Quel Modem demain?

au vu des résultats désastreux, plusieurs voix d'avis s'élèvent, pas forcément d'accord sur le Modem de Demain, il faudra bien en tenir compte, ou mourir..la discussion est ouverte.

1)Le MoDem Allemagne , Europe du Nord et Europe Centrale a immédiatement réagi:

http://www.modem-allemagne.com



2)Le MoDem doit cesser de faire risette à la gauche !

3)Le MoDem est mort. Vive le mouvement démocrate !

juju41 a écrit:

1)Le MoDem Allemagne , Europe du Nord et Europe Centrale a immédiatement réagi:

http://www.modem-allemagne.com

D'accord avec les points 3 et 4.

juju41 a écrit:

2)Le MoDem doit cesser de faire risette à la gauche !

Soutenir l'UMP ? Même pas en rêve !

juju41 a écrit:

3)Le MoDem est mort. Vive le mouvement démocrate !

La vraie question est comment se fait qu'avec autant d'électeurs qui ne font plus confiance à la droite et la gauche la majorité des voix aillent systématiquement à l'UMPS.

d'abord plus de 50% ne vont nulle part..c'est déjà un message..encore faut il un message clair pour une nouvelle voie, pas seulement une posture.ni Bayrou, ni Lepage, ni DCB n'ont ce message..

Je remet ce que je disais dans le fil le modem est mort.

La crise économique a amplifié la bipolarisation de la politique en
France.

Si le Modem veut encore exister il ne faut plus qu'il
soit le Moudem.

Il faut un projet beaucoup plus percutant pour
récupérer les abstentionnistes.

- Non cumul des mandats.
-
Tous les mandats à 6 ans.même présidentielle
- 2 mandats du même type
maximum.
Ceci inscrit dans la constitution par référendum.

-
Indépendance complète de la justice . Garde des sceaux élu à la majorité
qualifié (2/3) du parlement.

- vrai référendum d'initiative
populaire
- une grande partie de proportionnelle dans tous les
scrutins

- inscription dans la constitution de l'interdiction
d'un déficit budgétaire pour les dépenses de fonctionnement de l'état.

-
Création (comme demande C. Lepage) d'un statut de lanceur d'alerte qui
protégera toutes personnes qui révèlera un risque ou un scandale
économique, écologique ou autre.

En gros tout ce que les
politiques actuels on la trouille de mettre en place par peur pour leur
carrière.

Si les français peuvent alors penser que les politiques
ne sont pas des intouchables, alors il s'abstiendront moins de voter

Si le Modem ne propose pas des changements percutants du système démocratique français il ne sert à rien et doit disparaitre.

le MoDem doit simplement renouer avec la pensée libérale des lumières.
La troisième voie, c'est celle là.
Le centrisme, entre gauche et droite, n'existe pas. La droite et la gauche sont d'inspiration jacobine, collectiviste et interventionniste. Le courant libéral et démocrate (notre courant européen ...) ne se situe pas au centre, mais à l'écart de ces conservatismes.

Très bonne idée, vu que le libéralisme (mondialiste) est une notion obsolète car toxique.

Je ne suis plus vraiment sur que le libéralisme soit le meilleur moyen de seourire les plus faibles.
Sans faire de protectionisme, nous aurions tout intéret à trouver un moyen pour quenous achetions davantage français ou européen. Nous oublions que nos achats sont nos emplois. En plus, d'acheter européen permettrait de réduire les transports.
Nous avions discuté de la TVA sociale. Je crois que cela serait vraiment porteur comme idée, de favoriser nos productions locales.
Mais je crois que ça fait aussi partie du programme de DLR...

notre pintade de Bercy commence à raler parce que les allemands font du dumping salarial.. elle a mis le temps, avec ses 3 neurones! avec Hartz V, ça fait un paillon que l'allemagne a des couts salariaux au rabais ,et tire les salaires européens vers le bas..

J'ai trouvé ceci sur un blog CAP21. Et j'adhère pleinement à ces remarques.

