[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1)

Merci Aptien pour cette dernière remarque.

Sûr si on le laisse tout faire le Tsarkos , la France ira loin.

Soit Marco.

Mais autant l'attaquer sur sa politique...

Simple question de crédibilité (pour le Modem bien entendu) !

Tiens, bonjour, Marco.

Justement, je souhaitais faire la paix.

Nous ne sommes déjà pas nombreux, au MODEM, si en plus nous nous entre-tuons...

C'est valable aussi pour Jean Luc.

Dimanche 19 Août 2007
BAYROU l’avait dit, Sarkozy ne s’en cache pas…
Tout au long de la campagne présidentielle, François BAYROU a insisté sur la dérive impulsée par Nicolas Sarkozy vers un pouvoir absolu par la concentration du pouvoir dans un petit cercle d’acteurs politiques, économiques et médiatiques.

A l’issue des présidentielles et du sacre suprême, les faits ont donné raison en quelques mois à François BAYROU. Je pense qu’il est bon de le rappeler au travers de quelques événement et faits marquants :

- Mai 2007 : L’industriel Vincent Boloré met à disposition de Nicolas Sarkozy un luxueux yacht pour une croisière à l’île de Malte.

- Juin 2007 : Laurent Solly, ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy devient à la fin du mois de juin Directeur Général Adjoint de TF1.

- Août 2007 : Séverin Naudet, Vice Président en charge en France du contenu des vidéos de Dailymotion, est nommé conseiller technique au cabinet du Premier Ministre François Fillon, chargé des relations avec la presse. Il est remplacé par Martin Rogard qui occupait jusqu’alors la fonction de Chef du pôle multimédia au département de l’information et de la communication du ministère de la culture.

- Août 2007 : Agnès Cromback, présidente du bijoutier Tiffany-France et Roberto Agostinelli, un ancien banquier d'affaires de la banque Lazard dont l’épouse Mathilde Agostinelli est responsable de communication de Prada-France (belle-soeur de Pierre-Jérôme Hénin, porte-parole adjoint de l'Elysée) payent les vacances de Nicolas Sarkozy dans une luxueuse villa à Wolfeboro, dans l'état américain du New Hampshire.
Cette collusion entre la sphère politique et des intérêts privés dont Nicolas Sarkozy ne se cache pas, est de nature à mettre en péril nos institutions et notre démocratie qui risque de ne devenir qu’illusion. Elle bafoue la notion même d’intérêt général, cet intérêt propre à la collectivité qui transcendent celui de ses membres.

Emmanuel MEYZA

critique acerbe de sarko sur le Blog des "Jeunes Villepinistes" (si, si, ça existe!)

http://galouzeau.hautetfort.com/archive/2007/08/19/eleve-sarko-zero-en-economie.html

Dites moi que c'est un cauchemar.

Que ça va pas être comme ça pendant encore 4,7 ans....

Oh Aptien bravo pour ta référence au grand monsieur jean DE LA FONTAINE, là nous sommes ok..
Il est mon écrivain préféré.

Je ne suis pas en guerre contre toi mais seulement en désaccord quelquefois, c'est pas grave.

Tout à fait. Pas souvent d'ailleurs et pas pour des motifs fondamentaux.

As tu vu?

En un jour: on détruit tout le boulot de chichi pour l'Irak.

On anéantit la notion de remise de peine.

On promet la contruction d'un hopîtal pour pédophiles libérés en 2009 (notons que ça commence à devenir flou: janvier 2009, décembre 2009, on sait pas)

Les deux ministres sont là pour décorer.

Rachida peut pas se passer de son sourrire artificiel même quand elle parle de choses graves.

Dur, dur.....

pendant que Sarko s'agite pour nous vendre des lois sur la récidive et les pédophiles(que celles qui existent soient appliquées déjà!mais faute de personnel médical, impossible et même avec YFAU,YAKA, 10 ans d'étude pour un psy, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval...)

le bilan du ministre Sarko est tombé et c'est pas bien beau!

