[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1)

Ils ont oublié la brosse à reluire au Premier ministre et les bon- points donné à ses chouchous... D'ailleurs ni MAM, ni hervé Morin n'y ont eu droit. Une promesse d'éviction en janvier?

20/09/2007
Retour sur l'intervention de Nicolas Sarkozy
J'ai réussi à regarder l'intervention de Nicolas Sarkozy ce soir. Je l'ai regardé sur mon téléphone portable, un tout petit écran mais suffisamment grand pour tout voir et tout comprendre. Voilà ce que j'en ai retenu.

La recherche permanente de la légitimité électorale
Je disais dernièrement que je trouvais qu'il y avait chez Nicolas Sarkozy ce côté "éternel candidat" qui m'agaçait un peu et bien là j'en ai eu la confirmation ce soir. Il est toujours très proche de l'élection comme figé sur ce moment de grâce qui lui confère toute sa légitimité. Il a rappelé son score à plusieurs reprises, 53%, 22 millions, s'est acharné à clamer qu'il tenait ses engagements de candidat, qu'il ne transigerait pas avec les promesses. Il veut bien négocier mais pas sur ce qu'il a dit lorsqu'il était candidat. Son programme, c'est parole d'évangile, gravé dans le marbre et sacré. Pourtant, il est évident que les électeurs ne sont pas tous de fins politologues et il se peut qu'ils aient apprécié le style autant que le fond. Cette obsession du respect à la lettre de chacun du moindre des engagements est une forme de rigidité stupéfiante qui ne pourra pas forcément résister au principe de réalité. Aussi curieusement que cela puisse paraître, il est toujours dans le temps de l'élection et j'ai trouvé ça très surprenant.

Je suis totalement effaré par certains points
Dire qu'un enseignant qui emmènera sa classe au théâtre mérite d'être récompensé et, le cas échéant rémunéré sous forme de prime est absurde. Dire qu'un employé de Mairie pourra de façon unilatérale décider d'ouvrir le samedi est tout aussi absurde. Dire "dans les entreprises où il n'y aura pas de négociations salariales, on se réservera le droit de ne pas accorder d'allègements de charges" est tout simplement anticonstitutionnel, le principe de conventions particulières s'imposant en la matière. Dire que l'on va donner aux employés la possibilité de travailler s'ils le veulent est coupable. Nicolas Sarkozy croit-il que les chefs d'entreprise vont laisser glisser les dépenses en personnel au gré des désirs de leurs employés ? Ca ne se passe pas comme ça dans la vraie vie. Prétendre que l'on va réformer la loi Galland sous le seul profit des consommateurs en portant un coup sévère aux grandes marques et non aux produits agricoles est tout simplement stupide.

Chassez le flic, il revient au galop
Il y a quelques jours, j'ai été véritablement scandalisé par une mesure annoncée lors du grand discours sur les retraites, le projet visant à obliger les chômeurs de plus de 57 ans à chercher du boulot sous peine de perdre leurs indemnités ASSEDIC. Imaginez un peu. Quand on sait qu'un nouveau retraité sur deux accède à ses droits en étant au chômage, on peut comprendre qu'il sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, à un individu de plus 57 ans de retrouver un job. Dans le même style, le président a menacé de suspendre les prestations sociales pendant un an à des gens ayant fraudé. Je trouve ça tout simplement odieux.

L'hommage à François Fillon est grotesque
"François et moi, nous sommes interchangeables". Bien dans ce cas là, je veux bien avoir Fillon à la place de Sarkozy. Je ne crois pas un mot de tous ces hommages appuyés et faussement révérencieux. Non, les journalistes ne délirent pas. Sarko écrase tout ce qui bouge autour de lui et, mis à part les proches du couple Sarkozy, tout le monde est sur la sellette. Le copain Laporte sera bien au gouvernement et, si j'avais été Juppé, j'aurais goûté avec une attention particulière l'hommage rendu au sélectionneur du XV de France : "si je l'ai nommé, c'est que je le croyais bon. Pourquoi, s'il connaît l'échec, ne serait-il plus bon ? J'ai connu aussi l'échec, Madame Chabot et j'ai dû remonter un par un les barots de l'échelle...". J'en ai la nausée.

Voilà ce que j'ai retenu. Certes il a cité François Bayrou dans des termes pacifiés et j'en ai été fier mais cet homme là m'a plus choqué que convaincu. Il dit être mon président, le président de ceux qui n'ont pas voté pour lui. Je ne me reconnais pas dans ses valeurs et je ne veux ni les incarner, ni les endosser.

http://www.ginisty.com/weblog/2007/09/retour-sur-lint.html

juju41 a écrit:

20/09/2007


Je suis totalement effaré par certains points
Dire qu'un enseignant qui emmènera sa classe au théâtre mérite d'être récompensé et, le cas échéant rémunéré sous forme de prime est absurde. Dire qu'un employé de Mairie pourra de façon unilatérale décider d'ouvrir le samedi est tout aussi absurde. Dire "dans les entreprises où il n'y aura pas de négociations salariales, on se réservera le droit de ne pas accorder d'allègements de charges" est tout simplement anticonstitutionnel, le principe de conventions particulières s'imposant en la matière. Dire que l'on va donner aux employés la possibilité de travailler s'ils le veulent est coupable. Nicolas Sarkozy croit-il que les chefs d'entreprise vont laisser glisser les dépenses en personnel au gré des désirs de leurs employés ? Ca ne se passe pas comme ça dans la vraie vie. Prétendre que l'on va réformer la loi Galland sous le seul profit des consommateurs en portant un coup sévère aux grandes marques et non aux produits agricoles est tout simplement stupide.

j'avoue avoir partagé son effarement !!
et sur bien d'autres points aussi!

L'entendre dire par exemple qu'opposer les uns aux autres n'était pas sa conception de la politique .

Citation :

"Les Français sont lucides, ils savent que quand ils travaillent moins que les autres, ils gagnent moins que les autres."

Les Français voient surtout que leur Président favorise une coterie qui gagne des millions sans même avoir à lever le petit doigt.
Et bien des smicards travaillent en réalité au-delà de l'horaire légal sans être payés plus(*), tout en voyant leur employeur arriver à 10h pour repartir à 16h tout en gagnant 5 ou 6 fois plus qu'eux (c'est certes une minorité, mais loin d'être infime).

(*) exemple qu'a vécu mon épouse en école : officiellement, 1/4 d'h compté pour « s'assurer » que les classes sont propres avant de partir. En pratique, souvent 1 h de boulot pour que ce soit le cas...

Sarko ne connaît rien à la vie quotidienne de la plupart des Français. Il vit sur un nuage doré, hors du monde.

comme la plupart des journalistes, des médias en général et de la bulle people, les grands amis de Sarko, tous ces gens n'ont aucune idée de la vie quotidienne de la majorité des Français, ils vivent dans un monde factice, pas de différence avec la Cour de Louis XVI juste avant la révolution, c'est honteux , il me vient parfois des idées très noires, je l'avoue....

Agoravox 21/09

La guerre est déclarée
Nicolas Sarkozy l’avait annoncé, mon dernier article «la société du tous contre tous» l’avait analysé, cette fois-ci le chef de l’Etat déclare la guerre aux systèmes solidaires ou collectifs: que l’argent soit roi, et que chacun se débrouille avec!



