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 Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire

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Jean-Luc




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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:08

Aussi choqué que toi, Juju. Jusqu'en 2001, ma familiale avait 8 places, et il n'y en avait pas une de trop.
En outre, même encore actuellement, un A/R à Hazebrouck me coûte moitié moins cher en carburant que le ticket de bus. Et en outre l'A/R en bus bouffe systématiquement 1/2 journée tant il y en a peu.

Les pseudo-écolos oublient deux choses :
1) Il serait économiquement stupide de vouloir sortir du nucléaire sans laisser les centrales actuelles terminer normalement leur vie. C'est à leur relève qu'il faut réfléchir, pas à leur abandon. Dans l'intervalle, c'est la seule source d'énergie à grande échelle qui ne contribue pas au réchauffement climatique.
2) L'électricité est la meilleure forme d'énergie qui soit, car on peut la produire à partir de sources diverses. Le tout est :
a) de réussir à la stocker pour les appareils autonomes (véhicules, etc.)
b) de mettre au point des générateurs non polluants et pérennes (fusion nucléaire, tours aérogénératrices...)


Dernière édition par Jean-Luc le Dim 20 Avr 2008 - 10:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:17

sortir d'une nucléaire est une hérésie, car pour l'instant il n'existe aucune alternative crédible pour fournir de l'énergie à grande échelle à un prix raisonnable malheureusement.

même les allemands commence à se demander s'il ne faut pas qu'ils reviennent en partie au nucléaire.....

maintenant il y a l'hydrogène qui pourra peut-être un jour être une solution alternative rentable quand sa production à partir de l'eau aura de meilleurs rendements et que son problème de stockage sera résolu. la recherche avance en ce sens...
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:28

ben il faut le produire avec de l'électricité l'hydrogène non?
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:35

"Historiquement, le basculement d’une source d’énergie dominante à une autre, du bois vers le charbon puis le pétrole, le gaz et enfin l’hydrogène, se fait d’un combustible plus riche en carbone vers un combustible plus riche en hydrogène.
Le produit de combustion est de plus en plus l’eau (écologiquement neutre) au détriment du gaz carbonique (dioxyde de carbone, origine prouvée d’un effet de serre). Depuis le début de la révolution industrielle, la tendance est à la hausse du rapport hydrogène sur carbone, c’est ce que Jérémy Rifkin appelle la "décarbonisation". Mais cette révolution énergétique que nous sommes en train de vivre ne se limite pas à la diversification et à la décentralisation de la production d’énergie, elle touche également à la transformation, au stockage et à la distribution de cette énergie.
Pourtant, cette mutation énergétique historique ne peut se réduire à ces dimensions technologiques, économiques et écologiques et suppose une réorganisation globale de nos économies et de nos sociétés, défi politique par excellence ! C’est là tout l’enjeu du passage à l’économie de l’hydrogène. Dans ce projet visionnaire que n’aurait pas renié Jules Verne, énergies renouvelables, hydrogène et électricité forment un triptyque interdépendant et interactif : les énergies renouvelables sont combinées et exploitées de manière optimale et évolutive pour produire de manière décentralisée et souple de l’électricité et de l’hydrogène.

L’hydrogène devient alors le vecteur énergétique majeur que l’on peut, selon les besoins, stocker, utiliser directement ou transformer en électricité. Hydrogène et électricité se coproduisent mutuellement et forment un nouveau binôme énergétique quasi-inépuisable d’une puissance, d’une souplesse et d’une propreté incomparables. Mais il faut à nouveau souligner avec force que l’abandon des énergies fossiles, la diversification des sources et des formes d’énergie et les innovations technologiques ne suffiront pas à résoudre la question énergétique au niveau planétaire et devront s’accompagner d’un effort considérable et persistant de réorganisation économique et sociale pour économiser et réduire "à la source" notre consommation d’énergie. C’est pourquoi cette question capitale de l’énergie doit être pensée et intégrée dans le cadre plus large du développement durable : le nouveau paysage énergétique qui émergera en 2050 sera cadré par trois contraintes incontournables et extrêmement puissantes : la contrainte environnementale, la contrainte sociale et la contrainte économique."

http://www.tregouet.org/edito.php3?id_article=206
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:45

vincent15 a écrit:
ben il faut le produire avec de l'électricité l'hydrogène non?
Pas nécessairement.
Mais il faut en effet considérer l'hydrogène plus comme un moyen de stockage que comme une source.
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:50

oui mais les autres méthodes sont génératrices de CO2 si je ne m'abuse
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juju41

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 10:55

naturavox
Développement des renouvelables grâce au stockage de l’énergie


Un des gros intérêts des énergies fossiles, c’est leur relative facilité d’utilisation
Quand on regarde les énergies qui pourraient les remplacer, il y a le nucléaire (fission ou fusion avec le projet ITER) mais qui s’adapte mal aux variations d’un réseau électrique et l’éolien, le solaire et les usines marée-motrices dont la production dépend de facteurs naturels.
En fait, pour que ces énergies de substitution soient viables, il faudrait régler le problème du stockage de l’énergie afin qu’elles puissent être compatibles avec le réseau électrique où, à chaque instant, la production d’électricité doit être égale à la consommation. Cette dernière varie beaucoup au cours d’une journée ainsi que selon la saison (ex : en hiver, les gens allument leur chauffage en rentrant chez eux à 18 heures ... pas en été)


http://www.rte-france.com/htm/fr/vie/courbes.jsp

Je n’ai pas l’impression que les gens s’en rendent compte mais l’énergie électrique ne pouvait pas être stockée jusqu’à présent. Les batteries ayant un rendement peu intéressant, il en aurait fallu une quantité hallucinante pour pouvoir être utilisée sur un réseau électrique national de cette importance. Il y a donc une contrainte forte sur les moyens de produire l’électricité pour que ça fonctionne : on utilise les usines hydroélectriques ainsi que les usines thermiques (charbon et pétrole chers, plombant notre balance commerciale et POLLUANTS ) ... celles-ci pouvant produire le surplus d’énergie demandé sur le réseau à certaines heures de la journée. J’ajouterais que la production électrique des centrales nucléaire peut être modulée grâce à des plaques de plomb pouvant ’bouger’ entre la matière fiscible et limiter la réaction en chaine mais ça n’est pas très réactif et on ne fait pas dans la dentelle.

C’est tout le problème d’un réseau électrique et l’IMPORTANCE DU STOCKAGE DE L’ENERGIE.