Les violences contre les personnes ont augmenté de 2,5 % en un an
LEMONDE.FR avec AFP | 20.08.07 | 19h37 • Mis à jour le 20.08.07 | 19h38

e dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance (OND), paru lundi 20 août, fait état de résultats contrastés. Si, entre août 2006 et juillet 2007, la délinquance constatée a baissé de 2,23 %, les violences aux personnes ont augmenté de 2,5 % pendant la même période. Cette hausse est due en grande partie à une augmentation de 10,5 % "des violences physiques non crapuleuses", dites "gratuites".

Les violences aux personnes constituent le noyau dur de la délinquance. En hausse"quasi ininterrompue", il s'agit de l'une des principales tendances de ces dix dernières années. Déjà, lors d'un rapport daté de janvier, l'OND avait noté depuis 2002 une hausse de 42,94 % des violences contre les personnes alors que la délinquance générale avait reculé de 9,44 %.


Ainsi, entre août 2006 et juillet 2007, la délinquance générale a continué de diminuer grâce à la baisse des atteintes aux biens, incluant les vols et les dégradations ou destructions de biens, évaluée à 4,9 %.

Par ailleurs, l'OND a souligné une hausse de 5,5 % du nombre d'escroqueries et des diverses infractions financières, tandis que les violences commises contre les forces de l'ordre sont qualifiées de "stables" , augmentant seulement de 0,2 %.

boursier.com 21/08

Délinquants sexuels: l'USM dénonce une politique gesticulatoire

21/08/2007 - 11h50



PARIS (Reuters) - Les mesures annoncées par le président de la République pour renforcer la répression contre les délinquants sexuels relèvent de la gesticulation, a estimé mardi l'Union syndicale des magistrats (USM).

Nicolas Sarkozy a dit lundi que les délinquants sexuels les plus dangereux ne pourraient plus bénéficier de remises de peine automatiques ni sortir de prison sans être passés devant un comité d'experts.

Ces mesures doivent être présentées au parlement au mois de novembre dans le cadre d'un texte sur la condition pénitentiaire.

Nicolas Sarkozy avait auparavant reçu à l'Elysée le père d'Enis, un enfant violé par un pédophile récidiviste la semaine dernière.

"C'est assez terrible, on est à nouveau dans le gesticulatoire", a déclaré Christophe Regnard, secrétaire national de l'USM.

"Comme à chaque fois, on légifère sous le coup de l'émotion et on fait des mauvaises lois", a-t-il ajouté.

Selon Christophe Regnard, "il n'y a rien de nouveau dans les mesures qui sont annoncées: soit on reréforme des choses qui ont été modifiées au cours des deux dernières années, soit on réinvente des choses qui existent déjà".

L'hospitalisation d'office de ce type de détenus est prévue par le code de la Santé et l'expertise psychiatrique est déjà pratiquée pour les détenus dangereux, a-t-il ajouté.

Quant aux remises de peines automatiques, "elles ne sont automatiques que depuis 2004-2006", a-t-il poursuivi, estimant que l'on va simplement "revenir en arrière" sur ce sujet.

Selon l'USM, la généralisation du bracelet électronique est une bonne mesure mais "ça existe depuis 2005 et à ce jour, il n'y a que dix personnes en France qui en bénéficient parce qu'il n'y a pas du tout de budget", a souligné Christophe Regnard.

Pour le syndicat, le problème du suivi des délinquants sexuels tient surtout au manque de psychiatres, de psychologues et d'éducateurs en prison.

notre leader Minimo est abonné aux obsèques en tout genre, en cas de malheur , surtout n'oubliez pas de prévenir l'Elysée...

Sokalique. N. Sarkozy aux obsèques du pêcheur
Un intense travail diplomatique a débuté dans le dossier du naufrage du caseyeur Sokalique, heurté par l'Ocean Jasper, au large d'Ouessant, dans la nuit de jeudi à vendredi. Les premiers résultats des vérifications techniques sont attendus aujourd'hui, alors que le président de la République a annoncé sa présence aux obsèques du patron pêcheur Bernard Jobard, demain, à Plouescat.

Le ministère des Affaires étrangères a fait une demande, hier, afin que la République de Kiribati, État du pavillon du caboteur Ocean Jasper, consente à laisser la France instruire cette affaire jusqu'au bout. Rappelons que la convention internationale de Montego Bay permet à l'État du pavillon de se substituer à l'État côtier pour juger l'auteur présumé d'une infraction. Les îles Kiribati n'ont, pour l'heure, pas donné de réponses.