A l’image de B. Kouchner ou de B. Hortefeux, le gouvernement veut déclarer la guerre au monde entier, à tous les excès apparents, à tous les acquis sociaux, à tous les fonctionnaires, à tous les étrangers après une séance de passage de pommade et de discours sans ambiguïté : il va falloir se serrer la ceinture et admettre un durcissement de la société.
Nous avons tous regardé en ce sens, pour casser l’avantage du voisin, mais pour quels résultats, pour quels changements de fond ? La stratégie superficielle de réaction aux conséquences menée avec fracas par le gouvernement actuel ne doit pas masquer le fond du décor : on nous annonce un régime de vache maigre pour mieux rémunérer les erreurs du passé et les gabegies d’aujourd’hui.

En effet, qu’on ne s’y trompe pas, la France n’est pas aussi embourbée qu’il n’y paraît, mais les gouvernements successifs s’attèlent méthodiquement à faire en sorte de renverser toutes les mécaniques de redistribution, à modifier toutes les règles du jeu et finalement à sceller une société inégale à la racine du fronton de nos mairies. Les dernières dispositions de Mme Pécresse, derrière les discours de louanges, sont tout à fait caractéristiques : dorénavant les bourses ne seront plus attribuées aux handicapés ni à ceux qui vivent loin de chez eux, mais aux familles nombreuses et à ceux qui jouent au « Sudoku » de l’impôt gruyère sur le revenu.

Et la FAGE - qui ne sait pas lire entre les lignes- succombent aux 18 € de bonus par mois qu’on lui lance comme cacahuète : Amen.

Sur le fond, évidemment, rien ne change et c’est même de pire en pire.

En oubliant ce que nous sommes et d’où nous venons, en refusant de reconnaître les excès du passé, nous avons laissé une porte béante à l’excès inverse, celui qui a pour seul et unique but de restaurer une société féodale où la majeure parti des citoyens travaillera pour que d’autres puissent jouir de privilèges.

A l’image de la dette que l’on nous vend comme fardeau pour les générations futures, il serait plus juste de dire que cette dette sera le fardeau des générations qui paieront pour que les enfants des plus riches puissent s’enrichir de leurs bons du Trésor et autres bons d’emprunts de l’Etat.

Pendant que l’on nous vend une société du tous contre tous, où l’on croit à tord que 2 000€/mois c’est plutôt pas mal, d’autres mobilisent en 10 jours ce que certains à ce niveau-là de salaire gagnent en une vie : laissez donc jouer la plèbe pendant que l’on s’occupe des vraies affaires...

Hier avec les régimes de retraite, aujourd’hui avec la fonction publique, demain avec l’immigration, cette politique est une politique de dogmes et de grande confusion : on cherche à mettre dans le même sac - en prenant bien soin de sortir le cas des amis - des situations bien différentes et des héritages d’une histoire longue et tumultueuse.

Dans le cas de la fonction publique, et j’ai honte pour mes collègues de l’IRA qui n’ont pas eu l’once de cran de dire à ce président ce que tout le monde pense tout bas, ce n’est pas avec une vision stérilisante et suffisante que l’on fera avancer structurellement les défaillances de la fonction publique, ou plutôt des fonctions publiques.

En effet, il n’existe pas une, mais trois fonctions publiques, toutes trois très différentes du recrutement aux retraites en passant par les conditions de travail.

Dans la fonction publique qui est la mienne, la « FPT » ou Fonction publique territoriale, tout le discours de M. Sarkozy ressemble à une vieux plat indigeste resservi avec rancœur et sans aucune connaissance de terrain :

- Les emplois privés ? Ils existent déjà : ces CDD dont on se sert pour combler les trous ou bien pour placer un proche politique. Certains deviendront même CDI au bout de six ans.

Dans le premier cas, une bonne rustine. Dans le second, un excellent moyen de payer deux fois plus cher un « proche » qu’un fonctionnaire tout aussi compétent si ce n’est plus.

- Le mérite ? Avec quels critères lorsque l’on a pour mission de mettre en œuvre des politiques publiques et donc de suivre ce qui est voté par l’assemblée délibérante ? Quelles marges de manœuvre, qui plus est dans une hiérarchie féodale et dans un système ou le management des personnes est défaillant ?

On confond reconnaissance de l’investissement des agents avec gestion d’entreprise, ce qui est très complexe à mettre en œuvre lorsque l’on a pas, comme dans le privé, des objectifs quantitatifs et des comptes de résultats clairs comme objectifs.

Devra-t-on condamner les agents de petites collectivités à avoir de petits salaires parce que leurs élus n’ont aucune ambition et/ou marge de manœuvre ?

- La suppression des concours ? Le concours est sans doute la voie d’accès la moins injuste et la plus « longue » pour accéder au sacro-saint statut : comment des lauréats doivent-ils considérer la liquidation d’un concours pour lequel ils ont souvent consacrés une année de préparation et des heures de pression si ce n’est autrement que par la mise à la poubelle de leur mérite ? Quant au fait de voir arriver une nuée de contractuels, il faudrait déjà avoir un minimum de retour sur la condition des CDD de droit public en collectivité... et ce n’est pas dit que ce soit la panacée...

- Les heures supplémentaires ? Encore plus fort ! Si l’administration venait à payer l’ensemble des heures supplémentaires réalisées, cela ferait déjà longtemps qu’elle aurait fait faillite ! Du DGS à 70 h/semaine au chef de service en passant par bon nombre de chargés de mission, rares sont ceux qui se bornent uniquement à leur durée de base de travail. Bien sûr, il y a les régimes avantageux de congés et les placardisés dénoncés par J.P. Pernod : mais cela n’est qu’une frange de la réalité... On trouve la même chose dans les grandes entreprises privées.

- Les rémunérations ? Il faut là aussi distinguer les choses, entre les catégories C qui plafonnent à 1 300 € en fin de carrière, sur 12 mois, sans participation ni prime de départ, aux agents de catégorie A déjà plus garnis mais dans bien des cas sous-évalués aux rémunérations du privé : si l’ensemble des cadres A négociait de « gré à gré », non seulement on pourrait distinguer de graves distorsions de salaires suivant le rapport de force au moment de l’entretien avec la RH, ou pire, avec le maire, mais en plus on aurait une élévation immédiate d’environ 80 % des rémunérations.

Un ingénieur gagne en « statutaire » 1 567 € en début de carrière. Il complète cette rémunération par un « régime indemnitaire » variable suivant la collectivité pouvant aller de 0 € à 1/3 de sa rémunération : cette situation peut sembler intéressante, mais elle constitue le haut du panier et se décline au mieux sur 13 mois.

Le même ingénieur, dans le privé, pourrait en milieu de carrière espérer deux fois plus que ce que lui propose le public : son statut est donc la contre-partie à cette rémunération plus limitée.

- Le statut ? Cœur de la déclaration de guerre, le statut des fonctionnaires n’a pas été inventé pour se faire plaisir : la neutralité et surtout l’intégrité des agents ne peut s’accompagner que de droits et de devoirs concrétisés dans le statut des fonctionnaires. Si des contractuels assurent un service public, ils ne sont pas majoritaires, ce qui permet de conserver en permanence un « noyau dur » de fonctionnaires qui assurent la continuité du service.

