PS : Parti Socialiste

... surtout pour les coutures de l'entrejambe du pantalon.

Delanoé n'est que le pantin de sarko, bouffi d'orgueil, et suffisant... son bilan c'est quoi? Maire de Paris, jamais ministre, quelles qualités a t'il pour s'imaginer Président?de Plus lui qui affirmait qu'il ne s'occuperait que de Paris , il y a 6 mois, il a déjà trahi sa promesse, et il voudrait qu'on lui fasse confiance?

Il faudrait savoir déjà qu'est-ce qu'être de gauche ? Est-ce par exemple accepter l'économie de marché comme le font les sociaux-démocrates du PS ou la rejeter comme le font les communistes ou Besancenot ?
Franchement, ça me fait doucement rigoler d'entendre parler de rassemblement de la gauche. Avec des gens qui ont des opinions aussi divergentes sur de grands sujets, bonjour la galère pour pondre un programme. Généralement, on s'en sort par des compromis ou le grand parti fait avaler des couleuvres aux petits partis alliés.

Par ailleurs, on a vu le score fait par la gauche à la dernière présidentielle : 36 / 37% au premier tour et 47% au second. Pensez que François Bayrou à lui tout seul a fait au premier tour plus que tous les candidats de gauche hors Ségolène Royal réunis (19% pour FB contre 11 /12 pour les candidats de gauche hors SR). Ca laisse rêveur, non ?

Pour 2012, un rassemblement au-delà de l'ex-gauche plurielle est difficilement envisageable, le facteur n'étant pas du genre accomodant. Alors où aller chercher les voix ? Au centre évidemment ! Ce centre "gauche et droite" que rejette - pour l'instant - Delanoé et que Ségolène Royal avait aussi rejeté pendant la campagne présidentielle (souvenez-vous : "Bayrou, il est de droite") jusqu'au lendemain du premier tour où notre leader, par le miracle de l'élection présidentielle, n'était plus de droite. On était même près à le prendre comme premier ministre.

Si par malheur, le second tour de la présidentielle de 2012 opposait le candidat ou la candidate du PS à Sarko, il est hors de question que je marche dans leurs combines politiciennes. Et tant pis si on repart pour 5 ans de plus avec l'agité. Alors il vaudrait mieux que Bayrou soit au second tour.

Pour le reste, les socialistes ne s'en sortiront qu'en remplaçant les unions de partis ou de la gauche par des unions d'idées, qui, elles, ne sont pas fonction de l'appartenance à la gauche ou la droite. Ce sont ces unions d'idées que François Bayrou a défendu pendant la campagne présidentielle et qu'il défend aujourd'hui avec le MoDem.
Vu qu'on ne pourra jamais compter sur les socialistes pour faire ce changement (ça ne fait plus aucun doute pour moi), la seule solution pour y arriver est que François Bayrou soit élu président de la république.

Et si on essayait de ne pas repartir dans une dialectique gauche/droite qui débouche nécessairement sur "qu'est-ce que je vais dire pour séduire la gauche sans fâcher la droite" (ou lycée de Versailles), pour proposer nos solutions aux problèmes qui eux ne sont ni de droite, ni de gauche?

On ne pas par refaire l'élection, mais je suis persuadé que si Bayrou avait atteint le 2nd tour, il aurait été élu quel que soit son adversaire.

la stratégie pour 2012 est donc simple :
- il faut récupérer une maximum de déçus de Sarkosy à droite, notamment ceux qui ont cru au "travailler plus pour gagner plus" (d'autres basculeront du côté FN)
- il faut récupérer les sociaux-démocrates et quelques écologistes à gauche.

Pour récupérer les écologistes, c'est Corinne Lepage qui a un rôle important à jouer.
Pour les sociaux-démocrates, il faut décrédibiliser les dirigeants du PS qui essaieraient de faire le grand écart.
L'idéal serait même de débaucher l'un deux afin de bien clarifier notre position purement au centre et ainsi de définitivement enterrer le positionenment centre-droit de l'époque l'UDF.

@alain
Personnellement, que ce soit les promesses ou les partis politiques je n'emploirai plus le ni... ni... J'en ai assez entendu !
@alien64
Je suis parfaitement en accord avec ton analyse.

Alain BERTIER a écrit:

Et si on essayait de ne pas repartir dans une dialectique gauche/droite qui débouche nécessairement sur "qu'est-ce que je vais dire pour séduire la gauche sans fâcher la droite" (ou lycée de Versailles), pour proposer nos solutions aux problèmes qui eux ne sont ni de droite, ni de gauche?

