la crise et l'Europe

Gribouille , peux tu mettre les news de Wall Street etc ...,dans la partie monde ici , merci :

https://bayrou-modem.exprimetoi.net/t5119p208-la-crise-financiere-et-economique

ça évite de mélanger tout , mais surtout de suivre au mieux !

juju41 a écrit:

Le spectre d'un krach


médiapart

extrait

Cette nouvelle crise obligataire de la zone euro est en train de se transmettre aux banques. Relevant les arcanes compliqués de la finance mondialisée, un rapport des banques centrales avait souligné il y a un mois que «le risque sur les dettes souveraines affectait le financement des banques, compte tenu du rôle central des dettes d'Etats dans le système financier». Nous y sommes aujourd'hui. De nombreuses banques voient leur bilan déséquilibré par l'effondrement des dettes publiques. Et elles ont de plus de plus de mal à faire accepter en garantie les titres de leur pays auprès d'établissements tiers.

( ah? et les stress tests ? on nous aurait menti?)

La BCE a reconnu les tensions qui sont en train de s'accumuler à nouveau dans le système: elle a décidé ce jeudi 4 août de remettre en vigueur un dispositif exceptionnel pendant six mois afin de permettre aux banques de se financer en dehors des procédures classiques. De même, la banque centrale, qui pourtant voulait à tout prix sortir de cette mesure exceptionnelle, a dû reprendre ses achats de dettes publiques sur les marchés, afin de soutenir les cours. Comme lors de sa première mise en vigueur en 2010, les membres de la BCE se sont divisés à nouveau sur le fait de réutiliser cette mesure «non conventionnelle». Compte tenu de la situation, la majorité de la BCE a jugé qu'il était urgent d'intervenir et de se substituer au fonds européen de stabilité financière, pas encore en place. Mais ses interventions, selon les premières indiscrétions, sont timides: la BCE aurait engagé seulement 300 millions d'euros pour racheter de la dette... portugaise.

Ca illustre ce que je disais plus haut. La BCE n'a plus les fonds propres suffisants pour intervenir. Elle devra se résoudre à l'inaction, ou à faire, quelque-chose qui n'est pas inscrit dans ses gênes, faire marcher la planche à billets, en sacrifiant la valeur de la monnaie. On doit ajouter qu'il n'y a rien de plus inflationniste que la planche à billets car contrairement à un crédit classique, qui est aussi de la création monétaire, l'emprunteur retire l'excès de monnaie qui aura été mis sur le marché en remboursant sa dette (les 100 € accordés seront rendus x années plus tard à la banque avec les intérêts). Dans le cas présent, on imprime de la monnaie sans contrepartie à attendre.
Sur le fond, le problème est de savoir qui va payer ?
Est-ce que ce sera collectif (planche à billets et hyperinflation) ou sélectif (malheur à celui qui aura laissé son argent dans les banques qui feront défaut). Je pense que certains financiers préféreront la seconde solution quand ils se seront mis à l'abri dans les bons établissements. En clair, malheur aux petites gens.

3220 juste avant l'ouverture…

Ouverture à 3220,3 (-3,01%) : donc, les cotations ont bel et bien lieu 24 h/24… Les notions d'ouverture et de fermeture ne sont que des balises temporelles.

On parie pour le cap des 3 000 dans la journée ?

édifiant..
sur le forum de boursorama( traders)

on s'en fout des chomeurs
Auj. à 10:29

du moment que l'argent rentre dans ma poche
le reste ce n'est que des dégâts collatéraux
c'est dur mais buisness is buisness

juju41 a écrit:

édifiant..
sur le forum de boursorama( traders)

on s'en fout des chomeurs
Auj. à 10:29

du moment que l'argent rentre dans ma poche
le reste ce n'est que des dégâts collatéraux
c'est dur mais buisness is buisness

ça peut toujours être un c.. qui provoque. Mais c'est sûr que les traders ne doivent pas trop se préoccuper des chômeurs.