Cette neutralité est une protection face aux élus, par rapport aux relations tendues qui peuvent exister dans l’urgence ou du point de vu politique.

Par ailleurs, le statut est accompagné de devoirs, comme le fameux devoir de réserve : si l’on venait à supprimer le statut des fonctionnaires, alors il faudrait s’attendre à ce que ces derniers puissent enfin avoir le « droit d’ouvrir leur gueule ».

Et dans ce cas précis, si certains venaient à parler, cela ferait très, très mal.

Car n’en doutons pas, sur le terrain, nous voyons parfaitement les difficultés de la fonction publique, à tous les niveaux, et surtout à son sommet :

- prolifération du politique et décisions contre-nature ;


sédimentation des lois et impossibles applications de la moitié des décrets ;


superposition des échelons et interférences de compétences ;


défaillance du management des ressources humaines ;


positionnement scandaleux de « parachutés politiques » aux postes-clés et souvent à des rémunérations supérieurs à 5 000 €/net/mois, c’est-à-dire le niveau d’un ingénieur chef en fin de carrière (le top) ;


absence de définition d’objectifs clairs, complexité et paperasses obligatoires ;


hiérarchie féodale ou ultra délégataire sans management opérationnel des compétences ;


démotivation à la racine (affectation) ou à la pratique (déresponsabilisation) ;


sous-rémunération des basses catégories et des agents de petites structures alors qu’à l’inverse les rémunérations des collaborateurs de cabinet explosent ;


faible valeur d’un point indiciaire non annexé sur l’inflation ;


explosion des recrutements dû à des compétences croisées et à des luttes de pouvoir.

La liste pourrait être longue Monsieur le Président et elle serait sans doute une bonne base de travail pour faire évoluer la situation. Mais vous n’êtes pas prêt à cela, puisque ce n’est pas la réforme qui vous préoccupe, mais le fait de saborder un peu plus les garants de l’intérêt général au profit des intérêts particuliers.

Cette doctrine de l’argent comme seul régulateur n’a de sens que s’il existe des règles du jeu rationnelles et contrôlées. Mais ces règles n’existent pas, et leur absence profite à ceux qui n’ont pas de scrupules et considèrent plus l’Etat comme une bête à piller plutôt que comme l’instance garante de l’intérêt général à laquelle il faut contribuer.

Vos déclarations de guerre sur la superficialité des choses drainent les esprits revanchards qui n’ont pas idée du fond des choses et en restent aux idées reçues. La croyance aveugle dans l’entreprise toute-puissante, dans le culte de l’élitisme et dans le rejet de toute contradiction constituent le socle idéologique d’une politique qui recherche les boucs émissaires dans toute circonstance sans faire la part des choses et sans s’attaquer au fond.

Les Français ne voient pas aujourd’hui qu’ils sont en train de déconstruire les forces de leur système sans pour autant s’attaquer aux problèmes structurels qui minent la croissance. Beaucoup se congratulent aux effets d’annonce, mais peu constate d’effectifs changements rationnels dans leur quotidien (autres que les bénéficiaires du paquet fiscal bien entendu) : je pense que les déclarations à l’emporte-pièce, congratulant puis assassinant, sont à l’image de celles du gouvernement « d’ouverture » et d’opportunistes, non seulement dangereuse pour l’avenir de notre pays, mais aussi pour les valeurs que nous représentons à l’international.

France, orgueilleuse et généreuse, tu n’es bonne qu’avec tes ennemis. Victor Hugo


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29286

sarkozy dans le Texte http://france.blogspace.fr/572765/Exclu-Les-perles-de-Sarkozy/


Exclu : Les perles de Sarkozy posté l
le vendredi 21 septembre 2007 10:29

Je retire tout ce que j'ai dit de méchant sur Sarkozy. Vraiment, sincèrement. Car jamais un président de la République ne m'a fait autant rire que Niko, hier soir, affublé de la paire PPDA/Chabot pour un show élyséen inoubliable. Un pur moment de bonheur. Où le président de la République, souvent angélique, et toujours drôle malgré lui, s'est laissé aller à parler vrai. Il y a décidément du Bush chez cet homme-là.

Il est inutile que je vous impose une énième analyse forcément subjective : les mots parlent d'eux-même. Quant à l'image ... Il suffit d'ajouter quelques tics, rictus et croisements de mimines opportuns. N'oubliez pas le fond. Il est encore plus comique que la forme.

Amusez-vous bien !

.L'immigration :

– "En France, dès qu'on prononce le mot "immigration", immédiatement on vous accuse ! Mais c'est invraisemblable !!!!"

L'Europe :

– "M'ame Chabot, vous croyez qu'j'ai reçu l'mandat de continuer à construire une Europe qui éloigne chaque année un peu plus des millions de Français d'l'Europe ???"

– "C'est plus facile de ne pas avoir de déficit quand son budget d'la défense est égal à zéro !"

Lui-même

– "J'tiens l'coup. C'est pas moi, c'est l'bon Dieu".

– "A partir de quand ils verront, les Français, que ça a changé ?! Moi j'ai l'impression qu'ils pensent que ça a changé. Regardez les peines plancher, on disait qu'c'était impossible. L'autre jour au tribunal de Nice : un multirécidiviste, 18 fois qu'il attaquait des automobilistes pour les voler, là... à l'arraché. Et bin d'puis les peines plancher, y z'ont pris trois ans de prison ferme. Voilà un résultat. Ça a changé !!!"

– "Parfois, j'lis que j'en fais trop. Mais qu'est-ce qu'ils veulent ? J'ai été élu président pour quoi, pour faire la sieste ?"

–"Vous croyez que j'vais aller à la télévision en disant : esscusez-moi, la réforme des régimes spéciaux, c'est pas moi, c'était mon Premier ministre. J'vais me cacher derrière lui ?"

Cécilia

(à propos de son refus de rendre compte à une commission parlementaire sur le dossier des infirmières bulgares)

– " C'est pas elle, elle elle l'aurait plutôt souhaité. Elle a fait un travail absolument remarquable. Ces malheureuses infirmières, il a fallu aller les chercher".

– "J'ai estimé qu'avec le travail qu'elle avait fait (Cécilia, ndlr), si quelqu'un avait à rendre compte, c'était plutôt moi qui l'avais envoyé plutôt qu'elle. Ou Claude Guéant. Vous croyez que j'vais me cacher ? Vous croyez que j'vais la laisser s'exposer ?"

– "Si y'a un responsable, c'est pas l'émissaire, c'est celui qui envoie l'émissaire".

Fillon :

–"Vous savez, François et moi, quand on s'voit, la question, c'est pas tel ou jugement de tel ou tel journaliste, aissi prestigieux soit-il, c'est : qu'est-ce qu'ils vont penser les Français ?"

–"François et moi, on a nos tempéraments, nous travaillons main dans la main. Nous sommes interchangeables".

–"Jsuis toujours fasciné de la capacité d'imagination sur les commentaires sur notre relation".

– "Le Premier ministre François Fillon et moi, nous savons une chose, c'est qu'les Français ils zattendent de nous quoi ? Des résultats. Les gens y zattendent pas d'moi que j'sois ici, pendant 5 ans, que rien ne bouge, que je dorme tranquillement et que je joue le président de la République !"

Les ministres

– (PPDA : "Ça c'est pour les bons points (chez les ministres ndlr), est-ce qu'il y a des mauvaises surprises, des surprises décevantes ?")

