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 Irak - quelles perspectives ?

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Déc 2007 - 21:52

Tout cela est vu comme d'habitude par le petit bout de la lorgnette.

Les français savent-ils quel a été le montant de l'ardoise de nos relations entre nos politiques (dont Chirak) et Saddam ??

Ah, elle était belle, la position française contre les méchants américains !!!
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genev_tabouis

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Déc 2007 - 14:32

bestfriend a écrit:
Tout cela est vu comme d'habitude par le petit bout de la lorgnette.
Les français savent-ils quel a été le montant de l'ardoise de nos relations entre nos politiques (dont Chirak) et Saddam ??
L'omni-con-pétant va sans doute nous le révéler... c'est fou ce que l'on croise comme idéologues sur ces forums. Toi qui tiens la lorgnette par le gros bout, j'aimerais quelques précisions sur ton CV, profil, références, histoire de rigoler un bon coup. L'Ump chauffe-t-elle bien ses collabos ?
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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 0:16

Au lieu de m'insulter à la manière d'un apparatchik de la LCR, vous feriez bien de me répondre sur ce que vous savez ou ne savez pas sur le passif de nos élites tant chirakiennes que mitterandiennes en Irak ???

Collabos ? quels collabos ?
Vous pouvez vous expliquez sur ce propos ??
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Aptien

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Jan 2008 - 0:19

Best friend, ne pourrais tu pas l'appeler Chirac?

Après tout il a été notre Président, élu, etc....

Sinon, oui, tu as raison, la France a entretenu des relations coupables avec Saddam.

Cela dit, il faut être honnête, on a été bien contents de le trouver, Saddam, pour faire la guerre à l'Iran.
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pascal47

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Fév 2008 - 13:58

Des femmes handicapées mentales utilisées comme bombes humainesIrak - quelles perspectives ? - Page 2 PrintIrak - quelles perspectives ? - Page 2 T_smallerIrak - quelles perspectives ? - Page 2 T_bigger


Les terroristes ont recours à des femmes handicapées mentales pour perpétrer des attentats-suicides en Irak. Une soixantaine de personnes ont péri et une centaine d'autres blessés à Bagdad vendredi. Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis six mois dans la capitale irakienne. Les attaques se sont intensifiées ces derniers jours.

Selon les premiers éléments les deux femmes portaient des vestes d'une quinzaine de kilos d'explosifs. Les charges ont été activées à distance, tout d'abord sur le marché al-Ghazil dans le centre puis celui de Jadida au sud-est de Bagdad.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice dénonce un ennemi brutal et en déroute : "Le peuple irakien a raison de s'opposer à ces personnes effrayantes et brutales qui sont prêtes à tout".

Ouvert uniquement le vendredi, le marché en plein air al-Ghazil est très fréquenté par des familles qui viennent acheter des oiseaux ou d'autres petits animaux. Un précédant attentat perpétré ici en septembre dernier avait déjà fait 13 morts.



http://www.euronews.net/index.php?page=info&article=467930&lng=2
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http://www.laicite1905.com/index.htm
marco11

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Fév 2008 - 14:11

Jusqu'où vont-ils dans leurs atrocités et leur non respect des vies humaines.
Lamentable.
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Boris

Boris


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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Fév 2008 - 20:33

femmes terroristes : avez-vous lu l'excellent roman de Yasmina Khadra "L'attentat" ? C'est l'histoire du mari qui ne comprend pas pourquoi sa femme s'est fait exploser dans un fast food à Tel Aviv...
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juju41

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 10:22

Brzezinski : comment sortir intelligemment de cette folle guerre
31 mars 2008
L’ancien conseiller du président Carter, qui a pris fait et cause pour Obama, développe ici un plan de retrait américain de l’Irak. Contre la résignation à une guerre sans fin, il en appelle au courage politique et pointe une vérité trop peu admise : c’est l’occupation qui attise la violence, et tant que celle-ci durera, l’Irak ni le Moyen Orient ne connaîtront la paix.


Par Zbigniew Brzezinski, Washington Post, 30 mars 2008

Les deux candidats Démocrates à l’élection présidentielle s’accordent sur le fait que les États-Unis devraient mettre fin à leur engagement dans les combats en Irak dans les 12 à 16 mois suivant leur éventuelle prise de fonction. De son côté, le candidat Républicain parle de poursuivre la guerre, éventuellement durant une centaine d’années, jusqu’à la « victoire ». La question centrale de cette campagne porte donc sur un désaccord majeur quant au bien-fondé de cette guerre et sur les avantages et les coûts de sa poursuite.