Avec les unions d'idées on sort justement de cette dialectique gauche/droite. Mais avec les unions de partis ou de camps si chers à Delanoë, ses amis et pas mal de gens à gauche comme à droite, on reste en plein dedans.

En province, Delanoë ne déclenche pas l'enthousiasme


Y aurait-il un paradoxe Delanoë ? Au plus haut dans les enquêtes d'opinion, le maire de Paris ne provoque pas sur le terrain l'en­thousiasme des militants ou des sympathisants. Mercredi à Bergerac, pour ses premiers pas dans son costume de candidat déclaré à la succession de François Hollande, Bertrand Delanoë a tout juste réussi à susciter la curiosité des passants.
Après un court passage à la mairie pour un entretien privé avec le maire socialiste de la ville, Dominique Rousseau, Bertrand Delanoë rencontre la presse à la maison des vins où il dit tout le bien qu'il pense de tout le monde au PS, sauf de Ségolène Royal. Martine Aubry ? «C'est quand elle veut. Comme elle le propose elle-même dans son livre : Et si on se retrouvait…» François Hollande ? «J'apprécie son intelligence politique. Beaucoup qui le critiquent aujourd'hui oublient qu'ils ont été coresponsables de la direction du parti dont je ne fais pas partie.» Benoît Hamon ? «Je n'ai aucun problème à militer avec lui, même si nous ne sommes pas d'accord sur tout.» Ségolène Royal ? «On verra.»
Bertrand Delanoë le sait, il lui sera impossible de s'emparer du PS sans élargir la base de ses soutiens aujourd'hui limitée à Lionel Jospin et à Élisabeth Guigou. D'où ses appels du pied. «Est-ce qu'il y a un seul socialiste qui pense que je n'aurai pas de plaisir à travailler avec lui ?», demande-t-il avant d'assurer : «Je ne serai jamais de ceux qui divisent le PS.»
Séance de dédicaces



Mais à défaut de diviser, il ne rassemble pas encore les foules. Dans les rues qui le mènent à la librairie où il doit dédicacer son livre, l'accueil des passants est indifférent. Quelques poignées de main, un salut aux policiers municipaux, une pose devant la statue de Cyrano à la demande d'un photographe… Et dans la librairie, même topo. La file de lecteurs, une trentaine tout au plus, s'épuise vite. Si bien que le retard accumulé sur le programme n'a pas de mal à être rattrapé. Certes, les vacances ne sont pas terminées. Certes, il faisait bien chaud hier à Bergerac pour aller se faire dédicacer un livre. Certes, la librairie en question est plutôt spécialisée dans la littérature et pas dans les livres politiques. Mais l'on est bien loin de l'enthousiasme, parfois délirant, que pouvait provoquer Ségolène Royal à chacune de ses séances de dédicaces.
Plus tard dans la soirée, Bertrand Delanoë a été chaleureusement accueilli lors d'un meeting à Bergerac. Début de mobilisation militante en sa faveur ?

un parisianiste pur jus, que connait il de la province? pas plus que Sarko le Neuilléen...je n'aime pas ce bonhomme, c'est comme ça...il est Faux, encore plus que Ségo, mais certainement plus intelligent, et plus roué...

juju41 a écrit:

un parisianiste pur jus, que connait il de la province? pas plus que Sarko le Neuilléen...je n'aime pas ce bonhomme, c'est comme ça...il est Faux, encore plus que Ségo, mais certainement plus intelligent, et plus roué...

Dans C dans l'air hier soir c'est la faiblesse de sa candidature pour la présidentielle qui a été pointée. Cela dit, il lui reste 4 ans pour corriger ce défaut.

Qu'il soit plus faux et plus roué que Ségo, c'est certain. Plus intelligent, c'est pas certain. Elle est loin d'être conne, Ségo, beaucoup moins que ce que certains, y compris certains de ses amis, ont voulu nous faire croire.

désolée, je n'arrive pas à la considérer comme une candidate à la hauteur de la tâche...qu'elle soit bonne politicienne oui, mais bonne politique non...elle a énormément de lacunes, et intellectuellement je la trouve assez limitée,bien qu'elle ait fait l'ENA...

libre a écrit:

Plus intelligent, c'est pas certain. Elle est loin d'être conne, Ségo, beaucoup moins que ce que certains, y compris certains de ses amis, ont voulu nous faire croire.

