Chiffres du chomage

Si tout ce que les socialistes trouvent pour aider les jeunes en difficulté est de les caser dans des contrats aidés - coucou revoilà les emplois jeunes ! -, vieille recette éculée, ils sont vraiment en panne d'idées neuves.

Quant aux jeunes sans formation, pour eux il faut développer la formation en alternance, contrats d'apprentissage,...

juju41 a écrit:

Contrats aidés : bientôt l'emploi à coût zéro ?

Coût zéro pour l'employeur mais pas pour l'Etat. Et perspective de sortie de la précarité zéro aussi.

Et tout ce pognon dépensé par l'Etat dans le secteur public serait bien mieux employé à financer des emplois pérennes correspondant à de réels besoins plutôt qu'à financer les effets d'aubaine induits par ces contrats avec une efficacité quasi nulle dans l'aide apportée aux chômeurs pour sortir de la précarité.

Cette précipitation n'est peut-être pas étrangère à la mise en place du RSA dans quelques mois : en effet, les contrats conclus avant le démarrage officiel de celui-ci n'en bénéficieront pas. Les emplois aidés en premier. En pratique, un emploi aidé hors RSA, même davantage financé par l'état comme proposé, reviendra au final moins cher que dans le cadre du RSA. Et toute l'économie, c'est l'« aidé » qui la paie...

si cet argent était consacré à une formation interne adaptée à l'entreprise, pendant 2 ans,avec CDI à la clé, ces entreprises là auraient moins envie de se débarasser de salariés formés et efficaces, et péreniseraient ces emplois( à quoi servirait il de former un jeune ou pas jeune d'ailleurs en interne , pour le virer après?)...mais on préfère les salariés jetables , à pas cher.. le pS n'est pas mieux que l'UMP...

Le pire est que cette pratique détestable de l'employé jetable est pratiquée dans le secteur public. Je trouve donc toujours un peu culotté de reprocher au secteur privé ses abus en ce domaine. Le secteur public devrait balayer devant sa porte.

En tout cas, pour moi qui connait trop bien cette question, c'est désespérant de lire les propositions des socialistes.

Nouvelle aggravation de la chute de l'intérim : -38% en mars, selon le Prisme

extrait

Interrogés sur une proposition de loi UMP visant à faciliter la création d'emplois, notamment grâce au développement du prêt de main d'oeuvre et à l'incitation des groupements d'employeurs, les dirigeants du Prisme se sont montrés critiques.
Le prêt de main d'oeuvre, actuellement autorisé à des fins strictement non lucratives, serait autorisé entre entreprises si l'entreprise "prêteuse" ne facture pas un coût supérieur à celui auquel lui revient son salarié. Les groupements d'employeurs, qui permettent à des entreprises de se partager un salarié à temps partiel, seraient encouragés par des mécanismes incitatifs.
"Est-ce le moment d'affaiblir, voire de mettre à genou, l'outil que nous représentons?", a lancé M. de la Tour.
Pour le délégué général du Prisme, François Roux, "les groupements d'employeurs nous posent encore plus problème que le prêt de main d'oeuvre, car cela représente une distorsion de concurrence".

Emplois civils de la Défense. Suppressions imminentes
9 avril 2009 -
On entre dans le vif du sujet. Après les projets et les annonces de réduction d'effectif dans les armées, le mouvement s'enclenche auprès du personnel civil de la Marine, à Brest(29) et à Lorient (56).

Emploi des jeunes : l'étude du Prisme et de l'Observatoire du Travail Temporaire



[ 10/04/09 - 06H00 - actualisé à 19:27:00 ]


Le PRISME et l'Observatoire du Travail Temporaire dévoilent les résultats d'une étude réalisée par les instituts BVA et Bernard Bruhnes Consultants sur le premier emploi et l'intérim des jeunes.

Consultez l'étude du Prisme et de l'OTT

http://www.lesechos.fr/info/france/300342522.htm?xtor=RSS-2010

Il cause, il cause, c'est tout ce qu'il sait faire...

Besoins de main d'oeuvre : les résultats 2009



[ 10/04/09 - 13H14 - actualisé à 13:21:00 ]


Selon les données publiées par Pôle emploi, les intentions d'embauches, permanentes ou temporaires, dans le secteur privé devraient chuter de 23,8% et passer sous la barre du million pour la première fois depuis le début de l'enquête sur les besoins de main d'oeuvre en 2002, .


Consultez :

Les résultats de l'enquête pour la France entière (2,9 Mo)
L'analyse des résultats

http://www.lesechos.fr/info/france/300342803-besoins-de-main-d-oeuvre-les-resultats-2009.htm

Jean-Luc a écrit:

Il cause, il cause, c'est tout ce qu'il sait faire...

Il boit pas, il fume pas, il drague pas (quoique...) mais il cause.

Ben, quand on sait l'état actuel d'Annie Girardot (Alzheimer avancé), il devrait se méfier.

extrèmement interessant les documents !

8 jours pour décider : être licencié ou reclassé en Pologne ?
France Info - 12:03
Des techniciens de l’équipementier automobile rennais La Barre Thomas se sont vu proposer une solution de reclassement en Pologne, à 705 euros par mois, alors qu’ils gagnaient entre 1500 et 2000 euros en France.


Ils sont trois parmi les 248 qui ont été licenciés par l’entreprise, mais ils n’ont pas apprécié le ton de la lettre envoyée par la direction ressources humaines : “ "Vous voudrez bien nous répondre dans les 8 jours calendaires, donc avant le 15 avril sur cette proposition. A défaut de réponse à cette date, nous considèrerions que vous refusez ce poste de reclassement”.



