débat sur l'éducation

J'ai vu un jour un reportage sur la façon dont ça se passe au Japon et c'est terrifiant.

Les élèves qui n'avaient pas un niveau suffisant devaient le soir après l'école aller dans des cours du soir.

On se plaint des rythmes scolaires chez nous mais c'est rien à côté de ce qui se passe là-bas.

juju41 a écrit:

en tout cas, le taux de suicides des jeunes enfants y est le plus élevé.; il faut savoir que l'enfant est mis sous pression dés 3ans, car pour aller dans les bonnes écoles primaires, il lui faut d'abord passer un examen de capacité,donc cours particuliers dés 3 ans, on en a vu des petits qui devaient se tenir juste en slip dans la neige durant plusieurs minutes pour prouver leur endurance , plus des heures de répétion de mots, etc.; ensuite s'ils sont dans la bonne école, il leur faudra encore trimer en cours particulier,jusqu'à 22 heures chaque soir et tous les week-end, passer des exams, pour pouvoir aller dans le bon collège, et ainis de suite. pour netrer dans la bonne université.. donc les pauvres n'y ont pas droit, et de toutes façons, transformer un gamin en machine à apprendre, sans aucun amour,mais dans la peur intense de "déshonorer ses parents" s'il échoue.; franchement ça ne me donne pas envie! tu parles d'une vie..pas étonnant que les jeunes japonais ne fassent plus
d'enfants!

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-un-adolescent-japonais-sur-dix-souffre-de-depression-des-la-eme-2022.asp?1=1

Ah oui, tiens, j'avais oublié les gosses en slip dans la neige.

Chatel devrait mettre ça au programme d'une prochaine réforme. Il ferait un tabac.

Avez vous vu cette info ?
http://www.liberation.fr/societe/0101640254-les-ecoles-rurales-dans-le-viseur-de-luc-chatel

les écoles rurales coûtent sans doute trop chères ???? Quelle honte cette politique de "déménagement du territoire !!!
Comme le dit ce maire de commune rurale:
"Quand une famille cherche à acheter une maison, elle demande trois choses: "Y-a-t-il une école, un médecin et le haut-débit pour Internet".»

A force d'économie de bouts de chandelles, la France sera à genoux... et peut être finacièrement guérie !!!

faudrait demander à l'inexistant ministre des territoires ruraux , un certain Mercier , ex- modem, ce qu'il en pense...

le but on le connait, et ça plaira aux écolos, c'est tout le monde dans des clapiers urbains, rationalisations des transports, entassements des élèves dans des clapeirs éducatifs, de l'élevage intensif de consommateurs, la shlague pour avoir un peu de sécurité,un taser pour 10 000 habitants, mais 1000 vidéos surveillance,et à côté un disneyland rural, "cholis fillages", pour teutons fortunés, des jardiniers paysagistes , et basta..

C'est tout à fait celà, juju et le mercier n'est pas pétillant du tout! J'écoute parfois les débats (assemblée ou sénat): j'ai un peu honte de cet ex-modem !

faut pas avoir honte... crois-tu que Mercier connaisse cette vertu ?...

Un peu daté...mais je l'ai trouvé juste


"Sale intello"

" Il y a un lien entre la déstabilisation des professeurs, l’impossibilité qui leur est faite, parfois, d’exercer leur métier, et la rupture de transmission culturelle qui veut que des enfants auto-construits n’aient plus que faire des valeurs qui, jusqu’à présent, portaient la civilisation dont ils sont issus. Une rupture qu’ont applaudie les auteurs des réformes qui ont, depuis trente ans, radicalement transformé le système scolaire.
L’école française voulait jouer « Libres enfants de Summerhill », elle a reconstitué « Sa majesté des mouches »."

libre a écrit:

J'ai vu un jour un reportage sur la façon dont ça se passe au Japon et c'est terrifiant.

Les élèves qui n'avaient pas un niveau suffisant devaient le soir après l'école aller dans des cours du soir.

On se plaint des rythmes scolaires chez nous mais c'est rien à côté de ce qui se passe là-bas.

Le système éducatif japonais n'a rien de terrifiant, sur bien des point on pourrait s'en inspirer.

Pour commencer, les élèves s'occupent eux-même de l'entretient ( ménage) de leur classe ce qui leur apprend les devoirs et les responsabilités, ils déjeunent aussi dans leur classe et à partir d'un certains âge s'occupent du service à tour de rôle.

