L'éducation sexuelle de nos enfants

Floran a écrit:

georges jean a écrit:

libre a écrit:

Sûrement.

Mais je ne vois pas où est le problème.

Le conseil général a compétence pour construire les collèges, pas pour proposer une vision de la sexualité aux collégiens.

je ne vois toujours pas ou est le problème. Quelles sont les choses choquantes? ça va mieux en le disant...

Dans une démocratie chaque institution publique a une tâche précise et ne peut d'elle même supplanter celle d'une autre institution.
Ce qui est dit aux collégiens entre dans un programme décidé par qui de droit. Les personnes qui présentent ce programme, les professeurs, sont nommés par l' autorité compétente, le ministère. Ces professeurs sont connus des parents (en tout les cas devraient l'être).
Au cas particulier on impose un discours crée par des élus et des fonctionnaires n'ayant nulle compétence juridique pour ce faire.

georges jean a écrit:

Floran a écrit:

georges jean a écrit:

libre a écrit:

Sûrement.

Mais je ne vois pas où est le problème.

Le conseil général a compétence pour construire les collèges, pas pour proposer une vision de la sexualité aux collégiens.

je ne vois toujours pas ou est le problème. Quelles sont les choses choquantes? ça va mieux en le disant...

Dans une démocratie chaque institution publique a une tâche précise et ne peut d'elle même supplanter celle d'une autre institution.

Non, pas du tout. La complémentarité ça existe.

Là, n'est pas le souci. Quelle est la chose qui choque dans ce magazine?!
C'est ça que je ne sais pas puisque tu ne le dis pas! Tu mets un lien avec "hein pas bien", bon oki mais quoi?

C'est le thème, le contenu, l'age des destinataires ou autres?

Je ne comprend pas non plus ou il y aurait matière a être choqué mais bon ...

Disons que ce qui me choque moi, c'est cette façon de les précipiter dans un mode d'adultes avec des conduites d'adultes.
J'insiste peut être lourdement mais distribuer via un circuit officiel un magazine qui engage ouvertement à la sexualité active à la limite de la puberté, je trouve çà .... limite.

et pourtant je ne suis pas puritaine, pas pro abstinence à l'américaine, pas spécialement religieuse non plus mais tout de même, j'ai du mal avec l'âge du comité de rédaction et des destinataires dans cette histoire. çà ne m'aurait pas choqué pour des lycéens mais là oui çà me gêne.
Et que çà soit validé par le CG , c'est un peu comme un accord tacite à ces comportements que par ailleurs l'état condamne .
(Je signale que la majorité sexuelle est à 15 ans et 3 mois dans le code pénal )

khany a écrit:

(Je signale que la majorité sexuelle est à 15 ans et 3 mois dans le code pénal )

Et qu'il n'y a pas d'âge pour l'avortement.

Ben je suis comme khany. Autant, ça ne me choque pas qu'en cours de SVT il puisse y avoir des cours sur la façon dont fonctionne le corps humain, et donc la reproduction humaine, autant parler de planing familial...
Je précise que je suis, entre autre, le pére de deux filles en 6eme et 3eme et qui sont donc en plein dans cette période.

J'avais failli il y a quelques semaines ouvrir un fil pour 2 faits qui m'avaient marquées.
Je vous explique.
Un soir, je "tombe" sur une émission télé :
des policiers interrogeants un pré-ado, un garçon, puis une fille ...
le garçon était accusé de s'être fait "sucer" par la jeune fille.
il s'est avéré que la jeune fille aurait elle-m^me demandé.
Peu importe.
Ce qui m'a frappée, choquée, ce sont les mots employés par des adultes face à des enfants et les concernant...
Faire une pipe t'as pas honte ...
Claque de la mère présente.
Détails démandés crument avec des mots précis sur le déroulement de l'affaire ...

Je me suis vraiment demandée si la police faisait là son job ?
Tu parles d'une éducation sexuelle.
J'aurais, quant à moi, pris mon gamin et lui aurai expliqué les choses avec plus de délicatesse. Sans le culpabiliser. Mais sévèrement.

Par contre dans les jours qui ont suivis 2ème enquête.
Une radio. Qui parle aux jeunes gens (me rappelle plus laquelle).
Même conversation mais là le ton avait changé :
* une petite/jeune fille téléphonait son copain voulait une gaterie elle hésitait ...
et là l'animateur lui a déclaré en ricanant :
-mais laisse toi aller, t'as quel age ?
-environ 13 ans ...
- et ben c'est de ton age de "tailler une pipe" ...

