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| Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire | |
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Auteur | Message |
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Dakota
Nombre de messages : 1135 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 27 Mar 2008 - 23:15 | |
| E= mV2
Grosse masse, grande vitesse.
c'est dangereux. | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 27 Mar 2008 - 23:17 | |
| D'ailleurs, un camion consomme en moyenne 40l aux 100.
(à 90)
à 120, d'apès mes propres calculs il consommerait 80l aux cent.
où est l'économie pour la planète? | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 27 Mar 2008 - 23:17 | |
| c'est si loin le lycée... je ne dis pas que j'approuve ce monsieur, mais je pense qu'il devait raisonner "commerce" lorsqu'il a proposé ça... | |
| | | Dakota
Nombre de messages : 1135 Age : 70 Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 27 Mar 2008 - 23:27 | |
| de toutes façons, il était très fort.
visionnaire.
à l'époque, personne ne le croyait, et 80% de ce qu'(il a dit était sensé, même moins que la réalité. | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 27 Mar 2008 - 23:36 | |
| je ne connais pas ce rené dumont... | |
| | | Raymond75
Nombre de messages : 22 Age : 55 Localisation : Paris Date d'inscription : 18/03/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Ven 28 Mar 2008 - 7:47 | |
| - hloben a écrit:
- je ne connais pas ce rené dumont...
Je pense que cet aveu peut clore le débat. Non ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Ven 28 Mar 2008 - 9:39 | |
| marianne2
Les Anglais dénoncent l'arnaque des biocarburants
En remettant en cause les objectifs européens de promotion des biocarburants, Gordon Brown a lancé le débat sur une alternative énergétique moins propre qu'il n'y paraît. Une remise en cause largement partagée… sauf en France !
Il était une fois un monde merveilleux où les agriculteurs reconvertis en pompistes remplissaient les voitures d'un liquide vert et poisseux leur permettant de rouler silencieusement en émettant une fumée jaune, inodore et surtout inoffensive pour l'environnement… "Fairy tale" (conte de fées, en anglais), a tonné, en substance, le Premier ministre britannique. S'appuyant sur les conclusions des experts du ministère de l'Environnement, Gordon Brown a demandé que les objectifs européens en matière de biocarburants soient suspendus à des expertises scientifiques sur leur réel impact environnemental. A quelques semaines de la présidence française de l'Union, dont les priorités sont l'énergie et la lutte contre le réchauffement climatique, voilà une critique qui tombe mal. D'autant qu'elle risque d'être très suivie.
Agriculture, carburant, indépendance énergétique… Des mots magiques Dans le cadre du sixième programme d'action pour l'environnement de l'Union européenne lancé en 2001, des objectifs biocarburants avaient été fixés : les Etats membres devraient intégrer 5,57% de carburant d'origine végétale dans l'essence en 2010, puis 10% en 2020. Ces quotas sont justement ceux que Gordon Brown souhaite remettre en cause.
Sur le papier, le biocarburant ressemble à l'affaire du siècle : produire un combustible pour les transports à partir de productions agricoles locales. Relance de l'agriculture et indépendance énergétique, que demande le peuple ! «C'est le profil type de la fausse bonne idée, résume Jérôme Frignet, responsable des questions de biocarburants et de forêt chez Greenpeace France. L'un des principaux problèmes est que les gouvernements misent sur des carburants dits de deuxième génération qui en France ne seront pas disponible à échelle industrielle avant 2015 au mieux ! Pour tenir les objectifs européens, on devra donc s'appuyer sur la production actuelle qui est très peu satisfaisante d'un point de vue énergétique. De toute manière, même avec ces technologies, les biocarburants doivent rester un appoint marginal aux autres énergies renouvelables.»
Le dilemme (bio)pétrole contre nourriture Deux principaux problèmes entachent la réputation des biocarburants : les rejets de carbone nécessaires à leur fabrication et le rendement énergétique par hectare cultivé. Les plantes actuellement utilisées offrent de ces deux points de vue des bilans médiocres. L'éthanol (produit en Europe et aux Etats-Unis à partir de maïs, blé et betterave) exige ainsi presque un litre de pétrole pour produire un litre de biocarburant ! Le diesther (dérivé du colza et du tournesol) utilise beaucoup moins de pétrole, mais nécessite des surfaces de culture délirantes : en France, 60% des terres à colza sont consacrées aux biocarburants, pour une production anecdotique.
