Tout sur la croissance en France

France: +1,3% de PIB prévu en 2013

L'Union européenne prévoit une croissance de 1,3%du Produit Intérieur Brut (PIB) français en 2013, moins qu'attendu par François Hollande à 1,7%, mais mieux que ce qu'anticipe le FMI (1%).

Par ailleurs, la France devrait connaître un dérapage de son déficit public l'an prochain, à 4,2% contre un objectif de 3% affiché par le nouveau président François Hollande.

La France se dirige vers la récession au 2e trimestre





avec un programme basé sur une croissance plus élevée, ça ne va être du gâteau pour Hollande..

France: croissance limitée à 0,4% (2012)

Citation :

L'économie française devrait ralentir fortement en 2012, avec une croissance limitée à 0,4% après 1,7% l'an dernier, soit un peu moins que la prévision de 0,5% du gouvernement, selon l'Insee. L'Institut national de la statistique et des études économiques s'attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) de la France continue de stagner au deuxième trimestre, comme au premier, avant de repartir très mollement aux troisième (+0,1%) et quatrième trimestres (+0,2%).

Par ailleurs, le pouvoir d'achat individuel des Français devrait baisser de 1,2% en 2012, enregistrant son plus fort recul depuis 1984, affecté notamment par le ralentissement des revenus d'activité et la hausse des impôts.

L'Insee prévoit en outre un chômage à 9,9% de la population active en métropole fin 2012 (10,3% Dom compris). L'Institut national de la statistique et des études économiques prévoit en outre un léger repli (-6.000) de l'emploi marchand (non agricole) au deuxième trimestre et plus fort au second semestre, soit 25.000 destructions de postes au total sur 2012.

Le gouvernement tente de protéger la croissance

l'exemple de la Suède ou du canada ne vaut que parce qu'ils ont réformé durant une période faste pour les autres pays, et ont donc profité de la relance .. ce qui n'est absolument pas le cas actuellement puisque tout le monde fait de l'austérité, ça ne peut que entrainer une récession majeure.

Citation :

"TOUTE L'EUROPE EST TRAIN DE S'ÉTOUFFER"

Mais un effort sur les dépenses fera aussi "de la casse", prédit Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). La récession menace la zone euro, où l'austérité se généralise. "Toute l'Europe est train de s'étouffer", s'alarme-t-il. Or les plans de réduction de déficits réussis l'ont été à des époques où la croissance du reste du monde permettait de compenser la chute de la demande intérieure par un rebond des exportations.

En outre, le "tournant de la rigueur" des pays nordiques, comme celui de la France en 1983, s'est accompagné de dévaluations et de politiques monétaires qui ont contribué à renforcer la compétitivité des pays concernés et à réduire le coût du crédit. De quoi relancer les investissements et redonner confiance en l'avenir.

La France ne dispose plus de cette arme, désormais entre les mains de la Banque centrale européenne (BCE). Et la conjoncture est si dégradée que, pour obtenir 7 milliards d'économies, l'Etat devra sans doute en chercher 14, calcule Eric Heyer de l'OFCE.

Alors que faire ? Les économistes plaident pour que le gouvernement se donne le temps d'identifier les dépenses inutiles et les niches fiscales coûteuses et inefficaces.
C'est malheureusement un luxe dont il ne dispose pas, puisqu'il doit ramener le déficit à 3 % du PIB dès 2013. Pour aller vite et frapper fort, il n'y a guère d'autre option que d'augmenter les impôts, reconnaît M. Artus. Jugeant impératif de ne pas toucher aux cotisations sociales, susceptibles de fragiliser les entreprises et l'emploi, il recommande, comme la Cour des comptes, d'augmenter la CSG ou la TVA.

mais enfin comment on peut favoriser la croissance ,en supprimant tous les leviers économiques? d'abord le pouvoir d'achat, car sans cela, la consommation diminue forcément, les gens font de plus en plus attention à leurs dépenses, et économisent pour les temps futurs qui seront évidemment très durs..
c'est bien joli aussi de diminuer de 40% les interventions de l'Etat , surtout au niveau des collectivités, mais ça veut dire aussi, que le choix restera très social, tout en diminuant les projets d'investissement, les chantiers, etc.; et les entreprises qui vivent des travaux publics, BTP, en particulier, vont dégraisser salement, encore des dizaines de milliers d'emplois envolés..
le pb c'est que personne ne veut faire la réflexion suivante, si je supprime tel financement, ça coute combien en emplois, et combien en traitement social du chomage, de la pauvreté qui suivra, aides en tous genres, RSA, allocs.. si le bilan est négatif, il vaut mieux ne pas toucher à cette dépense, car elle est plus favorable que nuisible.( je parle aussi dans ce cas, des niches fiscales, créant des emplois domestiques, ou des travaux à TVA réduite)
Par contre toucher aux doublons de la fonction Publique c'est bien s'ils le font( mais vu la clientèle du PS majoritairement employée grace aux collectivités locales PS, j'ai de gros doutes.. LOL!), réorganiser la Fonction Publique, très bien, il y a de quoi supprimer des postes, sans diminuer la qualité.

NON !

La consommation des Français ne recule pas. Elle avance en marche arrière.

Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

ben oui, Christine le dirait: c'est une consommation restrictive...

