[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1)

c'est vrai que tout le monde a dégringolé, tu as raison de dire que ça démontre un malaise, Bayrou perd 5 points , tout en restant dans le quarté, peut-être parce que les gens sont pessimistes sur l'avenir et sur la possibilité pour Bayrou de changer les choses, ce qui est vrai , puisqu'il n'a qu'un pouvoir de critique ,actuellement.
Si le congrès Modem est filmé et passe sur les médias(oui, je sais, c'est peu probable sur TVSARKO!) , les propositions du Modem seront plus connues et cela peut nous donner une meilleure visibilité auprès des électeurs futurs!

juju41 a écrit:

...les propositions du Modem seront plus connues et cela peut nous donner une meilleure visibilité auprès des électeurs futurs!

elles existent ces propositions ? Ou est-ce le projet présidentiel UDF qui est repris ?

dans nos fédés, nous travaillons sur des thèmes d'actualités afin de faire remonter des propositions , je ne dis pas que tout sera repris, ni même que cela sera en place pour le congrès, mais le Modem bien sur reprendra des propositions du programme UDf présidentiel, après tout il est déjà pas mal! ce qu'il faut surtout c'est que le Modem donne l'orientation générale de son projet, et l'adapte aux nouvelles données .
De toutes façons, , quesque ça peut bien te faire? je ne pense pas que le Modem soit dans la ligne de ton Parti, je me demande encore ce que tu cherches à nous prouver, n'y at'ilpas ailleurs des gens qui sont proches de tes idées et avec lesquels tu pourrais entamer une réflexion?ici, tu ne toruveras pas beaucoup de convertis au libéralisme...

Que veut dire ce rejet ? Ai-je lu dans la charte de ce forum qu'il était réservé aux membres MoDem ? Qu'il refusait le débat avec d'autres sensibilités ?
Quel intérêt y a t-il de ne débattre qu'avec des forumeurs convertis aux mêmes valeurs que les miennes, comme sur liberaux.org ? Aucune ...
Je suis un adepte des forums des jeunes socialistes, jeunes pops, et Modem à présent. C'est la première fois qu'on me suggère de débattre ailleurs...
Et puis, (dois-je le regretter ?), j'ai été un militant bayrouiste pendant les présidentielles, par défaut de candidat libéral. Mon coffre de voiture est encore polein de colle séchée ! Les valeurs de la liberté me semblaient mieux défendues chez lui que chez les 2 autres, les valeurs européennes, sur les institutions. Et l'UDF est membre de l'ALDE, Alliance des Libéraux et Démocrates Européens ... Le Modem en sortira t-il ?

je n'ai pas dit que tu ne pouvais pas débattre, mais je me suis posé la question sur le fait que tu peux aussi construire quelque chose avec les gens qui pensent comme toi, puisque tu te dis d'Alternative Libérale, après tout c'est aussi ce qu'on recherche quand on est sympathisant ou adhérent d'un parti.Maintenant , tu es bien sur libre de débattre ici, je suis ouverte aux autres idées, mais ne me demande pas d'adhérer aux tiennes, c'est tout!

un sondage sur 1000 personnes c'est du grand n'importe quoi
1000 personnes représentatives de 60.000.000 de français soit une personne pour 60.000
n'importe quoi comment tu veux avoir une marge d'arreur crédible avec ça

moi j'ai fait un sondage 100% des français veulent que l'assemblée soit réellue à la proportionnelle
...
avec un panel représentatif de 1 personne

non il faut arrêter avec ces pseudo sondages ils veulent rien dire c'est du foutage de gueule n'importe qui ayant fait un tout petit peu de statistiques sait que c'et du n'importe quoi

On peut être frileux envers les sondages, mais c'est un outil mathématique.
La marge d'erreur se calcule. Avec 1000 personnes, selon une méthode d'échantillon représentatif (condition sociale, age, situation géographique, ....), la marge d'erreur n'est jamais énorme.

Il ne faut pas être paranoïaque et voir de la manipulation partout

Kaloo a écrit:

Avec 1000 personnes, selon une méthode d'échantillon représentatif (condition sociale, age, situation géographique, ....), la marge d'erreur n'est jamais énorme.