Les arguments en faveur du désengagement des Etats-Unis, sont en eux-mêmes incontestables. Mais ils doivent aussi s’accompagner d’efforts politiques et diplomatiques en vue d’atténuer les conséquences de la déstabilisation régionale née d’une guerre que l’administration Bush a délibérément commencée, démagogiquement justifiée et mal menée. (Je m’exprime en tant que Démocrate, et si mes préférences vont au sénateur Barack Obama, je parle ici en mon nom.)

Le contraste est considérable entre l’argumentaire Démocrate pour la fin de la guerre et celui des Républicain pour sa poursuite. La position en faveur de la fin de la guerre est justifiée par son évident coût prohibitif, alors que celle consistant à « maintenir le cap » s’appuie sur les craintes de l’inconnu et des scénarios catastrophes. Les prévisions de catastrophe régionale du président Bush et du sénateur John McCain rappellent la théorie de la « chute des dominos » qui avait été utilisée pour justifier l’intervention américaine au Vietnam. Ni l’un ni l’autre n’apportent de preuves réelles que la fin de la guerre serait un désastre, mais leur utilisation des réflexes de peur rend plus acceptable sa prolongation.

Cependant, si on avait demandé au peuple américain il y a cinq ans si l’obsession de Bush pour le renversement de Saddam Hussein valait 4000 vies américaines, près de 30 000 blessés et plusieurs milliards de dollars - sans parler des dommages non mesurables infligés à la crédibilité, à la légitimité et au statut moral des USA dans le monde entier - presque certainement la réponse à cette question aurait été un « non » sans équivoque.

Mais la facture de ce fiasco ne s’arrête pas là. La guerre a enflammé les passions anti-américaines au Moyen-Orient et en Asie du Sud tout en désagrégeant la société irakienne. Elle a également permis une augmentation de l’influence de l’Iran. La récente visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad de à Bagdad apporte la preuve évidente que le gouvernement installé par les USA en Irak n’est lui-même pas insensible aux attentions de l’Iran.

En résumé, cette guerre est devenue une tragédie nationale, un désastre économique, une catastrophe régionale menaçant les USA d’un « effet boomerang ». Y mettre fin relève du plus haut intérêt de la nation.

Mettre fin à l’engagement militaire américain demande plus qu’une simple décision militaire. Cela nécessitera la mise ne place d’accords avec les dirigeants irakiens pour le maintien résiduel d’une capacité militaire américaine à même de fournir une aide d’urgence dans l’éventualité d’une menace extérieure (par exemple, en provenance d’Iran). Cela signifie également qu’il faut trouver des moyens permettant d’assurer la continuité du soutien des Etats-Unis pour les forces armées irakiennes dans leur lutte contre les éléments d’Al-Qaïda restant en Irak.

La décision de se désengager militairement devra également être accompagnée de politiques et d’initiatives régionales visant à se prémunir contre des risques potentiels. Nous devrions débattre pleinement de nos décisions avec les dirigeants irakiens, y compris ceux qui ne résident pas dans la Zone verte de Bagdad, et nous devons engager des pourparlers sur la stabilité régionale avec l’ensemble des voisins de l’Irak, y compris l’Iran.

Contrairement à ce que prétendent les Républicain en prédisant que notre départ serait une calamité, un désengagement judicieusement mené rendra effectivement l’Irak plus stable sur le long terme. L’impasse actuelle dans les relations entre les chiites et les sunnites est en grande partie le sous-produit délétère d’une occupation américaine destructrice, qui met les irakiens en situation de dépendance en même temps qu’elle bouleverse la société irakienne. Dans ce contexte, qui rappelle fortement celui de l’époque coloniale britannique, plus nous resterons en Irak, moins les groupes qui s’opposent seront encouragés aux compromis et plus ils auront de raisons de rester à l’écart. Un dialogue sérieux avec les dirigeants irakiens portant sur un prochain désengagement américain les forcerait à sortir de leur léthargie.