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Suite au billet sur le blog relatant
notre rencontre avec Pierre JUQUIN ( Rencontre des CAP21 Auvergne avec
Pierre JUQUIN dans le cadre du comité de soutien à EUROPE ECOLOGIE),
les commentaires étaient orientés sur nos différences.
Quelle est la différence entre ce groupe d'électeurs, qui cherche une troisième voie au côté de BAYROU, cet autre groupe au côté de COHN BENDIT, et peut-être aux prochaines élections, un nouveau mouvement avec un nouveau leader ? En fait, nous sommes dans la même quête : nous recherchons une nouvelle gouvernance. Celle-ci ne pourra exister que par la création de la sixième république, de la fin de la cinquième, et surtout de la fin de notre système hyper présidentiel. En son temps, DE GAULLE, militaire de carrière, dans une France en manque de chef, avait eu sûrement raison
de mettre en place l'élection au suffrage universel du président de la république.
Mais cinquante plus tard, Nicolas SARKOSY a poussé à son paroxysme cette fonction en s'appropriant tous les pouvoirs, où les ministères ne sont plus que des ministères fantômes. La vie politique est aujourd’hui complètement sclérosée :Au parti socialiste, il n'y a plus d'idées, plus de programme mais que des hommes et femmes, qui veulent LA place. Une fois président, il ou elle aura enfin des idées.
A l'UMP pas besoin d'idées ni de programme, vu qu'il y a un chef qui pense à tout pour tous. Au MODEM, il y avait de l'envie, de l'énergie et de la motivation, mais cela a été mis par-terre par le rêve d'un seul homme : devenir Président. Historiquement des hommes ont fondé des parti politiques uniquement pour réussir leur challenge personnel, du parti socialiste par Mitterrand, du RPR par Chirac, de la prise en main de l'UMP pour Sarkosy.
Cette hyper présidentialisation se décline à tous les niveaux démocratique, à la région, aux départements et aux communes avec de véritables barons, de véritables autocrates. Cap 21, avec sa fibre écologique depuis sa création, a rejoint le Modem pour en faire un parti démocrate écologique, le parti du développement durable. D'autres étaient venus dans ce parti pour une troisième voie ni de gauche, ni de droite.
Doux rêveurs que nous étions tous, véritables utopistes, nous n'avions pas mesurer la véritable nuisance politique de cet état "'hyper présidentiel" qui ravage les têtes, qui bloque toute créativité, qui sclérose tout parti
politique. Nous n'avions pas perçu l'obsession maladive de François à
devenir président et exclusivement président, tout le reste n'étant que futilité.
Alors, si nous voulons vraiment changer, sortir du bipartisme, militons pour une sixième république, et une nouvelle désignation du président. Cette maladie présidentiable, si elle est contagieuse à Europe écologique, alors
nous verrons aussi rapidement le déclin de ce nouveau mouvement
populaire. Et il faudra rechercher encore et encore...

Pascal CHALLET,
délégué Cap21 Puy de Dôme sud

Ne pouvons nous pas nous rapprocher de DLR ?
Le projet européen nous sépare ?
Quoi d'autre ?

J'aimerais comprendre cette histoire de TVA sociale. Mélanchon s'est répandu partout avec cette histoire que FB avait dans son programme et que cela re^présentait pour nous tous une diminution de 6% du pouvoir d'achat !!!

Pour la TVA sociale c'est du Arthuis. FB en a oublié l'idée il me semble.

en 2007, j'ai suivi un "cours de Arthuis " sur la TVA sociale
si les charges sociales ne sont plus défalquées du salaire, le pouvoir d'achat ets plus important, et deplus, le prix HT baisse( si le producteur joue le jeu évidemment), donc l'un dans l'autre ça doit être neutre. mais le risque c'est que personne ne joue le jeu, et qu'on se retrouve avec des prix exhorbitants, et des bénéfs importants sans reports sur les salaires ..

Une autre solution serait peut-être d'avoir une TVA différenciée : 10% pour des produits à 90% français, 15% pour des européens, 25% pour des exterieurs à l'europe.
Je sais ça ressemble fortement à du protectionisme. La différence, c'est qu'on n'empêche personne de vendre ses produits en France, à condition qu'ils soient au même prix que les notres, et que les consommateurs puissent effectivmeent choisir de privilégier l'emploi de leur pays.