Sauf lorsque le détail est poussé sur une répartition d'un sous-ensemble de ce millier, et qu'ils osent donner des chiffres à partir de seulement quelques dizaines de réponses.

c'est vrai que c'est limite! mais le sondage étant donné depuis quelques mois régulièrement, et de toutes façons tous les sondages sont basés sur les mêmes bases, c'est juste une tendance, pas une vérité, or la tendance est baissière pour sarko, on nous a assez bassiné avec ses sondages mirifiques avant!

Jean-Luc a écrit:

Kaloo a écrit:

Avec 1000 personnes, selon une méthode d'échantillon représentatif (condition sociale, age, situation géographique, ....), la marge d'erreur n'est jamais énorme.

Sauf lorsque le détail est poussé sur une répartition d'un sous-ensemble de ce millier, et qu'ils osent donner des chiffres à partir de seulement quelques dizaines de réponses.

Bah, il y a une marge d'erreur donc !
Un sondage est ce qu'il est : un outil. Ce n'est pas une vérité, il faut juste bien ancrer celà dans nos consciences

le problème c'est qu'ils ne parlent pas de la marge d'erreur quand ils donnent les résultats.

ce n'est pas correct parce que 1000 personnes c'est beaucoup trop peu et ça implique une variabilité énorme par rapport à la population
du coup on ne peut pas comparer deux sondages qui se suivent car on ne sait pas si les variations viennent d'un changement de l'opinion publique ou du changement de panel

il faudrait au oins des sondages sur 50.000 personnes pour s'approcher de l'opinion des français

Marianne2 1/11

Exclusif : les invités du Président au dîner du Fouquet's

Vendredi 2 novembre sort en librairie La nuit du Fouquet's, le livre très attendu des journalistes Ariane Chemin et Judith Perrignon. Marianne2.fr publie la liste des invités du fameux dîner du Fouquet's, organisé le 6 mai par l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy.

Voici donc le noyau dur du sarkozysme. Voici donc la scène 1 de l'acte 1 du quinquennat, ce moment inaugural par lequel les auteurs de l'opus, Ariane Chemin et Judith Perrignon s'efforcent de traquer la vérité de ce régime qui s'est imposé à une France incrédule. Marianne2.fr publie ci-dessous le générique de la pièce, ces cinquante-cinq invités plongés, le soir du 6 mai, dans une longue attente de l'arrivée de Cécilia Sarkozy.

Cinquante-cinq invités qui disent beaucoup du système Sarkozy. Ce qui saute aux yeux sur cette liste est d'abord la marginalité du monde politique, seulement représenté par deux Premiers ministres, l'ancien (Jean-Pierre Raffarin) et le nouveau (François Fillon), par Roger Karoutchi (qui a commencé sa carrière au RPR avec le sobriquet de « La serpillère »), et par les deux G, les deux tours du jeu d'échecs sarkozien, Henri Guaino et Claude Guéant. Les Balkany, eux, ne sont pas là au titre de la politique mais de l'amitié, le Président n'a jamais confondu…. Nicolas Sarkozy n'avait-il donc personne à remercier pour sa campagne ?

Le journalisme n'est pas davantage représenté, le directeur de la rédaction du Figaro Nicolas Beytout (SS comme Sa Suffisance, rie-t-on dans les couloirs du Figaro) étant la seule carte de presse avec le photographe Philippe Warrin, un invité de Cécilia….

La liste des invités est en harmonie avec l'ambiance du Fouquet's. Nicolas Sarkozy ce n'est pas Travail, Famille, Patrie mais Argent, Famille, et Amérique. Car le corps constitué le mieux représenté au Fouquet's est sans conteste le CAC 40. D'un côté, le culte des vrais puissances financières – Bernard Arnault (7ème fortune du monde), Martin Bouygues, Serge Dassault, Vincent Bolloré, Antoine Bernheim, Albert Frère, Jean-Claude Decaux, Paul Desmarais – de l'autre une tendresse particulière pour quelques fortunes vite faites, voire le versant un peu voyou du système : Stéphane Courbit, l'inventeur d'Endemol, Jean-Claude Darmon, l'empereur des droits télévisuels du foot, Arthur l'amuseur TV, Alain Minc, le marieur intéressant et intéressé du monde des affaires. Viennent ensuite les amis stars, Johnny, Clavier et quelques autres, ceux dont l'audience fascine tant le Président...

