crise financière et économique (mise à jour permanente)

Sondage : les Français "révoltés" face à la crise

53% des personnes interrogées se disent "révoltés" de cette situation tandis que 29% sont "résignés".

Pour 79% d'entre eux, il s'agit de la crise "la plus grave" de ces dernières années. Et le pessimisme demeure. Seuls 4% des sondés estiment que la sortie de crise est prévue pour les six prochains mois. Au contraire, 46% des personnes interrogées pensent qu'elle n'interviendra pas avant 2014. Par ailleurs, les Français sont prêts à des sacrifices : 57% d'entre eux accepteront à des "mesures douloureuses et difficiles".

Près de 52% des Français estiment que les marchés ou les banques sont responsables de la situation. Le gouvernement vient en seconde position (avec 26%), tandis que la popularité de Nicolas Sarkozy se tasse dans les sondages. L'Union européenne n'est en revanche pas pointée du doigt – seuls 10% des Français la considèrent responsable de la crise actuelle. "Paradoxalement, alors que leur attachement à l'UE est souvent ténu, les Français sont pour plus d'Europe", analyse Frédéric Dabi. Pour preuve, une majorité d'entre eux valident la création d'un ministère commun de l'économie.


mouais.. comme la plupart des gens n'ont aucune idée des véritables enjeux européens, qu'on leur bassine à longueur de journée , la même pensée unique, avec comme seul épouvantail européen, Marine Le Pen, il n'est pas étonnant que la plupart des gens terrifiés, par les annonces de faillite, etc.. finissent par accepter comme des veaux, de perdre leur capacité de choix économique et social... est ce qu'on leur a dit qui paiera les pots cassés?
qui devra faire le plus de sacrifices? qui s'en tirera les fesses propres,et les bourses pleines quoiqu'il arrive?

parait que Sarko va dire la "vérité" lors de son monologue de Jeudi..une vérité effroyable , bien enveloppée, pour foutre une grande pétoche, et obtenir la capitulation du peuple, au nom des banques..

Ce n'est pas "l'homme providentiel" mais la "gouvernance européenne providentielle" à laquelle on va se soumettre pour n'avoir pas à réfléchir et en pensant qu'elle va résoudre tous les problèmes alors qu'elle me semble en être la source.

Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012

Citation :

la mise en œuvre d'une véritable politique de rigueur, au sortir de l'élection présidentielle, ne fait plus aucun doute. «Avec le processus électoral, la mise sur la table de propositions, les Français vont mettre leurs espoirs de changement dans la politique», prévient-il. Mais ces attentes «risquent d'être déçues» sous le poids des réalités économiques. «Ce sont, quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, des politiques d'austérité, de restriction budgétaire, d'augmentation des impôts directs et indirects qui nous attendent», affirme ainsi Jean-Pierre Basilien, avec à la clé «une remise en cause progressive» des amortisseurs sociaux qui, s'ils ont bien fonctionné pendant la crise, apparaissent dépassés.

Opprobre: Le Pen, Mélenchon, Montebourg : l’étrange parfum des années trente ?

Citation :

En associant Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg à Marine Le Pen et aux années trente, en raison des positions qu’ils défendent (notamment le protectionnisme), Frédéric Salat-Baroux (avocat, mais surtout gendre de Jacques Chirac et ancien secrétaire général de la présidence de la République) passe bien des limites et en klaxonnant.

Le point de vue de Frédéric Salat-Baroux

Le référendum grec effraye les marchés

Citation :

Après avoir encaissé une baisse de plus de 3% hier, la Bourse de Paris récidive en ce mardi férié. Le CAC 40 a débuté la séance sur une nouvelle baisse de 1,89% à 3185,30 points avant d'accentuer ses pertes. Il plonge de 5,42% à 3067,10 points vers 14 heures. Dans son sillage, Francfort plonge de plus de 6%, tandis que Milan chute de 7%, Madrid cède 5% et Londres 3,49%.

