[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)

Bouffon sans frontières...

Lui qui s'invite partout, à une lettre près ça pourrait être sa devise : « Bouffons sans frontière. »

Joli retournement de lettre!

Ah les pays étrangers l'invitant pourraient inscrire aussi :

Frontière sans bouffons.

Comment ça ils deviennent sarkophobes ? Il y a aussi des gens qui l'ont été dès le début et le sont encore, ce qui semble très logique !

L'anniversaire surprise
de Sarkozy chez Carla Bruni

Charles Jaigu
le Figaro 29/01/2008 | Mise à jour : 07:16 |
La nouvelle compagne du chef de l'État avait convié les amis d'hier et d'aujourd'hui.
Ce fut la surprise de Carla. Hier, sur le coup de 20 h 30, Nicolas Sarkozy a eu droit à son premier anniversaire de président de la République. Un anniversaire… surprise, qui est resté secret jusqu'à la dernière minute.

Officiellement, il devait rejoindre Carla Bruni, avant de se rendre à un dîner à deux. Mais en arrivant dans l'hô­tel particulier de sa nouvelle compagne, Nicolas Sarkozy s'est retrouvé nez à nez avec une cinquantaine d'amis venus en catimini pour fêter ses 53 ans. Celle dont l'absence lors de la visite d'État en Inde fut plus commentée dans les médias du pays que la présence du président lui-même n'a pas voulu manquer le rendez-vous de l'anniversaire.

Carla Bruni a donc appelé les invités pour les prévenir elle-même, de sa voix «légèrement voilée», et leur dire que «c'est une surprise pour Nicolas».

Difficile, pourtant, de tenir le chef de l'État à l'écart de ces préparatifs, mais Carla Bruni a prévenu chacun d'entre eux qu'il fallait garder le secret. La liste des invités mélangeait les «historiques» de la Sarkozie et les nouveaux amis, que le président a découverts ces derniers mois.

La chanteuse a invité nombre de ceux qu'elle a rencontrés en compagnie de Nicolas Sarkozy depuis deux mois. Lors d'un déjeuner avec Tony Blair au Bristol, début janvier, elle a ainsi fait la connaissance de Rachida Dati, Brice Hortefeux et Nathalie Kosciusko-Morizet, qui seront du coup les rares ministres conviés à la fête, tout comme Bernard Kouchner et Rama Yade. Parmi les collaborateurs du chef de l'État, on comptait Franck Louvrier, chargé de sa communication, et Catherine Pégard, conseiller à la présidence.


L'UMP dans la matinée

Autres habitués des dîners d'anniversaires de Nicolas Sar­kozy, Didier Barbelivien, Michel Sardou et son épouse, Anne-Marie Périer, Johnny Hallyday ou encore Martin Bouygues, le conseiller de Paris, Pierre Charon, Nicolas Bazire, ancien di­recteur de cabinet d'Édouard Balladur, et même le couple Isabelle et Patrick Balkany, pourtant réputés proches de Cécilia Sar­kozy. Étaient aussi invitées deux ex-in­times de Cécilia, Agnès Cromback et Mathilde Agostinelli qui est aussi une amie d'enfance de la famille Bruni. Également présent, Jacques Séguéla, qui, selon la version désormais officielle, aurait présenté «Carla à Nicolas». Ou encore la mère de Carla Bruni, Marisa, et Dadu, la mère du chef de l'État. Au passage, un convive a constaté que Carla Bruni n'avait nul besoin d'un studio d'enregistrement à l'Élysée, «puisqu'elle a le sien chez elle».

Peu avant, Nicolas Sarkozy avait reçu de ses collaborateurs à l'Élysée un petit cadeau. Dans la matinée, c'est l'UMP qui a souhaité un «bon anniversaire» par la voix de son porte-parole, qui s'ex­primait au nom des 380 000 adhérents du parti sarkozyste : «Nous sommes heureux de lui souhaiter, en cette journée, le meilleur et surtout de garder une forme, une énergie et un dynamisme ô combien utiles à notre pays», a glissé Yves Jego, dans un élan d'enthousiasme qui aurait dû lui valoir une invitation à l'anniversaire du président.