S’ils acceptent, il leur faudra partir à Czestochowa, dans le sud de la Pologne, avec un billet aller payé par l’entreprise. Puis, c’est aux salariés de se débrouiller pour le logement et l’avenir de leur propre famille.

L’affaire n’est pourtant pas surprenante : la loi permet de proposer des postes dans les filiales à l’étranger aux personnes menacées de perdre leur emploi.

La Barre Thomas, qui compte près de 1.080 salariés à Rennes, a déjà connu deux plans sociaux en 2006 et 2007 ayant entraîné la suppression d’environ 560 emplois. Le site fournit à 85% le constructeur PSA.

Ne pourrait-on pas imposer dans le cadre européen que dans un cas comme celui-là le salarié ait le même salaire qu'en France ?

dans ce cas, les ouvriers gagneraient plus que les cadres locaux...mon neveu travaille à Pragues pour Total, en tant que cadre supérieur, mais pas détaché, il gagne donc un salaire d'environ le smic français, ce qui est un salaire tout à fait logique pour la Tchéquie, et il vit très bien...

Tu irais travailler en Pologne pour 705 euros par mois - moins que le SMIC français et même moins que ce que je gagne avec mon contrat d'avenir (808 euros) ! - alors que tu en gagnes le double en France ?

c'est relatif, c'est ce que je veux dire..si avec 750 euros/mois, tu as le même pouvoir d'achat qu'en France, qu'est ce que ça change?
le pb c'est que les produits qui sont manufacturés dans ces pays , sont vendus moins cher que ceux faits chez nous..
pour le reste, le cynisme du patron de l'usine française est assez éloquent.. sachant très bien qu'aucun ouvrier ne pourrait partir, dans un pays dont il ignore tout, et surtout la langue, loin des siens...
le cas de mon neveu est différent puisqu'il a d'abord passé 6 mois à Pragues dans le cadre d'un stage de fin d'étude, puis du service civique en entreprise durant 2 ans.. et donc a appris la langue et même plusieurs langues, et a choisi de rester, à cause d'une joli fille devenue son épouse... donc rien à voir avec une délocalisation forcée...

Si là-bas, avec 750 euros tu sais en mettre 150 de côté alors qu'en France tu peine à joindre les deux bouts avec 1200 ou 1300, tu es quand même gagnant sur ce point.
Ce qui n'est pas une excuse pour que l'employeur empoche la différence : ce n'est pas lui qui s'expatrie et qui subit !

juju41 a écrit:

c'est relatif, c'est ce que je veux dire..si avec 750 euros/mois, tu as le même pouvoir d'achat qu'en France, qu'est ce que ça change?
le pb c'est que les produits qui sont manufacturés dans ces pays , sont vendus moins cher que ceux faits chez nous..
pour le reste, le cynisme du patron de l'usine française est assez éloquent.. sachant très bien qu'aucun ouvrier ne pourrait partir, dans un pays dont il ignore tout, et surtout la langue, loin des siens...
le cas de mon neveu est différent puisqu'il a d'abord passé 6 mois à Pragues dans le cadre d'un stage de fin d'étude, puis du service civique en entreprise durant 2 ans.. et donc a appris la langue et même plusieurs langues, et a choisi de rester, à cause d'une joli fille devenue son épouse... donc rien à voir avec une délocalisation forcée...

Il y a quelques temps un patron d'une immense délicatesse avait fait passer une annonce pour un boulot en Inde avec un salaire de 320 euros. Avec 320 euros, tu vis peut-être très bien en Inde mais pourquoi un salarié français devrait accepter d'aller travailler là-bas pour un salaire inférieur au RMI ? C'est choquant, non ? Et la retraite ?
On ne peut pas se contenter de dire que, même si le salaire proposé est misérable, on vit très bien avec dans le pays en question. Sinon il n'y a plus de limites.

Quant à ton neveu, je pense que c'est différent. Et au moins ne gagne-t-il pas moins que le SMIC français.

Plan jeunes : le gouvernement veut mettre l'accent sur les secteurs en tension



[ 14/04/09 ]


L'enquête de Pôle emploi sur les besoins en main-d'oeuvre montre une forte baisse des intentions d'embauche en 2009, mais aussi la persistance de métiers où les employeurs peinent à recruter. L'occasion de développer les contrats en alternance.




Il ne reste plus beaucoup de temps au chef de l'Etat pour boucler son « plan d'urgence » pour l'emploi des jeunes, s'il veut qu'il puisse peser sur la mobilisation du 1er mai contre la politique gouvernementale. Promise initialement pour le 15 avril, son annonce est maintenant programmée pour le 21. Cette semaine a beau être écourtée par les fêtes de Pâques, elle s'annonce donc cruciale.

Il y a au moins une certitude : le plan comportera des mesures visant à encourager les contrats en alternance. Seront particulièrement concernés les contrats de professionnalisation. Le nombre d'entrées dans le dispositif a chuté de 30 % au moins sur le premier trimestre par rapport à l'année précédente, alors même que celui des chômeurs de moins de 25 ans pourrait augmenter de 150.000 à 250.000 en 2009, pour monter jusqu'à 650.000, du jamais-vu depuis 1994.

je me permets de mettre le lien sur l'article de Libre

En finira-t-on un jour avec les contrats aidés ?

juju41 a écrit:

je me permets de mettre le lien sur l'article de Libre

En finira-t-on un jour avec les contrats aidés ?

Merci.