Primaires américaines : qui a votre faveur ?

Et tu peux imaginer plein de photos avec père et fils.

J'ai oublié de précisé quelque soit le résultat, je respecterai le choix des américains.

Nouvel ajout (je suis d'accord sur très peu mais j'ai adoré l'écrire car passionant):

Politique Etrangère de John McCain:

http://quindi.typepad.com/log/2008/01/quindi-john-mcc.html

ArnaudH a écrit:

Nouvel ajout (je suis d'accord sur très peu mais j'ai adoré l'écrire car passionant):

Politique Etrangère de John McCain:

http://quindi.typepad.com/log/2008/01/quindi-john-mcc.html

Arnaud tu as du bien te marrer en effet.

Tu en as encore en réserve des comme ça ?

J'ai voté Hillary.. ( trop jeune Obama ! )

Me reste plus que Huckabee (j'avoue redouter l'exercice, mais bon le billet devrait être court )

Perso je suis encore déchiré entre Hillary (professionnalisme incroyable mais peut-être pas assez moderne et j'en ai marre du schisme Bush / Clinton / Bush depuis 20 ans!) et Obama (renouveau nécessaire, centrisme intéressant mais prisonnier de positions traditionnelles compte tenu du manque d'expérience)

ArnaudH a écrit:

et j'en ai marre du schisme Bush / Clinton / Bush depuis 20 ans!)

Je le pense aussi très fort.

ça suffit !!!

marco11 a écrit:

ArnaudH a écrit:

et j'en ai marre du schisme Bush / Clinton / Bush depuis 20 ans!)

Je le pense aussi très fort.

ça suffit !!!

Surtout que le prochain c'est Jeb Bush (encore plus ... que son frère)

Hillary Clinton. Les autres démocrates ont des bonnes idées, mais Edwards serait plutôt un bon vice-président, et je ne crois pas que le "soutien inconditionnel à Israël" d'Obama soit une bonne manière de lutter contre le "choc des civilisations"...
Mais bon, si j'avais à voter, je regarderais plus en profondeur.