« Contradictions et incohérences existent... »

Les multiples vérifications des éléments techniques et matériels relevés depuis le déroutement de l'Ocean Jasper vers Brest se poursuivent. « Elles sont en cours d'exploitation. Grâce à elles, nous aurons de bonnes indications sur le déroulement du choc et la répartition des responsabilités », explique le procureur de la République Laurent Fichot. Les enregistrements des messages captés par le Cross Corsen, que l'Ocean Jasper dit avoir alerté après la collision, devraient notamment être portés à sa connaissance aujourd'hui. Selon le magistrat du parquet, l'enquête en est encore à la première phase. « Nous recueillons toujours les déclarations spontanées. Dans une deuxième phase, plus affinée, les enquêteurs devront mettre les contradictions en perspective ». Laurent Fichot estime que ce deuxième temps permettra « d'aller plus avant dans les contradictions et incohérences qui existent déjà entre les déclarations de l'équipage de l'Ocean Jasper et les éléments de l'enquête ». D'autres péripéties sont intervenues, hier. Selon l'avocat de l'assureur du Sokalique, le président du tribunal de commerce de Brest a rendu une ordonnance autorisant la saisie conservatoire de l'Ocean Jasper, suspecté d'être à l'origine du naufrage du Sokalique. Pour que le cargo puisse quitter Brest, son assureur devra présenter une garantie bancaire de 450.000 € correspondant à la valeur assurée du Sokalique ou verser cette somme sur un compte séquestre. Selon le Cross Corsen, « il n'y a pas eu d'appel du cargo Ocean Jasper après la collision qui a entraîné, vendredi, le naufrage du caseyeur Sokalique. C'est à l'enquête de le déterminer, mais à notre niveau, nous n'avons rien reçu », a indiqué, hier, Jean-Marc Lamothe, officier de permanence.

Mort par noyade confirmée

L'autopsie du corps de Bernard Jobard, réalisée hier à Brest, a confirmé sa mort par noyade. Dimanche, son épouse avait appelé de ses voeux une rencontre avec le président de la République. Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il assistera aux obsèques du patron pêcheur, demain, à Plouescat. Son décès continue d'ulcérer le monde de la pêche. Hier, le comité local des pêches du Guilvinec s'est déclaré solidaire des pêcheurs nord-finistériens.

juju41 a écrit:

notre leader Minimo est abonné aux obsèques en tout genre, en cas de malheur , surtout n'oubliez pas de prévenir l'Elysée...

J'ai un de mes chiens en fin de vie, j'y penserai.

Demande lui son avis avant (à ton chien) car il ne serait peut-être pas d'accord de flairer la présence de starkos.Et je le comprendrais.

C'est un chien mort, Marco.

Le pauvre, il flaire plus grand chose.

Non mais si le chien sait ça , il pourrait mourir prématurement.

A noter : vous avez vu mon avatar.

Je le dis sincèrement : j'adore les chiens.

Aptien a écrit:

C'est un chien mort, Marco.

Le pauvre, il flaire plus grand chose.

Ce SERA.

Pour le moment, il a encore un peu d'odorat, beaucoup d'appétit (il a toujours été boulimique), et est encore à peu près ingambe (il trotte mais ne court plus), même si c'est à peu près tout.

RIP canem...

je me permets de transcrire les réflexions matutinales de Jean-claude Mathon dit Mathon13 en ces lieux, car elles doivent être à peu près les notres , je suppose!

mardi 21 août 2007
La politique de « l’émotion et du people »

Mardi 21 aout 2007 :
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Ce matin, je me lève et, comme tous les matins, le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas les idées claires du tout, décuplé par le fait que je ne suis pas encore passé sous la douche et que le café n’est pas encore bu.. Pas de doute, quand je m’aperçois que je peux difficilement décoller mes paupières, la seule solution devient un café en urgence.