Il y a deux jours, j'ai voulu acheter une lampe de poche. Quel que soit le prix, elles sont toutes fabriquées en Chine....Il me reste des bougies...

d'avalie noire a écrit:

Une autre solution serait peut-être d'avoir une TVA différenciée : 10% pour des produits à 90% français, 15% pour des européens, 25% pour des exterieurs à l'europe.

Localisme, d'Avalie noire : pas la TVA, mais une taxe sur le transport en fonction de la distance.

si mes souvenirs sont bons, les applications de taux différents sur des produits, doivent être autorisées par Bruxelles.et je ne pense pas qu'au nom de la sacro-sainte concurrence libre et non faussée( du TCE et du saint-Barroso, Amen..), ce soit possible, déjà pour avoir l'val des 5,5% pour le batiment et la restauration, il a fallu batailler ferme..et ça n'est pas irreversible..Bruxelles peut exiger la fin quand ça lui chante..
plus ça va, plus je bénis le jour où j'ai voté non à toutes ces saloperies européennes, qu'on nous fait avaler de force malheureusement.; mais moins j'ai la conscience tranquille, moi...

raimo a écrit:

J'ai trouvé ceci sur un blog CAP21. Et j'adhère pleinement à ces remarques.

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Suite au billet sur le blog relatant
notre rencontre avec Pierre JUQUIN ( Rencontre des CAP21 Auvergne avec
Pierre JUQUIN dans le cadre du comité de soutien à EUROPE ECOLOGIE),
les commentaires étaient orientés sur nos différences.
Quelle est la différence entre ce groupe d'électeurs, qui cherche une troisième voie au côté de BAYROU, cet autre groupe au côté de COHN BENDIT, et peut-être aux prochaines élections, un nouveau mouvement avec un nouveau leader ? En fait, nous sommes dans la même quête : nous recherchons une nouvelle gouvernance. Celle-ci ne pourra exister que par la création de la sixième république, de la fin de la cinquième, et surtout de la fin de notre système hyper présidentiel. En son temps, DE GAULLE, militaire de carrière, dans une France en manque de chef, avait eu sûrement raison
de mettre en place l'élection au suffrage universel du président de la république.
Mais cinquante plus tard, Nicolas SARKOSY a poussé à son paroxysme cette fonction en s'appropriant tous les pouvoirs, où les ministères ne sont plus que des ministères fantômes. La vie politique est aujourd’hui complètement sclérosée :Au parti socialiste, il n'y a plus d'idées, plus de programme mais que des hommes et femmes, qui veulent LA place. Une fois président, il ou elle aura enfin des idées.
A l'UMP pas besoin d'idées ni de programme, vu qu'il y a un chef qui pense à tout pour tous. Au MODEM, il y avait de l'envie, de l'énergie et de la motivation, mais cela a été mis par-terre par le rêve d'un seul homme : devenir Président. Historiquement des hommes ont fondé des parti politiques uniquement pour réussir leur challenge personnel, du parti socialiste par Mitterrand, du RPR par Chirac, de la prise en main de l'UMP pour Sarkosy.
Cette hyper présidentialisation se décline à tous les niveaux démocratique, à la région, aux départements et aux communes avec de véritables barons, de véritables autocrates. Cap 21, avec sa fibre écologique depuis sa création, a rejoint le Modem pour en faire un parti démocrate écologique, le parti du développement durable. D'autres étaient venus dans ce parti pour une troisième voie ni de gauche, ni de droite.
Doux rêveurs que nous étions tous, véritables utopistes, nous n'avions pas mesurer la véritable nuisance politique de cet état "'hyper présidentiel" qui ravage les têtes, qui bloque toute créativité, qui sclérose tout parti
politique. Nous n'avions pas perçu l'obsession maladive de François à
devenir président et exclusivement président, tout le reste n'étant que futilité.
Alors, si nous voulons vraiment changer, sortir du bipartisme, militons pour une sixième république, et une nouvelle désignation du président. Cette maladie présidentiable, si elle est contagieuse à Europe écologique, alors
nous verrons aussi rapidement le déclin de ce nouveau mouvement
populaire. Et il faudra rechercher encore et encore...