C'est vrai qu'après l'école il y a les "juku", en fait, ça n'est pas seulement pour les élèves les moins bons mais pour quasi tout le monde. Et plus un élève est bon, plus il va dans ce genre d'établissements. Le rythme scolaire n'a rien de terrifiant au japon parce qu'une bonne partie de l'après-midi est dédiée aux clubs ( clubs d'activité ou sport). Les jukus permettent quand même aux enfants d'être un minimum encadrés si les parents rentrent tard du travail.

Le système japonais a beaucoup de défauts ( ouvertement inégalitaire, études chères, problèmes récurents de persecution chez les élèves "ijime") mais le système français n'est pas un modèle loin de là ( vacances mal réparties, heures de travail trop concentrées), les horaires travail/congèsjaponais sont par exemple beaucoup mieux répartis.

Cicéron, victime du sarkozysme

Châtel, Hortefeux et cie: ministres de l'éradication de la culture nationale


Un slogan pour les démocrates:

LISEZ, RÉSISTEZ !

Billet de l'Hérétique

Qui veut la peau de l'école de Bayrou?

juju41 a écrit:

Les discriminations se banalisent à l'école, selon un rapport confidentiel

Les discriminations ? Quelles discriminations ? De quoi parlons-nous exactement ?

Je me souviens qu'il y a quelques mois, un rapport de la HALDE avait indiqué que les problèmes de maths étaient homophobes, car ils mettaient presque systématiquement en scène des couples hétérosexuels, et pas des couples homosexuels.

Dans le même ordre d'idée, il paraît qu'il ne faut plus dire "nos ancêtres les Gaulois" parce que sinon, on frustre et on discrimine nos petits jeunes issus de l'immigration non européenne...

Les discriminations persistent à l'école ? Et pourtant, l'Education nationale y met du sien.

Songeons par exemple aux ELCO (Enseignements des langues et cultures d'origine), qui sont une une réalité de beaucoup d'établissements scolaires.

Les discriminations persistent à l'école ? Et pourtant, les programmes scolaires sont quand même très orientés...





Les discriminations persistent à l'école ? Et pourtant, on apprend que le slam constitue désormais une nouvelle arme de pédagogie massive, histoire, peut-être, de ne pas discriminer les élèves trop incultes :

http://yahoo.bondyblog.fr/news/201006081300/le-slam-nouvelle-arme-de-pedagogie-massive

@Johanono
As-tu lu l'article ?
Au menu: sexisme, handicap, homophobie, ...

Il y a aussi: http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/17/ecole-un-rapport-confidentiel-s-inquiete-de-la-banalisation-des-discriminations_1399691_3224.html#ens_id=1399697

J'ai lu l'extrait, pas l'intégralité réservée aux abonnés, car je ne suis pas abonné. Et ce que j'ai lu me semble relativement vague. Je m'interroge donc : quelle conception les auteurs du rapport ont-ils de la notion de discrimination ? S'ils ont la même conception que la HALDE qui trouve les problèmes de maths homophobes, alors ils ne sont pas très crédibles.

Voici la fin du paragraphe sur le racisme et la xénophobie:

Citation :

Globalement, ce constat conduit les auteurs du rapport à souligner également "la détérioration du vivre ensemble", lequel peut pâtir de la quête identitaire d'adolescents en construction, surtout "lorsque les repères ne sont pas clairement donnés par les adultes".
D'autres références s'installent. Ainsi, "diverses formes de replis communautaires amènent des tensions. Certains élèves se disent étrangers à la communauté nationale, alors même qu'ils sont français.
Ils manifestent ainsi leur révolte face à des discriminations subies en raison de leur nom ou de leur origine. Ils ont alors la tentation de se réfugier dans des identités parfois de nature religieuse, attitude qui
engendre à son tour racisme et islamophobie."
Et, de ce point de vue, "le relativisme culturel de certains enseignants est dangereux", car il peut également nourrir ce type de repli. Le rapport met donc en garde contre la tentation de "survaloriser les différences".
Le risque est d'enclencher une dynamique qui entraîne exclusion, stigmatisation, harcèlement et violences envers ceux qui sont différents.

Je mettrais un bémol à "face à des discriminations subies en raison de leur nom ou de leur origine": il s'agit parfois plus de "ressenti" ou d'interprétation que de faits réels. Ayant côtoyé certains personnes pas "dans la majorité" , je trouve qu'il y a une susceptibilité exacerbée chez certains, qui interprètent de travers le moindre geste ou parole. Ce qui est culturellement "normal" en France peut être interprété comme du racisme, de l'antisémitisme, etc... Ainsi faire la discipline en classe pu être vécue comme vexatoire. Il y a du travail à faire, même chez les adultes.

