crise financière et économique (mise à jour permanente)

CAC 40 2 816.81 Pts -1.33%

SOCIETE GENERALE [Données temps réel] 14.940(s) -4.05%
BNP PARIBAS [Données temps réel] 23.440 -10.26%
CREDIT AGRICOLE SA [Données temps réel] 5.000 3.56%

ça y est le plancher des 2800 est tombé..

CAC 40 2 795.37 Pts -2.08%

ça remonte au dessus des 2800 points. Ces mouvements sont totalement irrationnels au vu des sommes en jeu.
Même si l'article date d'il y a un an, ça ne doit pas avoir beaucoup changé :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/06/bnp-paribas-revele-son-exposition-a-la-crise-grecque_1347236_3234.html
Un article plus récent : http://www.credit-et-banque.com/exposition-de-la-bnp-caisse-d-epargne-societe-generale-et-du-credit-agricole-aux-dette-souveraines/

Conclusion concernant la BNP : la totalité de son exposition au dette souveraine est d'environ 30 milliards, soit 2.4% de son CA.
Et la banque a perdu 45% de sa valeur depuis le 1er janvier. c'est à dire que les investisseurs multiplie par 20 le risque. C'est un peu comme si, lorsqu'on a crevé une roue de sa voiture, on s'en éloignait trés vite de peur qu'elle explose.
Ce monde de la finance, pour moi qui suis ingénieur, me laisse vraiment perplexe dans son irrationalité. A quand les consultaiotns de voyantes pour savoir si les cours de la bourse vont remonter ou chuter? Et que dise les horoscopes?

Le problème des banques françaises

article en français en bas de page.

cet article semble être à l'origine de la baisse de ce matin , et évidemment contredit par la BNP..
suivre ici


http://www.20minutes.fr/economie/bourse/785902-live-crise-boursiere-direct-revelations-banquier-anonyme-font-plonger-bnp

La baisse persiste : 2789 à 12:22.

La nationalisation des banques françaises est-elle vraiment une absurdité ?





autre article sur Médiapart

avec cette conclusion

Selon les économistes Landier et Thesmar, la bataille semble pourtant mal engagée. Car «les nationalisations restent "un tabou idéologique"», alors même qu'elles permettraient sans doute aux politiques de redorer leur blason face à des opinions qui ne croient plus en leur pouvoir face aux marchés.

«Il est donc probable qu'un autre scénario de sortie prévale, s'inquiètent les économistes: celui d'un passage d'éponge forcé de la BCE, qui face au risque systémique reprendra sur son bilan le gros de la dette des souverains impécunieux. Dans ce cas, c'est la banque centrale, donc in fine le contribuable, qui paiera l'addition. Les banques seront sauvées, mais ce secours sans condition les confortera dans l'idée que tout est permis...» De quoi, concluent-ils «semer les germes de la prochaine crise».

http://www.mediapart.fr/journal/economie/100911/et-si-nationalisait-les-banques

Y en a qui doivent me lire, car la bourse est dans le vert, à cette heure...

d'avalie noire a écrit:

la bourse est dans le vert

Mais le ver(t) est dans le fruit.

Moody's dégrade la Société générale et le Crédit agricole Mediapart abonnés

Citation :

L'agence de notation Moody's a abaissé d'un cran la note de la Société générale et du Crédit agricole. La première banque a été rétrogradée de Aa2 à Aa3, l'agence estimant que les pouvoirs publics seraient moins disposés à la soutenir en cas de défaillance, la seconde a vu sa note passer de Aa1 à Aa2, en raison de son exposition à la dette grecque.

aujourd'hui, le Cac est un chouia rouge, des fois vert.
par contre les banques sont rouges vifs..

à ce sujet, revoilà la ritournelle du banquier.." va falloir que l'Etat paie les conneries..donc nous", saison 2

«Seul l'État peut aider les banques»
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/14/04016-20110914ARTFIG00549-seul-l-etat-peut-aider-les-banques.php

si j'ai bon souvenir, les bonus volaient haut en fin 2010..
pas grave, on va en reprendre pour une tournée, les banquiers boiront à notre santé


jusqu'à quand on compte se foutre de nous?

Jusqu'à quand? Y'a pas de date limite comme sur les conserves (même si nous sommes les c... qui servent à renflouer)

les banques c'est comme les plantes, suffit de les arroser en dollars par les banques centrales, pour qu'elles prennent 10%.. tant pis pour la planche à billet, l'important c'est de faire croire qu'elles sont sauvées..

quelle Farce!

Les banques européennes décollent après l'action des banques centrales

Bah, ça ne remonte que pour mieux chuter encore dans les jours à venir.

Cac repart à la baisse suite à l'indécision européenne..

2 944.15 Pts -2.87%

CQFD…

Clôture à 2940, soit -3%. Hop !

Non, flop!