Passage par le salon pour atteindre la cafetière dans la cuisine et, premier choc : une de mes filles est déjà levée/pas encore couchée (barrez la mention inutile) et regarde « Télé matin ». La télé, le matin, sans café, c’est déjà difficile mais en plus quand je réalise que ma fille est en train de suivre le journal matinal qui diffuse des extraits de la dernière conférence de presse de Nicolas Sarkozy, c’est carrément inhumain.

Et, à ce moment là, deuxième choc. Elle me pose la question qui tue : « C’est notre Premier ministre ? Je croyais qu’il était président ! » Heureusement, je n’ai pas encore la tasse de café à la main ce qui m’évite de la renverser.

Un peu plus réveillé par cet électrochoc matinal, je me prends à suivre cette conférence de presse consacrée à la répression de la pédophilie et à regarder l’intervention de notre président sous un autre jour. Non pas que je m’élève contre ce sujet sensible mais j’observe avec un détachement de laborantin la manière dont cette conférence est faite. Sur les marches de l’Elysée, Rachida Dati à droite, Roselyne Bachelot à gauche. Pas l’ombre d’un porte-parole, pas l’ombre d’un Premier ministre. Le Président en personne se charge d’annoncer les mesures.

Le sujet est certes grave et demande une réponse appropriée mais … Le président lui-même à l’issue d’un mini conseil des ministres qui vient nous vanter les mérites de sa solution miracle concoctée en moins de deux jours. Ne serait-ce pas le rôle de François Fillion de faire ce genre de travail ? Il y a du chômage dans l’air chez les ministres ! (Peut-être est-ce dans ce secteur où il compte licencier un fonctionnaire sur deux !)

Pas de doute, la VIème République est là, une république américaine, avec des ministres qui rendent directement des comptes au Président, avec un Premier ministre inexistant qui sert à rien si ce n’est « à la décoration et à l’inauguration des chrysanthèmes » …

« A la décoration et à l’inauguration des chrysanthèmes » Attendez, cela me rappelle quelque chose. La VIème république serait-elle une IVème République à l’envers ?

A force de trop en faire, à force de trop vouloir occuper la case médiatique, à force de mélanger le « people » et le « pouvoir », nous sommes en train de transformer nos institutions en un cirque médiatique où tout se confond, où tout les rôles sont vains. Paraître, occuper l’écran cathodique à tout prix, jusqu’à l’overdose.

« Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout. »

« Je m’occupe » peut-être « de tout » mais je ne suis pas « bon » partout. Le Conseil Constitutionnel l’a rappelé lundi de manière brutale au gouvernement comme il a rappelé l’un des grands principes républicains en garantissant les droits élémentaires des citoyens.

« Nulle loi ne peut être rétroactive » rappelle t’il à notre gouvernement qui s’était un peu vite engagé à défiscaliser les intérêts d’emprunts. Quelle bourde de nos gouvernants d’oublier un tel principe (qui je le rappelle n’a été oublié qu’une seule fois depuis qu’il a été édicté, en l’occurrence par le gouvernement de Vichy pour les « lois sur le statut des juifs »). Au fait, n’est ce pas Xavier Bertrand lui-même qui avait essayé de prévenir le « pouvoir » de cette bourde ? Si même les ministres ne sont pas écoutés !

Cette défense des valeurs républicaines semble d’ailleurs avoir aussi touché notre ex président, Valery Giscard d’Estaing puisque pour la première fois depuis très longtemps, il est venu siéger au Conseil et a même participé au vote.

Pour terminer ce réveil douloureux, que pensez de ces « mesures de sûreté contre les criminels dangereux » soudaines et sensationnelles ?

Voyons voir. L’enlèvement du petit Enis à eu lieu mercredi, Nicolas Sarkozy est rentré de vacance samedi, les mesures annoncées lundi … Moins d’une semaine pour concocter un nouveau plan judiciaire, voilà un sacré tour de force, d’autant plus que ce nouveau plan va se rajouter aux trop nombreuses mesures judiciaires prises ces derniers mois et à une loi contre les récidivistes datant de moins de trente jours

Alors, que pensez ?

