la crise et l'Europe

juju41 a écrit:

Les Eurobonds seraient notés CC
Samedi, 03 Septembre 2011 19:41

Si les Eurobonds voyaient le jour, ce qui n'est pas fait, les agences de notation ont d'ores et déjà prévenu que ceux-ci recevraient la note du pays le moins bien noté.

L'agence de notation S&P a prévenu que des obligations communes des Etats européens seraient noté selon l'Etat membre le plus faible. "Si nous avions un Euro-bond qui est garanti de 27% par l'Allemagne, de 20% par la France et de 2% par la Grèce, la note attribuée serait CC, ce qui correspond à solvabilité de la Grèce", a déclaré samedi le patron de S&P responsable pour la région européenne, Mauritz Kraemer, sur le forum européen à Alpbach.

Cette déclaration devrait cloturer la discussion très controversée autour de la création d'Eurobonds car dans ce cas il n'y a plus d'intérêt de les créer.

Ce que je comprends de ça, c'est que les agences de notation veulent s'arroger le droit de régner sur le monde, en n'hésitant pas à menacer un continent entier d'une sanction… qui n'a sur le fond aucune valeur.

juju41 a écrit:

Les Eurobonds seraient notés CC
Samedi, 03 Septembre 2011 19:41

Si les Eurobonds voyaient le jour, ce qui n'est pas fait, les agences de notation ont d'ores et déjà prévenu que ceux-ci recevraient la note du pays le moins bien noté.



L'agence de notation S&P a prévenu que des obligations communes des Etats européens seraient noté selon l'Etat membre le plus faible. "Si nous avions un Euro-bond qui est garanti de 27% par l'Allemagne, de 20% par la France et de 2% par la Grèce, la note attribuée serait CC, ce qui correspond à solvabilité de la Grèce", a déclaré samedi le patron de S&P responsable pour la région européenne, Mauritz Kraemer, sur le forum européen à Alpbach.

Cette déclaration devrait cloturer la discussion très controversée autour de la création d'Eurobonds car dans ce cas il n'y a plus d'intérêt de les créer.

Comme je l'ai dit leur pouvoir a des limites.
Les banques ne sont pas complètement stupides (quoique ?) et donc prêteront quand même en masse à la zone euro à taux très correct.
Sinon à qui vont-elles prêter ?
Ce marché est très juteux malgré tout et si elles prêtent à un taux exorbitant elles signeront leur propre faillite.

Donc S&P est bien gentille mais sur ce coup là elle ira se coucher.

Ha mais les agences de notation ne font que leur boulot, on leur demande de faire une estimation de la probabilité de non remboursement par une institution, elle le fait.

Si les états sont assez idiots pour ne pas imposer les taux qu'ils veulent, c'est leur problème.

Si l'entité Europe achète les parties de dettes et quelle fait les Euro bonds à son nom, le problème ne se pose plus car on paiera de la dette Eruopéenne et non grec, allemand etc... Après ceux qui ont revendu leurs parties dette à l'Europe, rembourseront à celle-ci.

vincent15 a écrit:

Ha mais les agences de notation ne font que leur boulot, on leur demande de faire une estimation de la probabilité de non remboursement par une institution, elle le fait.

Dans ce cas elles le feraient mal.

Vincent a écrit:

vincent15 a écrit:

Ha mais les agences de notation ne font que leur boulot, on leur demande de faire une estimation de la probabilité de non remboursement par une institution, elle le fait.

Dans ce cas elles le feraient mal.

Bien sur qu'elles le font mal.
Qui peut croire que toutes les dettes des pays développés seront un jour remboursées?

Elles font leur boulot aussi bien qu'avant les subprimes, en fait.

Finalement, la seule agence qui fait correctement son boulot, c'est l'agence chinoise...

Mais si AAA correspond à une probabilité de remboursement de 2% c'est bon non ?

Mais sérieusement, elles indiquent plutôt si on va revoir les 100 euros qu'on prête, et en général c'est le cas, même si ces 100 euros sont remboursés en en empruntant ailleurs.

tu sais que emprunter pour payer une dette, ça s'appelle "faire de la cavalerie".. ou le système ponzi..c'est même ça qui a créé les subprimes.; les Madoff, et cie..
en effet bonne idée...

Lu sur Mediapart, dans l'article "Comment Nicolas Sarkozy a perdu pied en Europe" de Martine Orange et Ludovic Lamant:

Citation :

Le sommet européen de dimanche a été, à cet égard, un camouflet pour Nicolas Sarkozy. Il a été mis en échec sur ses principales propositions. L'Allemagne a pris la direction des opérations de sauvetage et, avec ses alliés, a imposé ses vues. Même si la chancelière allemande ménage encore un peu les susceptibilités françaises.

Angela Merkel a ainsi accordé à Nicolas Sarkozy, dimanche, une conférence de presse commune. Un exercice quasiment inédit, en clôture d'un conseil européen. Pendant une demi-heure, ils ont donc sauvé les apparences, et fait comme si le couple franco-allemand avançait sur un pied d'égalité face à la crise. Mais la chancelière n'a pas pu se retenir. Alors que le président vantait en fin de réunion les mérites des rugbymen français, héroïques malgré leur défaite face à la Nouvelle-Zélande, Angela Merkel a acquiescé dans un sourire, avant de quitter l'estrade: «C'est bien aussi d'être deuxième...»

Autosatisfaction à l'UMP...

Je n'ai pas dit que c'était une bonne idée ! ?

Juste que les agences notaient la capacité à rembourser, quelque soit la méthode.

Et à propos de Shadoks qui creusent des trous, (Marianne): cet extrait d'un commentaire:

Citation :

L'allégorie des Shadoks est éclairante mais elle laisse dans l'obscurité un point capital du système : chaque fois que les Shadoks creusent, quelqu'un (un détenteur de capitaux) vient leur prélever une partie de la terre (c'est ce qu'on appelle payer des intérêts sur une dette). Ainsi notre pauvre Shadok devra creuser un 2ème trou plus profond pour remplir complètement le 1er, puis un 3ème encore plus profond pour remplir le 2ème et ainsi de suite jusqu'à la crise.

Les agences de notation font la pluie et le beau temps sur la France (ce qui est une connerie-crasse). Mais pourquoi nous en préoccupons-nous ???...
Quand nous perdrons notre note AAA, il y aura pas mal de pays à en être à CCC-, nous serons quand même les meilleurs. Et les banques devront être mises en concurrence pour nous prêter de l'argent à pas cher.
C'est vraiment grandement con de s'emmerder avec ces agences que nous devrions fermer purement et simplement et leur interdire toute spéculation sur les dettes d'Etats. Car elles spéculent ces agences... et donc n'ont rien d'impartial.

Autre chose : tout ce qui s'est décidé, hier chez Merkel and sAAArko, est tout simplement "ILLEGAL" et c'est après s'être assis sur les différents traités européens que ces deux farceurs vont transformer la constitution pour l'adapter à leurs malversations.

allons, moi je propose qu'on finance un fond de solidarité pour la chine surendettée

http://wangyoann.over-blog.com/article-dette-chinoise-le-chiffre-de-tous-les-dangers-44772457.html

La Chine sera-t-elle donc bientôt en banqueroute ? En tout cas, les chiffres négatifs sur son économie commencent à inquiéter très sérieusement : dettes de l’État chinois de plus de 500 milliards d’euros (chiffres officiels), dettes des collectivités locales de plus de 800 milliards d’euros (chiffres officiels), etc. Pourquoi les emprunts se multiplient-ils, et avec une aussi grande facilité ? Simplement parce que tous les acteurs du marché répondent à l’unisson : « l’État ne peut pas faire faillite !” Alors, on emprunte, on emprunte, mais jusqu’à quand ?

http://wsws.org/francais/News/2011/jul2011/chin-j18.shtml

L'agence de notation internationale Moody's a évalué la totalité de la dette à quelque 540 milliards de dollars de plus que le chiffre fourni par le NAO, avec des créances à risques estimées entre 8 à 12 pour cent du total. Moody's a averti qu'en l'absence d'un plan pour maîtriser la dette des collectivités locales, la notation des banques chinoises par l'agence pourrait devenir négative.

Victor Shih, expert sur la dette des collectivités locales chinoises, basé aux Etats-Unis, affirme que la somme totale pourrait même être plus élevée, entre 15,4 à 20,1 mille milliards de yuan, soit 40 à 50 pour cent du PIB chinois de 2010. De plus, comme il l'a dit au New York Times: « La plupart des entités gouvernementales qui empruntent ne sont même pas en mesure de rembourser les intérêts sur les emprunts.

C'est eux qui doivent nous sauver de la crise

ben oui, c'est toi qui en est convaincu parce que .... "le monde est mondial".... non ?
alors les Etats surendettés tous
les banques surendetttées toutes
et les citoyens doivent renflouer... tu ne sens pas une arnaque qqpart?

AG59 a écrit:

C'est eux qui doivent nous sauver de la crise

Pour mieux nous dévorer après ...

Bon j'ai dit que j'arrêtais. Bonsoir.

si, si, il y a une arnaque, je ne dis pas le contraire, qui se joue entre le financier, les actionnaires et voir une partie des politiques et je le pense toujours.

bon, alors, amène nous ta science... ton avis sur le sujet ? tes idées ?

Est ce que j'ai envie de débattre ce sujet ? je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que je n'ai plus l'énergie pour l'instant pour en débattre.

Une partie de l'arnaque, c'est que quand on nous parle "dette" d'un pays on cumule dette interne et dette externe. Or, à l'extérieur du pays, sa dette interne compte évidemment pour zéro.

Un répit, pas la solution


27 octobre 2011
Berliner Zeitung
Berlin



Tous à la merci de l’Allemagne

27 octobre 2011 Eleftherotypia Athènes

Nordnet info :

La zone euro trouve un accord
La Chine au secours de l'Europe, un projet qui inquiète
BRUXELLES (AFP) - 27/10/2011 20:11

Herman Van Rompuy, en conférence de presse à Bruxelles le 27 octobre 2011.. (AFP - Georges Gobet)



La décision de la zone euro de faire appel à des pays émergents comme la Chine pour l'aider à résoudre la crise de la dette suscite des critiques en Europe, où des responsables politiques s'interrogent sur les contreparties à attendre de la part de Pékin.

"Si les Chinois, qui ont 60% des réserves mondiales, décident de les investir dans l'euro plutôt que dans le dollar, pourquoi refuser", a déclaré jeudi soir à la télévision le chef de l'Etat français français Nicolas Sarkozy, qui s'est entretenu au téléphone dans la journée avec le président chinois Hu Jintao.

La Chine n'est pas indispensable au sauvetage de la monnaie commune mais si elle s'y associe "notre indépendance se sera en rien remise en cause", a-t-il assuré.

Pékin n'a jusqu'à présent pas confirmé être prêt, aux côtés d'autres pays émergents, à abonder le fonds de secours pour les pays en difficulté (FESF) que les dirigeants européens ont décidé de porter à 1.000 milliards d'euros pendant leur sommet de crise. Mais des signaux ont été lancés.

Le président français Nicolas Sarkozy et le président chinois Hu Jintao lors d'une rencontre à Pekin le 30 mars 2011. (AFP/Archives - Eric Feferberg)



En saluant les résultats de la réunion de Bruxelles, la Chine a déclaré "soutenir les mesures actives de l'Europe pour répondre à la crise financière". "Nous devrions explorer les moyens de renforcer la coopération bilatérale sur la base d'un bénéfice réciproque", a précisé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La Chine, deuxième économie mondiale, ne cache pas son intérêt à la stabilité et à la prospérité de l'UE, "première économie mondiale", selon ce porte-parole. Le groupe des 27 pays européens représente son premier partenaire commercial ainsi que le premier débouché pour ses exportations.

De plus, Pékin chercherait à diversifier ses énormes réserves de change, évaluées à 3.200 milliards de dollars, jusqu'à présent essentiellement libellées en dollars.

Le directeur du FESF, Klaus Regling, est à Pékin vendredi avant de se rendre au Japon, un autre candidat potentiel pour venir en aide à l'Europe.

Le dispositif prévu doit encore être finalisé d'ici à fin novembre, mais on en connaît les grandes lignes. L'idée serait une structure spéciale adossée au Fonds monétaire international "pour rassurer les pays émergents et autres investisseurs, décrypte une source proche du dossier".

Les critiques se focalisent sur les risques, financiers mais aussi symboliques, de cette main tendue à des pays non-européens. Il y a encore quelques mois, les offres de Pékin pour aider la Grèce ou le Portugal avaient en effet provoqué des froncements de sourcils.

"Sarkozy et Merkel vendent l'Europe à la Chine pour sauver électoralement leur tête", a tempêté le Parti fédéraliste européen à Bruxelles.

"Peut-on imaginer que si la Chine, par ce biais, venait au secours de la zone euro, elle le ferait sans aucune contrepartie?", a aussi demandé le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande.

Pour le député écologiste européen Daniel Cohn-Bendit, "on a choisi de se livrer pieds et poings liés aux pays émergents".

"Vous ne pouvez pas débattre d'une protection contre la mondialisation sociale et environnementale et demander à ceux avec qui vous allez négocier cette protection de payer votre crise financière", a-t-il jugé.

L'apport de Pékin ne serait pas sans précédent puisque les Chinois détiennent déjà plus de 500 milliards de dollars de dette souveraine européenne, selon des experts. Pékin a investi encore plus massivement dans la dette des Etats-Unis.

L'aide de la Chine et des autres pays du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde et Afrique du Sud) pourrait être discutée au sommet du G20, qui aura lieu la semaine prochaine en France.

La Chine n'est pas indispensable au sauvetage de la monnaie commune mais si elle s'y associe "notre indépendance se sera en rien remise en cause", a-t-il assuré.

La Chine n'est pas indispensable au sauvetage de la monnaie commune mais si elle s'y associe "notre indépendance se sera en rien remise en cause", a-t-il assuré.

Commentaire perso :

Il se fout de nous : La Chine n'est pas indispensable mais si elle le souhaite alors pour quoi s'en priver !

sur que les espagnols apprécieront ..


Espagne: Le chômage repart à la hausse, au plus haut depuis 1996

papier de verre (Le Monde)
Hervé Le Tellier
A v., Zone euro, 17 pays, 327 Mhab., monn. uniq., sans vis-à-vis, proche tous commerces, cause pb famil. Parfait investisseur. Ecrire au journal, qui transmettra (on lit le chinois).