Grèce

AG59 a écrit:

donc en revoir l'Europe, en revoir la PAC, En revoir EADS.... bien, il va y avoir beaucoup de monde qui vont te dire merci

J'en ai un peu ma claque de ces discours mensongers du tout ou rien.
Airbus et Ariane, ce sont des creations de cette Europe intergouvernementale que tu detestes tant, l'Europe des Nations de De Gaulle.
Par contre, tu seras gentil de me citer un seul truc d'envergure créé par l'Europe "version commission de Bruxelles".

Et evite de te ridiculiser en disant l'euro stp.

....heu.... le joli drapeau bleu à étoiles ?....
...je sèche....

si si.. l'union des Mafias européennes est un grand succés.; traite des banches, drogue, argent sale.. ça roule!!!

justement rien vue que c'est le conseil de l'Europe qui fait les choses, la commission donne des directions soit obscure mais en donne quand même.

Je ne déteste pas l'Europe d'aujourd'hui, elle simplement montré ses limites et que les Pays cherche plutôt les avantages de cette union sans les réels inconvénients. L'avantage premier que cherche la France dans celle-ci est la PAC et ne veut surtout pas qu'on touche à ses avantages pour partager avec les autres.

vincent15 a écrit:

Justement, on penche du coté fédéral depuis que le véto a été supprimé au conseil de l'Europe, empêchant les peuples d'un pays européens de choisir sa politique, si celle-ci est en profond désaccord avec celle des autres.

Je nie pas le penchant mais il est vrai que sans institution démocratique avec la dissolution du conseil de l'Europe, elle se porterait beaucoup mieux mais dans le système d'aujourd'hui, il faudrait un référendum quasi tous les jours pour que le peuple Européen puisse véritable choisir le chemin de l'Europe malheureusement pas possible.

vincent15 a écrit:

Après il est vrai que le système actuel est stupide, et qu'un état fédéral fonctionnel exigerait une vraie constitution avec un gouvernement à plein temps, et je comprend que c'est ce que tu entend quand tu dit que l'Union n'est pas fédérale.

Oui, la parfaitement d'accord avec toi.

AG59 a écrit:

Je ne déteste pas l'Europe d'aujourd'hui, elle simplement montré ses limites et que les Pays cherche plutôt les avantages de cette union sans les réels inconvénients. L'avantage premier que cherche la France dans celle-ci est la PAC et ne veut surtout pas qu'on touche à ses avantages pour partager avec les autres.

Faudrait aussi arreter avec ca.
La France est un contributeur net a l'Europe.
La PAC et le reste des investissemenst européens dans le pays, c'est une fraction inferieure a 1 de nos contributions à l'Europe.
Pas besoin df'Europe pour la PAC.

alors dans les premières version de la PAC qui permettaient de vendre plus chers les produits agricoles que sur le marché mondial. La France seule ne pouvait pas tenir le rythme.

Ces moines orthodoxes à l'origine de la crise grecque...

où on apprend que c'est le gouvernement de Droite qui a maquillé les chiffres,qui a reçu des pots de vin de l'Eglise orthodoxe, pour une histoire de terrains?? ainsi qu'un tas d'autres scandales

Citation :

Les moines emmenés par le père Ephraïm, se sont rendu à Athènes, auprès du gouvernement Caramanlis, et sont parvenus à échanger la propriété du lac contre des terrains bien plus rentables appartenant au gouvernement. Le troc semble irréel et ses conditions restent assez obscures. Il semble que les moines aient allègrement graissé la patte d’un certain nombre de membres du gouvernement pour parvenir à leurs fins, bien que le versement d'aucun pot-de-vin n’ait jamais été prouvé.

Citation :

Lorsque le ministre socialiste des Finances, George Papaconstantinou prend ses fonctions en octobre 2009, le déficit public est estimé, selon les chiffres fournis par ses prédécesseurs, à 3,7% du PIB, encore proche des critères de Maastricht pour faire partie de la zone euro. Deux semaines plus tard, la Grèce annonce qu’il est passé à 12,5%, puis à 14%...

Citation :

le scandale des moines en est un parmi d’autres. Pêle-mêle, les socialistes découvrent que le ministère de l’Agriculture emploie 270 personnes pour digitaliser des photos des paysages de Grèce, or tous sont coiffeurs de formation ; qu'en 2009, année électorale, certains impôts ont été supprimés sans que cela ne soit rendu public ; ou encore que deux tiers des médecins prétendent gagner moins de 12 000 euros de revenus annuels pour échapper à nombre d’impôts…

pendant que les grecs sont dans la rue pour protester contre l'austérité, certains osent tout

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/19/paris-s-appreterait-a-vendre-des-fregates-a-athenes-berlin-proteste_1590082_3214.html

Les relations franco-allemandes vont-elles connaître une nouvelle période de tensions, à l'approche du sommet européen du 23 octobre ? Selon le Spiegel, la France veut vendre à la Grèce des frégates et proposerait au pays surendetté un tarif préférentiel et un délai de paiement.


Il s'agit de deux à quatre frégates furtives du groupe d'armement
naval DCNS qui seraient vendues avec une remise de 100 millions d'euros
si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devrait les rendre à la marine française.



on va siphonner les contribuables pour payer des frégates à un pays à qui on demande de réduite ses dépenses d'armement...

