si je parais "lourde" sur le sujet, mais j'aimerais tant convaincre quelqu'un que je ne suis pas dérangée
http://rleb07.free.fr/opinions/esperanto.html
http://www.lecourrier.ch/index.php?name=NewsPaper&file=article&sid=39894&layout=article,latruite
"L' Esperanto est la meilleure solution à l'idée d'une langue internationale."-- Albert Einstein
La langue chinoise
diffère beaucoup des langues occidentales. Dans la situation
actuelle, la Chine ne peut absolument pas ne pas entrer en contact
avec d’autres pays et ne peut pas ne pas apprendre quelques
chose des autres pays. Pour cette raison, la Chine ne peut se
dispenser d’avoir une langue auxiliaire, et l’espéranto est
la mieux adaptée"
"Si la première
langue apprise sera l’espéranto, ceci aidera certainement à
l’apprentissage d’une seconde langue étrangère."
(TSAÏ Yuanpaï,
ministre de l'Éducation du gouvernement provisoire de
Sun Yat Sen, recteur de l'université de Pékin
à partir de 1917, éminent pédagogue)
"Les sacrifices
que fera tout homme de notre monde européen en consacrant
quelques temps à l'étude de l'espéranto
sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en
découler tellement immenses, qu'on ne peut pas se refuser
à faire cet essai."
(Léon TOLSTOÏ
(1828 - 1910), écrivain russe)
"La clé
d'une langue commune, perdue dans la Tour de Babel, peut être
seulement construite par l'usage de l'espéranto."
(Jules VERNE (1828
1905), écrivain français)
et le meilleur (ghandi)... et aussi le plus long (désolée) pour la fin :
"Le recours
à une langue étrangère en Inde pour assurer
l'enseignement supérieur a causé à la nation
un préjudice moral et intellectuel incalculable. Nous
sommes encore trop rapprochés de cette période
pour mesurer l'énormité du dommage subi. Et c'est
un tour de force presque impossible que d'avoir à juger
nous-mêmes cette éducation dont nous sommes également
les victimes.
Il me faut aussi préciser
les raisons qui m'ont conduit à poser de telles conclusions.
Pour ce faire, le mieux est, je crois, de faire part de ma propre
expérience.
Jusqu'à l'âge
de 12 ans, tout l'enseignement me fut donné en gujarati,
qui est ma langue maternelle. J'avais alors quelques rudiments
d'arithmétique, d'histoire et de géographie. Puis,
j'entrai au lycée où pendant trois années
encore, je reçus mon enseignement dans la langue maternelle.
Mais le rôle du professeur était de faire rentrer
l'anglais dans la tête des élèves par tous
les moyens. C'est pourquoi plus de la moitié de notre
temps se passait à étudier l'anglais et à
maîtriser l'orthographe et la prononciation si arbitraires
de cette langue.
Je découvris
avec tristesse qu'il me fallait apprendre une langue dont la
prononciation ne correspondait pas à l'orthographe. Quelle
drôle d'expérience que d'avoir à apprendre
par coeur l'orthographe des mots. Mais c'est là une parenthèse
sans grand rapport avec mon sujet. Donc, quoi qu'il en soit,
au cours de ces trois premières années de lycée
tout se passa relativement bien.
Le supplice commença
avec la quatrième année. Il fallait tout apprendre
en anglais géométrie, algèbre, chimie,
astronomie, histoire et géographie. La tyrannie de l'anglais
s'étendait si loin qu'il fallait passer par cette langue
et non par la nôtre pour apprendre le sanskrit ou le persan.
Si un élève s'exprimait dans sa propre langue,
le gujarati, on le punissait. II n'importait nullement au professeur
que l'enfant parlât mal l'anglais et qu'il fût incapable
de le prononcer correctement ou de le comprendre parfaitement.
Pourquoi le maître
aurait-il dû s'en inquiéter ? Lui-même parlait
un anglais qui était loin d'être parfait. Il ne
pouvait pas en être autrement. L'anglais était
unelangue étrangère aussi bien pour lui que pour
ses élèves. Le résultat était catastrophique.
On nous donnait à apprendre par coeur beaucoup de choses
que nous étions loin de toujours comprendre parfaitement
et qu'il nous arrivait même souvent de ne pas comprendre
du tout. La tête me tournait quand le professeur s'escrimait
à nous faire comprendre ses démonstrations de
géométrie. Je n'ai d'ailleurs pas saisi un traître
mot de cette discipline avant d'avoir atteint le treizième
théorème du premier livre d'Euclide (sic).
Et je tiens à
avouer au lecteur que malgré tout mon amour pour ma langue
maternelle, je ne sais pas encore, arrivé à ce
jour, traduire en gujarati les termes techniques de géométrie,
d'algèbre, etc. Je sais à présent que si
l'enseignement avait pu se faire en gujarati, et non en anglais,
il m'aurait suffi largement d'une seule année au lieu
de quatre pour en apprendre tout autant en arithmétique,
en géométrie, en algèbre, en chimie et
en astronomie.
La compréhension
de ces matières m'aurait paru plus facile et plus claire.
Mon vocabulaire en gujarati aurait été plus riche.