La doctrine française reste fixée sur le nucléaire. (Photo cap21photo, flickr, cc)
Les exemples étrangers à grande échelle ne sont guère plus encourageants : aux Etats-Unis où la production d'éthanol augmente de 20% par an depuis 2001, l'importation massive de maïs (dont l'éthanol est dérivé) du Mexique a fait grimper son prix de 16% en 2006, rendant hors de prix un bien alimentaire de base en Amérique latine. Si on ajoute à cela les étés pourris qui ruinent les récoltes en zone tempérée et une augmentation de la population mondiale faisant gonfler la demande alimentaire, on voit bien vite que miser durablement sur les biocarburants pourrait amener à un choix drastique entre la bagnole et la tambouille.
Quand Sarkozy tombe dans son propre piège énergétique Ces constatations, auxquelles s'ajoutent des études universitaires édifiantes sur les biocarburants, ont ainsi récemment amené la communauté scientifique à prendre ses distances avec cette soi-disant solution miracle. Le président slovène à la tête de l'UE ainsi que les autorités allemandes ont émis des doutes… qui n'ont pas encore effleuré la France ! Selon Greenpeace, le bilan d'étape du Grenelle de l'environnement sur les biocarburants n'a pas montré la moindre inquiétude.
De fait, l'énergie vue de l'Elysée, c'est surtout deux tours qui fument avec un gros logo Areva dessus. La «grande orientation politique énergétique » de la présidence française n'a qu'un seul objectif : promouvoir le nucléaire comme l'alternative première au pétrole et, au passage, mettre dans les starting-blocks les entreprises nationales pour la conquête de l'UE. Les biocarburants? A leur sujet, Sarkozy pourrait emprunter les mots de Jacques Chirac : "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre".
Vendredi 28 Mars 2008 - 00:02
Sylvain Lapoix | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Jeu 3 Avr 2008 - 17:56 | |
| Mis à Jour le : 3 avril 2008 17:43 Fatih Birol : Abandonner le pétrole avant qu’il ne nous abandonne 3 avril 2008
L’économiste en chef de l’Agence International de l’Energie estime que la production pétrole ne pourra suffire à satisfaire l’augmentation de la demande provenant des pays émergents et qu’il est urgent de passer à des énergies alternatives. « Même si nous ne sommes pas encore à court de pétrole, nous sommes à court de temps, » juge-t-il.
Par Fatih Birol, The Independent, 2 mars 2008
Nous sommes à la veille d’un nouvel ordre énergétique. Au cours des prochaines décennies, nos réserves de pétrole commenceront à s’épuiser et il est impératif que les gouvernements des pays producteurs et consommateurs se préparent dés maintenant à ce moment. Il ne faut pas s’accrocher au pétrole jusqu’à la dernière goutte. Nous devrions abandonner le pétrole avant qu’il ne nous abandonne. Cela signifie que de nouvelles approches doivent être trouvées rapidement.
A l’heure actuelle nous assistons déjà à une modification de l’équilibre des forces entre les compagnies pétrolières internationales. Dans des régions telles que la mer du Nord et le golfe du Mexique, la production est en déclin. Les fusions et les acquisitions permettront aux « majors » de reconstituer leurs réserves pendant un certain temps, et les nouvelles technologies vont leur permettre d’allonger la durée de vie des champs existants et d’extraire du pétrole de zones marginales et difficiles à atteindre. Mais cela ne changera pas le problème sous-jacent. La production de pétrole des compagnies d’état atteint son maximum. Elles devront inventer de nouvelles façons de procéder.
Les niveaux de production seront de plus en plus fixés par un très petit nombre de pays du Moyen-Orient. Cela ne signifie pas nécessairement un retour immédiat à un choc des prix comme dans les années 1970, car les pays producteurs ont compris que la stabilité va dans leur intérêt. Mais même en tenant compte de cela, il n’est pas certain qu’ils soient prêts à augmenter la production pour répondre à l’accroissement de la demande mondiale. La mise en œuvre de nouvelles capacités prend du temps.