L’hydrogène, tout comme le pétrole, n’est en fait que de l’énergie stockée sous forme chimique.
Produire de l’hydrogène, ce n’est pas produire de l’énergie MAIS c’est néanmoins la condition indispensable pour que les énergies renouvelables puissent être développées de façon massive et pérenne. Cela prendra du temps et le nucléaire est nécessaire à moyen terme ... et même si on conserve le nucléaire, c’est une technologie qui s’exporterait facilement !

http://neel.cnrs.fr/spip.php ?article1280
"Le stockage sous forme d’un hydrure métallique réversible, dont l’hydrogène est extrait par chauffage ou réduction de la pression, constitue au contraire une solution particulièrement sûre "

Petite explication scientifique :
- l’hydrogène étant le plus petit atome, il se faufile un peu partout, si en plus il est dans un environnement à haute pression, comme si on le poussait sur les parois ...eh bien .. il les traverse !
- l’avantage des nanocristaux de magnésium est double :
1) la réactivité du magnésium avec l’hydrogène
2) la taille de ces cristaux de l’ordre milliardième de mètre ce qui augmente la surface de contact avec l’hydrogène de façon gigantesque (et donc la réactivité). En fait il y a un parallèle simple avec nos poumons et notre intestin, ces derniers prennent peu de place dans notre corps mais ils comportent tellement de minuscules replis qu’un poumon adulte ’déplié’ à une surface de 25 à 100 mètres carrés.

Pour ceux qui sont plus visuels :
http://tpe.fractals.free.fr/3BII.html

C’est à basse pression, il n’y a plus de fuitescontrairement à l’ancienne technologie (on ne ’pousse’ plus les atomes d’hydrogène sur les parois )

"Le premier réservoir à base d’hydrure de magnésium nanostructuré vient d’être développé. (...) Ce premier réservoir permet d’absorber 170 litres d’hydrogène, avec une densité volumique comparable à l’hydrogène liquide."

Pas de problème de compacité donc !

" Des réservoirs de plus grande capacité, optimisés en termes d’échanges thermiques, de flux gazeux et de densité gravimétrique, sont en cours de conception dans le cadre du projet Européen NessHy."

Les centrales thermiques utilisant les énergies fossiles pourraient sans aucun problème être remplacées par de l’éolien, du solaire ou des usines marée-motrice si elles étaient couplées aux réservoirs d’hydrogène décrits dans la publication du CNRS ... tout en ayant un réseau électrique qui fonctionne.
Le problème de réseau électrique qui s’est déroulé en Allemagne il y a quelques mois (avec la polémique portant sur la responsabilité des éoliennes ) n’aurait plus lieu d’être si cette technologie était adoptée !

http://tf1.lci.fr/infos/economie/consommation/0,,3350479,00-mega-panne-.html

Au passage, pour ceux qui avanceraient l’argument de construire plus de barrages, je tiens juste à rappeler que le réseau fluvial français de barrages est saturé, on ne peut plus en construire !
Tant que j’y suis, EDF a déjà fort à faire en essayant de colmater les nombreuses fissures (inquiétantes) de certains de ses barrages vétustes.

http://www.lefigaro.fr/france/20070222.WWW000000412_la_moitie_des_barrages_d_edf_serait_vetuste.html

Je me demande quand même si l’Etat et des entreprises comme EDF, GDF, Total ou les constructeurs automobiles investissent assez dans la recherche pour développer une véritable économie de l’hydrogène ....

Ce stockage à basse pression de l’hydrogène, j’en avais entendu parler dans le documentaire " l’énergie de la mer" réalisé par Johannes Bünger et Carl-A. Fechner et diffusée sur Arte science le 21 Mai 2007.

http://telleestmatele.over-blog.net/article-6657341.html

C’est donc là qu’on voit le professeur Yasuyuki Ikegami (institut pour l’énergie marine, université de Saga, Japon) utiliser une technologie similaire à celle décrite dans l’article pour le stockage de l’hydrogène.
Il y a également plein d’autres solutions très intéressantes et je vous invite donc à voir ce reportage si c’est possible et si le sujet vous intéresse.

En cherchant des infos sur Mr Pierre Beuzit, Centralien, ancien directeur de la recherche chez Renault et co-auteur du livre "hydrogène, l’avenir de la voiture", je suis tombé sur le site de sa boite spécialisée dans la recherche sur l’hydrogène ... et sur cet article très intéressant.

http://www.alphea.com/upload/b3a6d_stock_energ.pdf

En fait, je cherchais à comprendre ce que Mr Laurent Meillaud trouvait à redire au stockage de l’hydrogène à basse pression grâce aux nanocristaux de magnésium (et bien qu’il ait admis par mail "Pour le moment, ce sont les uniques modes disponibles sur les voitures qui roulent. Le stockage solide arrivera plus tard")
J’ai donc lu l’article du CEA, la principale critique envers les hydrures de magnésium est la cinétique d’absorption/désorption très lente .... tout en disant que le problème était en grande partie réglée en utilisant des nanocristaux ... comme quoi !

De plus, l’article du CNRS déjà cité décrit même un procédé meilleur grâce à des sortes de catalyseurs ainsi que des échangeurs thermiques.

S’il reste encore des problèmes à régler pour cette technologie, ça reste néanmoins une piste plus que prometteuse .... je persiste et je signe donc !

http://www.trip-hops-blog.blogspot.com/





http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=3496
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Prouesse

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 12:20

vincent15 a écrit:
voitures mais pourquoi pas voiliers, il faudrais différencier les deux : les voitlibs et les voillib
En fait c'est autolib' si je ne m'abuse Wink
Mais j'aurais bien aimé bolib' (bolide, bobo).

(Désolé de revenir à 10 posts en arrière Embarassed)
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 14:45

juju41 a écrit:
ça se voit que tu ne t'es jamais trimballé avec un bébé en poussette plus un autre qui marche à peine..., bonjour les pb dans les bus, métros et autres...à moins d'avoir 10 bras, autant rester chez soi... c'est bien une refléxion de macho ça!!! d'ailluers, ceux qui ont construit les parkings sousterrain, lesmetro, ont oublié souvent qu'il ya avait des escaliers , et pas d'ascenseurs, ça commence à s'arranger mais c'est l'enfer la ville avec des gosses en bas age...