Des mesures décidées en cinq jours, dans la précipitation, avec tous les risques de dérapages que de telles mesures entrainent ? Cela semble être ce que pense l’ancien Garde des Sceaux du gouvernement Villepin, Pascal Clément. Où alors, mesures étudiées depuis de longues semaines que l’on « sort » maintenant ? Mais alors, pourquoi ne pas les avoir présenté avant ? Je n’ose pas écrire ma dernière question car la réponse serait tellement monstrueuse que je ne peux admettre que nos gouvernants aient eu ne serait ce que l’ombre de cette idée.

C'est là que le bât blesse. La politique ne peut se contenter de réponses à l'emporte-pièce prise dans la précipitation pour répondre à une réaction viscérale de l’opinion publique. Les risques de dérapages sont alors énormes et le fusible « Premier ministre » n’existant désormais plus, c’est la crédibilité de la République même qui serait en jeu.

Pourtant, cette politique de « l’émotion et du people » est désormais notre apanage quotidien. On ne peut pas dire que cela me plaise …

Il y a des matins où on ferait mieux de rester couché !!!!

Publié par Jean-Claude Mathon à l'adresse 23:53

Libellés : gouvernement, sarkozy

Eh oui, à force de vouloir être partout en même temps et de vouloir tout faire lui-même, le petit Nicolas se retrouve forcément non pas bon à rien, mais mauvais en tout.

Sarkozy s'explique



Le chef de l'Etat a reçu mardi la presse quotidienne régionale et s'est livré à un tour d'horizon de l'actualité.
Il veut "mener à bien une trentaine de réformes" en cinq ans.
- le 22/08/2007 - 18h22



Réformes
Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de poursuivre les réformes à un rythme soutenu et de continuer sa politique d' "ouverture". Le chef de l'Etat "veut mener à bien une trentaine de réformes durant son quinquennat", rapportent les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA). "Jamais je ne serai un président statique, je n'endosserai pas ce rôle ridicule qui consiste à exiger du Premier ministre qu'il réduise le chômage, c'est à moi de réagir", assure-t-il cité par les DNA. "Le Premier ministre est un collaborateur, le patron, c'est moi", a-t-il rappelé (Sud-Ouest). "Je suis payé pour décider, je décide". Vous me dites que l'état de grâce ne durera pas, mais vous le dites depuis cinq ans", a-t-il également lancé. "On écrit aujourd'hui exactement ce qu'on écrivait en 2002" (Sud-Ouest).


Pédophilie
Revenant sur les mesures de suivi des délinquants sexuels, qu'il a annoncées lundi, Nicolas Sarkozy a lâché: "ce n'est pas la peine de faire tout un plat avec l'ourse de Slovénie et de laisser de tels prédateurs en liberté".

Fonctionnaires
Sur la réduction du nombre de fonctionnaires, il a assuré qu'"il ne s'agit pas de créer de pénurie en supprimant des postes, mais dans l'Education je souhaite que les enfants effectuent moins d'heures. En réduisant le nombre d'heures effectuées par les élèves, on réduit globalement le nombre d'heures de cours. Donc on pourra économiser des postes" (La Provence).

Intérêts d'emprunts immobiliers
Après le rejet par le Conseil Constitutionnel d'avantages fiscaux sur les intérêts d'emprunts immobiliers contractés avec le 6 mai, il a lancé : "à ceux qui me reprocheront de n'avoir pas tenu ma promesse, je répondrai : +adressez-vous au Conseil constitutionnel" (Sud-Ouest). "Je transforme un ennui en opportunité. Les déductions d'intérêt seront plus importantes pour les nouveaux propriétaires", a-t-il ajouté (La Provence). "L'opportunité, c'est d'accroître très nettement les primes que nous avions initialement prévues aux nouveaux acquéreurs", a-t-il expliqué (la Nouvelle République).

DSK et l'aventure
Promettant de poursuivre l'ouverture, le chef de l'Etat a assuré: "j'ai d'autres idées" (Sud-Ouest). "Avec Dominique, on fera une excellente équipe", a estimé Nicolas Sarkozy, qui soutient la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI).

Kouchner et l'Irak
Il a aussi jugé que Bernard Kouchner "fait un boulot remarquable", observant à propos du voyage en Irak de son ministre des Affaires étrangères : "ce n'est pas mal que la France reprenne pied dans cette région où vont se jouer tant de choses. On n'y était plus" (Sud-Ouest).