ça me laisse sans voix.
Comment voulez vous que des ados pris entre une sévérité excessive, une intrusion maladroite dans leur intimité et un laxisme total trouve ses marques ?

Si l'un de vous peut me répondre ...

oui je partage tes inquiétudes.
Nous avons eu un cas l'an dernier au collège ...filmée bien sur tant qu'à faire , heureusement le responsable de l'établissement (qui est aussi ancien éducateur) a su ,lui, prendre des mots bien plus respectueux des uns et des autres et a notamment rappelé certaines valeurs : un moment d'intimité, souhaité entre 2 personnes plus âgées qu'eux, un moment d'amour etc ... que ces jeunes avaient laissé de côté.
çà a tout de même fini en conseil de discipline et surtout en dépot de plainte (je ne sais pas quelle qualification en revanche détournement je suppose pour le principal intéressé) . Cher payé non pour n'avoir pas eu le message que la sexualité n'est pas affaire d'enfant.
le fait que ces jeunes n'aient visiblement saisi avant la portée de ce qui s'était passé, me laisse vraiment mal à l'aise.

et je ne suis pas sure que laisser passer ce genre d'article, peut être informatif certes , çà soit de nature à remettre les ados sur le chemin de "trouver leurs marques" comme dit signora.

Que cela préoccupe les ados oui mais les adultes qui restent responsables de cette publication n'auraient pas du laisser passer çà tel que, et autant la page sur l'homosexualité est je trouve plutôt respectueuse des émois de cet âge , autant laisser passer le "j'ai oublié ma pilule" me semble très inconséquent quant à l'incitation à passer à l'acte.
Et je pense bien pire encore des propos des animateurs radios dont tu parles signora !

A savoir que dans les mots ... je suis en-dessous de la réalité !
Je n'ai pas compris pourquoi la police voulait faire décrire la scène :
* tu t'y es pris comment ?
* il t'a demandé comment ?

J'ai peur qu'ils en sortent profondément humiliés et sans aucun respect pour l'amour (le vrai) pas plus d'ailleurs que pour les adultes qui les ont aussi peu respectés.

Dans les 2 cas, policiers ou animateurs radio, il y a manque de respect vis à vis de ces enfants.

Citation :

çà a tout de même fini en conseil de discipline et surtout en dépot de plainte (je ne sais pas quelle qualification en revanche détournement je suppose pour le principal intéressé) . Cher payé non pour n'avoir pas eu le message que la sexualité n'est pas affaire d'enfant.

Je crois que tu te trompes la sexualité est affaire d'enfants ...
Au moins dans l'intérêt qu'ils lui portent.
Aux adultes de leur expliquer ... ce qui reste de l'ordre de l'imaginaire et quant ils peuvent "passer à l'acte" avec amour tendresse et respect.

Là c'est pas facile...
Et dans mes 2 exemples c'est catastrophique.

sans compter que le "c'est de ton âge" est tellement blessant.
comment cette enfant va t elle se juger ensuite? elle va se dire quoi? et finir par faire quelquechose pour laquelle elle n'est pas prête? au risque de se dégouter elle même? super il a tout bien compris l'animateur
çà va beaucoup l'aider la demoiselle, une belle réaction de macho comme çà!

Aussi fou que l'histoire triangulaire du commissariat ... mère, enfant, policier !

signora a écrit:

Je crois que tu te trompes la sexualité est affaire d'enfants ...
Au moins dans l'intérêt qu'ils lui portent.
Aux adultes de leur expliquer ... ce qui reste de l'ordre de l'imaginaire et quant ils peuvent "passer à l'acte" avec amour tendresse et respect.

je me suis mal expliquée, je parlais du passage à l'acte pas de la sexualité en tant que thème.
(c'est vrai également que dans des circonstances moins glauques il n'y aurait peut être pas eu plainte mais pour avoir voulu reproduire un monde de pornographie, il y a des garçons qui se sont brulés les doigts et une fille qui souffre)

signora a écrit:

Aussi fou que l'histoire triangulaire du commissariat ... mère, enfant, policier !

aussi ,

Pauvres gosses ...
Entre ces deux positions extrêmes.
Comment et où, vont ils apprendre à être bien avec leur corps et leur sentiments ?
Dans les 2 cas la réponse est inadaptée.
Soit on les incite de passer à l'acte, soit on les blâmes avec des mots crus.
J'aimerais les connaitre ...
Que doivent ils penser du monde adulte ?

qu'il est fou ?