Du côté de la demande, nous voyons deux grandes évolutions. Partout où cela a été possible, les consommateurs ont déjà remplacé le pétrole, notamment pour les usages industriels, le chauffage et la production d’électricité. À l’avenir, le pétrole sera principalement utilisé dans le secteur des transports, où nous n’avons pas de solutions de rechange disponibles.
L’autre évolution, c’est que l’essentiel de la croissance de la demande vient, et viendra à l’avenir, de la Chine et de l’Inde. Là encore, la possession d’une automobile sera le moteur principal de cette demande accrue. En 2020, l’Inde sera le troisième plus grand importateur de pétrole, et on s’attend à ce que la Chine importe 13 millions de barils en 2030, ce qui signifie l’apparition sur le marché d’un équivalent aux USA. En termes de ventes d’automobiles, on estime que d’ici 2015 au plus tard, il y aura plus de voitures vendues en Chine qu’aux États-Unis.
Quels effets cela aura-t-il sur le prix de l’essence ? Les projections nous indiquent que si les producteurs ne fournissent pas une grande quantité de pétrole sur les marchés, on assistera à de fortes hausses de prix. Le pétrole coûtera peut-être 150 dollars le baril en 2030. Si les gouvernements n’agissent pas rapidement les problèmes pourraient survenir encore plus tôt.
Les pays développés et les pays consommateurs de pétrole peuvent faire plusieurs choses pour faciliter la transition vers de nouvelles énergies. L’une d’elle consisterait à augmenter l’efficacité des véhicules. Une autre serait de faire un meilleur usage des biocarburants, mais pour que cela soit utile, ceux-ci devraient être produits à moindre coût dans des pays en développement comme le Brésil, et non pas par les agricultures fortement subventionnées du monde développé.
Les prix élevés rendent également rentable de produire du carburant à partir de sources non conventionnelles telles que les sables bitumineux. Mais pour ce faire il faut beaucoup d’énergie, principalement du gaz naturel, et le processus émet beaucoup de CO2. Les sables bitumineux sont attrayants, mais comme les biocarburants, ils ne pourront jamais remplacer le pétrole du Moyen-Orient.
À long terme, il nous faut réfléchir à une énergie alternative de transport, éventuellement les voitures électriques, grâce à l’électricité fournie par les centrales nucléaires.
Mais l’élément vraiment important, c’est que même si nous ne sommes pas encore à court de pétrole, nous sommes à court de temps.
Fatih Birol est économiste en chef à l’Agence Internationale de l’Energie
-------------------------------------------------------------------------------- Publication originale The Independent, traduction Contre Info | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Ven 4 Avr 2008 - 18:10 | |
| 20 minutes 4/04
L'Allemagne renonce contrainte et forcée au développement des biocarburants
L'Allemagne a dû renoncer vendredi à un des piliers de sa politique environnementale, le développement massif des biocarburants, un revers cuisant pour un pays qui se veut pionnier en la matière.
"Tous ensemble, nous avons sous-estimé les problèmes", a reconnu le ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel. Un aveu qui condamne l'E10, le nouveau carburant que Berlin voulait imposer dès l'an prochain et qui contenait 10% d'éthanol mélangés à l'essence classique.
Beaucoup trop de voitures en circulation en Allemagne sont incapables de le supporter pour des raisons techniques --plus de trois millions selon les derniers chiffres publiés, soit très loin de la barrière d'un million que s'était fixée le ministre.
Les automobilistes qui n'auraient pas pu mettre de l'E10 dans leur réservoir auraient dû se rabattre sur du Super-Plus, plus coûteux.
"La politique de l'environnement n'assume pas la responsabilité si des millions d'automobilistes doivent payer plus cher" leur essence, a expliqué le social-démocrate.
Depuis plusieurs semaines, Sigmar Gabriel devait faire face à des critiques de plus en plus vives contre sa stratégie de réduction les émissions de gaz à effet de serre.
Le club des automobilistes ADAC refusait le surcoût entraîné par l'E10, relayé par des hommes politiques de tous bords, et les écologistes eux-mêmes dénonçaient les méthodes de culture du colza ou du soja pour fabriquer les agrocarburants, qui concurrencent les plantations alimentaires.