Un anniversaire ouverture et people...
Il a eu une nouvelle rollex?

Citation :

Mais en arrivant dans l'hô­tel particulier de sa nouvelle compagne, Nicolas Sarkozy s'est retrouvé nez à nez avec une cinquantaine d'amis venus en catimini

Et les obsèques, c'est quand ?

Le président de la République a terminé hier en Inde un voyage qui n'a pas été très fructueux côté affaires. Mais il en a profité pour préciser sa pensée sur les municipales, parler de son image et expliquer pourquoi il était allé seul au Taj Mahal.
LA PRESSE INDIENNE avait annoncé sa venue. Certains reporters locaux ont cru la voir arpenter les couloirs d'un grand hôtel de Delhi ou encore en transit à l'aéroport de Bombay. Pure illusion. Carla Bruni est bel et bien restée à Paris, et c'est en célibataire que Nicolas Sarkozy a visité, hier, le célèbre Taj Mahal, un mausolée en marbre blanc construit par l'empereur Chah Jahan en mémoire de son épouse disparue alors qu'elle attendait son quatorzième enfant. Les ministres et les parlementaires de la délégation française ont également eu droit à cette escapade touristique au « monument de l'amour ». Valérie Pécresse a posé pour la photo avec le président, tout comme Rachida Dati (plus effacée), Jean-Louis Borloo ou Patrick Balkany.

Un peu plus tôt dans la matinée, Nicolas Sarkozy avait assisté au défilé militaire de la fête nationale indienne sur l'immense avenue Rajpath. Une grande parade haute en couleur avec ses tanks, ses missiles balistiques, ses régiments de ghurkas népalais (soldats d'élite de l'armée indienne) mais aussi ses dromadaires, ses éléphants, ses spectacles de danse. Le tout en musique avec pluie de pétales colorés et lâcher de ballons. Côté business, en revanche, cette visite d'Etat de 39 heures n'aura pas débouché sur grand-chose, hormis la signature d'un accord de principe sur le nucléaire civil et la perspective pour le groupe français Areva de vendre plusieurs centrales. En petit comité, Nicolas Sarkozy a pourtant justifié son déplacement : « Je suis très heureux de la façon dont le voyage s'est passé. Dans les semaines qui viennent, il y a aura des contrats très importants qui seront signés. J'irai chaque année en Inde et en Chine. »

« J'ai été désigné homme de l'année par les Chinois »

Devant quelques journalistes réunis dans un petit salon de la résidence de l'ambassadeur de France à Delhi, le chef de l'Etat a accepté de parler - un peu - de sa vie privée. Si Carla Bruni n'est pas venue au Taj Mahal, confie-t-il, c'est que « nous avons décidé ensemble de ce que nous ferions et de ce que nous ne ferions pas. J'ai trouvé l'endroit plus beau encore que ce qu'on m'en avait dit. » Sans s'attarder sur le sujet, Sarkozy annonce qu'il se rendra à Pékin en août, pour l'ouverture des JO, et qu'il n'ira « pas seul ». Dans l'assistance, certains ont compris que sa situation conjugale pourrait être réglée d'ici là. Interrogé sur son style, qui occulte parfois le fond de sa politique, notamment à l'étranger, le chef de l'Etat se défend : « Cela va vous paraître sans doute peu modeste mais j'ai été désigné homme de l'année par les Chinois et homme de l'année par le journal espagnol El Mundo. Est-ce en rapport avec ma vie privée ? Non. Aux Etats-Unis, je suis dans la presse tous les jours à la suite du discours que j'ai prononcé devant le Congrès. Je vais finir par croire que les obsédés ne sont pas là où on le croit. »

Un peu confus, cette semaine, à propos de son implication dans la campagne des municipales, il précise ses intentions : « L'élection est par définition politique sinon ce n'est pas une élection. Il y aura à la fois un message politique et une campagne locale. Les deux sont complémentaires. Je n'ai pas changé de point de vue. A la question qui m'a été posée de savoir si je ferais la campagne de tel maire ou de tel autre, la réponse est bien évidemment non. »
http://www.leparisien.fr/home/info/politique/articles.htm?articleid=296005565

marco11 a écrit:

Un peu confus, cette semaine, à propos de son implication dans la campagne des municipales, il précise ses intentions : « L'élection est par définition politique sinon ce n'est pas une élection.