Enfin, il y a la longue liste des absents. Franz-Olivier Giesbert du Point, Yasmina Reza, Laurence Parisot, Michel Field, Patrick Devedjian, et la fine équipe des bannis de Cécilia Brice Hortefeux, Laurent Solly, Pierre Charon et les autres.

Ariane Chemin et Judith Perrignon deviendront-elles les Yasmina Reza de la gauche ? Il y a assez peu de chances, même si leur livre se vend bien. Une ressemblance qui n'aurait pas été un compliment… Les deux journalistes ont davantage le goût de la vérité et moins portée à la fanfreluche post-durassienne. Et un art consommé d'accommoder quelques informations glanées auprès des invités d'une soirée où elles n'étaient pas conviées.

La nuit du Fouquet's, par Ariane Chemin et Judith Perrignon, 120 p, Fayard, 12€.


Liste d'invités établie par Cécilia Sarkozy


Mathilde Agostinelli, responsable de la communication de Prada-France

Robert Agostinelli, fondateur du fonds d'investissement Rhône Capital, membre du Council on Foreign Office

Christine Albanel, ex-directrice du château de Versailles, future ministre

Bernard Arnault, président de LVMH, numéro un du luxe français, première fortune de France

Arthur, producteur et animateur de télévision

Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret

Isabelle Balkany, premier adjoint de son mari, vice-présidente du Conseil général des Hauts-de-Seine

Nicolas Baverez, essayiste, chroniqueur au Point

Nicolas Bazire, secrétaire général de LVMH

Antoine Bernheim, banquier d'affaires, président de la compagnie d'assurances Generali

Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro

Basile Boli, ancien joueur de l'OM, héros de la finale de coupe d'Europe des Clubs champions 1993

Vincent Bolloré, PDG d'Havas, sixième groupe de communication mondial

Zofia Borucka, top model, femme de Jean Reno

Martin Bouygues, PDG de Bouygues, premier actionnaire de TF1

Conrada de La Brosse, dirigeante de la maison de l'Esprit de Château

François de La Brosse, publicitaire

Denis Charvet, ex-rugbyman du Racing, actionnaire de casinos

Marie-Anne Chazel, comédienne

Christian Clavier, acteur de cinéma

Stéphane Courbit, ex-président d'Endemol France

Agnès Cromback, présidente de Tiffany France

Bruno Cromback, joaillier, PDG d'Augis 1880

Jean-Claude Darmon, ex-président de Sportfive, ancien grand argentier du football français

Serge Dassault, PDG de Dassault et du journal le Figaro

Rachida Dati, future ministre

Jean-Claude Decaux, PDG de JCDecaux, leader mondial de mobilier urbain

Paul Desmarais Sr, milliardaire canadien, PDG de Power Corporation, actionnaire de plusieurs groupes français

Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière

François Fillon, futur Premier ministre

Bernard Fixot, éditeur de best-sellers

Valérie-Anne Giscard d'Estaing, éditrice, épouse de Bernard Fixot
Albert Frère, première fortune de Belgique

Hugues Gall, président de l'Institut de financement du cinéma et des industries culturelles

Pascal Gentil, triple vainqueur de la coupe du monde de taekwondo

Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos France

Henri Guaino, conseiller spécial et « plume » du Président

Claude Guéant, préfet, futur secrétaire général de l'Elysée

Johnny Hallyday, première vente de disques en France

Laeticia Hallyday, épouse de Johnny Hallyday

Roger Karoutchi, futur secrétaire d'Etat

Patrick Kron, PDG d'Alstom

Bernard Laporte, sélectionneur de l'équipe de France de rugby

David Martinon, futur porte-parole de l'Elysée

Alain Minc, président d'AM Conseil, conseil de grands dirigeants

Henri Proglio, PDG de Veolia, ex-Compagnie générale des eaux

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre

Jean Reno, acteur de cinéma

Andrée Sarkozy, mère du Président

François Sarkozy, frère du Président, vice-président du conseil de surveillance du groupe Bio-Alliance Pharma