"Les biocarburants représentent un danger pour la biodiversité, ils imposent une pression massive sur la forêt tropicale et détruisent les capteurs naturels de gaz à effet de serre contenus dans les sols non cultivés", a ainsi expliqué à l'AFP Christian Hey, secrétaire général du Bureau fédéral pour l'Environnement (UBA).
Vendredi pourtant, le ministre de l'Environnement a défendu pied à pied sa stratégie ambitieuse: l'Allemagne veut aller plus vite et plus loin que l'Union européenne pour réduire les émissions de CO2, avec une baisse de 40% entre 1990 et 2020, contre 20% pour l'UE, et va continuer à miser sur les biocarburants... mais de deuxième génération.
"Aujourd'hui est un mauvais jour pour la protection du climat", a d'ailleurs aussitôt dénoncé l'association Greenpeace, radicalement opposée aux agrocarburants.
En attendant la deuxième génération qui ne devrait pas arriver avant plusieurs années selon les experts, ce sont d'autres secteurs de l'industrie qui devront supporter les errements de l'automobile. L'objectif de 40% de réduction des émissions reste tenable si la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité passe à 30% d'ici 2020, et non plus à 27,5%, a annoncé M. Gabriel.
Une façon de refiler le bébé qui n'est pas du goût de l'industrie énergétique. Une part des renouvelables de 30% "est très ambitieuse, mais faisable", toutefois "seulement à certaines conditions", a commenté un porte-parole de la fédération BDEW. Parmi elles, la construction de lignes à haute tension pour acheminer l'électricité produite par les éoliennes sur la côte.
Autre problème, les biocarburants devaient aider l'industrie automobile allemande, spécialiste des grosses berlines gourmandes en carburant et plus polluantes que les petites voitures, à satisfaire à l'objectif fixé par la Commission européenne de 120 grammes de CO2 émis par kilomètre.
Les constructeurs devront désormais trouver "d'autres mesures techniques" pour y parvenir, selon le ministre.
"Nous savons que nous devons encore faire beaucoup de chemin avec nos plus grosse voitures", a d'ailleurs admis Matthias Wissmann, président de la fédération des constructeurs allemands, dans un plaidoyer en faveur des biocarburants de deuxième génération. | |
| | | Korigan
Nombre de messages : 738 Age : 57 Localisation : gironde Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Mar 8 Avr 2008 - 9:45 | |
| Les producteurs d'électricité reçoivent de l'argent pour polluer: WWF
Les producteurs d'électricité de cinq Etats européens récolteraient des bénéfices pouvant atteindre 71 milliards d'euros au cours de la seconde phase (2008 à 2012) du système européen d'échange de droits d'émission de CO2, affirme lundi le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport publié lundi. Ce rapport est basé sur une étude commandée par le WWF à Point Carbon, leader des analystes des marchés du carbone, pour évaluer les profits potentiels que le secteur de l'énergie pourra enregistrer dans cinq états européens --Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie et Pologne-- grâce à un système conçu à la base pour réduire les émissions de CO2. Le système européen d'échange de droits d'émission est la directive centrale de l'Union européenne dans la lutte contre le changement climatique. Elle a été mise en place pour limiter les émissions causées par les industries les plus polluantes. Si les émissions produites par une entreprise faisant partie du système d'échange dépassent les niveaux agréés, elle devra faire face à de lourdes amendes si elle ne possède pas les permis d'émission suffisants pour compenser son dépassement. Actuellement, l'Union européenne distribue tout à fait gratuitement la plupart de ces permis aux entreprises, souligne le WWF. "Distribuer gratuitement des permis d'émission aux entreprises du secteur de l'énergie, c'est comme leur donner un bonus en cash. Des profits facilement gagnés et sans efforts, c'est scandaleux", estime le WWF. L'UE est en train de négocier la façon dont les permis d'émission fonctionneront à partir de 2013. Si tout se passe bien, le secteur de l'énergie va devoir acheter la totalité des permis nécessaires à couvrir ses émissions. Selon le WWF, il est primordial qu'un des secteurs participant le plus au changement climatique prenne ses responsabilités face aux émissions qu'il provoque. La distribution gratuite de permis d'émettre au secteur de l'énergie ne doit plus être autorisée après 2012, avertit le WWF. Selon lui, "les revenus des ventes et des enchères des permis d'émission doivent être entièrement réinjectés dans la lutte contre le changement climatique aussi bien en Europe que dans les pays en développement". | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 9:42 | |
| contreinfo
Michael Klare : la fin du monde tel que vous l’avons connu
19 avril 2008L’époque de la croissance occidentale illimitée et sans concurrence autorisée par l’abondance de l’énergie à bon marché est terminée. Le pouvoir appartiendra désormais aux pays producteurs, et les nations sans ressources vont engager une lutte sans merci pour se garantir un approvisionnement devenu insuffisant pour satisfaire aux besoins de tous. Bienvenue dans le nouveau monde, le nôtre.
