la crise et l'Europe

La Grèce sera-t-elle Lehman Brothers de l’Europe ? :

extrait

Les ministres des finances de la zone euro se sont donc à peu près
mis d’accord pour le versement d’une nouvelle partie de l’aide de 110
milliards d’euros d’ici mi-juillet. Un versement qui est cependant
conditionné à l’adoption d’une politique de rigueur encore plus ferme
par la Grèce et d’une série de privatisation. C’est le premier point
d’achoppement : les Grecs accepteront-ils de nouvelles mesures de
rigueur économique alors que les manifestations et les révoltes
sociales se multiplient ?Quant à un nouveau plan d’aide à la
Grèce, c’est le second point d’achoppement. Entre savoir qui doit payer
(le secteur privé sera-t-il prié de mettre lui aussi la main à la
poche ?), quand, à combien se montera l’aide (peut-être plus d’une
centaine de milliards d’euros) et à quelles conditions, les questions
et les sujets de discorde ne manquent pas…Une faillite prévisible
Petit retour en arrière pour comprendre les conséquences de la
faillite de la Grèce. Il y a un an, la Grèce a été renflouée à hauteur
de 110 milliards d’euros par l’UE et le FMI. En échange, le
gouvernement grec s’engageait à réduire son déficit budgétaire.Seulement
les marchés n’ont jamais vraiment cru à la capacité de la Grèce à
rembourser ses dettes, ce qui a eu pour conséquence principale de faire
progressivement augmenter les rendements de la dette grecque. Les
rendements des obligations à 10 ans étaient à un peu plus de 7% il y a
un an, ils sont maintenant à près de 18%.Autre problème, le
montant énorme de la dette de la Grèce. Selon les estimations du FMI,
fin 2011, la Grèce devrait être endettée à plus de 150% de son PIB. Et
toujours selon le FMI, en 2016, et ce même si le pays réduisait
drastiquement ses dépenses, son endettement ne devrait retomber qu’à
146% de son PIB.Conclusion, la Grèce ne pourra pas échapper à la faillite.

commentaire: le pansement sur la jambe de bois grecque est insuffisant pour empêcher la faillite.; c'est logique car il faudrait une croissance de 10% l'an pour éponger la dette et ses intêrets, durant des années.; qui peut croire un instant qu'un pays qui n'a plus les ressources de ses entreprises publiques( en particulier les ports, es transports, ), et qui écrase le pouvoir d'achat de son peuple, qui détruit des emplois, peut créer de la richesse et de la croissance?surtout un pays non industriel, qui exporte très peu..il parait que l'argent grec est déjà en grande partie sorti de Grèce, plus de 250 milliards d'euros vers les banques suisses, autant dire que les plus riches ne sont en rien solidaires du pays, ni de l'Europe, ils s'en foutent.. comme chez nous, d'ailleurs..mais personne ne pense que ce genre de méthode relève de la Haute trahison, l'argent est roi..
donc la Grèce deviendra une sorte de pays du tiers monde, sa jeunesse s'en ira ailleurs..il restera les ruines, au sens propres comme au sens figuré.
et après?

une chose est sure.. c'est pas l'amitié qui relie les peuples européens.. je dirais plutôt la haine.. beau résultat!

Pourquoi les Grecs nous en veulent-ils ? (Bild)

L’actualité de la crise : LES ENCHÈRES SONT OUVERTES, par François Leclerc

bien que ce soit un site très libéral, l'analyse au moins sur le plan des chiffres et des manoeuvres désespérées est interessante.

L'Europe et le piège grec : toujours plus haut sur la pyramide de Ponzi

juju41 a écrit:

Tout doit disparaitre !!!! : La grande euro-braderie

Les dirigeants grecs auraient deux sous de bon sens, il sauraient que vendre les meubles pour payer ses dettes n'aboutit la plupart du temps qu'à ensuite vendre la voiture et la maison pour à terme se retrouver à la rue.

À partir du moment ou la finance européenne s'est mise à exiger des privatisations, c'était le moment de dire « δεν ! »

surtout bradé, à quoi ça rime? à part enrichir les grosses fortunes qui vont faire leur marché , normal, c'est la période des soldes..

et après, les recettes de la Grèce seront toujours aussi basses, les intêrets toujours aussi hauts, et le pb n'aura pas changé, sinon que la Grèce aura été dépecée..


d'après le titre d'un article ( abonné) des Echos
« Il faudrait à la Grèce 47 ans pour atteindre une dette sur PIB de 60 % »



et tout ça avec une croissance d'enfer( comment, mystère).. autant dire que c'est foutu..

côté solidarité Européenne, toujours pire.. on verra quand les banques anglaises seront à la ramasse pour avoir acheté trop de bonds américains ( ou de monnaie de singe..).. ils seront un peu moins fierots ..pour demander une aide euroépenne.. patience..