Guillaume Sarkozy, frère du Président, ancien vice-président Medef

Xavier et Sylvie de Sarrau, les meilleurs amis

Eric Vu-an, maître de ballet au Ballet national de Marseille

Richard Virenque, ancien coureur cycliste et maillot de jaune du tour de France

Philippe Warrin, unique photographe présent au Fouquet's, agence SIPA

Marianne2 1/11

Fillon sans fleurs ni couronnes
Par Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.

Pour la plupart des ministres, il est déjà mort. Pour les journalistes, c'est tout juste s'il respire encore. Pour les députés de la majorité, il n'est qu'en survie artificielle jusqu'aux municipales. Le monde politico-médiatique est cruel qui a enterré François Fillon avant même les faire-part sondagiers. Ceux-ci viennent de tomber. Après l'institut CSA qui enregistrait en début de semaine une chute de confiance de 3 points, voici que la Sofres l'annonce pour la première fois dans le rouge, avec une dégringolade de 8 points en un mois. Fillon file dans l'impopularité.

De la confiance à la défiance, les mauvaises langues diront qu'il est enfin devenu un Premier ministre impopulaire comme les autres ! Mais sans avoir jamais été chef du gouvernement ! Le président en effet lui a mangé tout l'espace médiatique comme politique. Ces derniers jours encore où il a mené le bal en Corse, après s'être occupé de faire durcir la loi contre les propriétaires de chiens mordeurs, après avoir conclu le Grenelle de l'Environnement, après être allé au contact des cheminots en mouvement, etc... Toujours avec tambours, trompettes et caméra greffée sur l'épaule. Tel l'homme-orchestre qu'il est.

On n'a vu qu'une seule fois le Premier ministre, c'était à Bondy à l'occasion d'une grave explosion de gaz. Le chef de l'Etat était alors occupé à rattacher en grand tralala l'Ile de Beauté au continent. Nicolas Sarkozy ne peut pas tout faire quand même ! Enfin, il s'y emploie.

La plupart des ministres importants l'entendent ainsi, qui ne prennent leurs ordres qu'à l'Elysée, et n'hésitent pas à contourner Matignon, quand François Fillon a des accès d'autorité. Même une secrétaire d'Etat comme Rama Yade s'est permis de le braver à la télé en se moquant de ses remontrances, alors pourquoi se gêner ! D'ailleurs, les conseillers du président, à commencer par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, ne se gênent pas, qui continuent, tel l'indomptable Henri Guaino, à s'exprimer abondamment sur la politique gouvernementale sans tenir aucun compte de ses colères!

Un Premier ministre qui ne bénéficie pas de l'appui solide, inflexible de la majesté élyséenne ne saurait être un patron d'équipe gouvernementale ni le chef d'une majorité mécontente d'être ignorée. Alors que l'Assemblée nationale devrait être sa base de repli, son terrain de jeu et d'expression, elle est devenue un bourbier où se perd dans les remugles d'humeurs, son peu de légitimité que les travaux de toutes les commissions diligentées par Sarkozy finissent pas achever !

Pourtant, les visiteurs du soir et du jour n'ont pas manqué à Matignon. Tous lui ont conseillé de pousser les feux, de se décider à exister, quitte à froisser le si susceptible monarque républicain. François Fillon a bien essayé sur les retraites de la France. Mais il a été immédiatement recadré, morigéné, fustigé par le président. Alors même que l'opinion ne lui était aucunement gré de ses interventions. Au contraire, Fillon s'est juppéisé. Il est devenu le porteur de mauvaises nouvelles, en même temps que le responsable de ce qui ne va pas ou de l'absence de résultats. C'est ainsi, et c'est injuste sans doute, mais le voilà dans la tradition de la Ve République, fusible, bouclier du monarque républicain alors qu'il ne fait rien, qu'il ne décide de rien, qu'il n'est mis en avant sur rien, même s'il travaille beaucoup dans la pénombre de la mésestime. Mais au président on fait encore crédit de son énergie, de son volontarisme, de ses engagements populaires pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, et pas seulement pour le sien. La grogne sociale qui monte l'épargne encore, même si l'auto augmentation vertigineuse qu'il s'est accordée peut changer la donne dans les jours qui viennent.