Face à la crise, les Français passent du ras-le-bol à la révolte

Citation :

Les Français sont de plus en plus nombreux à se dire révoltés par la crise et à douter de l’euro. De quoi réveiller de vieux sentiments anti-européens et alimenter les votes extrêmes, tentation pour l’instant contenue par la réalité d’une crise qui s’impose à eux autant qu’elle les déboussole.

Ravages chez les plus modestes

L’opinion vient de passer un cap, celui du ras-le-bol. La majorité absolue des Français se dit "révoltée" face à la crise économique et sociale actuelle (53%). Ils n’étaient "que" 48% en mai dernier. Socialement, elle fait des ravages chez les plus modestes. Si 46% des cadres et 47% des professions intermédiaires ressentent de la "révolte", elle touche 56% des employés et 69% des ouvriers. Ce sentiment de révolte engendre un pessimisme profond qui fait craindre une crise de très longue durée et la désindustrialisation du pays. Il se traduit par une montée de la défiance à l’égard de l’euro et une forte tentation de repli.

Amplifiant l’opinion du grand public, les "révoltés" considèrent que l’euro est un handicap face à la crise et plus un atout (48%). Ils dénoncent la responsabilité du système financier autant que celle du gouvernement dans la crise. Ils accentuent la tendance au repli sur soi du pays : 62% estiment que la France devrait se protéger davantage face au monde d’aujourd’hui.

BNP Paribas: chute du bénéfice net

Citation :

La banque française BNP Paribas a enregistré au troisième trimestre un bénéfice net en repli de 71%, à 541 millions d'euros, marqué notamment par une dépréciation très importante de ses titres d'Etat grec

Près de huit Français sur dix veulent conserver l'euro



(Boursier.com) -- Les difficultés que rencontre la zone euro ne semblent pas peser sur l'attachement des Français à la monnaie unique... Ainsi, 77% d'entre eux estiment que Paris a intérêt à conserver l'euro, selon le dernier baromètre de l'économie de BVA pour BFM, Avanquest et 'Challenges'. Un pointage qui a cependant été réalisé avant l'annonce du référendum grec...

Dans le détail, les sondés sont 46% à estimer avoir "plutôt intérêt" à rester dans la zone euro, et 31% à y avoir "tout à fait" intérêt. "Les Français étaient pourtant déjà extrêmement sceptiques sur les chances du plan de sauvetage décidé la semaine dernière", précise BVA, qui note qu'il y a un consensus en France sur ce sujet, qu'il s'agisse des sympathisants de droite ou de gauche.

L'institut indique que Nicolas Sarkozy a en partie réussi son pari lors de son intervention télévisée la semaine dernière : 69% des sympathisants de droite estiment qu'il a eu raison de s'exprimer. "En revanche, ni son action avec celle de ses collègues européens, ni son explication pédagogique ne lui ont permis de rassurer les Français dans leur ensemble. Ceux-ci sont en effet une majorité (52% contre 46%) à penser que la réponse apportée par les dirigeants européens ne permettra pas de sauver la zone euro", note BVA.

Les Français ne croient pas non plus que le G20, qui débute à Cannes ce jeudi, permettra des avancées concrètes. "Les trois-quarts des Français (73%) pensent que ces sommets n'auront aucun impact sur la situation économique mondiale", selon BVA, qui note que la "foi" dans ce type de sommet ne cesse de se dégrader. Lors du G20 de Londres en 2009, 44% pensaient que cette rencontre serait positive...

Ben oui, moi aussi je préfèrerais conserver l'euro… Mais pas si c'est pour que la situation continue à empirer ¡

ha ben c'est sûr, c'est cool de pas devoir changer son argent en allant dans les pays voisins

mais j'irais pas sacrifier des millions d'emplois pour ça !

