la crise et l'Europe

ça fait du bien de voir la démocratie, la Vraie..normal, les Grecs l'ont inventée..mais cela suffira t'il?

Le Risque grec sous toutes ses facettes

Peut être pas mais si ils font comme les Islandais, ça foutrais un sacré bordel... qui serait pour le meilleur comme pour le pire.

Grèce: du mensonge à l'insolvabilité

extrait

En 2004, le gouvernement grec reconnaissait qu’il avait divisé par deux son déficit public depuis 2000. Implicitement, c’était admettre que la Grèce avait adhéré sur la base de chiffres frauduleux. Mais il n’y a eu aucune enquête, aucune sanction, aucune réaction des marchés… Berlin et Paris ont même refusé de donner des pouvoirs d’investigation à Eurostat, l’institut de statistique européen.

commentaire: 2004.. qui était Ministre des Finances en France? ... Nicolas sarkozy..
et il a fait obstacle à une enquête sur la Grèce..comme les Allemands du reste.. et maintenant, les mêmes font les sainte-nitouche, indignées..; Pffff!

Intervention de Cohn-Bendi au Parlement Européen concernant la Grèce


http://resistanceinventerre.wordpress.com/2011/06/16/intervention-de-cohn-bendi-au-parlement-europeen-concernant-la-grece/

Très bien...

bonne intervention

L’actualité de la crise : UNE NOUVELLE FARCE NOUS EST COMPTÉE, par François Leclerc

Moody's envisage d'abaisser la note de dette de l'Italie




Cet avertissement est lancé après deux défaites électorales retentissantes pour le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, le 30 mai avec des élections municipales qui ont vu son fief de Milan passer à gauche, et le 14 juin avec une écrasante majorité ayant voté "non" à trois référendums (94 à 96% selon la question).

"L'adoption de nouvelles politiques budgétaires de rigueur pourrait se révéler difficile à court terme car le soutien électoral du gouvernement est en train de s'affaiblir", a prévenu Moody's.



commentaire; autrement dit, si ça passe à gauche, attention..plus précisément, droite ou gauche, même programme, sinon on baisse la note..
attendons nous au même chantage.

C'est certainement ce qui va arriver dans un peu moins de pas longtemps.

Christian Saint Etienne s'est exprimé sur la crise grecque. Selon ses prévisions sur les 100 milliards de dettes qui ne seront probablement pas remboursées par la Grèce. Il s'attend à ce que seulement 40% soit à la charges des banquiers et donc 60 % à la charge des contribuables Européens. Pour un pays comme la France, ça ferait 15 milliards à payer pour le citoyen, et 10 milliards pour les banques françaises. Pour le moment, à ce que j'ai compris Sarko et Lagarde, ne veulent pas entendre parler d'une participation des banques, j'en déduis que ça fera 25 milliards pour le petit peuple et 0 pour les banques (Plus de 1 pt de PIB quand même !).
Enfin, si ça pouvait s'arrêter là ! On embrouille l'électeur pour lui dire qu'il doit se montrer solidaire du peuple grec car nous sommes tous des Européens, et il paiera sans sourciller. Le problème, c'est qu'il y l'Irlande, le Portugal, et l'Espagne qui vont bientôt envoyer la facture. Et là, c'est le plan de rigueur assuré en France, aussi par solidarité, j'imagine.......

La Grèce sera-t-elle Lehman Brothers de l’Europe ? :

extrait

Les ministres des finances de la zone euro se sont donc à peu près
mis d’accord pour le versement d’une nouvelle partie de l’aide de 110
milliards d’euros d’ici mi-juillet. Un versement qui est cependant
conditionné à l’adoption d’une politique de rigueur encore plus ferme
par la Grèce et d’une série de privatisation. C’est le premier point
d’achoppement : les Grecs accepteront-ils de nouvelles mesures de
rigueur économique alors que les manifestations et les révoltes
sociales se multiplient ?Quant à un nouveau plan d’aide à la
Grèce, c’est le second point d’achoppement. Entre savoir qui doit payer
(le secteur privé sera-t-il prié de mettre lui aussi la main à la
poche ?), quand, à combien se montera l’aide (peut-être plus d’une
centaine de milliards d’euros) et à quelles conditions, les questions
et les sujets de discorde ne manquent pas…Une faillite prévisible
Petit retour en arrière pour comprendre les conséquences de la
faillite de la Grèce. Il y a un an, la Grèce a été renflouée à hauteur
de 110 milliards d’euros par l’UE et le FMI. En échange, le
gouvernement grec s’engageait à réduire son déficit budgétaire.Seulement
les marchés n’ont jamais vraiment cru à la capacité de la Grèce à
rembourser ses dettes, ce qui a eu pour conséquence principale de faire
progressivement augmenter les rendements de la dette grecque. Les
rendements des obligations à 10 ans étaient à un peu plus de 7% il y a
un an, ils sont maintenant à près de 18%.Autre problème, le
montant énorme de la dette de la Grèce. Selon les estimations du FMI,
fin 2011, la Grèce devrait être endettée à plus de 150% de son PIB. Et
toujours selon le FMI, en 2016, et ce même si le pays réduisait
drastiquement ses dépenses, son endettement ne devrait retomber qu’à
146% de son PIB.Conclusion, la Grèce ne pourra pas échapper à la faillite.

commentaire: le pansement sur la jambe de bois grecque est insuffisant pour empêcher la faillite.; c'est logique car il faudrait une croissance de 10% l'an pour éponger la dette et ses intêrets, durant des années.; qui peut croire un instant qu'un pays qui n'a plus les ressources de ses entreprises publiques( en particulier les ports, es transports, ), et qui écrase le pouvoir d'achat de son peuple, qui détruit des emplois, peut créer de la richesse et de la croissance?surtout un pays non industriel, qui exporte très peu..il parait que l'argent grec est déjà en grande partie sorti de Grèce, plus de 250 milliards d'euros vers les banques suisses, autant dire que les plus riches ne sont en rien solidaires du pays, ni de l'Europe, ils s'en foutent.. comme chez nous, d'ailleurs..mais personne ne pense que ce genre de méthode relève de la Haute trahison, l'argent est roi..
donc la Grèce deviendra une sorte de pays du tiers monde, sa jeunesse s'en ira ailleurs..il restera les ruines, au sens propres comme au sens figuré.
et après?