"Je pense que Bernard Kouchner est un ministre des Affaires étrangères qui fait honneur à la France"

(PPDA : "Sa déclaration sur l'Iran vous a gêné...")

"Nan. C'est que. Hem.............. D'abord c'que Bernard Kouchner a fait au Liban et au Darfour, c'est r'marquable. Moi j'aurais pas employé le mot guerre mais il s'en est expliqué".

–"Ce gouvernement, avec des Rachida Dati et des Rama Yade, ce gouvernement ressemble à la diversité de la France".

– "J'ai dit à Fadela (Amara ndlr) : reste ce que tu es. Ne joue pas à la ministre, SOIS ministre. Reste comme tu es. Le parcours que fait Rachida Dati est exceptionnel, parce qu'elle reste ce qu'elle est. Moi, jveux pas des clônes."

– (PPDA :"Bernard Laporte sera ministre quoi qu'il arrive ?")

" Alors si on gagne un match on est intelligent, si on perd on n'est plus rien ?"



Les collaborateurs :

"Jvais vous expliquer M'ame Chabot. Moi j'ai toujours travaillé en équipe. Et j'ai une équipe de collaborateurs assez exceptionnelle. Et c'est MOI qui les pousse à prendre la parole. Parc'que j'pense qu'un collaborateur, la qualité d'ceux que j'ai ici, doive prendre la parole non pas à la place des ministres a fortiori du premier ministre, mais pour expliquer pourquoi j'ai pris tel choix ou assumé telle décision. Moi jveux pas de gens silencieux. Ça m'gêne pas que dans mon équipe un certain nombre de gens prennent la parole".

Le débat avec Ségolène

– "Haaa ... Sacré souvenir !"

Le PS

– "Moi je ... Vous savez, mon but n'était pas d'les faire imploser ! "

– "Les principaux problèmes que j'ai eus, c'était avec mes propres amis qui pensaient que parc'que j'avais été élu et parc'que j'étais leur ami il fallait que je constitue un gouvernement avec mes amis. C'était pas ma conception du chef de l'Etat. Un président de la République n'a pas d'amis."

Les chômeurs:

– "Quand j'demande qu'on sanctionne un chômeur qui aurait refusé deux offres d'emploi, c'est pas pour faire le moraliste, c'est parc'que j'pense qu'on n'peut pas vivre dans l'assistanat et j'pense que la générosité des Français qui paient des impôts, elle doit être respectée".

Travailler plus ...

– "Imaginez c'qu'on dirait d'moi si jproposais aux Français de gagner plus sans travailler plus !!! Y diraient : il le fabrique, l'argent, comment y fait ???"

– "Savez-vous qu'un salarié français n' a pas le droit de faire des heures supplémentaires dans son entreprise si y'a pas eu un accord pour la branche ??? C'est hallucinant !"

Les enseignants

– "Un enseignant qui veut emmener sa classe au théâtre, faire une sortie, montrer la nature à ses élèves, c'est une débauche d'énergie considérable pour prendre une initiative. Bin moi j'veux qu'y soit valorisé".

Clearstream :

– "On a sali mon nom. On m'a fait un faux compte. Avec des faux virements. Dans une banque dont j'ignorais tout. J'ai eu une commission rogatoire internationale pendant 15 mois sur le dos. Il a fallu que j'démontre à la justice de mon pays qu'j'avais pas de compte. C'est commode !!! "

– "Demandez à chaque Français d'penser à ça : un beau jour le juge vient vous dire "msieur vous avez un compte dans une banque" et vous d'vez prouver qu'vous n'en aviez pas. Vous croyez qu'c'est commode ?"

– "Parce que chuis d'venu président de la République j'devrais dire: ha bin écoutez excusez moi jme suis trompé, ce compte c'était ptêtre à moi ? Non."

– "Moi j'veux simplement savoir pourquoi j'me suis retrouvé titulaire d'un compte dans une banque où j'avais jamais mis les pieds. Ça s'appelle la justice. Le président de la République, il est pas au-dessus des lois, mais il est pas en-dessous."

Le nucléaire:

– "Quand j'me bats pour qu'y ait du nucléaire civil dans les pays arabes, c'est pour bien montrer que dans mon esprit, ce qui est interdit, c'est le nucléaire militaire. Pas le nucléaire civil, qui est l'énergie de demain."

Divers :

–"Et si c'était si facile de sortir ces malheureuses infirmières, je m'demande bien pourquoi ceux qui étaient aux affaires à c'moment-là ne l'ont pas fait".

–"On peut pas empêcher les gens d'faire grève !"

Hors ITV, mais culte :

– "Et qu'est-ce que jvais dire aux familles, moi ?"

– "Et on m'demande de m'essscuser ???"

Sa façon de parler rappellerait plutôt Georges Marchais... Sauf que NS, lui, est président, et du coup c'est beaucoup moins drôle parce que les c... qu'il dit, il est capable de les mettre en oeuvre.

Citation :

Le PS
– "Moi je ... Vous savez, mon but n'était pas d'les faire imploser ! "

Et il arrive à dire ça sérieusement ? Alors qu'il a crié le contraire sur tous les toits ?

Fillon est beaucoup moins rigolo....

Le Figaro 21/09 15H37
Fillon: "un Etat en situation de faillite"
François Fillon, en visite en Corse pour la première fois depuis son arrivée à Matignon, a affirmé à Calvi (Haute-Corse) "être à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite" devant des exploitants du monde agricole.
"Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer", a martelé le chef du gouvernement face à de nombreuses demandes d'aides.
Il s'est une nouvelle fois engagé "à ramener le budget de l'Etat à l'équilibre avant la fin du quinquennat", sinon, a-t-il mis en garde, "on ne pourra rien bâtir de solide ni pour la Corse ni pour aucune autre partie du territoire national".
Le Premier ministre a entamé sa journée par une rencontre avec des élus et des personnalités du monde culturel sur le thème de la culture corse en mairie de Calvi.


(Avec AFP).

marianne2.fr 20/09

Avec Sarkozy, c'est Koh-lanta tous les jours !
Par Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.
Lundi c'est Sarkozy; Le mardi c'est Sarkozy. Le mercredi aussi. C'est la stratégie du tourbillon.


Le lundi, c'est Sarkozy ; le mardi, c'est… Sarkozy. Le mercredi aussi, et le jeudi… et le vendredi… et le samedi ! Le dimanche, Dieu se repose. Enfin il prend du recul ou plutôt de l'élan puis il court avec, accroché à ses basques, la meute médiatique qui fait l'évènement. C'est la stratégie du tourbillon, de la tornade, du typhon dont il n'est pas mécontent.
Vous me direz que Nicolas Sarkozy est rarement mécontent de lui, je vous l'accorde. De ses collaborateurs comme François Fillon c'est autre chose… Mais là, le chef de l'Etat commande aux hommes et aux évènements. Il est dans ce mouvement qui entraine le mouvement y compris les mouvements de mécontentement, ça c'est la France. Et il affecte d'en être particulièrement heureux. Du moment que ça avance…

« Il est beaucoup plus facile, confie-t-il, de présider que de conquérir l'Elysée ». Ce qui est amusant, c'est que ses prédécesseurs, Chirac et Mitterrand, avaient fait de semblables confidences avant de connaitre de sérieuses difficultés. Mais Nicolas Sarkozy affirme à ses collaborateurs qu'il ne craint pas les périls ni les confrontations, il en a vu d'autres, ce qui est exact. Ca n'est pas un puceau du mouvement social. Il se pense expérimenté, culotté, à l'épreuve du feu qui le renforce. Vulcain à sa forge ne saurait rester les bras croisés. L'immobilisme, il déteste. « J'ai besoin de me remuer, affirme-t-il, comme les Français ! i[J'étouffe dans ce vieux pays qu'on a trop longtemps endormi de bonnes paroles et d'expédients fallacieux. Si nous ne le réveillons, nous sommes tous fichus. Il faut donc s'activer et même se secouer hardiment sinon, répète-t-il, nous serons balayés dès les prochaines élections municipales ».

