près de 6 milliards de dollars pour combler les trous d’actifs non repris. «Les faillites se sont réellement multipliées en 2009, en raison d’une augmentation massive de défauts de paiements de la part des débiteurs et d’un marché immobilier qui continue à se détériorer», explique ainsi la FDIC.

Les chiffres sont là pour le prouver: en 2008, «seules» vingt-cinq banques régionales ont fait faillite. En 2007, elles n’étaient que trois… Elles sont donc 81 depuis janvier dernier.

Mercredi prochain, la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires va dire combien il lui reste en poche pour venir à la rescousse des établissements régionaux. Elle a d’ores et déjà demandé aux grandes banques du pays d’augmenter leur part au fonds. Et, face à la rareté grandissante de repreneurs, elle veut également permettre à des fonds de private equity – tels Blackstone ou Carlyle – d’entrer dans la danse. 


http://www.tdg.ch/actu/economie/2009-81-banques-americaines-faillite-2009-08-23