Le Michigan remet Mitt Romney dans la course à la candidature républicaine


LE MONDE | 16.01.08 | 09h20 • Mis à jour le 16.01.08 | 09h21

Lansing (Michigan) Envoyé spécial
Trois primaires, trois vainqueurs. Après la surprise du pasteur baptiste Mike Huckabee dans l'Iowa, le "come back"
du politicien de l'establishment washingtonien John McCain dans le New
Hampshire, le tour est venu du conservateur mormon Mitt Romney
d'emporter, dans le Michigan, mardi 15 janvier, la primaire
républicaine. Les médias américains adorent : la course à l'investiture
pour l'élection présidentielle est plus incertaine que jamais. "Il reste à Fred Thompson à l'emporter en Caroline du sud [le 19 janvier] et à Rudy Giuliani en Floride [e 29], et on aura une formidable bagarre à cinq au Super Tuesday",
le mardi 5 février, où des primaires se dérouleront dans plus de vingt
Etats, expliquait Chris Wallace, un commentateur de Fox News, chaîne
qui masque peu sa sympathie pour les républicains. M. Romney,
ancien gouverneur du Massachussetts, a recueilli 39% des suffrages des
électeurs qui ont participé à la primaire républicaine dans le
Michigan, distançant confortablement ses deux poursuivants, MM. McCain
(30%) et Huckabee (16%). Il l'a fait en promettant un "redémarrage de l'automobile" , que nombre de spécialistes ont catalogué "démagogique"
, mais qui a convaincu une majorité des électeurs de droite d'un Etat
touché de plein fouet par l'effondrement de sa mono-industrie. Du côté
démocrate, dans un scrutin qui, suite à conflit local avec la direction
du parti, ne sera pas comptabilisé, Hillary Clinton avait maintenu sa
présence, sans faire campagne. Elle a recueilli 56% des voix, contre
39% aux "non engagés" (ceux qui s'étaient retirés de la course, Barack Obama et John Edwards), résultat sans grande signification.Lansing, la capitale administrative du Michigan, laisse entrevoir le
contexte de la victoire de M. Romney. Ville plate au cœur d'un plat
pays, Lansing a le moral à plat. Ici fut fondée la première usine
automobile américaine, en 1899 : Oldsmobile, ancêtre de General Motors.
GM y fabrique encore la Cadillac. Mais, de fermeture de sites en
départs des jeunes, le cœur n'y est plus. A deux pas du Capitole local
(siège du gouverneur de l'Etat), sur Pennsylvania avenue, devant de
multiples petites villas individuelles en bois, de petits panneaux
indiquent : "à vendre", "à louer". Et parfois, aussi : "appartement saisi". La crise du crédit hypothécaire est très fortement passée par là. Quatre heures avant la clôture du scrutin, quelques trentenaires donnaient leur avis à la sortie d'un bureau de vote. Eux sont "indépendants", non enregistrés comme adhérents ou soutien du parti.Trois d'entre eux ont voté pour "Mitt", parce qu'il "a promis de ramener des emplois et qu'il est contre les immigrés", "parce qu'il nous défendra contre les Japonais". Les constructeurs nippons, s'entend. Deux autres disent avoir préféré M. McCain "parce qu'il dit la vérité : la bagnole, ici, c'est foutu, soit il faut faire autre chose, soit il faut se tirer".
Amers, désemparés, la plupart des républicains du Michigan, obnubilés
par la déconfiture d'une industrie qui fut et fit leur fierté, n'ont
pas voulu entrendre le "discours de vérité" que le sénateur de l'Arizona était seul à tenir : la gloire passée ne reviendra plus, il faut s'adapter.
Adversaire déterminé de l'intervention de l'Etat dans l'économie, M. Romney n'en a pas moins promis 20 milliards de dollars de fonds fédéraux pour "soutenir" l'automobile américaine.
Dans son discours de victoire, il a repris ses
thèmes désormais privilégiés : il faut que les choses "changent", parce que "Washington is broken", une expression que l'on pourrait traduire par "le système de gouvernement ne fonctionne pas".
Peu importe que les républicains détiennent la présidence depuis sept
ans et aient dominé les deux Chambres du Congrès pendant six ans! Il
s'est fait acclamer, lundi soir, en lançant à ses partisans : "Whashington avait promis de sécuriser nos frontières. Y est-il parvenu?" "Non!" répondait la foule, laissant percer son rejet des immigrés. Washington avait promis "le plein emploi, une meilleure santé, une meilleure éducation, une réduction de notre dépendance énergétique. Y est-il arrivé?" Non, non et non. Qui va le faire? Et tous de répondre "Nous!". "Le changement, c'est nous", concluait M. Romney, qui se positionne désormais comme candidat en "rupture" avec l'administration. Son programme? "Renforcer l'armée, la famille et l'économie, pour que l'Amérique reste la nation la plus puissante du monde".Ce discours convaincra-t-il les républicains de Caroline du Sud, dans
trois jours? Dans cet Etat qui a la plus forte proportion de militaires
du pays sur son territoire, mais aussi un fort électorat religieux, M.
McCain est donné en tête avec M. Huckabee. En troisième position, M.
Romney a sur eux un avantage : multimilliardaire, il peut dépenser sans
compter sur ses fonds personnels. Jusqu'où, lui a-t-on demandé mardi
soir? "Je n'ai pas de limites", a-t-il répondu, avant d'ajouter "mais ma femme, elle, en a".

De plus en plus intéressantes ces élections; 5 primaires / caucus (3 républicains, 2 démocrates), 5 vainqueurs (3 républicains, 2 démocrates)...

Excellent billet (dont je ne partage pas tout mais j'aime le style) sur:
http://www.toreador.fr/2008/01/08/paso-doble-n%c2%b044-journal-de-campagne-americaine-i/

Le vent est favorable aux idées démocrates, mais représentés par une femme ou un black, ils vont partir avec un handicap...
Et pour gagner, le candidat démocrate devra mordre sur l'amérique profonde:
les états "libéraux" des cotes Est et Ouest, ca ne suffit pas, comme on l'a vu en 2004.
Bref, pour moi, si le candidat républicain est adroit, il peut l'emporter, à l'image d'un Sarko gagnant à contre-courant en 2007...

Oui mais:

• les républicains partent avec un lourd handicap sur l'Irak
  
• Hillary et Obama sont tous deux originaires de l'Illinois (pas un petit Etat), devraient remporter la Louisiane (compte tenu de la gestion catastrophique par les républicains des innondation en Nouvelle Orléans et dans le reste de l'Etat) et ont tous deux de fortes possibilités de remporter des Etats du Sud (Obama en Floride par sa politique pro-israélienne et pro-intervention au Darfour - tous deux populaires avec l'électorat juif important de l'Etat- et au Kansas grace à sa mère; Hillary en Arkansas grace au gouvernorat de son mari)
  
• Les américains après 8 ans de conservatisme moral sont peut-être prêts justement à voter pour une femme ou un noir pour tourner une page (qui tarde depuis les années 60 avec Jesse Jackson et 80 avec Geraldine Ferraro pour la vice-présidence)
  

Bref, tout est possible

J'espère que tu as raison...
Sarko a bien réussi à se refaire une virginité et à s'extirper du bilan de la droite...
mais ton argument sur la Louisiane est excellent, il est vrai...

democ-soc a écrit:

Sarko a bien réussi à se refaire une virginité et à s'extirper du bilan de la droite...

C'est d'ailleurs le modèle que cherche à émuler Giuliani... (il précise qu'un de ses livres de chevet est celui de Sarko...)

vu le coté très peopole de sarko en ce moment je ne pense pas qu'un candidat américain fasse référence à sarko...... ça passerait très mal.

Déjà que les candidats républicains ne veulent surtout pas passer pour des dauphins de Bush...

ETATS-UNIS


20/01/2008 | 11:44

De bonnes soirées pour Clinton, Romney et McCain


Hillary Clinton© France 2


Hillary Clinton côté démocrate, Mitt Romney et John McCain côté républicain ont remporté d'importants scrutins samedi


Dans la primaire de Caroline du Sud, le sénateur républicain John McCain a enlevé sa deuxième victoire dans la course à l'investiture présidentielle américaine, devant le pasteur Mike Huckabee.

Dans les "caucus" du Nevada, organisés dans chacun des deux camps, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Mitt Romney se sont imposés samedi.
Les "caucus" démocrates
Hillary Clinton, 60 ans, qui avait déjà remporté la primaire du New Hampshire le 8 janvier, aurait obtenu plus de 50% des suffrages dans le Nevada, contre 45% à Barack Obama, selon des sondages. Le troisième homme de la course, John Edwards, aurait recueilli moins de 4% des voix.

"C'est une grande, très grande victoire", a déclaré samedi soir Terence McAuliffe, le directeur de campagne de Hillary Clinton, soulignant que "son message de changement positif touche les électeurs" en vue de la présidentielle américaine de novembre. La sénatrice de New York signe un succès précieux dans le Nevada, terre de bataille des démocrates comptant une forte minorité hispanique. Barack Obama doit se contenter pour l'instant de sa seule victoire dans l'Iowa (centre).

Des sondages réalisés à la sortie des urnes dans le Nevada montrent que Mme Clinton s'est surtout imposée aux yeux des électeurs donnant une prime à l'expérience (à près de 9 contre 1).

L'ex-Première dame des Etats-Unis avait abordé la compétition en tête dans les sondages, mais sans le soutien de puissants syndicats hôteliers de Las Vegas, qui lui avaient préféré Barack Obama. Le débat et les échanges entre les deux camps s'étaient avérés particulièrement tendus ces derniers jours, trahissant leur incertitude et leur inquiétude.

Les consultations républicaines
Dans le "caucus" du Nevada, Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachusetts, était donné victorieux à 52%, laissant très loin derrière ses rivaux John McCain et Ron Paul. Romney a déjà remporté mardi les primaires du Michigan. Ses rivaux avoisinent chacun les 13% des suffrages.