Sauvons la France, ce serait donc se sauver en même temps. Ce qui implique de ne pas perdre un instant le rythme effréné du changement. Pas question de reprendre son souffle ni de laisser les forces de l'inertie s'immiscer. « S'arrêter, c'est prendre le risque de fixer sur soi toutes les hostilités », répète-t-il à son staff. Alors que sauter d'un sujet à l'autre, c'est surprendre, déborder, fasciner et empêcher les adversaires de vous ajuster.

Cette semaine pour lui serait quasi une semaine modèle. Après le pacte social, les retraites, puis le statut de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, avant le plan Alzheimer et le logement, sans oublier les menaces de guerre en Iran et le rapprochement avec les Etats-Unis demain. Attrapez-moi, semble-t-il lancer en souriant, en courant et en discourant. Qui oserait l'arrêter pour lui demander des comptes sur le choc de confiance toujours introuvable, sur la crise financière internationale qui menace, sur la balance commerciale qui se dégrade, etc. puisqu'il bouge la France et que la France apparaît contente.

Avec lui, c'est Koh-lanta tous les jours à la télé. Une nouvelle épreuve quotidienne à affronter, plus fort encore que de manger des raies manta et des mygales vivantes, il avale tous les opposants oursins avec leurs piquants. Sarkozy les retournerait même ou les envelopperait, les submergerait grâce à l'opinion publique que l'Elysée sonde activement. Ses conseillers ne s'inquiètent donc pas apparemment de la grogne des fonctionnaires ni de la rogne des cheminots et de leur appel à la grève que l'on trouve logique, chaque tribu devant sacrifier à son rituel avant de prendre le train des réformes justement. Ainsi a-t-on décortiqué minutieusement les réactions syndicales : « il va falloir penser à la mobilisation des salariés », a déclaré Bernard Thibault le patron de la CGT.

Mais il n'a pas annoncé, souligne-t-on, de mobilisation immédiate. Les syndicats, ajoute-t-on, contestent le calendrier mais pas le fond des réformes. Est-ce si sûr ? N'y a-t-il pas une mise en cause de l'inspiration libérale d'une volonté de changement qui bouscule le modèle social français, le menace, en réduisant notamment la part de la fonction publique, en cherchant à assouplir le marché du travail, en faisant davantage appel au financement privé pour la Sécurité sociale. Jacques Chirac aurait crié au fou si son Premier ministre lui avait fait de telles propositions. Et il avait averti Sarkozy : « Ne mets pas le feu à la maison qui s'embrasera en un clin d'œil ». Mais « il faut bien trouver des solutions », prêche Nicolas Sarkozy qui devrait ce soir se montrer très concret à la télévision et surtout pas idéologique. Ce sera le Président près de chez vous, celui qui veut augmenter votre pouvoir d'achat et permettre que vous soyez mieux payés, mieux soignés, mieux enseignés. Il devrait aussi à nouveau incriminer le manque de courage politique des précédents gouvernements, ce qui, à l'inverse, est une manière de souligner sa propre audace.

Mais on pensera alors à cette histoire « drôle » qu'aimait raconter François Mitterrand : « Sur mon bureau en arrivant à l'Elysée, j'ai trouvé trois enveloppes à n'ouvrir qu'en cas de difficulté. Après les premières grèves, j'ai ouvert la première enveloppe. La lettre disait « Mettez en cause l'héritage et l'impéritie de vos prédécesseurs ». Après de nouveaux troubles, il a bien fallu ouvrir la seconde lettre qui disait « Changez de Premier ministre ». Les difficultés sociales ayant repris plus tard, j'ai ouvert la troisième missive où il était écrit : « Préparez trois enveloppes… ».

Jeudi 20 Septembre 2007 - 15:32
Nicolas Domenach

Starkos me fait penser à un mauvais chef d'orchestre, s'emballant et perdant les notes devant des musiciens (ses ministres) qui sont sans instrument.

La popularité de Sarkozy en forte baisse, à 61%, selon l'Ifop
sam. sept. 22, 2007 6:52

PARIS (Reuters) - La cote de popularité de Nicolas Sarkozy enregistre un recul de huit points à 61% d'opinions favorables en septembre dans le baromètre mensuel Ifop pour Le Journal du Dimanche.

Au mois d'août, 69% des personnes interrogées étaient très ou plutôt satisfaites de l'action du président de la République.

C'est le première fois depuis son élection en mai que le chef de l'Etat perd des points dans ce sondage. Les mécontents sont 36%, contre 29% en août, et 3% ne se prononcent pas.

La cote de popularité du Premier ministre, François Fillon, subit de même un recul de sept points pour s'afficher à 56%.

L'Ifop ne donne pas d'explications à ces baisses ressortant de ce sondage effectué auprès d'un échantillon représentatif de 1865 personnes du 13 au 21 septembre.



© Reuters 2007. Tous droits réservés.

juju41 a écrit:

L'Ifop ne donne pas d'explications à ces baisses

Parce qu'ils n'osent pas !

vi, c'est curieux, n'est ce pas? même en bidouillant les chiffres, ils n'ont pas pu y couper, du coup, difficile de s'expliquer .

Jean-Luc a écrit:

juju41 a écrit:

L'Ifop ne donne pas d'explications à ces baisses

Parce qu'ils n'osent pas !

+1

juju41 a écrit:

vi, c'est curieux, n'est ce pas? même en bidouillant les chiffres, ils n'ont pas pu y couper, du coup, difficile de s'expliquer .

Oui, je me demande quels sont les chiffres bruts. Probablement quelques points plus bas encore...

Imaginons la suite avec huit points par mois.
Ah si ça pouvait rester constant ces derniers mois !
Je vois le scénario -8 en Octobre = 53%
-8 en novembre = 45%
-8 en décembre = 37%

L'année commencerait en fanfare pour starkos..

à mon avis, quand les chiffres réels deviennent trop bas ; les charlatans des sondages bidouillent un petit moment jusqu'à ce que la contradiction entre les chiffres et la réalité des opinions soit trop grande, alors la courbe prend la pente déscendante à un rythme accéléré, c'est ce qui s'est produit pour JUppé, pour Villepin, pour Chirac et on obtient une dissolution ( le pire c'est que Sarko serait capable de la faire juste pour prouver qu'il est toujours le meilleur....

Peut-être une dit-solution aussi.

marco11 a écrit:

Imaginons la suite avec huit points par mois.
Ah si ça pouvait rester constant ces derniers mois !
Je vois le scénario -8 en Octobre = 53%
-8 en novembre = 45%
-8 en décembre = 37%

L'année commencerait en fanfare pour starkos..