Après la fête champanisée du Fouquet's, l'escapade vacancière sur le yacht Bolloré, les cadeaux aux riches du projet fiscal, cette nouvelle démonstration d'impudeur argentée, cette « bling-blinguerie » sarkozyste risque de provoquer des ravages… que va encore payer le Premier ministre. On dira qu'il trouve enfin son rôle : bouc-émissaire ! C'est déjà ça !

Pour lui, cependant ce n'est pas facile à vivre. C'est même très dur, à voir les rides qui ravinent chaque jour davantage son visage jusqu'ici lisse de gentil jeune homme de l'Ouest tempéré. Il avait été épargné par les violences de la vie, celles-ci semblent l'avoir rattrapé. Il faut dire que Nicolas Sarkozy ne peut s'empêcher d'ajouter les petites humiliations à l'injustice expiatoire. Jamais il ne cite une de ses idées. Quand il l'associe, c'est toujours pour souligner qu'il a fini par se ranger à son avis. Il n'en fait même pas un secondaire mais un superfétatoire à qui il s'est permis de piquer la lumière. En lui arrachant la « Lanterne », c'est comme s'il lui avait volé la vie. Heureusement pour Fillon, il n'est pas de trépas irréversible dans cet univers. Les morts peuvent rêver en politique. L'Histoire est pleine de ressuscités !


Jeudi 01 Novembre 2007 - 14:39
Nicolas Domenach

FF a peut-être raison d'agir ainsi (au moins, il conserve une certaine crédibilité malgré les apparences)...

Son petit chef va aussi dégringoler dans les sondages - et ce, avant 2012 - il sera alors de plus en plus isolé au coeur de sa majorité : les vrais amis - oublions les arrivistes - vont alors se compter sur les doigts d'une main.
A ce moment, il faudra reconstruire une UMP probablement "éclatée"... Les "véritables opposants" du petit chef (au sein même de sa majorité) auront alors le beau rôle.

Je ne suis pas trop inquiète pour lui, finalement.

vous aurez remarqué dans la liste des invités du pince-fesses au Fouquet's, la présence de ce cher Giaccometti de IPSOS, qui nous a fourgué le dernier sondage du vendredi soir à minuit mettant le Pen en 2 ème position devant Ségo, et qui du coup a fait remonter le compteur de Ségo de 5 points pris à françois Bayrou, celui là je vais l'avoir à l'oeil, quand il viendra faire ses commentaires à c dans l'air...et on peut croire à ses sondages!!!

Belle manipulation de l'opinion effectivement !

Quelles conneries, ces sondages !

Qui peut encore y croire ?

Mmmmh, quel ****** ce Giacometti !
Je lui décerne une palme d'or, la palme d'argent revenant à JM Colombani, qui rappelez-vous appelait à un second tour Royal - Sarkozy : "un impératif démocratique" (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-898338,0.html)


Nous reviendrons en 2012.
Et cette fois-ci, nous seront prêts.

mr Colombani qui vient de quitter "le Monde" avec un chti pactole de 1 million d'euros, pour bons et loyaux services...

Ca, du point de vue de la "loyauté", on ne peut rien lui reprocher !

juju41 a écrit:

mr Colombani qui vient de quitter "le Monde" avec un chti pactole de 1 million d'euros, pour bons et loyaux services...

Seulement??? Gagne-petit, va!

vendredi 2 novembre 2007
L'ancien Ministre de l'Intérieur était un piètre manager
Un rapport de l'inspection des Finances "dresse un constat accablant des dépenses et de l'organisation des forces de l'ordre", selon l'AFP.

