Privatisation de la Sécurité Sociale

Après le changement de statut de La Poste aujourd’hui, je pense qu’il est grand temps de privatiser aussi la Sécurité Sociale.

Concrètement, il s’agit de transformer les caisses de Sécurité Sociale en des organismes de droit privé.

Il s’agit aussi de casser le statut de fonctionnaires des agents pour qu’ils puissent être recrutés par des contrats de droit privé comme dans n’importe quelle autre entreprise.

Il faut aussi que les caisses de Sécu aient un Conseil d’Administration et un Comité d’Entreprise.

Alors, pour ou contre ?

Ça va pas, la tête ? Tu risques de donner des idées à l'ersatz, et il a déjà fait assez de dégâts comme ça !

Surtout pas.
Pas besoin de donner plus de fric aux copains de qui vous savez pour un service dégradé (cf modèle américain)

Un petit tour du côté de Sicko à titre de vaccin à ce genre d'idée (même si un peu exagéré):

C'est bien ton petit documentaire, mais tu sais, la Sécurité Sociale, ce n'est pas que la santé, c'est aussi :
la maternité, les accidents du travail et maladies professionnelles, le versement des retraites et les allocations familiales.

Jean-Luc a écrit:

Ça va pas, la tête ? Tu risques de donner des idées à l'ersatz, et il a déjà fait assez de dégâts comme ça !

L'ersatz est déjà en train de le faire, en douce.

Alex67 a écrit:

Concrètement, il s’agit de transformer les caisses de Sécurité Sociale en des organismes de droit privé.

Il s’agit aussi de casser le statut de fonctionnaires des agents pour qu’ils puissent être recrutés par des contrats de droit privé comme dans n’importe quelle autre entreprise.

Il faut aussi que les caisses de Sécu aient un Conseil d’Administration et un Comité d’Entreprise.

C'est déjà le cas. Les agents cpam , cram caf et urssaf, msa, rsi ne sont pas fonctionnaires, ont un CE et un conseil d'administration.

En fait, tu ne proposes rien.

Une méconnaissance totale du sujet.

TOUTES MES FELICITATIONS à Toutoune !

... qui est le seul à avoir revelé la supercherie.

Le plaisir était de courte durée, mais quand même Jean-Luc, Miaou et Libre (qui a été cassé comme le montre son image) sont tombés en plein dans le panneau !

Joyeux 1er mars !

C'est quoi ce délire ?

La question était bien "la privatisation de la sécu"... qui est jusqu'à nouvel ordre un service public, nonobstant les statuts d'une partie de son personnel !

À ce niveau, il n'y avait aucun piège !

C'était un test pour les forumeurs?

@ Toutoune : oui, c'était un test. Voilà pourquoi je n'ai pas parlé de mise en concurrence ou d'autres joyeusetés qui caractérisent les privatisations, mais je me suis centré uniquement sur quelques points précis qui sont déjà une réalité de la Sécu.

Jean-Luc a écrit:

La question était bien "la privatisation de la sécu"... qui est jusqu'à nouvel ordre un service public, nonobstant les statuts d'une partie de son personnel !

À ce niveau, il n'y avait aucun piège !

Pour éviter les mauvaises interprétations de la privatisation, j'ai précisé les changements d'une privatisation. Donc à moins d'avoir répondu à la question sans lire les explications, la blague a marché.

Vous avez catégoriquement répondu "NON" à la privatisation que je proposais alors que c'est déjà ainsi que fonctionne la Sécu.

Sinon, ce n'est pas "une partie du personnel" qui est concernée par les contrats de droit privé, mais bien de la quasi-totalité.

Encore un sinon : la privatisation n'empêche pas que l'organisme gère un service public.

Alex67 a écrit:

Pour éviter les mauvaises interprétations de la privatisation, j'ai précisé les changements d'une privatisation. Donc à moins d'avoir répondu à la question sans lire les explications, la blague a marché.

J'ai répondu directement à la question telle que posée, les explications n'étaient que détail secondaire.

Alex67 a écrit:

Sinon, ce n'est pas "une partie du personnel" qui est concernée par les contrats de droit privé, mais bien de la quasi-totalité.

Tu joues sur les mots : la quasi-totalité n'est pas la totalité, et donc seulement une partie.
Même 99,999% d'un ensemble n'est qu'une partie de l'ensemble.

Alex67 a écrit:

Encore un sinon : la privatisation n'empêche pas que l'organisme gère un service public.

Ouais. On sait ce que ça a donné avec les services des eaux, par exemple. Certaines municipalités ont même fini par reprendre leurs billes !

[quote="Alex67"]Pour éviter les mauvaises interprétations de la
privatisation, j'ai précisé les changements d'une privatisation. Donc à
moins d'avoir répondu à la question sans lire les explications, la
blague a marché.[/quote]

OK, ta blague a marché, j'avoue avoir foncé sur le titre sans regarder ce que tu avais mis derrière.

Cela n'empêche pas certains "assureurs" de regarder sur les caisses "sociales" et de vouloir s'emparer des plus juteuses potentiellement, au nom de la libéralisation des services publics et de leur mise en concurrence.

Il faut savoir que certains au Medef ont publiquement fait connaître leur volonté de "faire à la peau" au système de sécurité sociale à la française (aux acquis du Conseil National de la Résistance). D'où réaction très, très épidermique de ma part (et de celle d'autres forumeurs) sur le titre, qui était volontairement provocateur.

J'attends votre revanche

Jean-Luc a écrit:

Alex67 a écrit:

Pour éviter les mauvaises interprétations de la privatisation, j'ai précisé les changements d'une privatisation. Donc à moins d'avoir répondu à la question sans lire les explications, la blague a marché.

J'ai répondu directement à la question telle que posée, les explications n'étaient que détail secondaire.

Juste, voici la question à laquelle tu as répondu :
"Souhaitez-vous la privatisation de la Sécurité Sociale"
Réponse 1 : "oui, je soutiens les propositions ci-dessous"

Désolé, j'ai répondu 2 : Non, je refuse la privatisation. Le choix 1, je ne suis pas allé plus loin que le premier mot.

D'accord, alors t'es pas tombé dans le piège.

Mais pas parce que je l'ai vu, seulement parce que je suis passé directement à côté.

Vu comme les socialistes réagissent sur leur forum, je crois que tu n'es pas le seul à être passé à côté.