[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 7)

libre a écrit:

La cote de popularité de Sarkozy en chute de six points

Si ça pouvait être le signal de la bonne, de chute...

Sarkozy salue la «très, très bonne idée» de Lang

Sarko sait caresser ses vils flatteurs dans le sens du poil.

http://www.francesoir.fr/politique/2009/09/18/taxe-professionnelle-ump.html

Comme toujours, sarko décide, puis on patine dur sur l'application !

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/09/15/01002-20090915ARTFIG00021-sarkozy-veut-des-conseillers-territoriaux-elus-a-un-tour-.php

Vioilà pourquoi NS veut la réforme territoriale : pour y introduire un mode de scrutin inique, antidémocratique etc...
dont le seul but est de donner une majorité à l'UMP dans la majorité des départements et régions !!

une majorité avec 25% quoi...c'est génial..et si démocratique! ce cher Raffarin avait eu la délicatesse de préciser "pour faire gagner l'uMP, il faut une proportionnelle à 1 tour"...c'était clair...

Là, il s'agit d'un scrutin uninominal à 1 tour, après création de nouvelles circonscriptions: Marliex va jouer du sécateur tous azimuths !!

Serait il obsédé par la scientologie ?

http://www.rue89.com/2009/09/19/une-greffe-de-la-foi-mysterieux-lapsus-de-sarkozy

Raffarin

"La république du leadership exige le renforcement des contre-pouvoirs" (ça c'est le titre actuel, mais il change et ne représente pas le contenu de l'article, le titre du lien en page d'accueil est plus conforme au contenu: Raffarin : "Avec Sarkozy, nous vivons une mutation institutionnelle"
http://lemonde.fr/politique/article/2009/09/19/la-republique-du-leadership-exige-le-renforcement-des-contre-pouvoirs_1242524_823448.html

Extraits:
"Avec Nicolas Sarkozy, nous vivons une mutation institutionnelle. Nous sommes entrés dans un système que j'appelle la [i]"république du leadership".
Le président concentre ses pouvoirs, assume ses responsabilités, communique sa politique et va même jusqu'à, en partie, animer l'opposition."

"C'est le leader qui montre le chemin."

C'est très bonapartiste.
"C'est le système auquel il faut s'habituer, car les partis politiques ou les structures qui ne dégagent pas un leadership sont aujourd'hui affaiblis. Que ce soit l'Europe ou le Parti socialiste, sans leadership, pas d'efficacité."
"Je ne crois pas que le foisonnement d'Internet et la libre expression individuelle soient de nature à combler le besoin d'information d'une démocratie, l'information n'étant pas seulement la liberté d'expression."
"Le mouvement actuel nous conduit vers "un régime présidentiel à la française".

Il prétend en plus que les Français sont satisfaits de ce fonctionnement. C'est de la pure désinformation (à noter l'attaque en sous-marin contre la liberté d'expression et internet).
Non, ce que fait Sarkozy et ses séides n'est pas acceptable. Non, ne nous y résignerons pas.

Raffarin justifie la destruction de notre République. Ils veulent nous imposer un changement de régime, faussement inspiré du modèle américano-anglais. Mais il s'agit de la mise en place du pouvoir d'un "leader" (guide en Français, Führer en Allemand), avec des contre-pouvoirs fantoches, dont les ficelles sont tirées par le "leader" (qui anime l'opposition).

Il donne quelques gages aux élus UMP, quelques verroteries pour leur faire croire qu'ils auront encore un peu de pouvoir. Fadaises.

François Bayrou savait, il a dénoncés les risques que cette vision du pouvoir faisait courir à notre démocratie. Et le PS chipote et se déchire, les gaullistes plient l'échine, les NC se couchent après avoir fait mine d'aboyer...La République en danger?

airlane a écrit:

Serait il obsédé par la scientologie ?

http://www.rue89.com/2009/09/19/une-greffe-de-la-foi-mysterieux-lapsus-de-sarkozy

Lui, tout ce qui peut lui rapporter du fric ou du pouvoir (et si possible, les deux) l'intéresse.
D'ailleurs, rien d'autre ne l'intéresse.