Parfaitement !

juju41 a écrit:

La France en "croissance zéro"

Si on résume, on a fait 0% au 4e trimestre 2011, 0% au 1er trimestre 2012, et 0% au 2nd trimestre 2012........ j'ai comme le sentiment que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à Strasbourg.

à Francfort, mon ami..

Ils nous prennent pour des saucisses ?

Gribouille a écrit:

Si on résume, on a fait 0% au 4e trimestre 2011, 0% au 1er trimestre 2012, et 0% au 2nd trimestre 2012........ j'ai comme le sentiment que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à Strasbourg.

C'est surtout qu'il y a triche en jouant sur les décimales.

Citation :

l'évolution exacte du PIB français par rapport au premier trimestre est en fait de -0,045%, un chiffre arrondi à zéro conformément aux règles statistiques.

Bref, il y a bel et bien "croissance négative" (source : http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/la-france-evite-de-justesse-la-recession-mais-ia0b0n631155 )

Jean-Luc a écrit:

Gribouille a écrit:

Si on résume, on a fait 0% au 4e trimestre 2011, 0% au 1er trimestre 2012, et 0% au 2nd trimestre 2012........ j'ai comme le sentiment que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à Strasbourg.

C'est surtout qu'il y a triche en jouant sur les décimales.

Citation :

l'évolution exacte du PIB français par rapport au premier trimestre est en fait de -0,045%, un chiffre arrondi à zéro conformément aux règles statistiques.

Bref, il y a bel et bien "croissance négative" (source : http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/la-france-evite-de-justesse-la-recession-mais-ia0b0n631155 )

Quand on fait des statistiques, donner une estimation avec 3 chiffres après la virgule n'a pas de sens compte tenu de l'intervalle d'erreur.
J'écoutais ce matin le chroniqueur éco sur France Inter, le message était assez clair, on doit résoudre le problème dans le cadre des institutions européennes qu'il faudra renforcer (en particulier sauver l'Euro), et se faire une raison car nous allons traverser une longue période de stagnation économique. Avec 0% de croissance, nous devons accepter notre sort, accepter de voir le chômage augmenter, et surtout continuer à lutter contre les déficits. Le discours néolibéral de base qui annonce que l'Etat ne peut intervenir et n'interviendra pas. Personnellement, j'aimerais comment on fera passer le vote du projet traité européen à l'assemblée qui interdit tout déficit budgétaire structurel au delà de 0.5% de PIB. L'Etat institutionnalise sa propre impuissance face à des chocs économiques conjoncturels. Le plus drôle sera de voir les politiques faire semblant de se soucier du sort des français dans le cadre de mesures cosmétiques très largement insuffisantes compte tenu de l'ampleur de la crise.

Moscovici optimiste pour la croissance

la blague du jour

Le gouvernement conserve son hypothèse de croissance pour 2013

Citation :

Une révision de l'hypothèse de la croissance en France pour l'année
2013, de 1,2% actuellement, n'est pas à l'ordre du jour, a déclaré
mercredi la porte-parole du gouvernement.

z'ont pas l'air un peu con avec leur croissance à 1,2% pour 2013?

L'OCDE prévoit une récession en France et en Allemagne

Les deux premières économies européennes vont enregistrer deux trimestres successifs dans le rouge.

http://www.20minutes.fr/economie/998467-prive-augmentations-salaires-plus-haut-malgre-crise

Bon, ça me rassure de voir que mes collégues du privé s'en sortent mieux que moi...

Les économistes revoient encore à la baisse la croissance pour 2013

Citation :

Selon les 18 instituts de conjoncture membres du groupe technique de la commission économique de la nation, qui ont transmis à Bercy leur prévisions pour 2012 et 2013, la croissance de l'économie française ne devrait être que de 0,3% l'année prochaine, affirment ce jeudi Les Echos. Un avis qui risque de compliquer la préparation du budget pour l'an prochain, en cours dans les ministères.

D'ici fin 2013, le gouvernement entend réduire grâce à ses économies drastiques le déficit public à 3%. Mais pour de nombreux instituts de conjoncture interrogés par Les Echos, cet objectif semble d'ores et déjà inatteignable. A moins de gravement pénaliser la croissance. «Si la France devait à tout prix tenir son objectif de 3 %, ma prévision de croissance serait (...) probablement inférieure à 0 %», estime par exemple l'analyste Jean-Christophe Caffet (Natixis), cité par le quotidien économique.


Officiellement, l'exécutif n'entend pas dévier de son objectif des 3%, afin que la France continue d'emprunter à des taux bas, ne se retrouve pas dans le viseur des marchés et donne quelques gages à ses partenaires européens, l'Allemagne notamment. Mais en privé, ministres et conseillers qui craignent une rigueur excessive n'hésitent pas à le remettre en cause. Comme Mediapart l'a déjà raconté, certains évoquent un objectif moins ambitieux, autour de «3,5%».

Proche de François Hollande qu'il a conseillé pendant la primaire socialiste, l'économiste de Harvard Philippe Aghion juge sur lemonde.fr que «si on s'en tient à 3 % (...) on va en fait aggraver les effets de la récession au lieu de les atténuer». Les économies à réaliser pourraient alors être de 40 milliards d'euros et non de 30. «Si on s'en tient aux 3 % nominal, il y aura des conséquences sur l'emploi et la croissance. C'est certain», assure-il.

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http://www.mediapart.fr/journal/france/130912/les-economistes-revoient-encore-la-baisse-la-croissance-pour-2013