Ce rapport prône par ailleurs jusqu'à 10.000 suppressions d'emplois de policiers et de gendarmes dans le cadre de la réforme de l'Etat. Il s'appuie sur un audit de sécurité et dénonce, pêle-mêle, la mauvaise gestion des congés et des heures supplémentaires (déjà évoquée ici), la vétusté du parc immobilier, la mauvaise gestion des avantages de fonction (logement, dépenses d'eau, etc), la proportion hallucinante d'accidents de voiture dans la police (15 000 véhicules endommagés par an sur un parc de 33 000 !) et la mauvaise répartition des forces de l'ordre en matière de sécurité routière.

Mais que fait la police ? Et qu'a fait le ministre de l'intérieur pendant 4 ans ?



L'équipe de fonctionnaires, dirigée par François Mongin, inspecteur des Finances, chargé de mission sur la réforme de l'Etat, en vue de la révision générale des politiques publiques (RGPP), a rendu cet audit le 10 octobre dernier. L'enjeu: des réductions d'effectifs, la suppression de la moitié des brigades de gendarmerie...

Face à la grogne qu'ont révélée ces solutions, François Mongin a été désavoué par les ministres de tutelle (Intérieur et Défense) des policiers et des gendarmes.
Dix "fiches techniques", dont le contenu pourrait relancer la polémique soulevée lors de la révélation des premières propositions de François Mongin, ont été établies.
Ainsi, au chapitre du temps de travail des policiers, les auteurs de l'audit affirment que les RTT, "à moyen et long terme", font "peser des risques de rupture sur l'action des services et leur capacité opérationnelle".
"L'administration vit à crédit", indiquent-ils, soulignant l'impossibilité de récupérer les heures supplémentaires et les repos compensateurs accumulés par les policiers, "12 millions au 31 décembre 2006".
Ils suggèrent de solder ces heures "à hauteur de 50 millions d'euros" et de "réviser le temps de travail" des policiers.

Autre sujet qui fait polémique: les dépenses. L'entretien des véhicules de police et de gendarmerie est jugé "trop coûteux", "mal mesuré" et les coûts d'assurance "excessifs".
L'audit dénonce le nombre de "sinistres" dans la police -15.000 par an pour 33.000 véhicules- en préconisant une franchise d'assurance de 150 euros pour les policiers.
Le parc immobilier des gendarmes -des militaires logés par l'Etat- est "fragmenté" et "vétuste", souligne encore le document. Selon les auteurs, il faudrait supprimer certains logements de fonction et faire payer aux gendarmes leur consommation d'eau (11 millions d'euros en 2004).
Côté maintien de l'ordre (CRS de la police et gendarmes mobiles), l'audit préconise de tailler dans les effectifs (suppression de 26 unités sur les 188 existantes) afin de les recentrer "sur leur cœur de métier".
Enfin, sur la sécurité routière, l'audit dénonce des forces qui ne sont "pas concentrées" sur les "zones les plus dangereuses", à savoir le réseau secondaire en zone rurale où la mortalité "est la plus importante".


http://sarkofrance.blogspot.com/2007/11/lancien-ministre-de-lintrieur-tait-un.html

Normal il le fait a l'americaine.

Si a chaque déplacement il envoi 5000 homme, et des corvettes, sur que ca coute cher a un moment.

Tout ca pour rien.

3 nov. 2007
Ministère de l'Intérieur: où est passé le pognon???
L'exécution du budget du ministère de l'intérieur en 2006 - alors qu'il était dirigé par Nicolas Sarkozy - fait apparaître de franches anomalies. Au point que le rapport présenté au nom de la commission des finances de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre, par Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor), juge nécessaire de demander au ministère de l'intérieur une justification "fiable" des dépenses engagées.Les députés s'interrogent sur les dépenses de l'intérieur en 2006
LE MONDE | 02.11.07 | 15h29 •

..Les crédits votés par le Parlement dans le cadre de la mission "administration territoriale de l'Etat" (1,6 milliard d'euros) - qui recouvre l'ensemble des missions des préfectures et des sous-préfectures - ont certes été utilisés dans leur quasi-totalité. Cependant, note le rapporteur, en fonction des différentes actions, "les montants consommés sont tous très éloignés des dotations initiales".