J'avoue je n'y avais pas pensé.
Néanmoins c'est pas la "vignette" que je suggère qui est responsable de ça. Et avec les recettes dégagées on pourrait faire des aménagements, genre des taxis électriques pour certaines personnes.
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juju41

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeLun 21 Avr 2008 - 11:30

contreinfo
Face aux défis énergétiques, le constat d’impuissance de l’Union Européenne
20 avril 2008« La construction européenne (...) a conduit à limiter strictement les interventions des Etats membres dans les secteurs qu’ils jugent « stratégiques », sans parvenir pour l’heure à dégager une définition claire des « intérêts stratégiques européens » en matière économique. » L’économisme d’inspiration néolibérale qui sert de credo aux institutions européennes et l’indispensable culture du consensus requise à Bruxelles, ont relégué le politique à la portion congrue. Adepte suiviste du dogme selon lequel le marché allait apporter des solutions à tout, contrainte par nature à rechercher le plus petit commun dénominateur - tout en en faisant croître celui-ci sans cesse de 15 à 25 puis 27, l’Europe s’est imprudemment privée de la possibilité de conduire une politique volontariste pilotée par les pouvoirs publics, au moment même où celle-ci devient plus urgente que jamais sur les fronts de l’énergie et du réchauffement climatique. Nécessité faisant loi, ces faiblesses structurelles commencent à être perçues. Mais dans le monde de concurrence énergétique acharnée qui se dessine sous nos yeux, il est déjà bien tard. En contrepoint au texte de Michael Klare, nous reprenons ici les pages traitant des problèmes énergétiques extraites du récent rapport « l’Europe et la mondialisation », préparé par Laurent Cohen-Tanugi, à la demande du gouvernement.




L’Europe dans la mondialisation, Laurent Cohen-Tanugi, avril 2008 (extraits)

La géopolitisation de la mondialisation
Si la mondialisation demeure portée par des dynamiques d’ouverture économique (accès à l’économie de marché et libéralisation des échanges), voire politiques (progrès vers la démocratie), elle se caractérise également par deux phénomènes marquants, à savoir l’émergence de nouvelles grandes puissances économiques et politiques non européennes et non occidentales, ainsi que le développement d’une série de tensions identitaires et géopolitiques. C’est notamment parce qu’elles se situent au point de rencontre de ces deux problématiques économique et politique que les questions énergétiques ont d’ores et déjà accédé au premier rang des préoccupations internationales au cours de la période récente.

La localisation de la majeure partie des ressources énergétiques sur un arc de crise géopolitique (Golfe persique, Asie centrale, Afrique du Nord, Caucase, Afrique musulmane...) favorise les stratégies de puissance des pays producteurs, qui l’utilisent comme arme politique (Russie, Golfe, Iran, Venezuela, etc.), et le déploiement d’une intense « diplomatie énergétique » de la part des pays consommateurs (Chine, Etats-Unis...) pesant sur les cours mondiaux.

Cette dramatisation des enjeux énergétiques constitue un signe avant-coureur de la politisation croissante des stratégies économiques au niveau mondial et confère à la mondialisation une dimension géopolitique aujourd’hui beaucoup plus marquée qu’en l’an 2000. Porteurs d’une histoire nationale prestigieuse et structurés par une forte tradition étatiste, les grands pays émergents utilisent leur essor économique dans le cadre de stratégies de reconquête de puissance : c’est notamment le cas de la Russie de Vladimir Poutine ou, de manière plus discrète, de la diplomatie économique chinoise en Afrique et en Asie centrale, ou encore de l’acquisition programmée d’actifs industriels occidentaux majeurs par des entreprises et des fonds souverains de pays émergents.

On peut dès lors se demander si l’Union européenne est aujourd’hui suffisamment armée pour faire face à cette nouvelle donne, dès lors qu’elle ne dispose pas des mêmes instruments que les nations-continents qui sont à la fois ses partenaires et ses concurrents :

la construction européenne a en grande partie été fondée sur la volonté d’encadrer l’usage potentiellement destructeur des souverainetés nationales, tant sur le plan politique qu’économique ; elle a conduit à limiter strictement les interventions des Etats membres dans les secteurs qu’ils jugent « stratégiques », sans parvenir pour l’heure à dégager une définition claire des « intérêts stratégiques européens » en matière économique (l’adoption en 2003 d’une « Stratégie européenne de sécurité » n’a pas eu de suites visibles sur le plan économique) ;

la construction européenne a en grande partie reposé sur la production de règles de droit communes plutôt que sur l’institution d’acteurs capables de produire des choix politiques adaptés à l’évolution du contexte ; l’Union européenne ne dispose aujourd’hui que de quelques outils d’action « intégrés » (politique de concurrence, politique commerciale, politique monétaire) dont l’usage est confié à des organes dont les statuts et missions sont définis par les Etats membres ;

sur le plan institutionnel, la construction européenne a enfin conduit à la mise en place d’une « souveraineté partagée » entre Etats membres d’une part, entre institutions de l’Union européenne d’autre part, dont l’exercice est beaucoup plus complexe et plus lent que celui en usage dans les pays fortement centralisés (et parfois autoritaires) ;

sur le plan diplomatique, enfin, l’Europe projettes ses valeurs de paix, de droit, son credo multilatéral sur un monde marqué par le retour des intérêts de puissance et de la realpolitik.

Cette géopolitisation de la mondialisation peut cependant ouvrir des opportunités nouvelles pour l’Europe. Nombre de pays émergents relèvent en effet d’une proximité géographique et historique qui fait potentiellement de l’Europe un partenaire stratégique privilégié : Russie et Républiques caucasiennes, pays de l’arc méditerranéen en Afrique et au Moyen Orient.

Le basculement de l’économie mondiale vers l’Asie risque, certes, d’altérer la prééminence de l’économie transatlantique au profit d’un duopole américano-asiatique. Mais le recul relatif de la puissance américaine sur les terrains diplomatique et économique offre à l’Europe l’occasion de devenir un troisième pôle crédible et stabilisateur dans la géopolitique mondiale, si elle s’en donne les moyens.

Ces évolutions constituent en tout état de cause un enjeu de grande ampleur pour l’Union européenne à l’horizon 2010 et au-delà.

Les défis énergétiques et climatiques
L’accession déjà signalée des questions énergétiques au premier rang des préoccupations internationales constitue un autre défi, dont l’Union européenne a déjà en partie pris la mesure en annonçant le lancement d’une « politique intégrée énergie-climat » lors du Conseil européen de mars 2007. Il lui revient désormais de donner corps à cette politique, dans un contexte international marqué par une incertitude croissante quant à la sécurité, à la pérennité et au coût des approvisionnements énergétiques, sur fond de réchauffement climatique. Le taux de dépendance énergétique de l’Union européenne s’élève à 56,2%, même si au sein de chaque Etat membre, il varie de -58,8 % pour le Danemark à 105,5% pour Chypre.