Nicolas Sarkozy: L'Europe nucléaire

Dimanche 23 septembre 2007

Nicolas Sarkozy ne veut pas seulement faire régresser la France (cela, les Français commencent doucement à le comprendre, Sarko a perdu 7 points dans les sondages) mais également élargir le risque nucléaire. En réalité, si la France, avec ses 58 réacteurs en activité, est championne du monde concernant l'énergie nucléaire, seulement 30% de l'électricité réellement produite est nucléaire. Le reste sert à alimenter les programmes nucléaires militaires de nombreux pays. Pourtant, il existe des solutions pour produire de l'électricité propre. Rien qu'en Californie, aux USA, les champs d'éoliennes produisent plus de force mécanique et d'électricité que le nucléaire en France.

Certes, des grincheux préféreront voir les reluisantes centrales embellir le paysage, les éoliennes sont moches et feraient plus de bruit que 12 000 poids-lourds envahissant la Maurienne. Il existe aussi l'énergie solaire, les capteurs de lumière, pas uniquement les rayons solaires mais n'importe quelle lumière, y compris artificielle, si bien qu'une centrale de cette catégorie s'alimente de sa propre énergie. Un cercle vicieux, plus elle produit de lumière, plus elle peut en produire. Il y a aussi les barrages. Mais si un barrage cédait, il ferait plus de dégâts qu'une explosion nucléaire, c'est bien connu. Sur les 58 réacteurs nucléaires en France, les accidents sont fréquents mais parfaitement maîtrisés sur le plan médiatique. On distribue des pastilles d'iode aux riverains. On ne sait plus où stocker les déchets, l'uranium et le plutonium étant, à l'échelle humaine, éternels. Il reste à les vendre... Il serait difficile de vendre de l'énergie éolienne à Kadhafi pour fabriquer une bombe. En revanche, l'usine de La Hague sépare l'uranium et le plutonium dans les combustibles usés. Cela rapporte des dizaines de milliards par an à la France.

En ce mois de septembre, Nicolas Sarkozy a entrepris une tournée commerciale en Allemagne, en Hongrie (sa patrie) et dans les pays de l'Est pour les inciter à rejoindre son programme nucléaire. L'Allemagne a refusé net. Depuis des années, l'Allemagne est engagée dans la sortie totale du nucléaire et refuse de se doter de la bombe, l'un n'allant pas sans l'autre, sinon, pourquoi faire un cirque pareil avec l'Iran ? Nicolas Sarkozy veut que l'Allemagne en revienne au nucléaire. «Je veux que la France et l'Allemagne aient des ambitions qui aillent dans le même sens... C'est difficile d'avoir un choix d'un côté en France et un choix différent de l'autre côté en Allemagne... Le nucléaire, c'est l'énergie du futur ! Nous, nous avons fait le choix du nucléaire...» La génération future appréciera.


http://www.reveil-des-marmottes.net/Site_Noute/Infos_Noute/A_Politique_Noutnoute.htm

Concernant l'Allemagne, leur « sortie du nucléaire » se traduit principalement par une prolifération de centrales thermiques qui polluent plus que jamais...
Quant aux grandes éoliennes, leur fabrication est consommatrice d'énergie et très polluante, elles sont en outre très fragiles. Personnellement, j'estime que les éoliennes sont un très bon système à petite échelle (quelques dizaines ou centaines de kw au maximum), mais ces engins avec des pales de plusieurs dizaines de mètres sont des aberrations.

Sortir du nucléaire, oui, mais nos 58 centrales sont là, elles ont coûté bonbon et polluent peu, autant en tirer parti et prendre le temps de trouver des solutions de remplacement pour prendre le relais quand elles arriveront en fin de vie.
Les tours aérogénératrices sont le candidat idéal.

À noter qu'il existe plus d'un procédé technique pour rendre les centrales nucléaires extrêmement sûres, par exemple des systèmes bridés pour fonctionner un peu au-dessous du seuil d'autocombustion, qui nécessitent juste d'être alimentés extérieurement par un petit supplément de neutrons pour maintenir la fission active. Au moindre pépin, le flux extérieur est interrompu et le coeur s'arrête de lui-même.

Merci Juju pout ce site. Je le conseille à tous.

Je viens d'en lire quelques articles, c'est édifiant et inquiétant en même temps cela corrobore ce que nous savons déjà.

juju41 a écrit:

Nicolas Sarkozy: L'Europe nucléaire

Dimanche 23 septembre 2007

Nicolas Sarkozy ne veut pas seulement faire régresser la France (cela, les Français commencent doucement à le comprendre, Sarko a perdu 7 points dans les sondages) mais également élargir le risque nucléaire. En réalité, si la France, avec ses 58 réacteurs en activité, est championne du monde concernant l'énergie nucléaire, seulement 30% de l'électricité réellement produite est nucléaire.

Le reste sert à alimenter les programmes nucléaires militaires de nombreux pays. Pourtant, il existe des solutions pour produire de l'électricité propre. Rien qu'en Californie, aux USA, les champs d'éoliennes produisent plus de force mécanique et d'électricité que le nucléaire en France.

Certes, des grincheux préféreront voir les reluisantes centrales embellir le paysage, les éoliennes sont moches et feraient plus de bruit que 12 000 poids-lourds envahissant la Maurienne. Il existe aussi l'énergie solaire, les capteurs de lumière, pas uniquement les rayons solaires mais n'importe quelle lumière, y compris artificielle, si bien qu'une centrale de cette catégorie s'alimente de sa propre énergie. Un cercle vicieux, plus elle produit de lumière, plus elle peut en produire. Il y a aussi les barrages. Mais si un barrage cédait, il ferait plus de dégâts qu'une explosion nucléaire, c'est bien connu. Sur les 58 réacteurs nucléaires en France, les accidents sont fréquents mais parfaitement maîtrisés sur le plan médiatique. On distribue des pastilles d'iode aux riverains. On ne sait plus où stocker les déchets, l'uranium et le plutonium étant, à l'échelle humaine, éternels. Il reste à les vendre... Il serait difficile de vendre de l'énergie éolienne à Kadhafi pour fabriquer une bombe. En revanche, l'usine de La Hague sépare l'uranium et le plutonium dans les combustibles usés. Cela rapporte des dizaines de milliards par an à la France.

En ce mois de septembre, Nicolas Sarkozy a entrepris une tournée commerciale en Allemagne, en Hongrie (sa patrie) et dans les pays de l'Est pour les inciter à rejoindre son programme nucléaire. L'Allemagne a refusé net. Depuis des années, l'Allemagne est engagée dans la sortie totale du nucléaire et refuse de se doter de la bombe, l'un n'allant pas sans l'autre, sinon, pourquoi faire un cirque pareil avec l'Iran ? Nicolas Sarkozy veut que l'Allemagne en revienne au nucléaire. «Je veux que la France et l'Allemagne aient des ambitions qui aillent dans le même sens... C'est difficile d'avoir un choix d'un côté en France et un choix différent de l'autre côté en Allemagne... Le nucléaire, c'est l'énergie du futur ! Nous, nous avons fait le choix du nucléaire...» La génération future appréciera.


http://www.reveil-des-marmottes.net/Site_Noute/Infos_Noute/A_Politique_Noutnoute.htm

C'est un peu n'importe quoi cet article..