On aurait pu, chez moi, profiter de ces connaissances. Mais
le fait de les avoir acquises en anglais créait une barrière
infranchissable entre ma famille et moi, car eux n'étaient
pas passés par des écoles anglaises. Mon
père ignorait tout de ce que je faisais. Même si
j'avais voulu, je n'aurais pu l'intéresser à ce
que j'étudiais. Car, malgré sa grande intelligence,
il ne savait pas un mot d'anglais. Ainsi, je devenais rapidement
un étranger dans ma propre maison. J'étais certainement
devenu quelqu'un ! Même dans ma manière de m'habiller
il se produisait d'imperceptibles changements. Ce qui m'arrivait
là n'avait rien d'exceptionnel. C'était le cas
d'un grand nombre de mes camarades.
Les trois premières
années de lycée ajoutèrent peu à
mon bagage de connaissances générales. Elles étaient
destinées à nous préparer à recevoir
tout enseignement en anglais. Ces lycées étaient
des écoles pour la conquête culturelle qu'opéraient
les Anglais. Le savoir acquis par les trois cents garçons
de mon école correspondait en fait à une conquête
limitée. On ne pouvait pas le transmettre à l'ensemble
du peuple. Un mot sur la littérature. Nous devions apprendre
plusieurs livres de poésie et de prose anglaises. Nul
doute que tout ceci était fort beau. Mais ces connaissances
ne m'ont été d'aucune utilité pour servir
mon peuple ou me rapprocher de lui. Je suis dans l'impossibilité
de dire qu'il me manquerait un trésor précieux
si j'ignorais tout de la poésie et de la prose anglaises.
Si, à la place,
j'avais passé ces précieuses sept années
à maîtriser le gujarati et si, en même temps,
j'avais appris en gujarati les mathématiques, les autres
sciences et le sanskrit, il m'aurait été facile
de faire profiter mon entourage de mes connaissances. J'aurais
pu enrichir le lexique gujarati et qui sait, si avec mon acharnement
coutumier et mon amour démesuré pour mon pays
et ma langue maternelle, je n'aurais pas réussi à
servir les hommes d'une manière plus féconde et
plus large ?
Il ne faut pas me
prêter l'intention de vouloir dénigrer l'anglais
ou sa noble littérature. Les colonnes du Harij en témoignent
suffisamment en faveur de mon amour de l'anglais. Mais la noblesse
de sa littérature ne peut être guère plus
utile à la nation indienne que le climat tempéré
de l'Angleterre ou son paysage. L'Inde doit s'épanouir
sous un climat, dans un cadre et selon une littérature
qui lui appartiennent en propre, même si tous trois ne
valent pas ceux qu'on trouve en Angleterre.
Nous devons, nous
et nos enfants, bâtir sur notre propre héritage.
Nous l'appauvrissons dans la mesure où nous empruntons
à celui d'un autre. Les nourritures qui viennent de l'étranger
ne pourront jamais nous faire grandir. Je tiens à ce
que le pays parvienne à la connaissance des trésors
d'une culture étrangère au moyen de ses langues
vernaculaires. Je n'ai pas besoin d'apprendre le bengali pour
connaître les beautés de l'oeuvre incomparable
de Rabindranath. Je peux y avoir accès grâce à
de bonnes traductions. Ceux qui parlent gujarati n'ont pas à
étudier le russe pour apprécier les nouvelles
de Tolstoy. Ils peuvent en prendre connaissance dans une bonne
traduction. Les Anglais se vantent de pouvoir, en une semaine,
publier les meilleures productions de la littérature
mondiale et les mettre à la disposition de leurs lecteurs
traduites dans un anglais facilement accessible. Il est inutile
d'apprendre l'anglais si je veux connaître ce qu'il y
a de mieux dans la pensée et les écrits de Shakespeare
et Milton. Ce serait faire une bonne économie que de
mettre à part un groupe d'étudiants dont le travail
serait d'apprendre dans les différentes langues du monde
ce qu'on peut y trouver de plus précieux, et, ensuite,
d'en donner la traduction dans leur langue vernaculaire. Nos
maîtres s'y sont mal pris avec nous, et l'habitude aidant,
l'anomalie fait figure de norme...
Les universités
devraient être indépendantes. L'État ne
prendrait à sa charge que ceux dont il a besoin pour
ses services, et pour le reste, il encouragerait l'initiative
privée. Il faudrait aussi, à tout prix et immédiatement,
ne plus se servir de l'anglais pour assurer l'enseignement,
mais redonner aux langues de chaque province la place qui leur
convient. Je préférerais assister à la
désorganisation temporaire de l'enseignement supérieur
plutôt que de voir se perpétuer jour après
jour ce gâchis criminel..."
(...)
"Je suis pour
un même calendrier pour le monde entier, comme je suis
pour une même monnaie pour tous les peuples et pour une
langue auxiliaire mondiale comme l'espéranto pour tous
les peuples."
(GANDHI (Mohandas
Karamchand), dit le Mahatma, "la Grande Âme"
(1869 - 1948), philosophe, ascète et homme politique
indien)
...
il y en a plein d'autres !!
mais j'ai déjà abusé de votre temps
http://vortareto.free.fr/argumentaire/citations.htm