Ainsi, à peine la moitié des 245 millions d'euros engagés pour la "coordination de la sécurité des personnes et des biens" ont été consommés. M. Le Fur qualifie de "succinctes" les explications du ministère de l'intérieur. Il s'étonne "qu'ait été inscrite en loi de finances initiale une somme, a priori destinée à rémunérer des personnels, dont l'administration se rend compte, en cours d'exercice, qu'environ la moitié peut être utilisée à l'"amélioration de l'exploitation et de la maintenance immobilière et informatique"", sans plus de détails. Le rapport de la commission souhaite que soient justifiées "de manière précise et explicite les opérations de redéploiement des crédits non dépensés".

Certaines dépenses de fonctionnement ou d'investissement présentent des taux de consommation inférieurs à 10 %. Le ministère, note avec ironie l'ancien sous-préfet Le Fur, "est tout aussi disert sur ce sujet et n'apporte aucun élément susceptible d'expliquer cette sous-consommation". A tel point, ajoute-t-il, que les précisions apportées par le ministère sont "une manière d'indiquer que les chiffres fournis n'ont pas une grande signification".

"INCOMPRÉHENSIBLE"

Sur l'action "contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales", dotée de 206 millions d'euros, à peine 40 % des crédits inscrits auraient été dépensés. "La présentation des crédits consommés est particulièrement confuse", déplore le rapporteur, s'étonnant des distorsions entre les tableaux fournis et l'analyse qui les accompagne.

Conclusion du rapporteur de la commission des finances : "Les difficultés survenues dans la collecte des informations aboutissent à rendre incompréhensible la plupart des tableaux du rapport annuel de performances établi par le ministère et perturbent fortement le contrôle que le Parlement exerce sur l'exécution du budget 2006. Elles ne sauraient être répétées lors du prochain exercice."

Joint par Le Monde, l'ancien directeur du cabinet de M. Sarkozy au ministère de l'intérieur, Claude Guéant, à présent secrétaire général de l'Elysée, dit "ne pas voir à quoi il est fait allusion".
Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 03.11.07.

Citation :

Claude Guéant, à présent secrétaire général de l'Elysée, dit "ne pas voir à quoi il est fait allusion".

Ça ne sentirait pas un peu le roussi pour lui et son chef, par hasard ?

François Fillon cherche le moyen d'enrayer sa chute dans les sondages
LE MONDE | 03.11.07 | 14h33 •

Matignon, l'impopularité est toujours programmée. Mais pour François Fillon, elle survient un peu tôt. Moins de six mois après sa nomination comme premier ministre, les Français qui ne lui font pas confiance sont désormais majoritaires : ils sont 47 % (contre 44 % d'un avis opposé), selon un sondage TNS Sofres réalisé les 24 et 25 octobre auprès de 1 000 personnes et publié dans Le Figaro Magazine du 3 novembre.



Dans l'entourage du premier ministre, ce verdict était attendu mais redouté. Quatre jours plus tôt, l'enquête de CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France révélait que la cote de confiance du chef du gouvernement ne s'établissait plus qu'à 44 %, un point seulement au-dessus des avis négatifs. L'enquête enregistrait aussi un taux élevé (13 %) de sondés se déclarant sans avis sur M. Fillon...

Cette chute dans les sondages risque fort de relancer les interrogations sur la place et le rôle du premier ministre au sein de l'exécutif. Passé sous l'éteignoir de l'omniprésidence sarkozyste, M. Fillon avait semblé vouloir réagir, en septembre, pour se créer une identité politique propre. Lorsque, à l'occasion d'un déplacement en Corse, le 21 septembre, il avait parlé d'un "Etat en situation de faillite", certains de ses conseillers avaient secrètement applaudi à cette "bourde" qui avait fait parler de lui pendant plusieurs jours. "J'ai pris date", avait alors confié le chef du gouvernement à quelques amis.

Mais la parenthèse a été vite refermée. Par Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, qui avait pratiquement démenti le premier ministre. Et par le président de la République lui-même qui avait rappelé M. Fillon à l'ordre. En privé, le chef du gouvernement a continué à prendre ses distances. Jamais vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, mais par rapport à la cohorte de ses conseillers qui, selon lui, sortent de leur rôle.