Alerte aux taux d'intérêt en France

Citation :

l’AFT a « levé » ce jeudi 3 novembre environ 6 milliards d’euros, dans
sa traditionnelle adjudication mensuelle. Le taux d’intérêt à 10 ans
ressort à 3,22% . Un taux en hausse de 50 « points de base » sur un
mois, puisque en octobre, l’AFT avait levé à peu près la même somme en
servant seulement 2,72%. En trente jours, le prix de l’argent a donc
augmenté de 18% !

http://www.sudouest.fr/2011/11/06/annonce-pour-lundi-le-plan-de-rigueur-deja-commente-par-l-opposition-546482-4772.php

Ça y est, le crédit aux PME ralentit

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/ca-y-est-le-credit-aux-pme-ralentit_268753.html

Le rythme de progression des crédits aux PME indépendantes et micro-entreprises a ralenti en septembre par rapport à août, passant de 4,4% à 2,9% sur un an, selon des chiffres publiés vendredi par la Banque de France.

Le ralentissement est plus marqué pour les PME indépendantes et micro-entreprises que pour l'ensemble des PME, qui ont vu leur progression sur un an passer de 5,5% à 4,3%.

Quant aux grandes entreprises, qui s'appuient traditionnellement moins sur le crédit bancaire que les PME, elles enregistrent un mouvement inverse, c'est-à-dire une accélération du crédit.

Le rythme de hausse est passé de 1,9% en août sur un an à 3,3% en septembre.




super.. tout pour les grosses et rien pour les petites.. c'est sur que ça va améliorer le tissu économique français! allons y gaiment pour les faillites en chaine, et le chomage à grande échelle, car 80% des salariés du privé sont dans des TPE-PME..
il est où le pognon des banques? dans la poche des actionnaires , dans les bonus..
on ne se relèvera jamais, tant que les banques seront des prédateurs , et non des accompagnateurs de croissance..

"La question du triple A de la France se posera après la présidentielle"

Citation :

En quoi la prochaine élection présidentielle constitue-t-elle un risque?
La contrainte électorale implique deux risques. D'une part, il y a un risque d'inertie ou de paralysie pré-électorale, qui contraint les choix de politique économique à des demi-mesures ou même, comme on l'a vu dans le cas extrême des Etats-Unis, à des dysfonctionnements. En France, les mesures annoncées le 24 août pour remettre le déficit sur les rails ont été choisies avec l'objectif évident de ne donner aucun prétexte au corporatisme de la fonction publique de descendre dans la rue pour défendre ses " acquis sociaux ". La quasi-totalité des 12 milliards d'euros d'économies consiste à accroître la pression fiscale dans un pays où les recettes publiques représentent déjà plus de 50% du PIB. Or je pense qu'il n'y a pas de remise en ordre durable sans une réduction du poids des dépenses publiques, et cela concerne notamment le dérapage des dépenses de la fonction publique locale.
D'autre part, il y a une incertitude sur la conduite des affaires en cas de changement de majorité?. De ce point de vue, le cas britannique est instructif. Au moment des élections de mai 2010, le AAA était assorti d'une perspective négative chez S&P ; six mois après, l'agence revenait à une perspective stable suite à l'annonce d'un plan de consolidation budgétaire jugé crédible. Sauf choc inattendu provoquant un dérapage incontrôlé des déficits, la question du triple A français n'a pas de raison de se poser avant que le nouvel exécutif issu des élections de 2012 n'ait précisé ses choix budgétaires. Dans l'intervalle, un carton jaune n'est pas à exclure.

Comment les banques manipulent leurs résultats


ça craint...

Ceci étant, Atlantico est souvent à l'Ouest du fait de son esprit partisan !!

on pourrait dire pareil des autres sites alors.. ceux plutôt à gauche..
ce qui m"interesse c'est ce mécanisme de bidouillage, ça n'est pas de droite ou de gauche ?

Oui, on joue souvent avec les chiffres quand ceux sont publiés que ça soit avec les banques ou l'Etat ou les collectivités territoriales.

et pour l'instant, personne regarde du coté de la fuite des capitaux si celle-ci s’accélère ou pas.

juju41 a écrit:

Comment les banques manipulent leurs résultats


ça craint...

Olivier Delamarche y fait référence. Je dois dire que ça change des propos policés entre intervenants et journalistes.