Miaou a écrit:

Raffarin

"La république du leadership exige le renforcement des contre-pouvoirs" (ça c'est le titre actuel, mais il change et ne représente pas le contenu de l'article, le titre du lien en page d'accueil est plus conforme au contenu: Raffarin : "Avec Sarkozy, nous vivons une mutation institutionnelle"
http://lemonde.fr/politique/article/2009/09/19/la-republique-du-leadership-exige-le-renforcement-des-contre-pouvoirs_1242524_823448.html

Extraits:
"Avec Nicolas Sarkozy, nous vivons une mutation institutionnelle. Nous sommes entrés dans un système que j'appelle la [i]"république du leadership".
Le président concentre ses pouvoirs, assume ses responsabilités, communique sa politique et va même jusqu'à, en partie, animer l'opposition."

"C'est le leader qui montre le chemin."

C'est très bonapartiste.
"C'est le système auquel il faut s'habituer, car les partis politiques ou les structures qui ne dégagent pas un leadership sont aujourd'hui affaiblis. Que ce soit l'Europe ou le Parti socialiste, sans leadership, pas d'efficacité."
"Je ne crois pas que le foisonnement d'Internet et la libre expression individuelle soient de nature à combler le besoin d'information d'une démocratie, l'information n'étant pas seulement la liberté d'expression."
"Le mouvement actuel nous conduit vers "un régime présidentiel à la française".

Il prétend en plus que les Français sont satisfaits de ce fonctionnement. C'est de la pure désinformation (à noter l'attaque en sous-marin contre la liberté d'expression et internet).
Non, ce que fait Sarkozy et ses séides n'est pas acceptable. Non, ne nous y résignerons pas.

Raffarin justifie la destruction de notre République. Ils veulent nous imposer un changement de régime, faussement inspiré du modèle américano-anglais. Mais il s'agit de la mise en place du pouvoir d'un "leader" (guide en Français, Führer en Allemand), avec des contre-pouvoirs fantoches, dont les ficelles sont tirées par le "leader" (qui anime l'opposition).

Il donne quelques gages aux élus UMP, quelques verroteries pour leur faire croire qu'ils auront encore un peu de pouvoir. Fadaises.

François Bayrou savait, il a dénoncés les risques que cette vision du pouvoir faisait courir à notre démocratie. Et le PS chipote et se déchire, les gaullistes plient l'échine, les NC se couchent après avoir fait mine d'aboyer...La République en danger?

Ca n'empêche qu'il a raison sur un point : un parti politique sans leadership est affaibli. Le PS en est le parfait exemple.

libre a écrit:

Marleix souhaite un 2e mandat pour Sarkozy

Et il n'est pas encore interné ?

Leadership et contre-pouvoirs par j-p Raffarin

extrait

N’est-ce pas un mauvais signe, au moment où les députés veulent affirmer l’hyper parlement ?
Avec Nicolas Sarkozy, nous vivons une mutation institutionnelle. Nous sommes entrés dans un système que j’appelle la « république du leadership ». Le président concentre ses pouvoirs, assume ses responsabilités, communique sa politique et va même jusqu’à, en partie, animer l’opposition. Il est au coeur du système et, au total, les Français acceptent bien, en période de crise, ce mode de fonctionnement car il est lisible, efficace et lève certaines hypocrisies institutionnelles. C’est un système politique que Tony Blair a installé, que Barack Obama pratique, qui correspond à une certaine modernité : une personne incarne une politique