Sinon, à propos de cette information, je n'ai pas retrouvé le blog de cet ex-enseignant, qui évoquait les vexations et discriminations que subissaient un jeune blonds aux yeux bleus, le seul dans sa classe.

johanono a écrit:

Dans le même ordre d'idée, il paraît qu'il ne faut plus dire "nos ancêtres les Gaulois" parce que sinon, on frustre et on discrimine nos petits jeunes issus de l'immigration non européenne...

Les antillais, qui ne sont pas issus de l'immigration non européenne, ça les fait bien marrer quand on leur parle de "nos ancêtres les Gaulois".

minute anti SArko primaire-cynique "on"

François 1er instaurateur du français : ben vu comment le président maltraite notre langue (et il n'est pas le seul) ... plus besoin

Napoléon et les départements : Sarko veut les supprimer, pourquoi connaitre leur créateur.

Louis XIV : ben comme on le compare à lui, supprimons la référence.

mode antisarkoprimaire-cynique "off"

ceci dit plus sérieusement, ces 3 grands personnages de l'Histoire sont effectivement primordiaux dans la construction de notre pays et il est totalement aberrant et idiot de les passer sous silence (mais ce ne serait pas hélas les premiers à subir ce sort)

En revanche, il est pratiquement certain que notre Minuscule ne fera guère plus qu'un entrefilet dans les manuels du futur.

pas si sure... soit il gagne et transforme tellement la France en succursale macdonalesque,et dans ce cas, il sera encensé par les futurs lobbies propriétaires de l'Ecole.. soit il aura tant fait de mal et aura giclé, que son passage devra être retenu pour montrer qu'on ne se fout pas de la France impunément..


cela dit, les dirigeants qui sont en priorité les lobbies économiques, n'ont que faire d'un peuple cultivé.; regadrez comme ça les emmerde, que les peuples pensent, critiquent, réfléchissent.. le mieux pour eux c'est de les abêtir, les abrutir, pour qu'ils n'aient d'autres pensées que bosser, consommer..une langue pauvre et sans contenus, sans idées, juste une langue basique suffit , les gueux n'ont pas à comprendre la marche du Monde..

quand ils ne sauront plus lire ni écrire un texte en vrai français, ça sera plus difficile d'être au courant de ce qui se passe..on leur laissera les pubs, et les propagandes simplistes, et populistes, et le reste sera du charabia infame..

Ca me rappelle une vieille blague sur l'ex-URSS : en URSS, les gens se déplacent toujours pas 3. Un qui sait lire, un qui sait écrire et un qui surveille ces 2 dangereux intellectuels.

A la place de l'URSS, vous mettez la France idéale de Sarko, ça marche aussi.

rappelez vous Mougeotte "je vends du temps de cerveau disponible" ... les programmes devenant un immense zapping, les connaissances pures diminuant au profit des savoirs-faire -être et autres, il semblerait qu'on s'acharne à lui fournir de plus en plus de matière première.

j'ai eu une discussion avec un responsable de formation. Son point de vue : l'information et les connaissances sont dispo sur internet, en gros le boulot c'est de rendre les gens capable d'aller la chercher.
Certes ... mais là où nous n'étions pas d'accord , c'est sur la nécessité pour arriver à ce point là d'un socle solide de connaissances de base sur lequel batir son esprit critique et ses capacités à juger de la pertinence ou pas d'un info. Sinon on ne fait que caisse de résonance, en ne reprenant à notre compte que ce qui nous est le mieux présenté.
Un bel emballage d'un truc fumeux, comment le décrypter si on ignore tout des thèmes abordés, qu'on ne maitrise que les bases du vocabulaire (et encore, cf les gamins à moins de 4000 mots évoqués une fois par juju) , aucune référence historique ou économique?

Effectivement çà n'est surement pas un hasard si histoire et économie et français sont les matières qui souffrent dans les nouveaux programmes

moins de 400 mots..c'est pire!

oups, me voilà trop généreuse ... 400 c'est vraiment très peu, on considère qu'un gamin de 3 ans maitrise normalement plus de 1000 mots.

tu sais ceux qui sont élevés à coups de "Ta gueule, connard" comme je l'ai vu , alors qu'il n'avait que 3 mois..c'est malheureux, mais ça devient la norme..
imagine un peu ce que vont pouvoir apprendre à leurs petits, ceux qui actuellement ne pigent rien à la langue française, et s'expriment en charabia..ça fiche les jetons..