Et y'a personne pour lui expliquer que dans les petites communes, les gens n'en ont rien à cirer, du positionnement du maire à droite, à gauche ou ailleurs ? Que pleins d'élus ruraux sont carrément apolitiques ?

Quand cessera-t-il de nous étaler son ignorance ?

ben dis donc, c'est la grosse dégringolade! Bon Anniversaire , mister president!

La popularité de Sarkozy chute, celle de Fillon grimpe
Challenges.fr | 29.01.2008 | 18:31 |

37% des personnes interrogées considèrent que l'action du chef de l'Etat va dans le bon sens (-7 points), contre 49% pour le Premier ministre (+2).

Nouvelle baisse de popularité pour Nicolas Sarkozy. Le président de la République perd 7 points en janvier, tandis que son Premier ministre François Fillon en gagne 2, selon le baromètre mensuel CSA à paraître dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles vendredi 1er février.
Pour 52% des Français, l'action du président de la République va "plutôt dans le mauvais sens", contre 44% en décembre. A l'inverse, 37% des personnes interrogées considèrent que l'action du chef de l'Etat va "plutôt dans le bon sens", soit un recul de 7 points par rapport au baromètre de décembre, et de 13 par rapport à celui de novembre.
Parallèlement, 49% des personnes consultées jugent positive l'action de François Fillon, soit un gain de 2 points en un mois. 33% (-4) se déclarent en revanche insatisfaits.
Sondage réalisé par téléphone les 23 et 24 janvier auprès d'un échantillon national représentatif de 960 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

A force de baisser , il va trouer le plancher..

je ne vois pas commentil va pouvoir tenir 5 ans...François , tiens toi prêt, on ne sait jamais....

juju41 a écrit:

je ne vois pas commentil va pouvoir tenir 5 ans...François , tiens toi prêt, on ne sait jamais....

50 ans n'oublies pas ses fils...
sarko 2 , sarko 3....

marco11 a écrit:

A force de baisser , il va trouer le plancher..

Ce qui serait bien c'est qu'il trouve du pétrole ; au moins on n'aura pas subi son omniprésence pour rien !!

nitou86 a écrit:

Ce qui serait bien c'est qu'il trouve du pétrole ; au moins on n'aura pas subi son omniprésence pour rien !!

Énorme !

L'érosion de la popularité
de Sarkozy se poursuit


Samuel Potier (lefigaro.fr)
30/01/2008 | Mise à jour : 15:57 |

Commentaires 7 .


(François Nascimbeni / AFP)

Selon un sondage TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine, la cote de confiance du chef de l'Etat chute de huit points à 41%, contre 43% pour François Fillon.


Ce n'est pas encore l'alerte rouge, mais la tendance se confirme. Au sommet de sa popularité au cœur de l'été dernier, Nicolas Sarkozy voit sa cote dans les sondages s'effriter constamment. Pour le mois de février, la chute se révèle même brutale : moins 8 points. 41% des Français font confiance au chef de l'Etat contre 55%, selon le baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine (*).
Le président décroche dans toutes les classes d'âge, surtout chez les jeunes (31% de confiance, - 13 points en un mois) et les plus de 65 ans (50%, - . Même constat selon les catégories socio-professionnelles, que ce soit chez les ouvriers (34%, - 11) ou les professions intermédiaires (32%, - 14). Sur un plan politique, seuls 35% des électeurs centristes lui font confiance (- 13 points), un chiffre qui tombe à 16% à gauche (- 10). A l'UMP, il conserve toutefois un socle solide avec 89% de satisfaits.
Pessimisme croissant



A en croire les résultats de l'étude, Nicolas Sarkozy boit le calice jusqu'à la lie : même si François Fillon baisse de deux points à 43% (contre 51%), les Français lui font désormais davantage confiance qu'au chef de l'Etat. Cette défiance à l'égard du couple exécutif se propage à l'ensemble de la classe politique. La personnalité que les sondés souhaitent voir le plus «jouer un rôle important» à l'avenir reste Bernard Kouchner. Mais le ministre des Affaires étrangères, qui devance Jean-Louis Borloo et François Bayrou, baisse de 4 points à 50%. Il est le seul à atteindre le seuil de la majorité.
Sur les sujets de fond, les Français estiment que le gouvernement doit s'attaquer en priorité à la hausse des prix, au chômage et au maintien du pouvoir d'achat. Un climat politique et social tendu auquel s'ajoute un pessimisme croissant. 68% des sondés pensent ainsi que «les choses ont tendance à aller plus mal». Même au niveau international, ils sont 49% à juger (contre 30%) que le rôle de la France dans le monde «s'affaiblit».
(*) Sondage effectué les 23 et 24 janvier auprès de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.
Lire l'intégralité de l'enquête en cliquant ici

marianne2 30/01

Sondages: la baisse de Sarkozy surtout liée au pouvoir d'achat
29/01/2008 18:39


A cinq semaines des municipales, premier grand rendez-vous électoral de son mandat, Nicolas Sarkozy est confronté à une détérioration de son image dans les enquêtes d'opinion qui témoigne, selon les sondeurs, d'une "frustration" de l'électorat sur le pouvoir d'achat.
Mercredi, un sondage Sofres a confirmé la spirale descendante du chef de l'Etat: 55% des Français contre 48% un mois auparavant ne lui font pas confiance. 41% émettent un jugement inverse, en baisse de huits points en un mois.
Depuis la mi-janvier, la cote du président de la République s'inscrit en négatif avec une majorité de mécontents: 52% contre 37% selon CSA, 52% contre 47%, selon l'Ifop, 48% contre 45% selon BVA, 51% contre 48% selon Opinion Way. Pour Ipsos, les deux camps s'équilibrent à 49%.
En un mois, M. Sarkozy perd entre 5 et 7 points de satisfaits, les avis négatifs progressant d'autant. Sur deux mois, la chute atteint voire dépasse les 10 points.
Pour Brice Teinturier (Sofres), "le décrochage s'est produit dès la fin novembre, avec une baisse de sept points à 49% de popularité", principalement en raison du "mécontentement extrêmement puissant ressenti par les Français sur le pouvoir d'achat".
Selon lui, la difficulté du président à répondre à cette question "a directement atteint ce qui a structuré son image: l'action et les résultats". Les Français ont "le sentiment d'avoir été dupés" et M. Sarkozy, du fait de sa forte implication dans l'action de l'exécutif, "prend de plein fouet cette frustration".
Même analyse pour Frédéric Dabi (Ifop). "En affirmant, le 8 janvier, qu'il ne peut vider des caisses déjà vides, Sarkozy est en rupture avec ce qui faisait sa force: la cohérence entre ses promesses et son action".
"Il y a une dissonance forte entre cette impuissance - qui rejoint les phrases de Jospin +l'Etat ne peut pas tout+ à propos de Michelin ou de Mitterrand +contre le chômage on a tout essayé+ - et ses promesses de campagne, qui a produit le sentiment qu'il avait laissé tomber les Français".
La chute de Nicolas Sarkozy se produit dans les catégories les plus sensibles à la question du pouvoir d'achat: les classe populaires, ouvriers et employés, et les 50-64 ans, "qui ont eu une grosse déception sur le montant des pensions", selon M. Dabi.
Jean-Daniel Lévy (CSA), nuance quelque peu l'analyse. Pour lui, "c'est seulement à partir du moment où Nicolas Sarkozy donne le sentiment qu'il se détache de l'action au service des Français, ce pour quoi il a été élu, pour mettre en avant son bonheur personnel qu'il commence à être jugé négativement sur la question du pouvoir d'achat. Avant, il était jugé sur le dynamisme, après il l'est sur la réalité".
"Je ne crois pas à l'explication Carla ou aux vacances bling-bling, même si cette exposition trop forte apparaît en décalage avec ce que vivent les Français", lâche M. Dabi.
Pour Brice Teinturier, "les événements de décembre avec l'exposition de la vie privée mais aussi la visite de Khadafi n'ont été que des facteurs aggravants, en donnant le sentiment que le président était moins près des préoccupations des Français".
Une chose est sûre, selon lui, "il sera difficile au président de remonter à court terme s'il ne donne pas de signaux forts sur le pouvoir d'achat".
Quant à un vote sanction aux municipales, les sondeurs restent prudents, soulignant que ce scrutin est avant tout local. "Mais on commence à entrer dans une phase où l'impopularité de l'exécutif peut produire une nationalisation du vote", souligne le responsable de la Sofres.

une réaction parmi tant d'autres sur le Figaro (concernant le sondage sofres)
.

31/01/2008 00:46
BOETO : Cocu et pas content du tout
Bon, je vais vider mon sac d'électeur de droite, mon message passera ou ne passera pas (ça m'est personnellement bien égal), mais s'il passe, il sera je pense très représentatif des raisons qui font chuter Nicolas Sarkozy aussi brutalement que la bourse ! et rien que pour cela, il serait à mon avis judicieux de le laisser passer, car :



''peu de gens sont assez sages pour préférer le blâme qui leur est utile à la louange qui les trahit''.





Nicolas Sarkozy s'est cru très intelligent en nous jouant son ''ouverture à gauche''. Kouchner, bon ça ne passait pas trop mal, Besson et Bockel, bon, ce sont des personnalités valables.



Mais il fallait s'en tenir là et point barre. Nicolas Sarkozy a gesticulé dans tous les sens en disant tout et son contraire. Il a tout fait sauf une vraie politique de droite capable de nous sortir de l'ornière. Son paquet fiscal, pourtant bien timide face au formidable taux de ponctionnement de notre ''Etat qui tue'', il n'a pas su le défendre avec fierté et assurance contre les ignobles attaques de la gauche, précisément parce qu'il s'est coincé dans un type d'idéologie avec sa triste ouverture à gauche (l'idéologie consistant à penser que vos adversaires ont raison). Donc son paquet fiscal a fait pschittt, et c'est dramatique, parce que sa réussite était capitale pour amorcer le nécessaire changement de mentalité des français face à l'argent et à l'assistanat (c'est la surfiscalité qui tue l'esprit d'entreprise, le travail et en fin de compte le niveau de vie). Sa revalorisation des retraites de 1,1% face à 2,6% d'inflation est un coup bas qui a fait très mal. On ne pouvait mieux avouer que le (très) léger desserrement de l'étau fiscal n'était pas financé par de la croissance attendue !



Nicolas Sarkozy a commis des maladresses impardonnables. S'il était vrai que le salaire présidentiel de 6000 euros ne correspondait à aucune réalité en raison de rémunérations occultes, pourquoi n'a-t-il pas saisi le Parlement de la question au lieu de s'augmenter de 170% par oukase et si vite ? le Parlement se serait rendu à ses arguments, c'est évident, donc cette façon cavalière de procéder jette des doutes sur la réalité de ces rémunérations occultes antérieures...toujours est-il que cette augmentation est très mal passée. Alors que discutée et votée par le Parlement, elle n'aurait créé aucune difficulté ni aucune polémique !