//
On a souvent l’impression que Nicolas Sarkozy mène une politique contre sa majorité. Ne tire-t-il pas trop sur la corde ?
Il nous a dit l’autre jour, juste avant d’annoncer la taxe carbone : « Il est normal que je sois en avance sur vous, car je suis votre leader. Si ce n’était pas le cas, je serais suiveur. » Il considère que son rôle est d’être sur le fond en décalage « maîtrisable » avec sa majorité, car toutes les grandes réformes ont été faites par des responsables en avance sur leur temps. C’est le leader qui montre le chemin.


commentaire:

ça fiche les boules, des paroles pareilles...on se croirait ( enfin ça n'est plus une supposition c'est une certitude), vraiment dans une MONarchie( dictature), dirigée par un seul, le Leader, le Duce, le Fürher, le Conducator, et autres synonymes terribles...

Rafarrin a écrit:

... ce mode de fonctionnement car il est lisible, efficace et lève certaines hypocrisies institutionnelles.

Pour faire court, on a en effet désormais la Mafia qui s'affiche au grand jour.

Sarkozy a écrit:

Il est normal que je sois en avance sur vous, car je suis votre leader.

Il regarderait où il met les pieds, il se rendrait compte que s'il ne voit personne devant lui, c'est parce qu'il est tout seul sur sa propre route, et suivi seulement par ses sbires.
Les Français, eux, qui sont restés sur la vraie route, sont laissés pour compte.

Citation :

Leadership et contre-pouvoirs par j-p Raffarin

C'est le texte paru dans Le Monde (voir plus haut pour autres commentaires)

oui, pardon, j'avais pourtant lu les commentaires. mais la piqure de rappel est nécessaire, finalement, car c'est exactement ça que Bayrou dénonce dans "Abus de pouvoir"...dommage qu'il soit sorti trot tôt,c'est maintenant qu'il est important...

On glose sur l'hyper pouvoir du président. Mais ne pas oublier que les contre-pouvoirs existent, au moins en théorie. Les parlementaires disposent toujours de la possibilité de ne pas voter les projets de loi du gouvernement, voire de voter une motion de censure. S'ils n'ont pas le courage de faire le boulot, c'est d'abord leur problème, pas celui du président.

Justement : pour Sarko, ce n'est pas un problème, bien au contraire.
C'est pour nous que c'est grave.

ici un interessant débat sur le sujet

http://www.authueil.org/?2009/01/21/1187-atteinte-au-droit-d-amendement

le pb c'est justement "en théorie"..quand on voit comment se comportent les parlementaires, il y a de quoi se poser des questions.; si on prend Raffarin à la lettre, il semble qu'il n'y ait pas d'autre voie(x) que celle du Leader sarkozy...celui qui tranche, qui fait ou défait les carrières politiques,ça fait réfléchir sur l'indépendance de ces gens là...

Citation :

les contre-pouvoirs existent, au moins en théorie. Les parlementaires disposent toujours de la possibilité de ne pas voter les projets de loi du gouvernement, voire de voter une motion de censure. S'ils n'ont pas le courage de faire le boulot, c'est d'abord leur problème, pas celui du président.

Bien sûr, Sarko et cie ne vont pas officiellement supprimer ces contre-pouvoirs (mais je crois bien avoir lu quelque chose du style mise en doute de la nécessité de contre-pouvoirs, ce devait être lors du "débat" sur la presse).
Il parait plutôt leur supprimer les moyens, la possibilité d'expres​sion(cf les petites phrases de Copé sur Internet), les vider de toute substance.
Le PS n'a pas besoin d'aide pour s'auto-détruire, mais nul doute qu'il en a de la part du Château. Et nous devons aussi être vigilant côté Modem.

Je parie que certains soutiennent encore S parce qu'ils pensent "pouvoir agir de l'intérieur". Pathétique. Ou ils cachent leur lâcheté-démission derrière ce prétexte. Encore plus pathétique.

Jean-Luc a écrit:

Justement : pour Sarko, ce n'est pas un problème, bien au contraire.
C'est pour nous que c'est grave.

Mais alors ce sont les parlementaires qu'il faut accabler, pas Sarkozy.