Cécilia
Défendant le rôle de son épouse Cécilia dans la libération des soignants bulgares détenus en Libye, il a affirmé : "elle a compris la psychologie de Kadhafi de façon impressionnante" (Sud-Ouest).

Coluche était plus drôle...

Viva el presidente !
Je ne sais plus si je dois rire ou pleurer... mais s'il croit à ce qu'il dit, c'est inquiétant !

Mais les meilleurs partent les premiers..sniff sniff pour Coluche.

@ up9
j'espère qu'il ne va pas se "chaveziser" vu la tournure que ça prend là-bas au vénézuela!

suite des "reflexions de jean-claude mathon"

jeudi 23 août 2007
La politique de « l’émotion et du people » (Suite)

Mercredi 22 aout 2007 :
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Je me suis aperçu ce matin en lisant « le Monde » que j’avais un peu anticipé son éditorial du jour : « L’état émotion ». Cet éditorial rejoint et développe ce que je disais hier au soir dans mon papier. Et je ne peux qu’être d’accord avec l’éditorialiste qui met en garde sur la transformation de « l’état républicain » en « état émotion ».

« Etat émotion » que cette présence lors des obsèques d’un marin pécheur à où on n’oublie pas d »amener dans ses bagages l’ « Etat people » avec Maud Fontenoy. J’ai regardé le journal de BFM TV ce soir. Que voit-on ? Dix secondes du cercueil entrant dans l’église, un rappel de la douleur de la veuve (qui en douterait ?), un long extrait de notre président serrant des mains, expliquant que la France va tout faire dans cette affaire et un non moins long extrait d’une interview de Maud Fontenoy « ramant » pour expliquer sa présence avec notre président et la solidarité des gens de mer.

Exit Michel Barnier, pourtant Ministre de la pèche, dont personne sur BFM TV ne s’est aperçu de la présence. Exit la douleur des gens de mer et leur digne résignation. Exit la présence de ces centaines d’inconnus venus rendre un dernier hommage à l’un d’entre eux, un de leur pays.

Présent par contre les applaudissements au passage de Nicolas Sarkozy. Présent le serrage de mains obligatoire. Présent ce geste de la main en direction des caméras au moment de monter dans la voiture présidentielle avec Maud Fontenoy.

Mais, nous sommes en Bretagne. Nous sommes dans une région où l’océan a pris dans chaque famille au moins une personne. Nous sommes dans une région où l’on montre peu ses émotions mais où on se souvient longtemps des véritables intentions des gens.

Je ne suis pas sûr du tout que cette soudaine irruption d’un « Etat d’émotion » dans l’émotion d’un moment douloureux ait été perçu comme autre chose que ce que notre Président voudrait éviter de montrer : de la démagogie.

Ce qui est par contre sûr, c’est que l’équipage du Sokalique et la veuve de son capitaine ont compris, c’est comment désormais l’Etat marche : interpeller le chef de l’Etat en ouverture d’un JT, surtout celui de TF1 un dimanche soir, en lui demandant « de se mouiller ».Chose faite le mardi !

Comme le disait mon éditorialiste du Monde ce matin : « A force de vouloir prouver son efficacité, tous les jours et sur tous les fronts, l'"hyper président" en fait trop. Non seulement parce qu'il brouille les institutions, réduit ses ministres à faire de la figuration et, au passage, s'expose trop pour durer. Mais surtout parce que le président est menacé de glisser sur une pente dangereuse. Celle qui, à partir de l'attention légitime prêtée aux victimes, aux "vraies gens" et à leurs problèmes, conduit à la démagogie. »

Publié par Jean-Claude Mathon à l'adresse 00:09

Sarko fait de la relance en envoyant des courriers de l'UMP ciblés visiblement non pas en fonction des appartenances politiques mais plutôt en fonction de la classe sociale et donc des gens plutôt "favorisés" par les dernières lois en vigueur!
Lien sur les Bloggueurs de François

http://cojimar.superforum.fr/Politique-c1/Politique-francaise-f1/lettre-de-l-UMP-recu-par-ma-voisine-t1588.htm



PS: je précise que je n'ai pas encore reçu ce genre de relance....