Ce diagnostic très partagé au Palais-Bourbon, ainsi que les accents réformistes de M. Fillon, lui ont valu de gagner l'estime de parlementaires de la majorité. Notamment chez les libéraux. "Ce n'est certes pas vraiment sa famille politique, puisqu'il vient de l'aile sociale du RPR, mais c'était un espace politique disponible depuis le recentrage et l'ouverture de Sarkozy", commente le député de la Drôme Hervé Mariton.

Les proches du premier ministre veulent croire qu'il a élargi son audience. "Il n'y a pas de "fillonistes" au Parlement, mais François y a énormément d'amis. Il y a siégé plus de vingt ans et il entretient une relation très personnelle avec la plupart des élus UMP", note le député du Val-d'Oise Jérôme Chartier. Cherchant à pousser son avantage, le premier ministre a continué de choyer les parlementaires, qu'il invite régulièrement à Matignon.

Il reste que sa tactique est peu lisible : depuis son coup d'éclat de septembre, le premier ministre a disparu des médias, se faisant même discret lors des séances de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Sa chute prématurée dans les sondages pourrait le conduire à infléchir sa stratégie. Car il ne faut pas que son affaiblissement devienne un problème pour le président. Or, les derniers sondages défavorables à l'action de l'exécutif écornent l'image de M. Sarkozy.

En deux mois, le chef de l'Etat a vu sa cote de confiance baisser de 11 points, à 53 %, dans le baromètre TNS Sofres. Sur les dossiers prioritaires pour les Français, les sondés ne croient pas en l'efficacité du gouvernement : 85 % (+ 5) pensent qu'il n'est pas efficace contre la hausse des prix, et 73 % (+ 4) qu'il ne l'est pas contre le chômage (+ 6).


IMPOSER LES RÉFORMES


Il y a donc urgence. A Matignon, on prépare une nouvelle offensive pour novembre. On affirme que les prochains déplacements seront plus structurés que les précédents. Pour M. Fillon, les mouvements sociaux de novembre pourraient constituer une nouvelle occasion d'incarner son volontarisme.

Le chef du gouvernement s'est jusqu'à présent effacé derrière son ministre du travail, Xavier Bertrand, chargé de mener les négociations : "François Fillon a suffisamment souffert, quand il était ministre, des interventions de l'Elysée et de Matignon sur ses dossiers pour ne pas vouloir faire revivre cela à ses ministres", assure un de ses proches. De fortes tensions sociales pourraient modifier la donne. " Même s'il est profondément respectueux des partenaires sociaux, avec lesquels il entretient des liens forts, comme avec François Chérèque, Fillon ne croit pas à la réforme sans heurt", affirme la même source. Le premier ministre se prépare donc à un affrontement qui pourrait le conduire à monter en première ligne.

Le "gardien" des réformes veut désormais montrer qu'il peut aussi les imposer. "Fillon est dans une stratégie de démission à neuf mois, mais il veut sortir de Matignon par le haut", estime un membre de son gouvernement.

Politique 03/11/2007 - 17:00
JDD
Sondage: L'action de Sarkozy n'a rien amélioré
Six mois après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, près de six Français sur dix estiment que l'action du chef de l'Etat et du gouvernement n'a pas amélioré la situation des Français, selon un sondage exclusif Ifop pour Le Journal du Dimanche. Ainsi, 59% des personnes interrogées estiment que l'action politique n'a pas amélioré la situation, dont 35% jugent qu'elle ne l'a pas du tout amélioré. Ils sont en revanche 38% à penser que le président et son gouvernement ont fait progresser la situation. Interrogés sur leur intention de vote si le premier tour de l'élection se déroulait ce dimanche, les Français placeraient, comme en avril, Nicolas Sarkozy en tête (35% des suffrages), devant Ségolène Royal (22%) et François Bayrou (17%), avec une avance plus importante encore qu'il y a six mois. Et au second tour, le résultat serait sensiblement identique au 6 mai dernier, puisque Nicolas Sarkozy l'emporterait face à la socialiste Ségolène Royal, avec 55% des voix contre 45%. (Sondage réalisé du 31 octobre au 2 novembre par téléphone auprès d'un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus).