Espace de discussion pour tous les sympathisants du Mouvement Démocrate |
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| [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université | |
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Auteur | Message |
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nitou86
Nombre de messages : 571 Date d'inscription : 17/10/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mer 4 Juin 2008 - 15:39 | |
| Mouais ... Il y a vraiment des jours ou j'ai peur pour mes élèves. C'est un peu réduit comme choix. Et je me demande de plus en plus ce que l'école peut encore leur apporter et si je suis à ma place dans ce métier que j'ai pourtant choisi. C'est grave, docteur ? | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Ven 27 Juin 2008 - 13:17 | |
| Les tirades de Darcos déchiffrées
Le ministre de l'Education fait parler les statistiques pour conforter ses réformes. «Libération» a confronté ses calculs aux chiffres réels.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/335238.FR.php | |
| | | Crescent
Nombre de messages : 379 Age : 75 Localisation : Basse-Normandie Date d'inscription : 29/04/2008
| | | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Sep 2008 - 9:09 | |
| Ça va pas être triste pour les correcteurs... C'est un pro qui le dit. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mer 3 Sep 2008 - 10:05 | |
| Les voies de la démocratisation scolaire le 29 août 2008 Le besoin d’une élévation très significative de la formation et de la qualification des jeunes générations s’est fait ressentir, dans les différents pays capitalistes développés, dès les années 1950. La réponse qui lui a été apportée en France apparaît, avec le recul, particulièrement paradoxale. Le point de vue de Jean-Pierre Terrail, sociologue.
La Troisième République scolarisait séparément les enfants du peuple (voués à l’enseignement primaire) et ceux de l’élite (accueillis dans les lycées). L’« école unique » mise en place entre 1959 (avec le décret Berthoin qui porte la scolarité obligatoire à 16 ans et permettra la généralisation de l’entrée au collège) et 1975 (réforme Haby instaurant le collège unique) se proclame ouverte à tous, et récuse ostensiblement toute détermination des parcours scolaires par l’argent ou la position sociale. Ce discours sera rapidement et massivement entendu : entre 1963 et 1972, avant même donc l’émergence du chômage de masse, la proportion de parents ouvriers souhaitant que leurs enfants obtiennent au moins un bac passe de 15% à 62%.
D’un autre côté, les mécanismes de régulation des flux scolaires propres à l’école unique, conjuguant l’évaluation continue des élèves, leur classement et leur orientation dans un dispositif de sections et de filières hiérarchisées, vont se révéler redoutablement efficaces. Les nouveaux publics du secondaire seront en effet assez systématiquement orientés vers les nouvelles filières (moins valorisées) de l’enseignement professionnel et technologique. Au point qu’après quatre décennies, et alors même que l’école unique a permis une explosion des scolarités unique dans l’histoire, l’inégalité sociale des chances scolaires n’a pas bougé d’un pouce. Ainsi dans les années 1960 les chances d’obtention d’un bac général étaient de 56 % pour un enfant de cadre et 11% pour un enfant d’ouvrier (45 points de différence) ; ces chances sont aujourd’hui respectivement de 72 et 22% (50 points de différence).
On a là les ingrédients qui font de la question scolaire depuis quatre décennies une question « chaude », et qui le reste, le poids du diplôme sur le marché du travail et la hantise du chômage ne faisant rien pour atténuer son acuité. Malgré l’échec des politiques successives de lutte contre l’échec scolaire, et la réticence persistante d’une majorité d’enseignants face au principe du collège unique, la revendication populaire d’une meilleure efficacité de la transmission scolaire reste très forte et empêche tout abandon du dossier de la démocratisation de l’école.
Une perspective réaliste ?
N’est-il pas cependant quelque peu illusoire, comme on l’entend parfois soutenir à gauche [1], de prétendre changer l’école sans changer la société ? Outre le caractère réversible de cette proposition (comment changer la société sans changer l’école ?), il y a toutefois bien des raisons de ne pas réduire les inégalités scolaires à une traduction mécanique des inégalités sociales et culturelles. L’enquête PISA de l’OCDE menée dans 43 pays différents met en évidence une efficacité variable de l’école : les parcours scolaires peuvent accentuer les inégalités sociales ou, à l’inverse, les traduire de façon plutôt atténuée (comparée aux pays scandinaves, la France dispose à cet égard d’une marge de progression très confortable).
L’examen des processus en jeu conforte, quant à lui, le principe d’une relative indépendance entre action scolaire et structures sociales. Les recherches sociologiques et sociolinguistiques accumulées depuis les années 1960 ont confirmé la variation selon l’origine sociale des ressources langagières et culturelles des différents publics scolaires. Mais si ces travaux prouvent l’avantage relatif dont disposent les enfants de parents longuement scolarisés, ils ne disent rien quant aux capacités des autres. Que ces derniers soient moins avantagés n’implique en rien qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires à une entrée satisfaisante dans la culture écrite, même si elle est moins facile ou moins brillante. Et de fait, l’examen des performances intellectuelles dans les cultures orales, ou de celles des enfants d’avant l’entrée au CP, montre que l’entrée dans le langage assure par elle-même, quelle que soit les modalités culturelles de son usage, la formation des capacités à l’abstraction et au raisonnement logique qui suffisent à une scolarisation normalement réussie.
La fameuse théorie du « handicap socioculturel » ne saurait rendre compte, autrement dit, de l’échec massif aujourd’hui des jeunes d’origine populaire. L’action scolaire peut bénéficier même à ceux qui ne disposent au départ que du parler populaire des cités. Et l’on ne saurait davantage imputer leurs difficultés d’apprentissage à une absence de « motivation » : toutes les enquêtes montrent que le désamour du travail intellectuel et des savoirs de l’école n’est pas la source, mais la conséquence de difficultés scolaires précoces vécues comme insurmontables.
Démocratiser l’école paraît donc un objectif tout à fait réaliste. Et même urgent, à mesurer les dégâts sociaux provoqués par l’échec de masse. Mais comment s’y prendre ? La question appelle quelques observations préalables.
Un objectif très ambitieux
suite ici
http://www.inegalites.fr/spip.php?article899 | |
| | | Crescent
Nombre de messages : 379 Age : 75 Localisation : Basse-Normandie Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Promotion des droits de l'enfant Mar 9 Sep 2008 - 0:24 | |
| Concours d'affiches pour la promotion des droits des enfants
Pour la troisième année consécutive, la Commission européenne organise un concours d'affiches sur le thème des droits des enfants. Dans ce domaine sensible, l'Union européenne mène des actions pour renforcer la sécurité sur internet ou encore pour intensifier la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants. Lire l'article de la Commission européenne ici...
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| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 9 Sep 2008 - 8:39 | |
| je suis extrèmement contente que lors de son discours de cloture , Bayrou ait repris mon leitmotiv, concernant l'éducation des tout-petits en maternelle, oralisation , apprentissage de la langue Française , tout en proposant aussi aux familles une aide à l'apprentissage de la langue( je n'ai plus les termes exacts) mais c'est la base même de l'education, toute réforme doit commencer par celle-là, sinon ce sera vain. | |
| | | Alien64
Nombre de messages : 105 Age : 52 Localisation : Pau Date d'inscription : 09/07/2008
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 9 Sep 2008 - 9:35 | |
| - juju41 a écrit:
- je suis extrèmement contente que lors de son discours de cloture , Bayrou ait repris mon leitmotiv, concernant l'éducation des tout-petits en maternelle, oralisation , apprentissage de la langue Française , tout en proposant aussi aux familles une aide à l'apprentissage de la langue( je n'ai plus les termes exacts) mais c'est la base même de l'education, toute réforme doit commencer par celle-là, sinon ce sera vain.
Et bien moi je reste sceptique sur cette partie du discours. Car il ne faut pas oublier que tout cela aura un coût bien réel, pas forcément compatible avec la réduction des déficits. Je suis d'accord qu'il y a du travail à faire dans ce domaine mais j'établierais des priorités : 1 - La recherche appliquée 2 - Les universités 3 - Les crèches/garderies 4 - L'école primaire 5 - La recherche fondamentale 6 - Le Lycée 7 - Le collège 8 - La maternelle Faire des propositions c'est bien à condition d'aller jusqu'au bout de la démarche car avoir des grandes idées généreuses tous les partis savent (trop) le faire. Mais pour les mettre concrètement en application, c'est souvent là que ça foire ! | |
| | | nitou86
Nombre de messages : 571 Age : 60 Localisation : poitou-charentes Date d'inscription : 17/10/2007
| Sujet: yaur Mer 10 Sep 2008 - 16:35 | |
| - juju41 a écrit:
- je suis extrèmement contente que lors de son discours de cloture , Bayrou ait repris mon leitmotiv, concernant l'éducation des tout-petits en maternelle, oralisation , apprentissage de la langue Française , tout en proposant aussi aux familles une aide à l'apprentissage de la langue( je n'ai plus les termes exacts) mais c'est la base même de l'education, toute réforme doit commencer par celle-là, sinon ce sera vain.
Bien d'accord avec toi Juju. C'est à la base qu'il faut reprendre le problème ; ainsi il y aura peut-être moins d'enfants envoyés chez les orthophonistes (qui sont débordés !). Une meilleure maîtrise de la langue évitera sans doute pas mal d'échecs scolaires ... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mer 10 Sep 2008 - 16:46 | |
| c'était mon principal thème de campagne aux municipales, mettre le paquet pour permettre une bonne oralisation des tout-petits, tout en apportant une aide pour les mères de famille ayant des difficultés dans la langue( pas forcément des immigrés , je précise), mais de toutes façons , c'est le meilleur moyen d'intégration. j'ai tellement entendu ces pauvres gamins du collège ou du lycée, au conseil de discipline, ( évidemment) incapables de préciser leurs pensées, leurs pb, et surtout incapbles de comprendre nos questions ou nos remarques, pourtant sans mots difficiles!!! et ça finit en violence, normal, quand on ne peut oraliser sa colère , on finit par taper ou casser tout ce qui bouge...pourquoi parce que ne pas comprendre le langage , c'est être exclus, donc commencçons l'intégration des petits enfants et de leurs parents, ça nous coutera moins cher que toutes les aides bidons plus tard... sans compter les dégats, les victimes etc... | |
| | | hiphip
Nombre de messages : 12 Age : 53 Localisation : ORLEANS Date d'inscription : 04/09/2008
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Jeu 11 Sep 2008 - 21:59 | |
| Je suis assez d'accord avec ce qui est dit et j'ajoute ma pierre à l'édifice. L'éducation nationale (surtout maternelle et primaire) a pour but de donner des bases saines à nos enfants. Pour moi les bases les plus importante au risque de passer pour réac sont la lecture, l'écriture, les mathématiques. Lorsqu'on sait lire et que l'on aime lire on peut lire des livre d'histoire par exemple.Le reste devrait être considérer plus comme de l'initiation. De plus à chaque fois qu'il y a un fait de société il faut que l'école fasse quelque chose : il y a la semaine de prévention routière, la semaine du gout, la semaine du sport, L'informatique....) bientôt nous aurons la semaine de la lecture, celle des math et ainsi de suite. | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Ven 19 Sep 2008 - 10:23 | |
| A l'université Paris-XII, le défi de la réussite des étudiants défavorisés LE MONDE | 18.09.08 © " Pour la première fois, l'UFR de sciences a proposé aux étudiants volontaires, titulaires d'un bac non scientifique, une prérentrée de remise à niveau en mathématiques, chimie et biologie." Remettre à niveau en les étudiants arrivant à l'université sans avoir les pré-requis nécessaires pour la filière, ce devrait être pratiqué partout. Comment les enseignants peuvent-ils gérer un groupe d'élèves et les faire progresser s'ils n'ont pas les bases pour suivre? L'université accueille tous les bacheliers, et c'est une bonne chose que les étudiants aient la liberté de choix, une nouvelle chance. Mais un semestre "propédeutique" pour ceux qui prennent une voie à laquelle ils n'ont pas été préparés, ou qui reprennent des études après interruption, cela éviterait beaucoup d'échecs et permettrait d'atteindre de meilleurs résultats. Ils faut aussi que les étudiants s'investissent dans leur avenir et dans leurs études. La "fac" est trompeuse pour beaucoup. Plus "cool" que les filières sélectives, les étudiants sont trop facilement tentés de se "laisser vivre" et sont surpris de leurs échecs, et démotivés. Un encadrement suffisant permettrait de recadrer ceux qui décrochent, au moins en signalant à temps le problème. C'est de l'investissement dans notre avenir, et le "Retour sur Investissement" pourrait être très court, si l'on sait évaluer les coûts sociaux de la situation actuelle. | |
| | | Yann-Ber TILLENON
Nombre de messages : 32 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 25/09/2008
| Sujet: Education Sam 25 Oct 2008 - 9:59 | |
| "Élite", "Avant-garde révolutionnaire", "Bourgeoisie conquérante", "Aristocratie" etc... En fait, tu as raison, on ne devrait pas avoir besoin ni des uns ni des autres tout au long de l'histoire. Mais pour cela, il faudrait des bons citoyens, des nouveaux citoyens bien éduqués, autonomes, exemplaires qui se guident eux-mêmes et n’ont donc pas besoin de « conducteurs »… C’est peut-être bien là le rôle du Mouvement…
Pour toute la philosophie antique, notamment Platon et Aristote, l’éducation et la justice étaient placées au centre même de la vie des individus et des citoyens. À la fois pour le bien des individus eux-mêmes et pour celui de la cité.
À la différence majeure du monde animal, naturel, dans lequel les « schémas innés de comportement », selon Konrad Lorenz, sont dominants et ne nécessitent qu’une éducation minimale de la part des parents et des congénères, l’être humain est d’abord un « être de culture » (Kulturwesen) pour l’anthropologue Arnold Gehlen.
Ce qui signifie que, bien que déterminé génétiquement comme n’importe quel être vivant, l’homme a un besoin vital, dès la prime enfance, d’une transmission culturelle puissante et intensive. Faute de quoi il demeurera à jamais une enveloppe charnelle sans valeur, comme une coque d’ordinateur sans disque dur programmé.
C’est pourquoi, Gehlen pensait que l’éducation devait reposer sur la « discipline » (Zucht), donc sur l’effort et la contrainte, pour être efficace. Car l’homme ne peut suivre isolément l’autodiscipline. Ces idées contredisent complètement celles de Rousseau, partisan d’une sorte d’ “auto éducation”, dont le monde contemporain a montré l’échec total.
Mais l’éducation, si elle comprend, bien entendu l’instruction – c’est-à-dire l’apprentissage concret de règles, de savoirs, de techniques, etc. elle est aussi, selon l’étymologie, (educere, dresser debout), le seul moyen d’élever l’individu. En ce sens, la véritable éducation est une initiation, par la pratique. C’est-à-dire un changement de son propre état intérieur, une amélioration et une prise de conscience intérieures.
L’éducation, alors, ne concerne pas seulement l’enfance, mais elle dure toute la vie au fil des expériences concrètes. Elle accompagne des transformations de l’être qui sont autant de processus de mort et de renaissance. C’est pourquoi je disais ailleurs que le militant est avant tout un « autodidacte », en rupture avec l’État actuel et son « éducation nationale », il s’organise en germe d’État pour diffuser un nouveau style d’éducation | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Lun 27 Oct 2008 - 9:52 | |
| Françoise Dolto bouge encore et c’est tant mieux
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| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 28 Oct 2008 - 14:19 | |
| A mille lieux des sdarcoseries: Le mardi 28 octobre 2008 Au Palais de l'Institut Séance publique de rentrée des cinq AcadémiesSous la présidence de Monsieur Jean-François Jarrige, président de l’Institut de France, président de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, la séance a pour thème cette année : De l’éducation aujourd’hui. Programme
- Réinstituer l’éducation en sa raison par Monsieur Bernard Bourgeois, délégué de l’Académie des sciences morales et politiques
- La science pour tous : illusion ou nécessité ? par Monsieur Pierre Léna, délégué de l’Académie des sciences.
- L’importance de l’enseignement de la musique dans l'éducation par Madame Édith Canat de Chizy, déléguée de l’Académie des beaux-arts.
- Éducation en Asie : des enjeux pertinents pour l’Europe ? par Monsieur Franciscus Verellen, délégué de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
- Enseignement et éducation par Madame Jacqueline de Romilly, déléguée de l’Académie française.
Les discours seront mis en ligne le mardi 28 octobre, dès la fin de la séance. Consulter le mini site | |
| | | _Christophe_
Nombre de messages : 567 Age : 52 Localisation : Saint Denis de Pile (33) Date d'inscription : 11/11/2008
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Lun 17 Nov 2008 - 22:03 | |
| Je n'ai jamais trop compris pourquoi on mêlait systématiquement les destins de l'éducation et de la formation avec celui de la recherche. C'est pourquoi quand je lis la hiérarchisation établie par Alien64 je suis un peu effrayé car j'y vois un partage de la pénurie. On déshabille Pierre pour habiller Paul (toutes mes excuses aux Pierre et Paul du Forum) ! J'aurais plutôt tendance à confier le destin de la recherche, universitaire et publique, au ministère de l'économie. Je ne pense pas qu'on puisse considérer encore comme élève un doctorant puisqu'il commence déjà à être un professionnel qui participe à l'enrichissement de son pays. La recherche de toutes façons dans son ensemble doit participer à l'enrichissement du pays, aussi bien à court terme en déposant ou en aidant des entreprises à déposer des brevets, qu'à plus long terme en créant un rayonnement international par sa capacité à initier et maîtriser le plus tôt les évolutions futures de la science et des sociétés. | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 18 Nov 2008 - 22:38 | |
| J'avais vu ce résumé sur le site de la revue "Etudes" (numéro de mai), et les remarques me semblent pertinentes.
"Abstract : En Février 2008, Xavier Darcos a proposé une nouvelle réforme de l’école élémentaire. Cette réforme part d’un constat et de deux grandes orientations. Le constat est maintenant connu après avoir longtemps voulu l’ignorer : notre école n’est ni très efficace, ni très équitable. L’école élémentaire produit près de 25 % d’élèves incapables de lire, d’écrire et de compter convenablement et l’on peut en augurer de grandes difficultés pour la suite de leurs études. La première grande réponse proposée par le ministre est donc de resserrer les ambitions de l’école sur des apprentissages et des compétences jugés essentiels. Ce principe ne peut guère être contesté : si nous pensons qu’il est indispensable que les élèves maîtrisent un socle commun de connaissances, donnons-nous les moyens de l’exiger. La seconde grande réponse, plus pédagogique participe plutôt d’une contre-réforme quand elle en appelle au retour vers les bonnes vieilles méthodes des années cinquante : par coeur, leçons de morale, vouvoiement... Les activités plus « créatives » se partageront environ trois heures par semaine.
Ce dernier point, qui semble répondre à la demande conservatrice de nombreux maîtres d’école, d’une grande partie de l’opinion et de quelques intellectuels, est bien plus contestable. Cette demande part du constat que l’école française aurait connu un âge d’or vers lequel il faudrait revenir contre trente années de changements incontrôlés. Or cette école « parfaite » ne l’était que pour une part des élèves quand plus de la moitié d’entre eux n’atteignaient pas le certificat d’études, quand une partie des autres étaient tenus pour des cancres plus ou moins poétiques et quand la plupart n’attendaient pas que leurs diplômes leur donnent accès à l’emploi. Il est vrai aussi que l’école élémentaire des années cinquante n’était pas la propédeutique du collège et du lycée auxquels n’accédaient qu’une petite moitié des élèves.