Nicolas Sarkozy avait plutôt gagné des points en divorçant de l'antipathique Cecilia mais la façon dont il a géré son affaire avec Carla Bruni a été une catastrophe de popularité pour lui. Quoiqu'il en dise, il avait tous les moyens pour refuser ces photos en Egypte. Et maintenant, ces photos qui circulent, avec la bague de Nicolas Sarkozy, quelle honte ! ce n'est pas qu'on soit prude, il n'y a plus beaucoup de prudes en notre France. Mais quand on représente la France, on doit se tenir ! La comparaison avec la dignité de Bertrand Delanoë est frappante, et pourtant, les orientations de ce dernier sont quand même bien plus difficiles à gérer pour un personnage public !



Les voyages de Nicolas Sarkozy dans les yachts et avions de M. Bolloré, à la longue, ont été bien voyants. Il faut tout de même penser à l'opinion. Les petites gens ont peut-êter tort de s'arrêter à ce genre de détails, mais il existent et ils doivent être respectés, il faut les prendre tels qu'ils sont, savoir ne pas les choquer, ils ont les mêmes droits et devoirs que tout autre français. On ne peut pas demander à une grand'mère retraitée d'un petit emploi à tout petit salaire, ayant toute sa vie compté chaque sou pour finir les mois et n'ayant pas eu le loisir de se cultiver assez pour regarder les choses de haut, de comprendre tout à coup de genre d'étalages, comment ces petites gens peuvent-ils se reconnaître en leur président ? il est important que TOUT LE MONDE, y compris ces petits retraités, se reconnaisse dans le premier représentant du pays ! ce n'est pas une question de richesse (Nicolas Sarkozy n'est pas un vrai riche, d'ailleurs sur ce point son attitude de nouveau riche est assez éloquente. Et on a eu des présidents bien plus riches qui savaient capter le coeur de tout le monde, riche ou pauvre). C'est une simple question de tact et de savoir-vivre ! Nicolas Sarkozy devrait relire un bon manuel de savoir-vivre français !



A l'usage, Nicolas Sarkozy s'est révélé manquer de culture (très grave pour un vrai chef d'Etat) et d'éducation (c'est quoi de montrer ces montres Rolex ?).



L'épisode Khadafi a été éprouvant....

Les allusions répétées et marquées aux religions sont tout aussi éprouvantes...

Nous sommes un Etat profondément laïque et s'il était plus cultivé, instruit par notre Histoire, Nicolas Sarkozy aurait été plus prudent ou au moins plus adroit...

Bref, Nicolas Sarkozy donne le sentiment de s'agiter de manière brouillonne, d'avoir atteint son niveau d'incompétence et finalement de ne pas faire le poids. Ca va lui être très très dur de rattraper ça...



Mais le bouquet c'est ce rapport ATTALI. celui-là, il n'est pas passé du tout du tout ! quoi, ce naufrageur de la Berd, qui n'a pas pu refiler ses fausses bonnes idées à Mitterrand, il est allé le sortir de son oubli ? ce rapport qui se borne à faire payer par certains ce qui est censé être redonné à d'autres (ce qu'ATTALI édulcore en assurant que '' ses propositions en coûtent rien à l'Etat''). Noter les profs, braquer les propriétaires contre leurs locataires alors que ça s'arrangeait peu à peu, préparer une nouvelle pénurie de logements pire qu'avec la loi de 1948, emmerder les taxis, les coiffeurs et quoi encore ? ça vaut les faux emplois ''emplois jeunes'' de Jospin !



Nicolas Sarkozy n'a pas encore compris que les 53% de français qui l'ont élu n'ont pas voté POUR LUI mais CONTRE SON ADVERSAIRE, FAUTE DE MIEUX !



A l'usage, il se révèle sans doute guère mieux qu'elle (de toutes façons il fait une politique de gauche). On lui a tout passé pour ne pas avoir l'autre, mais quand on voit à quelle vitesse il a caramélisé l'énorme capital de confiance dont il jouissait au départ, on ne peut pas ne pas se souvenir qu'à son débat contre Ségolène, il ne savait même pas que 80% de l'électricité produite en France est nucléaire ! (Ségolène non plus, mais au moins, elle , elle n'a pas été élue...).



Et c'est triste de voir tous ces talents de l'UMP se brûler les ailes presque à la même vitesse. Les postes de ministre et secrétaires d'Etat donnés à la gauche, c'est à leur détriment et c'est dur à avaler, ce n'est plus du machavélisme, c'est du Machaviel au petit pied, digne des petites combines de sous-préfecture !



De Gaulle était ce qu'il était mais il avait su réunir autour de lui des équipes cohérentes qui appliquaient une ligne politique sans faiblir.





''Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas''. Eh bien moi, je considère que depuis son rapport ATTALI, il nous a trahis et il nous a menti !

http://www.lefigaro.fr/commentaires/reactions.php?article=20080130ARTFIG00552&page=0

challeges 31/01

L'Elysée se cadenasse et doute


L'entourage de Sarkozy de plus en plus crispé.


Clignotants économiques au rouge. Sondages en baisse. Municipales à risque… C’est le réflexe de tout pouvoir : face aux difficultés, il se crispe, verrouille, pour cacher les doutes, les tête-à-queue. « Tout va bien, le président est très détendu. On a compris le message, les Français ont besoin d’explications », répètent les conseillers du chef de l’Etat. Et quid du changement de cap à propos des municipales, passées du statut d’enjeu national à celui d’enjeu local ? Henri Guaino, envoyé au front, dément tout revirement. Pourquoi la ministre de la Culture n’a-t-elle pas été consultée sur la publicité à France Télévisions ? « Mais je n’ai pas lu cela », ose le même conseil-er. Tout va bien, circulez, rien à voir.
Jamais l’Elysée n’a été aussi cadenassé. Off, les conseillers sont des tombes. En football, on appelle ce jeu de défense le catenaccio. Pourtant, quelques propos finissent toujours par filtrer et révéler les difficultés. Récemment, le très sage Raymond Soubie, conseiller social du président, confiait à un élu : « Quand, sur un champ de bataille, il y a plusieurs citadelles à prendre, je suis partisan de les attaquer les unes après les autres, méthodiquement. Sarkozy a choisi de les attaquer toutes en même temps. Je ne suis pas certain que ce soit la bonne méthode ! » Et c’est la question essentielle à laquelle est confronté le chef de l’Etat : comment donner du sens à l’ensemble des chantiers qui, parfois, se contredisent, se télescopent ? Comment convaincre quand on saute sans cesse d’un sujet à l’autre ? « C’est très dur », confiait il y a quelques jours un conseiller de l’Elysée à un ministre, parlant de la vie au Château. « Le président doute », poursuit un autre. Quoi qu’il en soit, le choix du catenaccio est déjà un aveu de faiblesse.

...d'autant que les membres du gouvernement ont ordre de faire avaliser par Matignon tout commentaire avant sa communication aux médias, et comme ces dernièrs s'auto-censuraient déjà, ce n'est pas ainsi que la confiance reviendra ; on va focaliser sur ce qu'on ne nous dira pas plus que sur ce qu'on nous dira.

Je ne pensais pas que la chute serait si rapide....C'est hallucinant....tiendra-t-il encore 4 ans???

Va p'tèt tomber au-dessous de "0" ! A mon avis on n'a pas tout vu encore. A force de vouloir remonter il va s'enfoncer encore plus et si, de plus, il met en pratique le rapport Attila alors là ce sera encore plus rapide ! A croire que l'autre hibou l'a fait exprès.

ben moi, ce qui me fait peur, c'est quel moyen il va utiliser pour remonter dans les sondages.. j'en vois bien un , qui pourrait comme par hasard "éclater" un de ces 4, mais bon , j'espère qu'on en arrivera pas là...(pas la peine de me demander d'expliquer , réfléchissez 2 secondes... et regardez du côté US)

Un moteur qui a cramé parcequ'il était en sur-régime ne redémarre pas.