Mettre fin à l’effort de guerre des États-Unis comporte certains risques, bien sûr, mais ils sont inéluctables après tant de temps. Certaines régions de l’Iraq sont déjà autonomes, notamment le Kurdistan, une partie des chiites au sud ainsi que certaines régions tribales dans le centre sunnite. Un désengagement militaire des Etats-Unis va accélérer la concurrence entre les irakiens pour contrôler plus efficacement le territoire, ce qui peut provoquer une phase d’intensification des conflits entre eux. Mais ce danger est incontournable, c’est la conséquence de l’occupation prolongée des États-Unis. Plus longtemps durera celle-ci, plus il sera difficile pour un État irakien viable de se réinstaller.

Il est également important de reconnaître que la plupart des insurgés anti-américains en Irak n’ont pas été inspirés par Al Qaïda. Les groupes jihadistes installés localement n’ont acquis de la force que dans la mesure où ils ont été capables de s’identifier à la lutte contre un occupant étranger haï. Quant l’occupation prendra fin et que les Irakiens prendront la responsabilité de la sécurité intérieure, les membres d’Al Qaïda en Irak se trouveront plus isolés et seront moins en mesure de se maintenir. La fin de l’occupation sera donc une opportunité pour la guerre contre Al Qaïda, mettant ainsi un terme à une aventure malheureuse qui non seulement a précipité l’apparition d’Al-Qaïda en Irak, mais a aussi détourné les États-Unis de l’Afghanistan, où la menace originelle d’Al Qaida persiste et augmente.

Se rapprocher du terme de l’engagement militaire des Etats-Unis ouvrirait également la voie vers une vaste initiative américaine adressée à l’ensemble des voisins de l’Irak. Certains restent réticents à s’engager dans toute discussion tant que Washington semble déterminé à maintenir son occupation de l’Irak indéfiniment. Par conséquent, à un certain moment l’année prochaine, après que la décision de désengagement aura été annoncée, une conférence régionale devrait être organisée pour promouvoir la stabilité régionale, le contrôle des frontières et d’autres arrangements en matière de sécurité, ainsi que le développement économique régional. Cette initiative permettrait de pallier aux risques inévitables liés à désengagement des Etats-Unis.

Dans la mesure où les voisins de l’Irak sont eux aussi vulnérables à l’intensification des conflits ethniques et religieux exportés depuis l’Irak, chacun d’entre eux - quoique pour des raisons différentes - est susceptible d’être intéressé. Des pays arabes plus lointains, comme l’Egypte, le Maroc ou l’Algérie pourraient également y participer, et certains d’entre eux pourraient être disposés à fournir à l’Irak des forces de maintien de la paix une fois que le pays sera libéré de l’occupation étrangère. En outre, nous devrions envisager un programme régional d’assistance visant à aider l’Irak à se reconstruire et à alléger le fardeau supporté en particulier par la Jordanie et la Syrie qui ont accueilli plus de 2 millions de réfugiés irakiens.

L’objectif général d’une stratégie globale des États-Unis en vue de réparer les erreurs de ces dernières années devrait être de faire baisser la tension au Moyen-Orient, au lieu de l’accroître. L’opportunité du « moment unipolaire » né de l’effondrement de l’Union soviétique et vanté par les zélotes de l’administration Bush a été gaspillée en mettant en oeuvre une politique fondée sur le recours unilatéral à la force, les menaces militaires et l’occupation déguisée en démocratisation - qui ont accru inutilement les tensions, alimenté des ressentiments anti-coloniaux et nourri le fanatisme religieux. La stabilité à long terme du Moyen-Orient a été mise en danger de façon croissante.

Mettre fin à la guerre en Irak est la première étape nécessaire à l’apaisement du Moyen-Orient, mais d’autres mesures seront nécessaires. Il est dans l’intérêt des Etats-Unis de s’engager dans des négociations sérieuses avec l’Iran portant à la fois sur la sécurité régionale et le défi nucléaire posé par Téhéran. Mais ces négociations resteront peu envisageables aussi longtemps que Washington exigera que le prix de la participation soit des concessions unilatérales de la part de Téhéran. Les menaces d’utiliser la force contre l’Iran sont également contreproductives parce qu’elles ont tendance à fusionner le nationalisme iranien avec le fanatisme religieux.