La forte hausse du cours des matières premières sur la période 2000-2007 indique tout d’abord que la mondialisation n’est pas seulement un choc d’offre déflationniste pour l’Union européenne, mais qu’elle peut aussi être un choc de demande inflationniste. L’enjeu de l’accès aux matières premières devient d’autant plus stratégique pour les pays de l’Union européenne, qui dépendent aujourd’hui à 55% d’approvisionnements extérieurs et devraient en dépendre à 80% en 2030 : cela renforce la nécessité d’adopter des positions conjointes (y compris avec les Etats-Unis) plutôt que de négocier en ordre dispersé avec les pays producteurs. (Pages 48 et sq.)

Sur la politique énergétique française
La politique énergétique nationale a été dominée, par le passé, par les hydrocarbures.

A chaque période de doute sur la sécurité l’approvisionnement et d’envolée des prix, des politiques volontaristes étaient mises en place. La détermination à les poursuivre s’estompait lorsque les risques et les prix baissaient.

Le prix du pétrole va-t-il durablement s’établir au-dessus de 100 $ le baril ? Y a-t-il des risques de voir les réserves pétrolières se tarir à moyen terme, et la production atteindre le peak oil ? Les intérêts de puissance géostratégiques mettent-ils en danger la sécurité de nos approvisionnements ? Ces questions sont importantes. Mais elles sont désormais secondaires [1] :

à l’avenir, la politique énergétique de la France ne sera plus dominée par les hydrocarbures mais par la lutte contre le réchauffement climatique. Même si la question de l’accès à un pétrole peu cher se réglait positivement, il faudrait en réduire très fortement l’utilisation afin de limiter l’émission de gaz à effet de serre.

Cette politique énergétique nouvelle est à bâtir. Ses objectifs sont fixés. Pour 2020, conformément aux conclusions du Conseil européen de mars 2007 : économiser 20 % de la consommation énergétique par rapport aux projections de 2020 ; atteindre une proportion de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale ; atteindre une proportion de 10 % de biocarburants dans la consommation totale d’essence et de gazole pour le transport. Et pour 2050, selon la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique : le « facteur 4 » européen, c’est-à-dire la division par quatre des émissions européennes de gaz à effet de serre.

lire la suite ici

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1934

Le rapport sur « L’Europe dans la mondialisation », préparé par Laurent Cohen-Tanugi, a été remis le 15 avril 2008 à Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, en présence du directeur de cabinet de Xavier Bertrand.

Ce rapport a été réalisé à la demande de Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et de Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations Sociales, de la Famille et de la Solidarité en novembre 2007 afin de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie de la Lisbonne et d’initier une réflexion sur les grands enjeux liés de la construction européenne dans le contexte de la mondialisation alors que la France s’apprête à présider l’Union Européenne.


-publication originale du rapport
http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/sircom/europe_international/mondialisation/rap_europe_mondialisation080415.pdf-------------------------------------------------------------------------------


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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeVen 23 Mai 2008 - 15:04

À propos de la TREC
La Trans-Mediterranean Renewable Energy
Cooperation (TREC) est une initiative du Club de
Rome, de la Fondation Hambourgeoise pour la
Protection du Climat et du National Energy Research
Center de Jordanie (NERC) dans le domaine des
énergies renouvelables. Depuis sa fondation en
septembre 2003, TREC a développé le
concept
« DESERTEC »
dont le but est l’utilisation des
déserts pour fournir l’énergie et l’eau en
EUrope, au
Moyen-Orient (
Middle East), et en Afrique du Nord
(
North Africa) (EU-MENA) en préservant le climat.
Aujourd’hui, TREC est en train de faire de ce concept
une réalité en coopération avec des représentants du
monde politique, industriel et financier.
Le noyau dur de TREC est composé d’un réseau
international de scientifiques, de politiciens et
d’autres experts dans le domaine des énergies
renouvelables et de leur développement. Les
membres de TREC (environ 50 personnes, y compris
Son Altesse Royale le Prince Hassan bin Talal de
Jordanie)
sont en contact régulier avec des
gouvernements et des investisseurs privés, afin de
faire connaître les bénéfices qui pourraient être
retirés par l’utilisation combinée de l’énergie solaire
et éolienne. Pour cela, TREC développe des concepts
et fait des propositions de projets concrets dans ce
domaine.
Deux rapports du DLR
La TREC a été fondée dans le but
de fournir
rapidement et à bon marché de « l’énergie propre »
pour l’Europe et les pays de la « ceinture solaire »
par une coopération entre les pays de l’EU-MENA.
L’énergie, venant des déserts, complémentaire
aux sources d’énergies renouvelables européennes
pourra accélérer le processus de réduction des
émissions de CO
2 et accroître également la sécurité
de l’approvisionnement énergétique européen. En
même temps, elle créera des emplois, des sources de
revenu, de l’eau potable par dessalement de l’eau de
mer et permettra ainsi d’améliorer les infrastructures
dans les pays du MENA.
TREC a participé à la réalisation de
deux études qui
ont permis d’évaluer le potentiel des énergies
renouvelables dans le MENA, les besoins attendus
pour 2050 en eau et en énergie de ces pays, et la
faisabilité d’une connection par un
réseau
électrique entre l’EU et le MENA (EU-MENA
connection)
. Ces deux études ont été financées par
le Ministère Fédéral Allemand de l’Environnement, de
la Protection de la Nature et de la Sureté Nucléaire
(BMU) et elles ont été réalisées par le
Centre
Aéronautique et Spatial Allemand (DLR)
. Les
rapports de ces études ‘
MED-CSP’ et ‘TRANS-CSP
ont été achevés en 2005 et en 2006. Un rapport
AQUA-CSP’ concernant les besoins et le potentiel du

dessalement solaire de l’eau de mer en MENA a été
terminé fin 2007.

lien .
http://www.trec-eumena.org/



Dernière édition par Korigan le Sam 24 Mai 2008 - 16:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeSam 24 Mai 2008 - 16:35

nouvelobs 24/05
PETROLE

"C’est notre modèle de civilisation qu’il va falloir changer"