Bientôt on appelera plus le CAC 40 pour son nombre d'actions mais son nombre de points

Ça remonte un peu... mais ça va probablement couler lors de la pré-ouverture des bourses Américaines.

10h: à la bourse de Paris, une heure à 1 milliard

Il n'y en aura aucune trace dans les livres d'histoire. Car il n'y a eu ni un coup de feu, ni nuage de fumée, pas même de bruit. Mais il s'est livré ce matin une bataille éclair sur le marché boursier parisien.
Toutes les banques françaises étaient en ligne. Et les hommes manifestement avaient repris les commandes à la place des machines. Objectif: sauver l'indice, éviter l'effondrement du système. Pour les banques, placées en première ligne, cela revient à sauver leur peau.


Avant l'ouverture du marché, les indications sur les plateformes alternatives sont les plus sombres. Entraîné la chute de Wall Street puis des marchés asiatiques, l'indice est autour de 3.216 points, soit une chute de plus de 3% par rapport à la clôture de la veille.


Quelques minutes avant l'ouverture officielle du marché, les banques entrent en action. Elles achètent massivement leurs titres d'abord, qui forment l'armature de l'indice, puis les actions qui pèsent lourds dans l'indice comme Total, Edf, ou FranceTelecom. Tous les «fondamentaux», les algorithmes boursiers sont jetés au panier. Il faut à tout prix faire monter le Cac, pour éviter la descente aux enfers.


Les banques connaissent par cœur le système. Elles savent à quelques points près où sont les niveaux des autres ordinateurs qui déclenchent les ordres automatiques d'achat. Des millions sont jetés en quelques minutes sur le marché pour forcer l'indice à monter et trouver ses fameux points des ordres automatiques et enclencher le «cercle vertueux» comme diraient les banquiers.


A l'ouverture officielle, le Cac 40 ouvre à 3220, 30 points, en baisse de 3,07%. Et la hausse s'enclenche. A 9h30, l'indice est déjà à 2.285 et ne perd que 1,5% par rapport à la veille. A 10h, il a 3.313, presque au cours de clôture de la veille (3.220 points). En une heure à peine, il s'est échangé plus d'un milliard d'euros, soit le quart des échanges d'une journée normale sur le marché parisien.


Les banques ont tenu comme en 14. En pure perte, on peut le craindre. Dès 10 heures, le marché s'est retourné. A 10 h 30, il était en baisse de 1,5%.

médiapart
http://www.mediapart.fr/journal/economie/050811/10h-la-bourse-de-paris-une-heure-1-milliard

L'accès à la liquidité est de plus en plus difficile pour les banques d'Europe du Sud
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201550083220-l-acces-a-la-liquidite-est-de-plus-en-plus-difficile-pour-les-banques-d-europe-du-sud-202831.php

Le renchérissement des dettes souveraines italienne et espagnole pèse sur les conditions de refinancement des banques. Les analystes craignent un « credit crunch » en Europe du Sud.

Bon appétit !

c'est vendredi.. c'est poisson! LOL!

Jean Arthuis ce midi sur Inter :
Lorsqu'il s'agit de lutter contre les coléoptères ou s'entendre sur le calibrage des fruits l'Europe est très forte mais pour les sujets très importants totalement absente..

mieux, aujourd'hui, Bruxelles veut supprimer les pompiers volontaires, sous prétexte qu'ils ne respectent pas le repos compensateur entre 2 activités.. en gros, faudrait qu'ils attendent 11 heures pour aller au Feu, s'ils ont un travail à coté..ce qui est le cas de 200 000 pompiers volontaires sur els 250 000 pompiers( y compris professionnels).. et on va faire comment?

bandes de nuisibles, oui!

alllez un répit, pour ce week-end, les emplois US sont pas trop mauvais, du coup, hop, un peu de vert dans la grisaille du CAC..leur en faut peu pour être heureux! je ne vois pas ce qui a changé depuis hier, .. sont vraiment très cons ces gens là...