Ces derniers n'avaient pas fait campagne dans le Nevada, préférant se concentrer sur la Caroline du Sud, Etat considéré comme plus déterminant que le Nevada dans la course à l'investiture républicaine. C'est John McCain, déjà vainqueur des primaires du New Hampshire, qui s'est imposé dans ces primaires, avec 33% des suffrages selon des résultats encore provisoires, contre 30% à Mike Huckabee, le pasteur baptiste qui cherche à fédérer les chrétiens évangéliques très influents dans le Sud. Surprenant vainqueur des caucus de l'Iowa, Mike Huckabee jouait quasiment son va-tout en Caroline du Sud.

Pour John McCain, ce succès constitue une douce revanche par rapport à ses déconvenues de 2000, quand sa campagne, victime d'attaques calomnieuses, avait pris fin de façon abrupte dans cet Etat.

Quant à l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui a fait longtemps figure de favori du camp républicain, il ne s'attendait pas à réaliser une performance en Caroline du Sud et a préféré tout miser sur les primaires de Floride du 29 janvier. Elles se déroulent quelques jours avant le "super mardi" du 5 février quand une vingtaine d'Etats dont New York et la Californie, entreront à leur tour dans la course

Il semblerait que Clinton prends une avance qui risque d'être déterminante. La perspective d'une récession économique ne doit pa y être étrangère. Les américains priviligerons certainement son expérience, en espèrant que bush-fils ne nous ponde pas une nouvelle guerre d'ici neuf mois.

dimanche 27 janvier 2008
Par AFP

Le sénateur de l'Illinois (nord) Barack Obama a remporté largement samedi la primaire démocrate de Caroline du Sud qu'il devait absolument gagner pour conserver toutes ses chances dans la course à l'investiture pour la présidentielle américaine devant la favorite Hillary Clinton, selon les médias américains.

Sur 83% des bureaux, le sénateur noir s'est imposé avec 54% des suffrages, devant Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards natif de Caroline du Sud (19%), selon les télévisions.

L'ex-Première Dame, favorite au niveau national, a reconnu samedi soir la victoire de son rival. "J'ai appelé le sénateur Obama pour le féliciter", a-t-elle dit dans un communiqué.

"Nous tournons désormais notre attention vers les millions d'Américains qui vont faire entendre leurs voix (...) dans les 22 Etats (...) qui voteront le 5 février", a déclaré Mme Clinton faisant référence au "méga-mardi" où voteront d'importants Etats comme la Californie, le New Jersey et New York.

Du côté du vainqueur, plus d'un millier de partisans du sénateur noir, essentiellement des jeunes, se sont rassemblés samedi soir aux cris de "nous avons gagné l'Etat", au Centre de convention de Columbia, dans le centre-ville de la capitale de Caroline du Sud, où M. Obama devait s'exprimer à 21H00 (02H00 GMT).

"Les électeurs de Caroline du Sud ont rejeté la politique du passé", a d'ores-et-déjà déclaré le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.

La Caroline du Sud (sud-est) est le premier Etat comptant une forte minorité noire (environ 30% de la population) à se prononcer dans le cadre du processus de sélection des délégués à la Convention démocrate qui désigneront officiellement le candidat du parti pour l'élection présidentielle de novembre.

Selon les sondages de sortie des urnes, divulgués sur CNN, le sénateur noir a raflé 81% des votes noirs, devant l'ex-Première Dame des Etats-Unis Hillary Clinton, qui aurait remporté 17% des suffrages noirs.

C'est l'ex-sénateur de Caroline du Nord John Edwards qui arrive premier parmi les électeurs blancs, avec 39% des votes, devant Hillary Clinton (36%) et Barack Obama (24%), selon les mêmes sondages.

Après des jours de campagne marqués par de vifs échanges entre les deux favoris, ce scrutin donne un nouveau souffle à Barack Obama, qui remporte ici sa deuxième victoire après l'Iowa le 3 janvier, devant Mme Clinton qui a obtenu le New Hampshire et le Nevada. John Edwards a assuré qu'il n'abandonnerait pas la course.

Selon les sondages de sortie des urnes, le "changement politique" était au centre des préoccupations de 53% des électeurs de Caroline du Sud, un thème central de la campagne de M. Obama.