Avec ou sans rétro-commissions? Faut pas oublier qu'il y a deux campagnes électorales en vue...

Une semaine en enfer

20 octobre 2011 Eleftherotypia Athènes

Le cynisme des élites grecques

21 octobre 2011 The Guardian Londres


et

Les Grecs entament la grève fiscale contre le nouveau plan d'austérité

libre a écrit:

Dette grecque : les créanciers privés acceptent une décote de 50 %

Ce n'est pas à l'Europe ou à des instances supra-nationales de décider du montant de la décote. C'est la Grèce qui devrait négocier directement avec les créanciers sans le recours à un tiers. L'histoire ne dit pas quelle sera la nature et le montant de la participation du contribuable Européen à la faillite de la Grèce. Recapitaliser les banques pour y exercer une influence directe, et garantir le défaut d'un Etat en supportant une partie des pertes qui devrait incomber aux banques, sont deux choses différentes car la dernière option ne prévoit aucune contrepartie pour les citoyens Européens. C'est pour cela qu'il faut, autant que possible, traiter le problème au niveau des Etats, en laissant la Grèce négocier avec ses créanciers, et les autres Etats discuter directement avec son système bancaire. Seuls des gouvernements redevables directement envers les citoyens sont les meilleurs garants des intérêts de ses citoyens.

La situation de la Grèce a empiré, selon la troïka

Citation :

En filigrane, la troïka s'interroge sur la validité du traitement et sur des chocs en retour semble-t-il sous-estimés. Depuis l'été, « la situation de la Grèce a empiré », note-t-elle avant d'enfoncer le clou : le plan arrêté au sommet en juillet «réduit le rythme d'endettement (du pays) mais l'effet en est plus que contrebalancé sur le plan macroéconomique et politique». En clair, l'état de santé du patient se détériore et l'Europe continue d'espérer un mieux.
Comme dans un traitement médical compliqué, la gestion des effets secondaires est cruciale. Contrairement aux attentes, «la Grèce, partie d'une situation très faible, ne réussira pas à mener de front la dévaluation interne (par la baisse des salaires, NDLR), la résorption de son déficit budgétaire et l'achèvement de son programme de privatisation», affirment les experts de la troïka.

faut vraiment être un abruti pour en pas avoir anticipé, les conséquences de la rigueur! et surtout que ça empirerait le mal..

je suis vraiment en colère de voir cette bande de bras cassés imbus d'eux même,appliquer bêtement un "traitement" qui est devenu létal ..

juju41 a écrit:

La dette grecque serait insoutenable même avec une décote de 50 %

Vraiment intéressant, je me demandais où était passé la BCE. En clair, les banques se sont déchargées d'une grosse partie de leurs créances grâce aux interventions du FMI, de la BCE et de l'UE pour 150 milliards sur 350 milliards. Aujourd'hui les négociations sur la décote ne portent que sur les derniers 200 milliards. Avec une décote de 50%, la dette grecque se ramenait au mieux à 110 % dans un contexte économique dégradé (croissance en panne sous les plans de rigueur). Ça veut dire que la Grèce dans quelques mois fera de nouveau défaut mais cette fois les Etats assureront les banques pour les 50% de 200 milliards qui restent. Donc au final, les banques avaient 350 milliards d'actifs pourris, qui sont devenus 200 milliards grâce aux interventions publiques pour soutenir la dette grecque, et, on négocie aujourd'hui le fait que leurs pertes seront 100 milliards. Les pertes sur les autres 100 milliards et les 150 milliards seront payées par les contribuables quand il faudra recapitaliser la BCE, LE FMI etc....

Ce qui serait ainsi fait pour la Grèce serait il réalisable pour un autre pays de la zone euro ?

Tu veux dire faire défaut sur une partie de la dette ? Bien sûr qu'on peut, et on le fera, mais ils attendent qu'on ai casqué le plus possible...

La question est si j'ai bien compris (c'est pas sûr) l'article ci-dessus et les conclusions de gribouille, la Grèce ne paiera pas. Donc elle fera défaut.

Mais si un autre pays de la zône euro par exemple l'Espagne devait se trouver dans le cas de la Grèce ? serions nous en mesure de refaire l'opération ?

Ou on part tous dans le précipice ?

visiblement c'est plutôt l'Italie qui devient dangereuse.. et l'Italie, c'est absolument impossible de la renflouer..

le problème c'est qu'il y a une bulle, les banques ont prété aux états, aux particuliers, aux entreprises, sans que l'économie physique ne suive.


cette bulle devrait être dégonflée, sous peine d'éclater. La stratégie des banques est claire : récupérer le plus d'argent possible, pour que les dégâts touchent les autres, y compris en pariant sur le non remboursement.

Les états n'ont pas de stratégie, sinon faire ce que les banques veulent pour éviter la dégradation en leur note.

Ce que nous devrions faire, c'est réduire en douceur cette bulle, en faisant défaut sur une partie par exemple (ou sur les intérêts), en en monétisant une autre, en empruntant auprès des particuliers, en imposant certains bénéfices...