Incohérent en tout cas. Mais en effet, j'ai pensé vraiment : ils sont fous !

Soyons positifs il semble donc préférable que prof, infirmière du collège et parents fassent cette éducation.

Pour ceux qui ont des jeunes ados à la maison surveillez cette émission radio !

j'ai de la chance mon ado m'a déjà confié à quel point il était désarçonné par le comportement de certains garçons de sa connaissance "qui ne pensent qu'à çà" .
Un bon moment, où nous avons abordé un peu toute cette problématique.

Il a beaucoup d'amiEs ... surement parce que justement il est respectueux d'elles et ne les voit pas juste comme des "objets sexuels". (il en est conscient en plus)

Bravo !
Tu sembles avoir ouvert le dialogue.

Bah, tout ça, c'est la faute à Sarkozy et à Carlita...

Penses tu, rappelle toi le magnifique exemple de famille recomposée (décomposée ?) qu'il nous a donné lors de son intronisation ...
Ah non ... c'était Cécilia ... émus qu'étaient les français par la caresse à madame ...

Ah mais ...
A présent c'est Carlita !

Faut suivre ...

Justement, c'est une manière de faire la promotion des familles recomposées. C'est bien. Même s'il est évident que, dans sa situation, on est mal placé pour critiquer l'héritage de mai 68.

Un soupçon de critique ???

Pour mai 68 : surtout en faisant ami/ami avec le principal meneur !

L’éducation nationale demande aux collégiens s’ils sont homme, femme ou « autre »

Les élèves de 3ème sommés de se déclarer homme, femme ou « autre » par l’éducation nationale
Communiqué de presse Juristes pour l’enfance 1er avril 2022

Le Ministère de l’éducation nationale adresse aux élèves de 3ème des collèges français un test d’anglais intitulé « Ev@lang collège ».

Ce test est obligatoire pour les 800 000 élèves de 3ème et compte pour le brevet. Il doit être réalisé par les élèves avant le 22 avril 2022.

Après leur connexion, les élèves doivent renseigner leur sexe, et pour cela choisir une des trois réponses proposées :

Homme
Femme
Autre

Juristes pour l’enfance demande au ministère de l’éducation nationale la rectification immédiate du test et le retrait de cette troisième réponse « autre ».

Il est en effet inadmissible qu’un test d’anglais soit l’occasion et le prétexte pour véhiculer auprès de jeunes collégiens une idéologie remettant en cause la binarité des sexes et l’existence de deux sexes, homme ou femme, idéologie sans le moindre fondement scientifique et à l’encontre de l’évidence comme de l’expérience la plus commune.

L’obligation de se prononcer dans un contexte incluant la possibilité de choisir un sexe qui ne serait ni homme ni femme mais « autre » est une violence de nature à susciter chez les jeunes sommés de se positionner dans cette perspective doutes, inquiétudes et perte de repères, d’autant plus qu’ils sont sollicités dans le cadre scolaire et que l’idéologie ainsi promue est en quelque sorte validée par l’institution elle-même.

Le fait que, dans des cas exceptionnels, il soit difficile voire impossible de déterminer le sexe d’une personne est une situation d’exception qui, selon la loi, relève de la compétence des centres des maladies rares et ne remet en rien au cause la pertinence de la binarité des sexes.

Juristes pour l’enfance demande ce jour au Ministre de l’éducation nationale de corriger sans délai ce test afin de conformer la question relative au sexe de l’élève tant à ce donné anthropologique de base que les êtres humains sont homme ou femme qu’à la loi française qui ne connait en conséquence que les sexes homme ou femme.

Le test « Ev@lang collège » s’inscrit dans le cadre du plan d’action, dit « Plan langues vivantes », mis en œuvre par le ministère de l’éducation nationale du 28 février au 22 avril 2022. Il est obligatoire et compte pour le brevet.

source : https://www.juristespourlenfance.com/2022/04/01/leducation-nationale-demande-aux-collegiens-sils-sont-homme-femme-ou-autre/