Par Michael Klare, Tom Dispatch, 15 avril 2008
Le pétrole à 110 dollars le baril. L’essence à 3,35 dollars (ou plus) le gallon. Le diesel à 4 dollars le gallon. Les camionneurs indépendants contraints de cesser leur activité. Le fuel domestique atteignant des niveaux de prix exorbitants. Le kérosène tellement cher que trois compagnies aériennes à bas coût ont interrompu leurs vols au cours des dernières semaines. Ce sont là quelques informations récentes sur le front de l’énergie, qui donnent un avant-goût des changements profonds dans la façon dont chacun d’entre nous vivra, aussi bien dans ce pays que partout ailleurs dans le monde. Et cette tendance ne fera, pour autant que quiconque puisse le prédire, que s’accentuer au fur et à mesure que diminuera l’approvisionnement en énergie et que s’intensifiera la lutte mondiale pour sa répartition.
Toutes sortes d’énergies étaient très abondantes jadis, et c’est ce qui a rendu possible l’expansion de l’économie mondiale au cours des six dernières décennies. Cette expansion a au premier chef bénéficié aux États-Unis ainsi qu’au « premier monde » de ses alliés en Europe et dans le Pacifique. Récemment, cependant, quelques pays appartenant à l’ancien « Tiers Monde » - la Chine et l’Inde, en particulier - ont voulu profiter de cette manne énergétique en industrialisant leurs économies et en exportant un large éventail de produits vers les marchés internationaux. Ce qui à son tour a entraîné une augmentation sans précédent de la consommation mondiale d’énergie - en progression de 47% durant ces 20 dernières années, selon le Département de l’Energie américain (DoE).
Une augmentation de cette nature ne serait pas devenue une source d’inquiétude profonde si les pays fournisseurs d’énergie primaire avaient été capables de produire la quantité de carburant nécessaire. Mais loin de là, nous faisons face à une réalité effrayante : nous assistons à un net ralentissement de la croissance de la production mondiale d’énergie au moment même ou la demande augmente de façon abrupte. L’offre ne disparaît pas réellement - bien que cela se produira tôt ou tard - mais elle ne croit pas suffisamment vite pour répondre à la flambée de la demande mondiale.
La combinaison entre l’augmentation de la demande, l’émergence de nouvelles puissances consommatrices d’énergie et la contraction de l’offre énergétique mondiale anéantit le monde d’énergie abondante que nous connaissions et installe à sa place un nouvel ordre mondial que l’on pourrait définir par ce couple : puissances émergentes / planète rétrécie.
Ce nouvel ordre mondial sera caractérisé par une concurrence internationale féroce autour de stocks de pétrole, de gaz naturel, de charbon et d’uranium qui iront diminuant. Il sera également marqué par une redistribution majeure tant des pouvoir que de la richesse entre des nations déficitaires en énergie comme le sont la Chine, le Japon et les États-Unis et celles qui sont excédentaires comme la Russie, l’Arabie saoudite et le Venezuela. Dans ce processus, la vie de chacun d’entre nous sera affectée d’une manière ou d’une autre. Les consommateurs les plus pauvres tout comme ceux de la classe moyenne appartenant aux nations déficitaires en énergies subiront les plus lourdes conséquences. Cela concerne donc la plupart d’entre nous et de nos enfants, au cas où vous ne l’auriez pas encore perçu.