Quelque part dans la charte du forum il est dit qu'il faut argumenter un minimum.

La part d'électricite produite en France avec le nucléaire est de plus de 80 %.

30 % c'est la part de l'énergie consommée de France de source nucléaire, parmi les énergies primaires que sont le charbon, le gaz, le pétrole et l'uranium, et l'hydraulique, toutes utilisations confondues. ( transport , chauffage etc.. ).

Les éoliennes techniquement, ne marchent que tant qu'elles restent marginales dans un parc de production,( qui se doit d'etre diversifié ) puisque l'énergie éolienne n'est pas stockable ( sauf avec des batteries qui polluent ) et qu'il faut constament adapter la PUISSANCE électrique instantanée à la consommation des usagers qui varie sans cesse dans la journée...

L'énérgie éolienne n'est pas viable techniquement :

Son temps de fonctionnement aléatoire et donc non prévisble est autout de 30% ( valeur prise en compte dans les investissements )

Il faut donc au niveau national investir dans des moyens de production de remplacement pour produire de l'énergie en périodes sans vent ou en période de vent trop fort.

Ce qui revient à investir deux fois..

et en plus à subventionner des intérets privés avec nos impôts.

Pas viable économiquement :

Parce que pour respecter cette diretive européenne de 10 % d'énergie produite de source éolienne, il faut subventionner et obliger EDF à racheter l'énérgie éolienne bien plus cher que le prix de revient de l'énergie nucléaire..

A moins d'être prets à voir tripler votre facture d'électricité et d'accepter de vous geler lors qu'il n'y a pas de vent.. l'énergie éolienne n'est pas l'avenir..

Imaginez que votre patron vous dise :

"désolé , rentrez chez vous aujourd'hui, il n'y a pas de vent , et donc pas d'électricité, on ne peut pas travailler, ni même téléphoner , et bien sur je ne peux pas vous payer puisque vous ne pourrez rien faire aujourd'hui."

Ces subventions européennes , et prix d'achat de l'énergie éolienne ont été fixées pour une durée de dix ans..

Le but du jeu est d'amortir l'investissement et d'engranger un maximum de bénéfice pendant ces dix années et ces investisseurs râlent parce que les dossiers traînent un an ou deux ans..

Un des gros investisseurs dans les éoliennes , c'est Areva , ( ex Framatome ) à la fois pour un problème d'image écolo, mais aussi une forme de lobbying nucléaire qui a bien fonctionné.

Il faut vraiment être écolo au point d' avoir de la salade dans les oreilles pour croire à l'énergie éolienne et pétendre que c'est la solution, surtout en annonçant des chiffres qui sont archifaux et en ne connaissant pas les problèmes de gestion d'un réseau électrique.

Subventions européennes , ce sont nos impôts..

Au niveau nucléaire : Balladur et Raffarin ont fait passer l'EPR au forceps : projet Areva , tout prêt ! alors qu'il existait un autre projet beaucoup plus propre, mais pas aussi avancé..

Ceci dit c'est une bonne chose qu'on ait stoppé super Phoenix, non pas à cause du nucléaire mais à cause du sodium et de la conception de la "cafetière"..

Enfin si vous ne le savez pas ou si vous l'avez oublié : Eurodif a été créé avec des capitaux iraniens à l'époque du sha. Mais on avait besoin de sous, ils étaient gentil et riches les iraniens. Ceci peut expliquer celà.

Quand aux barrages !

S'il suffit d'écrire c'est bien connu pour que tout le monde l'avale, je crains pour la crédibilité du Modem.

Citation :

Il y a aussi les barrages. Mais si un barrage cédait, il ferait plus de dégâts qu'une explosion nucléaire, c'est bien connu.

Puisque dans un autre sujet je parlais du barrage de Malpasset, dont les conséquences ont été tirées, les barrages sont très étroitements surveillés..


Il y a des études de risques, des plans d'alertes, des systèmes de contrôle qui coûtent une fortune.

Enfin si l'auteur de cet article savait comment se déroule une étude de risques, il ne raconterait pas de telles énormités .

Pitié ! ne racontons pas les mêmes bourdes que Sarko !

Entre un risque est localisé à une vallée et un risque qui peut se répandre dans l'atmosphère et envelopper toute la planète aux gré des vents d'altitude, ce n'est pas la même chose.


On aurait aimé que les usines classées Seveso et AZF aient les mêmes exigences, la même rigueur et les mêmes contrôles, en matière de sécurité que les barrages et le nucléaire, mais les écolos sont focalisés sur le nucléaire.. Electoralement , ça se vend bien !

Quand à l'enquête sur la catastrophe AZF n'en parlons pas et puis : il y avait la SNPE juste à coté, en sous sol..

En matière de risques , on a connu Tchernobyl, qui va être enfin recouvert par une nouvelle structure réalisée par Bouygues.

On a réussi à faire arréter une centrale nucléaire bulgare au premier janvier de cette année.. Il y a une bonne coopération internationale dans le nucléaire civil et pas seulement les contrôles de l' AIEA. Bien sûr c'est rentré dans les négocaitions pour l'entrée en Europe..

Mais pendant que Bush cherchait des armes chimiques en Irak, il y a tout le vieux stock de bombes chimiques soviétiques , en train de pourir en Sibérie : suite aux accords bilatéraux de désarment. Elles devaient être détruites dans trois usines à construire et que nous avons financé à l'époque Clinton.

Mais entre temps le sieur Boris a dilapidé l'argent..

Les trois sites se sont transformés en un seul parc de stockage dans des conditions hallucinantes et sûrement plus dangereux que nos centrales nucléaires.. Il y a de quoi empoisonner plusieurs fois toute la planète..

Un reportage de la Croix Rouge suisse sur Arte, venue aider ces villageois, considérés comme des pestiférés par leurs voisins.

Je veux bien qu'on parle de danger, mais prenons les risques par ordre de priorité.. non ?

Pour être un minimum crédibles il est souhaitable de ne pas rapporter des énormités..

Souvenir du débat Sarko Ségo , qui visiblement ne maîtrisent pas ce sujet..


Une spécialité des écologistes.. Je revois encore C. Allègre mettre un coup de coude à Noël Mamère à la télé : "tais toi tiu racontes n'importe quoi !" et C. Allègre avait raison.. même si je l'apprécie moyennement..

Bien d'accord pour les pastilles d'iode : si le gouvernement en avait distribué au moment de Tchernobyl , au lieu de cacher les choses, il y aurait moins de cancer de la thyroïde aujourd'hui.