L’actualité de la crise : À FOND DE CALE, par François Leclerc

Ils sont pas cons juste profiteurs. Ils savent que ça va monter artificiellement parce qu'il y a une annonce positive donc ils achètent pour revendre lundi, je ne pense pas qu'ils se soucient de savoir si ce sont des bons signes économique au long terme...

Vincent a écrit:

Ils sont pas cons juste profiteurs. Ils savent que ça va monter artificiellement parce qu'il y a une annonce positive donc ils achètent pour revendre lundi, je ne pense pas qu'ils se soucient de savoir si ce sont des bons signes économique au long terme...

Malheureusement c'est ça... et c'est bien triste.

Si on leur disait à quel point leurs décisions sont stupides, ils répondraient simplement qu'elles leurs permettent de gagner de l'argent et que ça leur suffit.

juju41 a écrit:

10h: à la bourse de Paris, une heure à 1 milliard

Il n'y en aura aucune trace dans les livres d'histoire. Car il n'y a eu ni un coup de feu, ni nuage de fumée, pas même de bruit. Mais il s'est livré ce matin une bataille éclair sur le marché boursier parisien.
Toutes les banques françaises étaient en ligne. Et les hommes manifestement avaient repris les commandes à la place des machines. Objectif: sauver l'indice, éviter l'effondrement du système. Pour les banques, placées en première ligne, cela revient à sauver leur peau.

Avant l'ouverture du marché, les indications sur les plateformes alternatives sont les plus sombres. Entraîné la chute de Wall Street puis des marchés asiatiques, l'indice est autour de 3.216 points, soit une chute de plus de 3% par rapport à la clôture de la veille.

Quelques minutes avant l'ouverture officielle du marché, les banques entrent en action. Elles achètent massivement leurs titres d'abord, qui forment l'armature de l'indice, puis les actions qui pèsent lourds dans l'indice comme Total, Edf, ou FranceTelecom. Tous les «fondamentaux», les algorithmes boursiers sont jetés au panier. Il faut à tout prix faire monter le Cac, pour éviter la descente aux enfers.

Les banques connaissent par cœur le système. Elles savent à quelques points près où sont les niveaux des autres ordinateurs qui déclenchent les ordres automatiques d'achat. Des millions sont jetés en quelques minutes sur le marché pour forcer l'indice à monter et trouver ses fameux points des ordres automatiques et enclencher le «cercle vertueux» comme diraient les banquiers.

A l'ouverture officielle, le Cac 40 ouvre à 3220, 30 points, en baisse de 3,07%. Et la hausse s'enclenche. A 9h30, l'indice est déjà à 2.285 et ne perd que 1,5% par rapport à la veille. A 10h, il a 3.313, presque au cours de clôture de la veille (3.220 points). En une heure à peine, il s'est échangé plus d'un milliard d'euros, soit le quart des échanges d'une journée normale sur le marché parisien.

Les banques ont tenu comme en 14. En pure perte, on peut le craindre. Dès 10 heures, le marché s'est retourné. A 10 h 30, il était en baisse de 1,5%.

À mon avis, une nouvelle tentative a eu lieu cet après-midi : une remontée spectaculaire à 14:30 précises (+2% en quelques minutes), un palier d'un peu plus d'une heure, puis rechute de même ampleur tout aussi rapide vers 15:45.

Et depuis, ça redescend tout doucement, avec les hauts et les bas habituels, vers son cours d'ouverture…

Bref, en dépit de leurs manipulations, dixième baisse consécutive confirmée.

fini..
3278 -1,26%..

sur
http://www.igmarkets.fr/

ça fiche le vertige..

Le CAC 40 signe sa 10e séance de baisse, du jamais vu depuis sa création :

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0f4576cb685036765f92cfd037dcf5b2

Mais la cotation, qui continue, est à 3210 12 mn plus tard, soit 2% de dévissage presque instantané !

bah.. une rumeur dans les couloirs;. la dégradation des USA de son AAA..

Ah, ah, ah !