Elle a certes bien joué le coup politiquement pour représenter le PS en 2007, mais d'un autre côté je l'aurais vraiment pas imaginé à la tête du pays.
Elle a quand même sorti quelques absurdité qui sont pour moi rédhibitoires.
De manière globale, je dirai que comme la majorité des énarques, elle est plus douée pour les discours que pour les chiffres...

même ses discours sont creux, quelle horreur, j'ai souffert pendant la campagne, de la voir la main sur le coeur avec sa voix fausse, le mensonge au bout des lèvres, pas possible de voter pour cette femme...

Et celui qui était face à elle ne valait pas mieux. Il a juste été plus convaincant.

parce que chez lui mentir , trahir c'est sa nature profonde, donc il est très à l'aise.. Ségo à mon avis n'était pas du tout convaincue par le programme du PS, et cela se ressentait dans ses discours, une telle voix de fausset, je n'en avais jamais entendue avant, c'était insupportable à écouter...
le pb du PS c'est qu'il n'y pas de corréleation entre le choix du programme et le choix du candidat, ça doit être le seul parti qui différencie les 2... d'où l'échec assuré.
pour 2012, imaginer faire un programme de gauche plurielle élargie à Besancenot, et choisir par exemple DSK, c'est carrément du grand guignol! pareil pour delanoé ou Royal...

pour gagner , il faut un candidat qui est désigné après avoir défini son programme, et une fois le candidat désigné s'en tenir à ce programme, sans état d'âme.
Nous au moins , on a un candidat et un rpogramme qui vont très bien ensemble

Jean-Luc a écrit:

Et celui qui était face à elle ne valait pas mieux. Il a juste été plus convaincant.

Et lui qui avait si pro, si carré, on a vu ce que ça a donné. Pour ce qui est des bourdes, absurdités, etc, on est servi depuis son élection. Franchement, c'était pas la peine de se foutre de la gueule de Ségolène Royal.
D'ailleurs, si elle avait été élue, elle n'aurait pas fait pire que lui.

juju41 a écrit:

même ses discours sont creux, quelle horreur, j'ai
souffert pendant la campagne, de la voir la main sur le coeur avec sa
voix fausse, le mensonge au bout des lèvres, pas possible de voter pour
cette femme...

Le problème avec elle, c'est qu'elle démago à mort, autant que l'autre malade qui nous tient lieu de président. Et je n'aime pas ses postures de circonstances, très médiatiques. Quant à voter pour elle, ce serait très difficile en l'état actuel des choses.

libre a écrit:

Franchement, c'était pas la peine de se foutre de la gueule de Ségolène Royal.
D'ailleurs, si elle avait été élue, elle n'aurait pas fait pire que lui.

Je suis même convaincu que ça aurait été nettement « moins pire ». On aurait peut-être même eu droit à une véritable ouverture. (Je rappelle qu'elle avait exprimé son intention de proposer à FB le poste de Premier Ministre.)

Jean-Luc a écrit:

libre a écrit:

Franchement, c'était pas la peine de se foutre de la gueule de Ségolène Royal.
D'ailleurs, si elle avait été élue, elle n'aurait pas fait pire que lui.

Je suis même convaincu que ça aurait été nettement « moins pire ».

Moi aussi, même si je pense que cela aurait été une catastrophe dans un autre genre.

moi aussi, je pense qu'on serait dans le même état mais pas pour les mêmes raisons... de plus vu le retournement international, elle serait au même point que Mitterand en 83, obligée de prôner la rigueur, bonjour , les grèves et le bordel partout...sur le plan international, j'ose espérer qu'elle aurait pris Vedrine et non pas Kouchner, mais rien n'est moins sur!

Je crois qu'elle n'aurait pas pris Kouchner !!!

il devait grenouiller pour ça, manque de bol, sa pouliche a raté le coche... du coup comme la mouche du même nom, il a filé retrouver le bourrin de l'Elysée...bien lui en a pris! enfin pour notre malheur!

Pour moi, François Bayrou était le meilleur choix et je reste convaincu qu'il l'était.

ben ça c'est un scoop dis donc!

Si je me souviens bien, tous les sondages donnaient FB vainqueur en cas de présence au second tour, avec un score jamais inférieur à 54%.
Libre, on est des millions à en être convaincus depuis avril 2007.

Très juste. D'où l'affolement de l'agité du bocal.

Kouchner ? une caméra indélicate l'a filmé à la sortie d'un plateau télé le soir de l'élection présidentielle :
- rencontre avec Rachida D, fort amicale, bisou, et question de rachida,
- Allez tu viens avec nous !!!
- Bernard K pudiquement répond, non, non non ...

J'avais trouvé cette proximité étonnante.