Voici résumées les cinq forces principales agissantes au sein de ce nouvel ordre international qui va redéfinir notre monde :....
la suite ici http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1933 | |
| | | FrenchKheldar
Nombre de messages : 12 Age : 44 Localisation : Atlanta, USA Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 10:42 | |
| Je crois avoir entendu hier que la Russie venait d'annoncer son pic de production de pétrole, rejoignant ainsi la Mer du Nord et le Golfe du Mexique comme zone de production désormais en déclin. Il va falloir un plan pour négocier cela, et cela passe d'abord par une franchise de nos élus envers les citoyens. Si la production d'énergie sur le long terme ne m'apparait pas comme un problème insurmontable (entre nucléaire, solaire, hydro, et autres énergies renouvelables, il y aura de l'électricité en abondance), la période de transition pourrait virer au cauchemar si on ne regarde pas les choses en face. Il faut mettre en place une politique forte d'économie d'énergie et repenser certains aspects de la vie de tous les jours. On parle de mobilité par exemple pour les chomeurs qui ne trouvent pas d'offres d'emploi qui leur conviennent, mais faire 50-100km par jour de voiture pour aller au travail sera bientôt et pour quelques années, une idée absurde. Ce n'est qu'un example parmi tant d'autres, comme le placement des hypermarchés en périphérie des villes.... | |
| | | Korigan
Nombre de messages : 738 Age : 57 Localisation : gironde Date d'inscription : 01/10/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 19:24 | |
| pour ceux dont la sortie du nucléaire intéresse voici un lien qui vous pasionnera http://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/brochures/sorties5ou10ans/ETUDE-SORTIES-web.pdf et vous n éclaireriez pas vos maisosn à la bougie... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 20:02 | |
| Très malin : ils proposent entre autres de remplacer le chauffage électrique par une chaudière... à mazout ! Pas mieux que les Allemands qui sont sortis du nucléaires en se remettant à polluer avec des centrales thermiques au charbon... | |
| | | FrenchKheldar
Nombre de messages : 12 Age : 44 Localisation : Atlanta, USA Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 20:14 | |
| Je commence la lecture de ce rapport: "le nucléaire n’est pas et ne peut être la solution au changement climatique car il n’est pas en mesure de se substituer aux énergies fossiles qui représentent actuellement plus de 70 % de la consommation d’énergie en France. Malgré un développement maximal en France (58 réacteurs nucléaires), le nucléaire ne répond qu’à 17 % de la consommation. Seule une diminution importante des consommations d’énergie pourra atténuer les effets du changement climatique." Je ne sais pas qui a dit que le nucléaire était LA solution au changement climatique mais en tout cas, je suis intimement convaincu qu'il s'agit d'UNE des solutions, notamment pour la France. Maintenant si le but de cette étude est de montrer à quel point nous gachons de l'énergie, je pense qu'elle peut-être très intéressante. Comme je le disais dans mon post précédent, il va s'agir de mettre l'électricité au coeur de notre dépense énergétique et de résoudre le plus gros problème de l'électricité: comment la stocker de facon efficace, rapide et non-polluante. Mais j'ai foi dans la science et la technologie... Bref, je retourne à la lecture de ce rapport | |
| | | FrenchKheldar
Nombre de messages : 12 Age : 44 Localisation : Atlanta, USA Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 20:22 | |
| Je crois que l'un des gros problèmes de cette étude est qu'elle ne tient pas compte des consommations d'énergie autres qu'électriques... Hors, le problème est bien là, à 10-20 ans, la demande en électricité va au moins doubler à cause de la raréfaction des énergies fossiles. Sans fioul et sans essence, il va falloir trouver des solutions pour se chauffer et se déplacer. Vouloir faire cela sans l'aide du nucléaire est folie pure ! Maintenant à 25 ans, si les promesses de la fusion ne se concrétisent pas, on peut en rediscuter... Les progrès en photovoltaïques devraient permettre un apport massif d'électricité à un coût modéré et peut-être permettront-elles un abandon du nucléaire classique. En attendant, continuons à être un leader du nucléaire et modernisons notre parc de manière limitée mais intelligente... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 20:58 | |
| La seule solution c'est de réduire la consomation d'energie : transports en communs généralisés (tamways par exemple) multiplication des solutions de partage de véhicules (vélibs, voilibs, motolibs ou autres ), batiments concus pour une isolation optimisée ce qui entraine une réduction de chauffage et de climatisation, baisse des couts de l'éclairage grace à des lampes à LED etc. Après les energies renouvelables et le nucléaire (la fusion de préférence) pourront peut être produire suffisament d'énergie |
| | | Prouesse
Nombre de messages : 2869 Age : 40 Localisation : La Madeleine Date d'inscription : 29/02/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 21:38 | |
| voilibs ? La location de voiliers ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Sam 19 Avr 2008 - 22:41 | |
| voitures mais pourquoi pas voiliers, il faudrais différencier les deux : les voitlibs et les voillib |
| | | FrenchKheldar
Nombre de messages : 12 Age : 44 Localisation : Atlanta, USA Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 0:36 | |
| Je suggère automolibes Molibes en raccourci, mais pas bolides hein | |
| | | modorange
Nombre de messages : 1491 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/01/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 5:43 | |
| Il faudrait déjà rendre obligatoire une vignette pour TOUT engin motorisé polluant circulant en agglomération et financer via cette vignette la gratuité des transports en commun.