Le Royaume-Uni n'a pas à sauver à la Grèce, affirme Cameron

Jean-Luc a écrit:

juju41 a écrit:

Tout doit disparaitre !!!! : La grande euro-braderie

Les dirigeants grecs auraient deux sous de bon sens, il sauraient que vendre les meubles pour payer ses dettes n'aboutit la plupart du temps qu'à ensuite vendre la voiture et la maison pour à terme se retrouver à la rue.

À partir du moment ou la finance européenne s'est mise à exiger des privatisations, c'était le moment de dire « δεν ! »

En plus, vendre les autoroutes (dont il est entre autres question dans cet article), on l'a fait en France et ça s'est avéré être une belle connerie.

Et on va demander aux grecs de le faire ?

juju41 a écrit:

côté solidarité Européenne, toujours pire.. on verra quand les banques anglaises seront à la ramasse pour avoir acheté trop de bonds américains ( ou de monnaie de singe..).. ils seront un peu moins fierots ..pour demander une aide euroépenne.. patience..

Le Royaume-Uni n'a pas à sauver à la Grèce, affirme Cameron

Quand ce sera le tour de l'Irlande d'être en difficulté, et que le système bancaire Britannique sera en première ligne après la chute du domino grec, Cameron se mordra les doigts d'avoir tenu de tels propos. Quand on lit ça, l'Euro n'a bas besoin d'ennemis, ses amis se chargent déjà de faire couler la barque. Finalement, on aura, peut être pas besoin d'attendre 5 ans pour voir la fin de l'Euro !

comment on peut résoudre les pb quand on a une telle disparité de revenus en Europe.?

Le salaire minimum en Europe

c'est normal, dans les pays de l'Est, les normes sociales ne sont pas aussi avancées que dans l'Europe Occidentale.

Pour arriver, il va falloir tirer vers le hauts les pays de l'est mais il ne pourront pas arriver à nos sommets, il faudra donc surement redescendre d'un cran ou deux le notre, pour arriver à un revenu moyen minimum.

AG59 a écrit:

c'est normal, dans les pays de l'Est, les normes sociales ne sont pas aussi avancées que dans l'Europe Occidentale.
Pour arriver, il va falloir tirer vers le hauts les pays de l'est mais il ne pourront pas arriver à nos sommets, il faudra donc surement redescendre d'un cran ou deux le notre, pour rriver à un revenu moyen minimum.

En théorie, c'est parfait.
En pratique, c'est deja quasi-impossible de vivre avec un smic.
Et en region parisienne, sans solidarité familiale, c'est tout simplement impossible.
Alors proposer d'abaisser le smic pour les beaux yeux de l'Europe, je te laisse imaginer les manifs (et j'en serais!).

democ-soc a écrit:

AG59 a écrit:

c'est normal, dans les pays de l'Est, les normes sociales ne sont pas aussi avancées que dans l'Europe Occidentale.
Pour arriver, il va falloir tirer vers le hauts les pays de l'est mais il ne pourront pas arriver à nos sommets, il faudra donc surement redescendre d'un cran ou deux le notre, pour rriver à un revenu moyen minimum.

En théorie, c'est parfait.
En pratique, c'est deja quasi-impossible de vivre avec un smic.
Et en region parisienne, sans solidarité familiale, c'est tout simplement impossible.
Alors proposer d'abaisser le smic pour les beaux yeux de l'Europe, je te laisse imaginer les manifs (et j'en serais!).

Je préfères pour ma part savoir reculer pour mieux avancer

Jeudi 23 juin 2011 :

La réunion des ministres des Finances européens n’a pas du tout rassuré les investisseurs internationaux.

Les taux des obligations d’Etat continuent à exploser.

Portugal, Irlande, Grèce : des records historiques ont été battus aujourd’hui.


Portugal : taux des obligations à 2 ans : 14,392 %. Record historique battu.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 15,320 %. Record historique battu.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 11,424 %. Record historique battu.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

Irlande : taux des obligations à 2 ans : 13,702 %. Record historique battu.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 15,162 %. Record historique battu.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 11,788 %. Record historique battu.

Grèce : taux des obligations à 2 ans : 28,636 %.
Grèce : taux des obligations à 3 ans : 29,528 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 16,876 %.

Ce qu'en dit Bayrou :

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-france-inter-200611.html

il dit aussi cela

"Refuser de payer pour la Grèce est un raisonnement à courte vue"