Les investisseurs réduisent leur exposition aux banques françaises



20 septembre 2011 | Par La rédaction de Mediapart

Les banques, les courtiers et les institutions financières américaines craignent la contagion, écrit le New York Times: après la décision en août de ne pas refinancer quelque 50 milliards de dollars de dette émise par les banques européennes, Legg Mason ne devrait pas renouveler, jeudi, son prêt de 225 millions de dollars à BNP Paribas. Les traders, poursuit le quotidien américain, n'accordent souvent à la Société générale ou BNP Paribas plus de prêts que pour une semaine ou moins et encore à des taux renchéris. Non que l'économie française soit prête à sombrer immédiatement, mais, explique un courtier de JPMorgan Chase: «les actionnaires sont inquiets de ce qu'ils ont lu sur les banques françaises».

A lire dans le New York Times

Ah ça, c'est pas bon du tout !
Juju , le lien ne fonctionne pas ?

http://www.igmarkets.fr/

CAC 40 2 913.03 Pts -0.92%

juju41 a écrit:

Les investisseurs réduisent leur exposition aux banques françaises



20 septembre 2011 | Par La rédaction de Mediapart

Les banques, les courtiers et les institutions financières américaines craignent la contagion, écrit le New York Times: après la décision en août de ne pas refinancer quelque 50 milliards de dollars de dette émise par les banques européennes, Legg Mason ne devrait pas renouveler, jeudi, son prêt de 225 millions de dollars à BNP Paribas. Les traders, poursuit le quotidien américain, n'accordent souvent à la Société générale ou BNP Paribas plus de prêts que pour une semaine ou moins et encore à des taux renchéris. Non que l'économie française soit prête à sombrer immédiatement, mais, explique un courtier de JPMorgan Chase: «les actionnaires sont inquiets de ce qu'ils ont lu sur les banques françaises».

A lire dans le New York Times

Il faut garder en tête, en dépit des propos rassurants qu'on nous sert, que le système financier se caractérise par deux caractéristiques explosives :

1) Une extrême complexité du système qui va de pair avec l'extrême complexité des produits financiers qui s'échangent sur les marchés.
On peut avoir des doutes sur la réelle situation d'une banque :
D'une part, parce que la confiance est l'actif le plus précieux d'un établissement financier (et donc, en cas de difficulté, il aura intérêt à mentir à ses clients, et même à ses régulateurs et aux politiques),
et d'autre part parce que l'opacité des comptes et la présence du hors bilan permet de camoufler tout ce qu'on veut.
Et Je n'ai pas besoin de mentionner les problèmes de gouvernance dans les mégabanques où la main gauche ne sait pas toujours ce que fait sa main droite et réciproquement.

2) Une interconnexion entre les établissements financiers (fort effet domino) : Je veux dire que si une seule banque tombe, l'entremêlement des opérations financières, fait que les autres banques peuvent être entraînées dans la chute. Le phénomène se nourrissant de lui-même et se propageant aux autres banques réputées les plus solides.

Le cocktail est explosif, comparable à un accident nucléaire. Une réaction en chaîne peut se produire pour menacer les dépôts à vue de tous les épargnants malgré les éventuelles garanties qu'on ne cesse de brandir pour les rassurer. En réalité ces garanties peuvent s'assimiler aux pilules d'iode qu'on distribue aux populations quand l'accident nucléaire arrive (aujourd'hui le fonds d'indemnisation est alimenté par seulement 2 milliards d'€, soit 0.1% du PIB de la France. Et pour que l'Etat, vienne au secours des banques, il faudrait, qu'il puisse se financer sur des marchés qui seront probablement gelés si un risque systémique se propage). En clair, en situation d'incertitude et d'opacité, si les décisions politiques ne sont pas rapides, et la collaboration entre les Etats et les banques centrales n'est pas parfaite (c'est déjà pas le cas pour la Grèce), le risque de perdre ses économies pour les particuliers dans le cadre d'une réaction en chaîne n'est pas de 0.00001% mais de 10%, voire beaucoup plus dans les mois qui viennent.

Personnellement, je pense que la décision de Siemens est révélateur du climat de défiance qui se répand, et conforte le climat de forte incertitude que je suis en train de décrire. Techniquement, elle peut s'assimiler à un début de banque run. Je veux dire une panique pendant laquelle les épargnants se précipitent aux guichets de la la banque pour retirer leurs économies en échange de billets de banque.
Bien entendu, Siemens, n'a pas retiré des billets comme un vulgaire déposant mais il a échangé une reconnaissance de dette d'une banque envers elle*, contre une créance sur la banque centrale**.
Mais un billet de banque, c'est quoi ? à part une créance sur la banque centrale !
En réalité si on me disait que Siemens a déjà vidé son compte dans la banque ou vos déposez votre argent. Que Siemens est passé par la porte de derrière. Que Siemens l'a fait en dehors des horaires d'ouverture pour passer avant tout le monde. Je ne me sentirais pas rassuré !

* Soyons d'accord sur ce point. L'argent que vous déposez dans une banque, ne vous appartient plus (Ce ne sont pas des billets de banque qui vous attendent dans un coffre qui porterait votre nom). Vous avez simplement une créance sur votre banque, ou ce qui revient au même, une reconnaissance de dette de votre établissement financier envers vous.

** Je note également que Siemens n'a pas fait le choix de virer son argent dans un autre établissement financier. Siemens a déposé son argent directement à la BCE. Ce qui est d'autant plus suspect