Quelques liens sur le sujet :

RAPPEL des propositions de François Bayrou :sur le nucléaire : http://www.bayrou.fr/propositions/energie-nucleaire.html

1 - http://www.journaldunet.com/economie/enquete/marche-eolien/rentables-eoliennes.shtml

2 - http://www.ventdecolere.org/archives/doc_reference/TaxeProfessionnelle%20et%20CSPE%20-%20DJM.html

3 - http://www.dossiersdunet.com/spip.php?article14

4 - http://www.edf.fr/eolien/index.php

5 - http://perso.orange.fr/minus0202/MALPASSET.htm

6 - http://tal.univ-paris3.fr/plurital/travaux-2005-2006/masterproj/wulichi-Chachaty/Pages/Altavista/malpasset.html

7 - http://www.industrie.gouv.fr/energie/hydro/14-08-70.htm


8 - http://www.isere.pref.gouv.fr/sections/documents/dossiers_de_presse/barrages_grand_maiso/downloadFile/file/SIDPC%20GS%20%20%20%20PPI%20barrages%20CHAMBON%20ET%20GD%20MAISON.pdf?nocache=1150472517.45


9 - http://www.drire.gouv.fr/auvergne/energie/barrages/ppt/diapogeneral2.pdf

10- http://www.drire.gouv.fr/paca/energie/s%C3%A9curit%C3%A9%20energie/inspection%20des%20barrages/inspection_barrages.html

11 - http://www.debatpublic-epr.org/docs/pdf/dossier_mo/point_sur.pdf

12 - EPR - http://www.wise-paris.org/index_f.html?/francais/autresbreves/annee_2003/autresbreves030729.html&/francais/frame/menu.html&/francais/frame/bandeau.html

13 - ITER http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/physique/d/quel-avenir-pour-lenergie-nucleaire_635/c3/221/p3/

14 - Historique du Nucléaire en Iran

http://www.payre.com/iran/theses/Political_Economy_of_the_Iranian_Nuclear_Industry.pdf

Jacqueline.

libération 24/09

La rentrée des couacs
Déclarations, démentis... Depuis septembre, le gouvernement semble naviguer à vue.
Par NATHALIE RAULIN
QUOTIDIEN : lundi 24 septembre 2007

Symptôme d’hystérie gouvernementale ? Les ministres, à commencer par le premier d’entre eux, semblent avoir perdu tout sens de la nuance dans leur expression publique. Ces derniers jours, ils ont ainsi promis un «plan de rigueur» aux fonctionnaires, annoncé la «faillite» de l’Etat et parlé d’une «guerre» avec l’Iran.

Des déclarations fracassantes immédiatement suivies d’un tombereau de correctifs ou de démentis. Au point que l’on ne sait plus bien ce qui relève de la bourde ou du ballon d’essai commandité par l’Elysée. Une confusion accentuée par l’absence de consensus au sommet de l’Etat sur des sujets aussi sensibles que l’usage des tests ADN dans le contrôle de l’immigration, la culture des OGM ou l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Au final, sur bon nombre de sujets, Nicolas Sarkozy et ses ministres ont, depuis début septembre, dit tout et son contraire. Revue des derniers couacs.
La faillite

«L’image» que François Fillon a choisie vendredi lors d’un déplacement en Corse n’a pas fini de faire des vagues (lire page suivante). Dimanche, dans le JDD, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, corrige les propos du chef du gouvernement : «Faillite, le mot est trop fort.» Il s’agissait seulement, explique-t-il, de susciter un «électrochoc à des fins pédagogiques»…
La guerre
«C’est la guerre», a déclaré Bernard Kouchner (Affaires étrangères), le 16 septembre, au grand jury RTL/ le Figaro/LCI, évoquant le fait qu’il fallait «se préparer au pire» avec l’Iran. Devant le tollé, le chef de la diplomatie a fait machine arrière mercredi à Moscou. Ce «maelström» serait la faute des «journalistes» : «C’est une manipulation, a-t-il dit. Je ne veux pas la guerre, je veux la paix.»
La rigueur
«Il y aura un plan de rigueur pour les fonctionnaires.» Signée Christine Lagarde (Economie), cette déclaration début septembre a inquiété jusqu’à Nicolas Sarkozy, alors occupé à concocter son discours sur les régimes spéciaux et sur l’avenir de la fonction publique. Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a immédiatement fait savoir qu’il préférait parler d’un «plan de revalorisation». François Fillon a renchéri : «Il n’y a pas de plan de rigueur. Il y a un effort constant pour réduire les dépenses de l’Etat.»
Les OGM
Après avoir entendu Jean-Louis Borloo (Ecologie) laisser planer la possibilité d’un gel des cultures OGM, Michel Barnier (Agriculture) et Laurent Wauquiez, le porte-parole du gouvernement, se sont vendredi relayés pour affirmer que «rien n’est décidé». L’après-midi même, Borloo confirmait pourtant sur LCI qu’ «une tendance générale se dessinait». Sous-entendu, on va bien vers un gel des cultures OGM en France. Hier, dans le Parisien, c’était au tour de Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, de flinguer Borloo, demandant que l’on ne traite pas «avec désinvolture» la question des OGM. Et de menacer : «La position de la France sera définie à l’issue du Grenelle de l’environnement par le président de la République et le Premier ministre.» En clair, pas par Borloo.
La Turquie
«Je ne crois pas que la Turquie ait sa place en Europe.» Par ses mots, Nicolas Sarkozy a invité implicitement Jean-Pierre Jouyet (Affaires européennes), jeudi soir sur TF1 et France 2, à ne pas se mêler des affaires des grands. Devant le comité Balladur chargé de réfléchir à la réforme des institutions, ce dernier avait suggéré que la France renonce aux dispositions constitutionnelles imposant un référendum pour toute nouvelle adhésion à l’UE. Emise par Jouyet «à titre personnel», cette idée avait pourtant été validée par l’Elysée, le candidat Sarkozy l’ayant lui même défendue.
Les tests ADN
Le recours aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial, approuvé mercredi par les députés dans le cadre du projet loi sur l’immigration de Brice Hortefeux (Immigration), a essuyé depuis les critiques d’une brochette de ministres : après Bernard Kouchner, Fadela Amara (Ville) et Martin Hirsch (solidarité), c’était samedi au tour de Christine Boutin (Logement) de se dire «choquée». Et Henri Gaino n’y est pas favorable non plus.
Le Rafale
Hervé Morin (Défense) a attaqué bille en tête le Rafale, fleuron du groupe Dassault avia­tion, dont le premier actionnaire est réputé proche de Sarkozy. Pour le ministre, «l’hypertechnologie est un frein à l’exportation». Du coup, le porte-parole de l’Elysée David Martinon s’est fendu jeudi d’une mise au point : «Ce que les experts disent, c’est que c’est le meilleur avion du monde. […] C’est une bonne affaire.»
Les squatteurs
A vouloir se mettre au diapason de l’hyperactivisme du chef de l’Etat, la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, Rama Yade, a contribué à la cacophonie ambiante. Sa visite controversée à des squatteurs d’origine africaine, expulsés en application d’une décision de justice prise à la demande de la municipalité PCF d’Aubervilliers, lui a value d’être «recadrée» par Fillon. Lequel lui a fait savoir qu’ «à l’avenir, ce type de démarche devrait faire l’objet d’une concertation avec ses collègues.» Signe des temps, la benjamine du gouvernement a renvoyé peu après Fillon dans les cordes, en assurant avoir « le soutien du chef de l’Etat».
Le remaniement
Pour exister, les ministres en viennent à citer Sarkozy à tout va. Mercredi, sur Canal +, Hervé Morin a créé la sensation en révélant une confidence du Président sur un «probable» remaniement du gouvernement en janvier, certains ministres étant susceptibles «d’exploser en plein vol». Démenti immédiat de l’Elysée. «Il n’y a pas de remaniement envisagé ou programmé», a renchéri Wauquiez. «Ceux qui en ont parlé, en ont parlé imprudemment», a tranché Sarkozy. Une phrase d’actualité.