De réels progrès dans le processus de paix israélo-palestinien, pour l’instant dans une mauvaise impasse, permettraient aussi d’apaiser les passions nationalistes et religieuses à l’œuvre dans la région. Mais pour que ce progrès puisse avoir lieu, les États-Unis doivent encourager vigoureusement les deux parties à commencer à faire les concessions mutuelles sans lesquelles un compromis historique ne peut être atteint. La paix entre Israël et la Palestine serait un pas de géant vers une plus grande stabilité régionale, qui permettrait enfin aux Israéliens et aux Palestiniens de bénéficier du développement du Moyen-Orient.

Nous avons déclenché cette guerre imprudemment, mais nous devons mettre un terme à notre participation à ce conflit de façon responsable. Et nous devons y mettre fin. Car l’option alternative n’est en fait qu’une paralysie politique guidée par la peur et perpétuant la guerre - au détriment l’Amérique et de son histoire.

Zbigniew Brzezinski a été le Conseiller à la Sécurité Nationale du Président Jimmy Carter.


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Publication originale Washington Post, traduction Contre Info

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1862
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LuK

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 15:35

Intéressant. Surtout le passage sur les voisins, qui pourraient pour leurs intérêts propres se substituer plus ou moins aux USA. J'aimerais bien savoir si l'option est réaliste. Parce que bon, on pourrait dire que
- l'Arabie Saoudite défendra les sunnites par contre de l'influence iranienne sur les chiites, pour ne pas avoir un voisin vassal de l'Iran.
- l'Iran a tout intérêt à encourager (comme c'est déjà le cas) un régime chiite pro-iranien, ou alors à laisser le pays dans une situation chaotique poue en tirer profit
- la Syrie, ma foi je ne suis pas sûr qu'un voisin dasn le chaos lui serait très profitable (pour l'instant c'est surtout emm* les USA qui l'intéresse), mais elle reste proche de sintérêts iraniens
- la Jordanie: bof, il ne s'y passe rien ? Son souci est plutôt du côté palestinien
- l'Egypte, à part augmenter son influence diplomatique en cas de stabilisation de l'Irak avec sa participation, je ne vois rien mais je manque de données.
- la Turquie ne s'intéresse qu'aux Kurdes, elle ne veut pas de Kurdistan irakien indépendant, et préfère sans doute un gouvernement irakien fort et stable. De ce côté c'est peut-être le pays qui a le plus d'intérêt à une stabilisation (en plus de ses aspects allié des USA et membre de l'OTAN).

Bref, cette idée est séduisante et assez crédible, mais j'aimerais bien savoir si les gouvernements de ces différents pays seraient vraiment disposés à enterrer la hache de guerre pour permettre une stabilisation de l'Irak, une fois les USA partis ?
Si quelqu'un a des éléments de réponse...
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juju41

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 15:43

je vous conseille aussi de lire "le sirènes de Bagdad" toujours de Yasmina Kadra, qui raconte comment un jeune irakien vivant dans un village isolé victime d''une "erreur de tir" américain sur un mariage devint un kamkaze par désespoir.J'aime beaucoup les romans de Kadra, car ils expliquent sans excuser, les terribles engrenages de la terreur..et leur absurdité.
autre livre édifiant de Kadra "les hirondelles de Kaboul" , sur la triste condition féminine sous le joug taliban... brrr..
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ArnaudH

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 16:47

Ma lecture du conflit irakien:

http://www.quindiblog.eu/log/2008/04/quindi-lirak-es.html

(elle répond en partie aux intérrogations de LuK)
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http://www.quindiblog.eu
signora

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 18:52

NOrd Net info :


Enquête sur l'Irak: Tony Blair justifie "sa guerre" contre Saddam Hussein
LONDRES (AFP) - 29/01/2010 00:26


Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1264765655609-5-1
Des téléviseurs dans une boutique retransmettent la déposition de l'ancien Premier ministre Tony Blair devant la commission d'enquête sur l'Irak, le 29 janvier 2010 à Londres. (AFP - Ben Stansall)