Le marché pétrolier était devenu "complètement fou". La déclaration ne vient pas de n’importe qui mais du secrétaire général de l’OPEP, Abdallah el-Badri. Car cette fois, le baril est nettement au-dessus des prix corrigés de l’inflation atteint en 1981, lors du second choc pétrolier. Or pour l’homme de l’OPEP cette responsabilité incombe aux spéculateurs et à la récession économique aux Etats-Unis, alors qu’aux Etats-Unis on imputerait volontiers la crise économique au pétrole. Certes, d’autres facteurs accentuent cette flambée des cours, dans laquelle l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, en refusant d'augmenter son offre, n’est pas innocente. Mais si l’on va au-delà des responsabilités des uns et des autres, finalement secondaires, il vaut mieux changer de focale et se poser la seule question qui vaille : Comment allons-nous envisager notre avenir énergétique sans ces énergies fossiles ? Car jusqu’à maintenant le pétrole est partout, de la construction d'un pneu (27 litres) à celle d'un ordinateur (612 litres). C’est tout notre modèle de civilisation qu’il va falloir changer, surtout si on y ajoute les problèmes liés à l’environnement et au réchauffement climatique. C'est ni plus ni moins qu'un modèle économique tout entier qu'il va falloir redessiner. Même s’il n'y aura pas une date magique où tout va changer, il va falloir se dépêcher. Car avec le renchérissement des énergies, de nouveaux conflits éclateront avec de nouveaux drames humains.
Sans parler de la pénurie d’eau qui explique bien des conflits actuels. Si l'armée israélienne occupe le Golan, ce n'est pas tant pour surveiller la Syrie que pour garder un plateau aquifère indispensable à son approvisionnement. La réduction de la part du pétrole semble inéluctable. La diversification des sources énergétiques s'oriente aussi vers l'hydraulique, le nucléaire, le solaire, l'éolien ou l'électricité thermique. Les compagnies pétrolières commencent d'ailleurs à prendre en compte cette évolution. Total affiche par exemple sa volonté de se diversifier dans le gaz et les énergies renouvelables. L'éolien et le solaire pourraient même devenir rentables si le prix du pétrole continuait à augmenter. Reste une question, celle du nucléaire qui semble la seule source d'énergie fiable, capable d’assurer un relais conséquent au pétrole, et ce sans contribuer à l'effet de serre. Une question que devront se poser les écologistes, tragiquement absents alors que leurs thèmes de prédilection n’ont jamais été si présents dans le débat public.
Par Jean-Marcel Bouguereau
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeSam 24 Mai 2008 - 17:04

L'Administration américaine n'a pas encore intégré que les consommations de pétrole seraient plus faibles en 2030



Par Raymond Bonnaterre |
Toutes les études américaines, qu'elles proviennent de l'Information Energy Administration (IEA), des diverses mouvances du peak-oil ou de tout autre organisme supposent que les consommations US en produits pétroliers à l'horizon 2030 vont rester autour de 21 millions de barils par jour. L'exemple le plus récent est celle de l'IEA, portant sur la mise en exploitation de l'Artic Natural Wildlife Reserve (ANWR) en Alaska qui permettrait de porter les productions US de 5,1 millions de barils/jour aujourd'hui à 6,8 millions de barils/jour en 2025 et 6,3 millions en 2030. Mais cette étude présuppose toujours des consommations globales en croissance de 20,7 millions de barils/jour en 2006 à 23 millions en 2030 (FIG.)Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Anwr2008

Il aurait été intéressant que l'IEA, par ces temps de prix fous du pétrole, publie quelques scénarios comportant des hypothèses de baisse de consommation. Elle ne doit pas en avoir encore le droit et c'est bien dommage. Alors, je propose de superposer à cette étude un scénario probable de baisse des consommations US en produits pétroliers, basé sur quelques hypothèses simples et dont l'occurrence semble hautement probable. C'est le "Scénario Vertueux":

  1. la consommation d'essence du parc automobile américain sera réduite de moitié à l'horizon 2030 par la réduction des masses des véhicules, la montée des versions hybrides ou 100% électriques,
  2. le chauffage des foyers américains n'utilisera plus le fuel en 2030,
  3. le trafic routier des poids lourds sera moins consommateur en carburant en raison de l'optimisation de l'aérodynamisme des poids lourds, de l'adoption de pneumatiques à faible résistance au frottement, à la récupération d'énergie au freinage et des gaz d'échappement, à l'optimisation du réseau par la réduction des bouchons à l'approche des grandes agglomérations, etc.
  4. le trafic aéronautique aura largement modernisé son parc d'avions, pour atteindre une consommation de 3 litres de kérosène aux 100km x passager (étude Airbus)

L'ensemble de ces actions peut permettre de faire économiser entre 5 et 6 millions de barils par jour aux USA. Ceci donne l'opportunité de réduire les consommations globales US à 18 millions de barils/jour en 2020, 16 millions en 2025 et 15 millions en 2030 (FIG.II)Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Anwr20081
Bien entendu ces baisses de consommations se répercutent directement par des baisses d'importations de pétrole et/ou de produits pétroliers. Le rapport entre produits importés et produits consommés passe de 60% en 2006 à 25% en 2030 (FIG.III). La valeur absolue des importations passerait de 12,4 millions de barils/jour en 2006 à 3,7 millions de barils/jour en 2030.Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Anwr20082
Ce scénario peut passer pour naïvement optimiste. C'est pourtant ce type d'actions complémentaires qui permettra d'atteindre une meilleure répartition des ressources énergétiques dans le monde sans altérer de quelque façon que ce soit les charmes de l"'american way of life" sinon en lui ôtant cette part agaçante de gaspillage. Accroissement des productions US et réduction des consommations sont à la fois complémentaires et incontournables.
Le 24 Mai 2008

http://www.leblogenergie.com/2008/05/ladministrati-1.html
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeLun 26 Mai 2008 - 10:16

agoravox

Peak Oil Panic !


POP ! Peak Oil Panic dans la presse économique ! Alors que le baril de pétrole est déjà à son record historique, des institutions économiques officielles entrent à leur tour dans la danse... pour pousser les cours encore un peu plus haut ? Et pour quelles raisons ?


Les Echos de vendredi dernier nous gratifie d’une manchette en une (L’envolée des prix du pétrole rattrape Air France-KLM) introduisant un article au ton inquiétant :
"La flambée actuelle des cours de l’or noir témoigne d’une prise de conscience brutale : l’approvisionnement en brut risque d’être beaucoup plus problématique que prévu et le "pic pétrolier" apparaît comme une menace bien réelle."
En pages intérieures, avec un autre titre-choc (la crainte d’une pénurie durable et généralisée commence à hanter les marchés pétroliers), le quotidien économique évoque à nouveau l’impensable :
"la théorie si contestée du "pic pétrolier" - le fameux "peak oil" [...]"
et se fait le relais de la dernière trouvaille du Wall Street Journal :
"l’AIE se préparait à abaisser sensiblement ses prévisions de production mondiale. Engagée dans une vaste étude sur les 400 plus grands gisements pétroliers de la planète [...], l’Agence en aurait déjà tiré une conclusion alarmiste : l’approvisionnement en brut sera, à l’avenir, beaucoup plus problématique qu’on ne le pensait."
Un tel scoop est inhabituel : l’AIE, émanation de l’OCDE, est une maison sérieuse qui n’a pas l’habitude de laisser traîner ses brouillons partout. On peut donc en déduire que cette fuite est parfaitement organisée.