Pascal CHALLET,
délégué Cap21 Puy de Dôme sud

Pour changer le système, il faut accéder au pouvoir, donc gagner l'élection présidentielle, donc accepter la logique présidentialiste du système actuel et les obsessions des aspirants à exercer la fonction présidentielle qui l'accompagnent.

Vouloir changer le système tout en refusant de s'inscrire (momentanément) dans cette logique présidentialiste et rejeter les obsessions qui l'accompagnent ne peuvent conduire qu'à une chose : continuer à prêcher dans le désert indéfiniment.

libre a écrit:

Vouloir changer le système tout en refusant de s'inscrire (momentanément) dans cette logique présidentialiste et rejeter les obsessions qui l'accompagnent ne peuvent conduire qu'à une chose : continuer à prêcher dans le désert indéfiniment.

Exactement.

Sarkozy réouvre (de manière opportuniste ?) le débat sur la TVA sociale : http://www.lesechos.fr/info/france/020412306269-le-retour-du-debat-sur-la-tva-sociale-satisfait-une-partie-de-la-majorite.htm

Aurait-il compris le potentiel électoral du localisme ? En tout cas le père Bayrou ne l'a pas compris, lui. Tant pis.

Il y a la solution qui consiste à couper les têtes... Dont une !

Ensuite, on met un "collège de têtes" et si elles merdent, ce sera d'autant plus rigolo qu'il y en aura plus à couper ...

yann 35 a écrit:

Sarkozy réouvre (de manière opportuniste ?) le débat sur la TVA sociale : http://www.lesechos.fr/info/france/020412306269-le-retour-du-debat-sur-la-tva-sociale-satisfait-une-partie-de-la-majorite.htm

Aurait-il compris le potentiel électoral du localisme ? En tout cas le père Bayrou ne l'a pas compris, lui. Tant pis.

Jean-Luc qui a rencontré le père Bayrou te dira que le père Bayrou pense qu'il faudra y venir un jour ou l'autre au localisme.

Pour le reste, défendre une idée juste parce qu'elle rapporte des voix est le meilleur moyen de n'aboutir à rien.

Et si tu comptes sur Sarko pour imposer le localisme, tu t'exposes à de graves désillusions.

libre a écrit:

yann 35 a écrit:

Sarkozy réouvre (de manière opportuniste ?) le débat sur la TVA sociale : http://www.lesechos.fr/info/france/020412306269-le-retour-du-debat-sur-la-tva-sociale-satisfait-une-partie-de-la-majorite.htm

Aurait-il compris le potentiel électoral du localisme ? En tout cas le père Bayrou ne l'a pas compris, lui. Tant pis.

Jean-Luc qui a rencontré le père Bayrou te dira que le père Bayrou pense qu'il faudra y venir un jour ou l'autre au localisme.

Je confirme. En décembre, à Arras, il me l'a dit les yeux dans les yeux. En plus, je l'ai signalé sur ce forum dès le lendemain, Yann a la mémoire courte.

Si si je m'en rappelle mais quand il dit "on y viendra par la force des choses" je traduis par "personnellement je n'en ferai pas ma politique mais nous devrons nous y adapter", ce qui n'est pas très volontariste. Et pour libre, il n'y a rien d'incompatible à souhaiter une politique localiste et à se réjouir en même temps de son potentiel électoral.

yann 35 a écrit:

Si si je m'en rappelle mais quand il dit "on y viendra par la force des choses" je traduis par "personnellement je n'en ferai pas ma politique mais nous devrons nous y adapter", ce qui n'est pas très volontariste.

Ca, c'est ton interprétation.

Je ne connaissais pas ce blog ...
intéressant !
Même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit.
Si libre ouvre le lien il va pouvoir aller expliquer qu'on est ni à droite ni à gauche ...