Beaucoup plus gênant encore, ce retour vers un passé « disciplinaire » ignore bien des résultats d’enquêtes internationales montrant que les élèves français ne sont pas seulement relativement faibles : ils sont aussi particulièrement peu créatifs et peu confiants. Un ouvrage récent montre à l’évidence que les jeunes Français âgés de 15 à 29 ans sont, de tous les jeunes des pays comparables à l’exception des Japonais, ceux qui sont les plus pessimistes alors que la situation économique ne justifie pas, à elle seule, ce pessimisme. Cet ouvrage montre aussi que les jeunes Français sont ceux qui ont le moins confiance en eux, le moins confiance dans les autres et le moins confiance dans les institutions. Les jeunes Français sont aussi les seuls à penser qu’il est plus important d’appendre à obéir que d’apprendre à être autonome. Et les enquêtes Pisa indiquent que les élèves français n’osent pas prendre des risques quand ils ne sont pas sûrs, qu’ils ne travaillent pas facilement avec d’autres et qu’ils n’osent pas interroger leurs enseignants quand ils ne savent pas.
>> Accueil du site de la revue Etudes | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 9:23 | |
| Inégalités sociales face à l’orientation : le rôle de l’école | |
| | | filincel
Nombre de messages : 303 Age : 36 Localisation : Nancy Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 16:22 | |
| - juju41 a écrit:
- Inégalités sociales face à l’orientation : le rôle de l’école
Ca fait longtemps que je dis que l'orientation est négligée tout au long du parcours scolaire. Résultat, après le bac, beaucoup d'étudiant se hasardent là où ils croient que c'est intéressant ... et s'aperçoivent quelques mois après que ce n'est pas ce qui leur plaît. En fait, beaucoup d'étudiant ne savent pas ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils leur plairait. Ex: Certains élèves pensent que les écoles d'ingénieur sont d'un trop haut niveau et préfèrent tenter leur chance en médecine ... or il y a bcp plus de réussite dans la première. Mais qui le sait ? | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 16:30 | |
| et surtout il faudrait dire aux élèves qu'ils peuvent aussi passer par l'IUT, que les passerelles sont tout à fait possibles pour continuer soit en école d'ingé, soit en IUP Bac +5..plutôt que de se lancer dans des prépas ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:12 | |
| houlà IUP ça existe plus malheureuse
je suis dans un mais j'ai pas le droit de le dire :p |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:22 | |
| je sais, même que c'est celui qu'a fait mon fils.. info-bio... mais , il n'est pas dans l'info-bio, maintenant!juste info... difficile de trouver un job en info-bio...au cas où ça t'interesserait, il a fait son stage chez Sanofi-Aventis , à Francfort( enfin à côté)... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:25 | |
| ton fils à fait GPhy? quelle promo ?
parce que difficile de trouver un job j'ai du mal à te croire, j'en avait déjà trouvé cet été (au cas où je n'étais pas pris ici), mais c'est vrai qu'il y a eu un creux il y a 4-5 ans |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:37 | |
| il est sorti en 2004... et pas grand chose, il a galéré, 9 mois pour trouver un job...faut dire qu'Aventis s'est fait bouffer par Sanofi, juste cet été là! du coup pas de postes dispos!et pour ler este , c'était la galère partout..peu de cette promo sont dans la bio.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:40 | |
| je crois que c'est reparti un ou deux ans après
maintenant il y a pas mal d'emplois, dixit la promo sortante, et j'ai pas eu trop de mal à trouver un stage (je vous en dirait plus of course)
bon maintenant on peu clore cette digression je pense |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université Mar 2 Déc 2008 - 18:46 | |
| - juju41 a écrit:
- je sais, même que c'est celui qu'a fait mon fils.. info-bio... mais , il n'est pas dans l'info-bio, maintenant!juste info...
Faut dire que info-activia ça sonne pas terrible. | |
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| Sujet: Re: [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université | |
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| | | | [Grand Thème] éducation, formation, recherche, université | |
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