On peut alors s’étonner qu’au moment où le baril s’enflamme à des vitesses qui nous surprennent, l’AIE n’hésite pas à jeter encore plus de combustible dans le foyer de la spéculation alors que son rôle, jusqu’à présent, était plutôt de jouer le rôle d’extincteur, en étouffant toute velléité d’inflation des prix sous la masse de lourds WEOs (World Energy Outlook = Panorama Energétique Mondial ; prononcer oui-ho) bourrés de chiffres à l’optimisme inébranlable.



Il y a près de trois ans, nous ne pensions pas, lors de la production de la vidéo Oilway to Hell, que le panneau ci-contre aurait un jour une réalité. Au contraire, l’objectif était de souligner la position à ce moment négatrice de l’Agence quant au plafonnement prochain de la production pétrolière.

La publication en novembre dudit rapport tomberait-elle un peu trop tard ? Trop longtemps après la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Pékin peut-être ? Voilà qui donne encore un peu plus de nourriture à notre thèse d’une guerre économique en cours entre la Chine et l’OCDE, notamment sur le plan des matières premières via la manipulation des marchés mondiaux.

L’Agence avait déjà commencé à envoyer quelques boulets vers la Chine lors de la publication de son WEO 2007, où elle énumérait les quantités monstrueuses de CO2 que la Chine allait émettre dans le futur - mais sans vraiment s’apesantir sur les quantités déjà émises. Il valait mieux, car selon un récent document de James Hansen, un très renommé climatologue, les Etats-Unis ont émis à eux seuls plus du quart du dioxyde de carbone liée à l’activité humaine... tandis que la Chine en a produit moins du dixième. Cette injonction à la mode du "fais ce que je dis, pas ce que je fais" avait probablement pour objectif de forcer la Chine à donner un coup de frein à son développement.

Nous attendons en tout cas avec impatience ce fameux WEO 2008 pour en analyser la qualité de l’argumentation. La méthodologie employée - consolider les prévisions de production des principaux gisements mondiaux - n’a rien de contestable en soi, mais on est très curieux de savoir où l’AIE est allé chercher les données d’entrée et comment elle les a vérifiées : il n’y a que des économistes à l’Agence, pas de géologues.

Une approche "conservative", qui consiste à ne retenir que les valeurs les plus basses en cas de désaccord entre plusieurs sources, ne peut que déboucher sur la conclusion d’un pic pétrolier imminent, puisque c’est exactement ainsi que procèdent... les peakniks.

L’autre explication, plus simple, est que la bulle pétrolière est proche de son maximum, et que même ceux qui tentaient de garder la tête froide finissent par s’échauffer à leur tour. Et puis, ça fait vendre des WEO 2008 et des exemplaires du WSJ et des Echos...



lire commentaires

ici

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40247

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeMar 27 Mai 2008 - 10:34

naturavox

L’Etat met-il en place des solutions probantes à la crise pétrolière ?


Dans un précédent billet, j’avais tenté d’expliquer la nécessité de développer une fillière hydrogène pour le stockage de l’énergie, piste intéressante pour remplacer en partie les carburants et condition indispensable pour que les énergies renouvelables soient compatibles avec le réseau électrique.

Dans ce billet, je vais m’intéresser aux huiles végétales et animales ainsi qu’aux mesures prises par l’Etat sur ce sujet.


Pour la loi sur les OGM, le gouvernement a argué du fait que c’était une directive européenne et que, par conséquent, ils étaient obligé de la respecter sous peine d’amende ..... Il se trouve qu’en 2008, la France n’a toujours pas appliqué la directive européenne 2003/30 CE qui autorise l’huile végétale pure comme carburant. Cette pratique est autorisée et défiscalisée en Allemagne depuis 2000... le gouvernement n’a-t-il pas peur que l’Europe amende la France ?

Suite à la crise alimentaire, je vois déjà les critiques qui pourraient être formulées à l’encontre des HVP, mais je tiens à rappeler que :

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Les tourteaux issus de la production d’huiles végétales sont valorisables pour l’alimentation du bétail ... c’est quand même mieux que les farines animales qui avaient été autorisées par nos chers politiques et qui ont amené la maladie de kreutzfel-jacob !

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Les jachères auraient pu être suspendues plus tôt

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Des micro-algues, les diatomées ont un rendement 30 fois supérieur au colza (entreprise innovalg) .... les terrains en jachères suffiraient donc largement pour couvrir notre production d’EVP sans porter préjudice à la production alimentaire.

Il est d’ailleurs très bizarre qu’on ne trouve pas de trace de cette solution technique dans les rapports de l’état ... c’est une faute grave ou une incompétence, au choix !

https://www.dailymotion.com/related/2337869/video/x1771s_la-fin-de-lenergie-noire-33_auto

http://www.oliomobile.org/french/index.php ?option=com_content&task=view&id=99&Itemid=27

Des huiles végétales sont déjà produites de façon industrielle grâce à des algues par l’entreprise « biofuel system » en Espagne gérée par un ingénieur français Bernard Straizzo .... encore une fois, la France prend un retard technologique de par la faute de nos politiques ... et nos ingénieurs s’expatrient !

https://www.dailymotion.com/related/2337869/video/x3g45d_agrocarburant-algues-et-co2jt-tf1-0

En page 23 de son rapport, le groupe de travail du CIVPE apporte un éclairage sur les technologies permettant la fabrication de biocarburants. En 2006, selon ce comité d’expert, seules trois voies innovantes pouvaient permettre à la France de développer durablement la production de carburants alternatifs :

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Les Ressources LignoCellulosiques (Paille, feuilles mortes etc...)

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Les Déchets de Bois (Sciure, débris, taillis...)

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Puce Les Résidus et déchets agricoles (Lisiers, déchets ultimes de transformation...).

Le rapport 1622 présenté en 2004 faisait état des mêmes ouvertures. Alors que dans le même moment les percées bio-technologiques relatives à la production d’algues oléagineuses passaient du laboratoire au stade de la pré-industrialisation.

En l’état de l’analyse de la littérature officielle collectée à ce jour, l’option "algues marines" n’a été a ce jour citée dans aucun des rapports d’information commandés par les pouvoirs publics.

On est alors en droit de se demander quelle est l’objectivité du CIVPE (Commission Interministerielle pour les Véhicules Propres et Economes) ?