Tony Blair a justifié pied à pied vendredi sa décision controversée d'entrer en guerre au côté des Américains contre Saddam Hussein en 2003, par la menace de recours à des armes "terrifiantes" aux mains de "fanatiques", devant la commission d'enquête sur l'Irak .
"Il n'était pas question de prendre le moindre risque. Tout cela devait s'arrêter", a martelé d'emblée l'ancien Premier ministre de 1997 à 2007, en évoquant longuement "le monde de l'après 11 septembre" 2001.
Après l'attentat d'Al-Qaïda contre le World Trade Center, "on nous a dit que ces fanatiques religieux utiliseraient des armes chimiques ou biologiques ou nucléaires s'ils pouvaient en obtenir (...) quitte à tuer 30.000 personnes s'ils l'avaient pu". "Cela a complètement changé notre évaluation des risques" posés par des pays comme l'Irak, l'Iran, la Libye, a affirmé Tony Blair en réponse à la question initiale de John Chilcot, le président de la Commission: "Pourquoi avons-nous envahi l'Irak?"Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1264771905847-5-1
Des manifestants portent un masque de l'ancien Premier ministre Tony Blair et transportent un faux cercueil, le 29 janvier 2010 à Londres. (AFP - Shaun Curry)



"Je n'aurais pas fait l'Irak si je n'avais pas pensé que c'était juste", a encore signifié l'ancien chef du gouvernement hanté par le dossier irakien, qui l'a contraint à écourter son 3ème mandat à Downing street, a terni son bilan de modernisateur et a contribué à l'écarter de la présidence de l'UE.
A mi-chemin de sa déposition particulièrement attendue, qui devait durer six heures, Tony Blair avait réfuté deux des principales critiques qui lui sont adressées.
Non, il ne s'est pas engagé secrètement à entrer en guerre avec ou sans mandat de l'ONU, en cas d'échec de la diplomatie, lors d'un tête-à-tête avec le président George Bush en son ranch texan au printemps 2002, soit un an avant le conflit.Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1264757606758-5-1
Des manifestants devant le centre de conférence à Londres où Tony Blair témoignait sur l'engagement britannique en Irak, le 29 janvier 2010. (AFP - Shaun Curry)



Et non il n'a pas engagé le conflit pour "changer le régime" de Bagdad qu'il a qualifié de "monstrueux", mais parce que Saddam Hussein refusait d'autoriser l'inspection de son arsenal --en réalité inexistant-- d'armes de destruction massive (ADM).
J'ai promis au Président Bush "qu'on devait s'occuper de Saddam Hussein (...) mais les méthodes étaient ouvertes", a-t-il assuré.
"Je croyais sans le moindre doute que l'Irak disposait d'armes de destruction massive", a-t-il ajouté à l'adresse de ses détracteurs, persuadés que les ADM étaient un prétexte pour rallier à la cause de la guerre une opinion et un Parlement ultra réticents.
L'ancien Premier ministre, avocat de profession, est apparu parfaitement maître de lui-même et n'a livré aucune révélation, lors de la première partie de l'interrogatoire systématique et chronologique.
L'intérêt n'en est pas moins immense dans le pays et au delà pour l'exercice qualifié "d'archéologie politique" par la BBC, dans les arcanes de la prise de décision en comité restreint, malgré des manifestations pacifistes monstres au Royaume-Uni et en dépit de l'opposition d'alliés tels que la France, l'Allemagne ou la Russie.
Le témoignage de M. Blair a été diffusé avec un différé d'une minute pour éviter la divulgation de secrets d'Etat. Il fait suite au défilé, lors des 34 précédentes journées d'audiences publiques, de "mandarins" maître-espions, diplomates, militaires qui ont rempli des milliers de pages questionnant le bien fondé et la légalité de la guerre d'Irak, l'impréparation militaire et l'absence de plan pour l'après-Saddam.
Une vingtaine de parents des 179 soldats tués en Irak avaient pris place dans la salle impersonnelle, au côté de membres du public tirés au sort parmi quelque 3.000 candidats.
"J'aimerais qu'il me regarde dans les yeux et qu'il me dise +je suis désolé+. Mais il n'en a pas les tripes", a déclaré Theresea Evans, dont le fils Llywelyn a été tué le premier jour du conflit.
A l'extérieur, des centaines de pacifistes ont scandé des heures durant des slogans hostiles à "B-liar" (un jeu de mots avec "liar", menteur"), conspuant Blair "le criminel de guerre", arrivé très tôt sur place par une porte dérobée.
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signora

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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 15:49

nordnet info :
Irak: les électeurs bravent bombes et mortiers qui ont fait 24 morts
BAGDAD (AFP) - 07/03/2010 06:32


Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1267954437512-4-1
Un vieille homme montre son index taché d'encre après avoir voté à Baquba, au nord-est de Badgad, le 7 mars 2010. (AFP - )