Réalisable ? | |
| | | FrenchKheldar
Nombre de messages : 12 Age : 44 Localisation : Atlanta, USA Date d'inscription : 19/04/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 6:07 | |
| Pas si facile que ça. Un minivan familial avec la mère de famille qui conduit ses 4 enfants à la piscine ou au foot, est-ce un un engin polluant? Une vieille 205 utilisée par un jeune couple pour aller au travail d'un bout de la banlieue parisienne à un autre bout de la banlieue (peu ou pas de transport commun disponible), est-ce un engin polluant? | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 6:21 | |
| Les difficultés de financement des transports en commun se situent à deux niveaux : les infrastructures d'une part et le côut d'exploitation. Les infrastructures lourdes (TER, Métro, chemin de fer, tramway) nécessitent un financement public par l'impôt, nouveau ou pas. Les frais de fonctionnement comprennent deux chapitres : le coût du transport lui-même et le coût de délivrance des tickets ou abonnement, et du contrôle. Le seul cas où la gratuité s'impose, c'est quand le coût de délivrance et de contrôle est supérieur aux recettes. Mais évidemment la recette dépend du tarif qui doit être fixé pour être supportable par les usagers. Cependant le transport à finalité professionnelle ne doit pas être gratuit puisqu'il contribue au fonctionnement des entreprises; c'est ce qu'accomplit la carte orange. | |
| | | modorange
Nombre de messages : 1491 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/01/2008
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 6:23 | |
| Ben oui ce sont des engins polluants. La mère de famille peut emmener ses gosses par les transports en commun. Quand aux transports en commun parisiens, il est clair qu'il faut les développer, mais c'est un autre problème... ^^ | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 8:24 | |
| ça se voit que tu ne t'es jamais trimballé avec un bébé en poussette plus un autre qui marche à peine..., bonjour les pb dans les bus, métros et autres...à moins d'avoir 10 bras, autant rester chez soi... c'est bien une refléxion de macho ça!!! d'ailluers, ceux qui ont construit les parkings sousterrain, lesmetro, ont oublié souvent qu'il ya avait des escaliers , et pas d'ascenseurs, ça commence à s'arranger mais c'est l'enfer la ville avec des gosses en bas age... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Energies : nouvelles, renouvelables, fossiles, nucléaire Dim 20 Avr 2008 - 10:08 | |
| Aussi choqué que toi, Juju. Jusqu'en 2001, ma familiale avait 8 places, et il n'y en avait pas une de trop. En outre, même encore actuellement, un A/R à Hazebrouck me coûte moitié moins cher en carburant que le ticket de bus. Et en outre l'A/R en bus bouffe systématiquement 1/2 journée tant il y en a peu.
Les pseudo-écolos oublient deux choses : 1) Il serait économiquement stupide de vouloir sortir du nucléaire sans laisser les centrales actuelles terminer normalement leur vie. C'est à leur relève qu'il faut réfléchir, pas à leur abandon. Dans l'intervalle, c'est la seule source d'énergie à grande échelle qui ne contribue pas au réchauffement climatique. 2) L'électricité est la meilleure forme d'énergie qui soit, car on peut la produire à partir de sources diverses. Le tout est : a) de réussir à la stocker pour les appareils autonomes (véhicules, etc.) b) de mettre au point des générateurs non polluants et pérennes (fusion nucléaire, tours aérogénératrices...)
Dernière édition par Jean-Luc le Dim 20 Avr 2008 - 10:17, édité 1 fois | |
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