Il est intéressant d’étudier la liste des membres du groupe de travail du CIVPE : TOTAL, l’Institut Français du Pétrole, PSA et RENAULT
… Toujours dans cette même liste, on remarque une délégation importante du ministère des finances et des douanes dont le commentaire phare sur l’évolution des biocarburants n’a été autre que :" La défiscalisation permet le lancement de nouvelles filières, mais elle entraîne des pertes de recettes fiscales d’autant plus coûteuses que la filière réussit...".

http://www.oliomobile.org/french/index.php ?option=com_content&task=view&id=99&Itemid=27

No comment !!!

De plus, les huiles végétales issues de la restauration sont considérées comme des déchets et doivent être recyclées. Cela a un coût pour ces entreprises et souvent, ces huiles se retrouvent dans les égouts. Une association « roule ma frite » les recycle pour les transformer en carburant ... ce qui est illégal bien que d’utilité publique : l’état est autiste !

https://www.dailymotion.com/related/1982118/video/x16hm6_pour-une-bouffee-dair-pur-36_politics

Concernant les soit-disant problèmes techniques, n’importe quel véhicule diesel fonctionne très bien avec 10 à 30 % d’HVP. De plus, une expérimentation de 16 mois a été conduite, des études de ces moteurs ont été effectuées par des scientifiques indépendants ... les résultats ont été positifs ! De plus, des kit (commercialisés en Allemagne ) existent pour tout type de véhicules gazoil qui permettent de rouler à 85% voire 100% d’huiles végétales. La commune de Villeneuve-sur-Lot utilise ce carburant pour ses camions poubelle sans aucun problème ...

https://www.dailymotion.com/related/2337869/video/x22ibo_huile-carburant-lifhvp-a-lelysee_politics

L’Etat a donc fait le choix des biodiesels qui ont un bilan carbone médiocre. Le diester coute beaucoup plus cher à produire que du gasoil, il n’est pas rentable économiquement ... et il n’a aucun intérêt écologique parce que pour en produire un litre, cela nécessite entre 0,5 et 1 litre de gasoil.

https://www.dailymotion.com/related/1965275/video/x16d9j_pour-une-bouffee-dair-pur-16_politics

La seule raison de ce choix stupide est évidement le manque à gagner de l’État (TIPP) qui ne prend même pas en compte les création d’emploi où la diminution de notre déficit extérieur dû à l’importation de pétrole (40 milliards d’euros en un an !) ... sans même parler de considérations écologiques !

Les huiles végétales pures sont des produits agricoles sans modification chimique .... mais elles sont taxées à 19,6 ..... cherchez l’erreur !! pas de lobbying pour étouffer cette filière ??

En Allemagne, il y a une défiscalisation totale jusqu’en 2010 pour que la filière s’installe et ensuite, taxe à hauteur de 17% de la TIPP.... c’est un bon compromis qui devrait servir d’exemple à nos dirigeants.

J’ajouterais qu’il n’y a pas que l’Etat qui profite du crime, les usines d’estérification sont construites par des groupes pétroliers (total pour ne pas le citer) près des ports ... pour bénéficier de la spéculation sur ce produit et pouvoir l’exporter facilement !

Pour terminer, je parlerai des huiles animales. Au moment où le métier des pêcheurs est menacé par le prix du pétrole, une solution existe pourtant (bien que Mr Barnier n’en parle pas). De l’huile animale est produite à partir de déchets d’abattoirs avec un prix entre 0,27 et 0,30 centimes d’euros .... ces huiles sont exportées vers l’Allemagne ou la Belgique (ça, c’est de la filière courte !) et profitent à ces pays plutôt qu’à nos pécheurs : encore une fois, c’est de l’incompétence flagrante de nos politiques ! Des motoristes d’un port du Finistère ont pourtant testé cette huile sur des moteurs de chalutiers. Résultat : ils fonctionnent parfaitement avec 100% d’huiles animales ... la pêche française pourrait donc être autosuffisante au niveau du carburant si nos politiques étaient moins autistes !

https://www.dailymotion.com/related/2337869/video/x1771s_la-fin-de-lenergie-noire-33_auto

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/290468.FR.php ?rss=true

Je comprends parfaitement qu’il y ait de sérieux problèmes avec la ressource amniotique et que, par conséquent, la flotte de pêche française n’ait d’autre choix que de diminuer. Mais la méthode utilisée par le gouvernement pour ce faire n’est pas à leur honneur et elle est plus que discutable !





http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=4113
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeMar 27 Mai 2008 - 11:24

Très intéressant. Sauf une perle :
naturavox a écrit:
Je comprends parfaitement qu’il y ait de sérieux problèmes avec la ressource amniotique et que, par conséquent, la flotte de pêche française n’ait d’autre choix que de diminuer.
Le liquide amniotique est ce dans quoi baigne un foetus. Où vont-ils donc pêcher ? Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 166325

Le mot correct était bien sûr « halieutique ».
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 10:25

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5540149
Si les Américains deviennent économes, ça peut aider ...
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Korigan

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 12:19

Après le flop du chantier en cours du réacteur nucléaire en Finlande (deux ans de retard, deux milliards d'euros de pertes financières... pour le moment), on apprend aujourd'hui que de graves malfaçons ont eu lieu aussi sur le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche).

Il est grand temps que les citoyens français prennent conscience que la supposée "expertise" française en matière de nucléaire n'est qu'une légende construite à grand renfort de publicités d'EDF et d'Areva, et de déclarations des Présidents et gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans.

La réalité est bien différente : 54 des 58 réacteurs "français" sont en réalité sous licence américaine Westinghouse, et les seules réalisations purement françaises sont des désastres :

- le premier programme nucléaire français, basé sur les réacteurs graphite-gaz, a été abandonné au début des années 70 au profit des réacteurs Westinghouse

- le surgénérateur Superphénix a été fermé en 1997 après 15 ans d'avaries

- dès sa mise en service, le réacteur "N4" (*) a connu un accident grave le 12 mai 1998 à Civaux (Vienne)

- le réacteur EPR se révèle être lui aussi un désastre avant même d'entrer en service, tant sur le chantier finlandais que sur celui de Flamanville (Manche)

La seule décision sensée est d'arrêter immédiatement les investissements dans le nucléaire et de les reporter sur les plans d'économie d'énergie et de développement des énergies renouvelables.
scratch


(*) Le réacteur dit "N4" est le modèle des 4 seuls réacteurs actuels véritablement français, situés à Chooz (Ardennes) et à Civaux (Vienne)

Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 474620
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 13:38

Korigan a écrit:

...
Il est grand temps que les citoyens français prennent conscience que la supposée "expertise" française en matière de nucléaire n'est qu'une légende construite à grand renfort de publicités d'EDF et d'Areva, et de déclarations des Présidents et gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans.
...
Tu ne pousses pas assez loin ton analyse, pour un gars qui s'éclaire depuis 30 ans à l'électricité nucléaire, et beaucoup trop loin tes conclusions.
Par ailleurs les problèmes de BTP en Finlande et en France sont comme tous les pb de BTP sur les grands projets; ce n'était pas différents sur les barrages, et tu ne viendrais pas critiquer l'expertise d'EDF en matière d'électricité hydro.
Comment tu expliques que l'usine de retraitement du combustible d'Aréva est la seule capacité occidentale a fonctionner avec succès (alors que l'usine anglaise a tellement foiré qu'Aréva retraite leur combustible?
Enfin, se permettre de conclure à l'échec de l'EPR parcequ'il y a deux ans de retard, alors qu'il s'agit du n°1 de la série, sans analyser les causes, ça sert à quoi?. C'est comme tous ces journaleux qui se gaussaient de quelques mois de retard de l'A380, alors qu'ils n'ont probablement jamais participé à un projet industriel de taille, et qui doivent être bien surpris d'observer que Boing aussi rencontre des difficultés comparables., et pour d'autres raisons. Les projets très ambitieux sont toujours des projets à risque; à l'ère numérique l'action réelle, sur le dûr, est toujours aussi difficile.
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 13:54

incontestablement chèr ami les grands projets " ambitieux " demandent du temps mais lorsque l on vend un produit comme l A 380 ou l Epr ce type de problème doit être "inclus au prix annoncé car sinon il sagit d 'un joli mensonge...
en l espèce on vend au Francais une technologie non aboutie et aux couts non maitrisés ..
car des projet extraordinaninaire les tecnhocrates savent les inventer ..super phenix en est la démonstration la plus exemplaire....
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 14:06

Les Finlandais connaissaient ce détail.
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Korigan

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008 - 14:27

Alain BERTIER a écrit:
Les Finlandais connaissaient ce détail.
evidemment cest pour cela qu il ont demandé des imdemnisations....Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 435348
le finlandais est futé..il signe des contrats pour avoir retard sur livraison pour pouvoir toucher des dommagements...

pour info

Les pertes d’Areva sur la construction de l’EPR finlandais Olkiluoto 3 pourraient s’avérer astronomiques. Chez le leader mondial du nucléaire, des sources confidentielles évoquent désormais un montant total de 2,2 milliards d’euros de pertes sur le contrat et de pénalités de retard à verser à terme au client, la compagnie d’électricité TVO. Une information que le porte-parole du groupe dément formellement.

En signant, en décembre 2003, ce contrat de 3 milliards d’euros (dont 1,7 pour la partie nucléaire), Areva, chef d’orchestre du projet, s’était engagé à remettre les clés d’OL3 à la mi-2009, soit quatre ans après le début des travaux de ce tout premier EPR, alors que le groupe avait toujours livré les réacteurs de la génération précédente en cinq ans.

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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeLun 9 Juin 2008 - 11:55

Recherche:
différents articles sur le stockage d'hydrogène
voir les liens en fin de cet article

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/matiere-3/d/le-plus-petit-reservoir-du-monde-une-bille-plus-fine-quun-cheveu_15797/
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008 - 9:54

Automobile : Récupérer l’énergie des pots d’échappement

Les 50 millions de véhicules allemands pourraient récupérer au total 10 TWh d’électricité par an grâce au générateur thermoélectrique placé sur le pot d’échappement.©T. Cadieu/Naja





Une équipe de chercheurs allemands de l’Institut Frauenhofer développe un générateur thermoélectrique pour récupérer l’énergie perdue sous forme de chaleur par les pots d’échappement. Une invention qui permettrait d’alimenter une électronique embarquée de plus en plus gourmande en énergie, et d’économiser 5 à 7 % de carburant.
Jusqu’à 35 % de l’énergie produite par la combustion du carburant est perdues sous forme de chaleur émise par les gaz d‘échappement des véhicules. Face à ce constat, une équipe de chercheurs allemands de l’Institut Frauenhofer développe actuellement un système de générateur thermoélectrique, qui permet de récupérer l’énergie dégagée par le pot d’échappement pour alimenter l’électronique embarquée, à la place de l’alternateur. Cette technologie permet d’économiser 5 à 7 % à la pompe, un gain de moins en moins négligeable au vu de l’augmentation du prix des carburants.

Utiliser la différence de température pour produire de l’électricité


Le générateur thermoélectrique utilise la différence de température entre le pot et le tuyau froid du liquide de refroidissement pour produire de l’énergie. Plus cette différence et grande, plus son rendement est haut. Avec des températures de plus de 700 C°, les gaz d’échappement marquent un grand écart avec le liquide froid. Un gros potentiel énergétique qui compense la demande croissante en électricité des véhicule due à la multiplication des équipements électroniques. Additionnés, les 50 millions de véhicules déclarés en Allemagne pourraient, selon les concepteurs du procédé, produire 10 TWh d’électricité chaque année grâce à cet équipement. Un prototype sera bientôt à l’essai.

http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article2762
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008 - 10:00

Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire et Nathalie Kosciosko-Morizet, secrétaire d’État chargée de l’Écologie ont sélectionné, à l’issue d’un appel d’offres, 22 projets de centrales de production d’électricité et de chaleur alimentées à partir de biomasse. Ces centrales pourront bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité.
Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Carte-biomasse

Les projets sont répartis dans 11 régions : 3 en Aquitaine, 1 en Bourgogne, 4 en Champagne-Ardenne, 3 en Franche-Comté, 1 en Haute-Normandie, 2 en Languedoc-Roussillon, 1 en Lorraine, 1 en Picardie, 2 en Poitou-Charentes, 2 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et 2 en Rhône-Alpes (Cleppé -Loire- et La Rochette -Savoie).

http://sillon38.com/blog/2008/06/12/biomasse-22-projets-de-centrales-retenus/
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitimeMer 16 Juil 2008 - 12:18

Dans ma communauté des communes on est en train d'étudier la possibilité d'implantation d'un parc de 24 à 28 éoliennes de 90 mètres.

On vient de terminer la mesure du vent à 10 mètres de hauteur, elle s'avère un peu juste mais quand même suffisante.
On vient donc de mettre en place des mats de mesure à 80 mètres et il va falloir maintenant attendre 1 an 1/2 pour savoir si c'est viable ou non.
Si ça fonctionne, ce parc pourrait produire de l'électricité pour environ 100 000 habitants.

La principale contrainte d'implantation (en plus d'un vent suffisant) est l'éloignement des habitations : il faut prévoir 600 mètres
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MessageSujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire   Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire - Page 13 Icon_minitime

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