Les électeurs irakiens bravaient dimanche obus et bombes, qui ont fait 24 morts à Bagdad, et votaient en grand nombre lors d'un scrutin législatif crucial entouré d'impressionnantes mesures de sécurité.
De longues files étaient visibles devant les bureaux de vote dans tout le pays, y compris dans les régions sunnites comme à Mossoul dans le nord ou al-Anbar dans l'ouest, qui avaient boycotté le scrutin en 2005, selon des correspondants de l'AFP.
"Votez contre Al-Qaïda! Ils nous ont terrorisés pendant plusieurs années. Maintenant, il faut les chasser car ils font du tort au pays", a lancé dans un bureau de vote Kamal Fawaz, un électeur de Fallouja, ancien fief de l'insurrection après l'invasion de l'Irak en 2003.
Le réseau d'Oussama Ben Laden a menacé de mort quiconque participerait à ces élections, les deuxièmes depuis le renversement de Saddam Hussein. Ce scrutin est jugé crucial pour la stabilité du pays à six mois du départ des troupes américaines de combat et à moins de deux ans du retrait total.
Dès l'ouverture du scrutin à 07H00 (04H00 GMT), les tirs d'obus de mortier ont secoué la capitale, survolée par des hélicoptères. Au moins soixante-dix projectiles sont tombés principalement sur les quartiers sunnites.
Seize personnes ont été tuées par ces tirs, dont douze dans l'effondrement d'un immeuble à Our, dans le nord de Bagdad, alors que huit autres ont été tuées dans des attentats à la bombe, selon le ministère de l'Intérieur.Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1267954682841-4-1
Un vieil homme arrive dans un bureau de vote de Bagdad le 7 mars 2010. (AFP - Khalil al-Murshidi)



Le nombre de blessés s'élève à plus de 80 personnes dans tout le pays, dont 13 par des tirs d'obus contre un bureau de vote à Iskandariya, à 50 km au sud de Bagdad et sept par une bombe placée à proximité d'un bureau de vote.
Les explosions ont fait trembler les murs des immeubles mais pas les Irakiens habitués depuis sept ans aux bombes et obus.
"C'est notre destin. Nous Irakiens, ne connaissons pas notre avenir mais pour nous aujourd'hui les bombes sont des vétilles", assure la professeur d'anglais Arabiya al-Samarraï, 46 ans, présente avec ses deux enfants dans un bureau de vote à Mansour, à Bagdad.
A Bassora, la grande ville à majorité chiite du sud, Ihlem Kazem Ali, 22 ans, faisait part d'un sentiment largement partagé par les Irakiens. "J'ai voté pour la liste du Premier ministre (Nouri al-Maliki) car il a réussi à nous ramener la sécurité dans l'ensemble de l'Irak", a-t-elle dit.
Elle faisait référence à la baisse des violences entre sunnites et chiites, qui ont fait des dizaines de milliers de morts pendant quatre ans.
M. Maliki, qui a déposé son bulletin dans un hôtel de la "Zone verte", a minimisé les violences. "Ces attaques ne sont que du bruit pour impressionner les électeurs mais les Irakiens sont un peuple qui aime relever les défis", a-t-il dit.
Plusieurs centaines de milliers de militaires et policiers protègent les 46.000 bureaux de vote.Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Photo_1267945107278-4-1
Carte de l'Irak. (AFP/Infographie - )



Environ 19 millions d'électeurs doivent désigner les 325 députés pour un mandat de quatre ans durant lequel 96.000 soldats américains quitteront définitivement l'Irak.
Les centres de vote sont ouverts jusqu'à 17H00 (14H00 GMT). Ces élections législatives doivent consacrer l'hégémonie politique des chiites, qui représentent près de 60% de la population et le retour sur la scène politique des sunnites, qui ont perdu en 2003 la direction de l'Etat qu'il détenait depuis sa création en 1920.
Douze coalitions et 74 partis sont en lice mais deux listes sont données favorites: l'une ayant une forte connotation religieuse chiite, "l'Alliance pour l'Etat de droit" de M. Maliki, et l'autre résolument laïque, le Bloc Irakien, dirigé par l'ancien chef du gouvernement Iyad Allawi.
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LaChouette




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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 16:22

Pour ces irakiens, pouvoir voter mérite de braver tous les dangers. Quel courage!
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MessageSujet: Re: Irak - quelles perspectives ?   Irak - quelles perspectives ? - Page 2 Icon_minitime

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