Seuls 15% des votants avaient placé "l'expérience" en tête de leurs priorités, un facteur favorable à Mme Clinton.

Cinquante-quatre délégués à la convention démocrate sont en jeu en Caroline du Sud. Il est probable, mais pas certain, que le nom du prochain candidat démocrate émergera à l'occasion du "méga-mardi".

Selon des sondages, Mme Clinton possède une confortable avance dans ces deux Etats ainsi qu'au New Jersey et dans le Massachusetts. A eux seuls, ces quatre Etats enverront 970 délégués à la Convention. Il faudra obtenir le soutien d'au moins 2.025 des 4.049 délégués démocrates pour obtenir la nomination démocrate. Les candidats devaient reprendre la campagne dans le Tennessee pour Mme Clinton et en Géorgie et en Alabama (sud) pour M. Obama. M. Edwards a prévu quant à lui de se rendre en Géorgie, dans le Missouri et le Tennessee.

Du côté républicain, le sénateur de l'Arizona (sud) John McCain s'est imposé samedi dernier en Caroline du Sud, dans l'attente des primaires de Floride, mardi, où l'ex-maire de New York Rudy Giuliani joue son va-tout.

ArnaudH a écrit:

Sur 83% des bureaux, le sénateur noir s'est imposé avec 54% des suffrages, devant Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards natif de Caroline du Sud (19%), selon les télévisions.



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Le double , c'est très parlant de cette victoire !

Oui c'est impressionant; mais le plus dur reste à faire, sans la Californie, New York et le New Jersey (trois des Etats avec le plus de délégués)... ce sera dur, à priori l'Illinois c'est bon et peut-être même le sud des Etats-Unis... course passionante!

Prochain épisode, les républicains en Floride... tout aussi passionant

J'aime bien Obama, il me fait penser à un Kenedy bis.
Coté républicain, Mc Cain est pas mal (c'est surtout Romney l'anti Européen de base qui est méprisable.)

modorange a écrit:

Coté républicain, Mc Cain est pas mal

D'un autre côté... « Ce sont ceux qui en parlent le moins qui... »

modorange a écrit:

Mc Cain est pas mal .

C' est vrai qu'il a la frite

C' est une question de goût.

modorange a écrit:

J'aime bien Obama, il me fait penser à un Kenedy bis.

Eh ben justement... t'es pas le seul!

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Le sénateur Edward Kennedy va soutenir Barack Obama
28.01.08 | 08h02

WASHINGTON (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy va apporter lundi son soutien à la candidature de Barack Obama à l'investiture démocrate, ont rapporté des sources au sein du parti de l'âne.

Selon une source proche du sénateur, "Ted" Kennedy, le plus jeune frère de John F. Kennedy, devrait en faire l'annonce à l'Université américaine à Washington.

Il sera accompagné par sa nièce, Caroline Kennedy, la fille du président assassiné, qui a déjà apporté son soutien au sénateur de l'Illinois.

Elle a écrit dimanche dans une tribune publiée dans le New York Times : "Je n'ai jamais eu un président qui m'a inspiré de la façon dont les gens m'ont dit que mon père les avait inspiré. Mais pour la première fois, je pense avoir trouvé l'homme qui pourrait être ce président - pas seulement pour moi mais pour une nouvelle génération d'Américains".

La désignation du candidat du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre divise le clan Kennedy.

Kathleen Kennedy Townsend, fille du sénateur Robert F. Kennedy et ex-gouverneur adjoint du Maryland, s'est ralliée à la sénatrice de New York Hillary Clinton.

"Je respecte la décision de Caroline et de Teddy mais j'ai fait un choix différent", explique Kathleen Kennedy Townsend dans un communiqué.
"Bien que j'admire énormément le sénateur Obama, je connais Hillary Clinton depuis plus de 25 ans et j'ai vu de moi-même comment elle obtenait des résultats. En tant que femme, responsable et personne de conviction, je pense qu'Hillary Clinton serait le meilleur choix possible pour la présidence", ajoute-t-elle.

Joanne Allen, version française Gwénaelle Barzic