Mariage Civil?

Jean-Luc a écrit:

Quel jeune homme de 21 ans ou moins n'a pas rêvé d'avoir plusieurs filles dans son lit ?
Le tout est de trouver son baril d'**** qu'on n'échangera en aucun cas contre deux d'ordinaire.

Ben il rêve ptêt d'avoir plusieurs garçons dans son lit, t'en sais rien !

Antonin a écrit:

Pourquoi vouloir faire durer à tout prix un couple ?

Je crois qu'on n'est pas sur la même longueur d'onde, Antonin.
Le mien, de couple, dure depuis plus de 33 ans, et ce n'est pas « à tout prix », mais parce nous tenons toujours l'un à l'autre.
Avant d'imaginer des scénarios libertins, dis-toi plutôt qu'on peut presque toujours trouver l'âme-sœur, le tout est de ne pas se précipiter...

Citation :

dis-toi plutôt qu'on peut presque toujours trouver l'âme-sœur

Mais c'est terriblement ennuyant

antonin

ce n'est pas ennuyeux... moi je suis mariée depuis 8 ans
et je ne m'ennuie pas

le danger avec cette conception de la vie, c'est de changer de cap à chaque difficulté et de considérer l'autre comme un kleenex.

Antonin a écrit:

Citation :

dis-toi plutôt qu'on peut presque toujours trouver l'âme-sœur

Mais c'est terriblement ennuyant

Mon pauvre ami ignorant, si tu savais à quel point tu te fourres le doigt dans l'oeil...

Au bout de combien de temps tu crois que tu es "ennuyant" antonin?

Ah

Enfin des réactions.

Je pense au contraire que c'est une force et une grande preuve de confiance que d'être un couple ouvert.

Depuis une trentaine d'année, les couples se forment de plus en plus sur le critère de l'amour. Il y a une bonne cinquantaine d'année, les couples se formaient souvent pour des raisons de stratégies familiales. (conserver le patrimoine) Je pense qu'il est au moins tout aussi pertinent de fonder un couple sur un critère de liberté, pour l'épanouissement de l'individu.

Non ?

@Alain, pourquoi ne pas débattre sérieusement de cette question ?

Antonin a écrit:

Ah

Enfin des réactions.

Je pense au contraire que c'est une force et une grande preuve de confiance que d'être un couple ouvert.

Depuis une trentaine d'année, les couples se forment de plus en plus sur le critère de l'amour. Il y a une bonne cinquantaine d'année, les couples se formaient souvent pour des raisons de stratégies familiales. (conserver le patrimoine) Je pense qu'il est au moins tout aussi pertinent de fonder un couple sur un critère de liberté, pour l'épanouissement de l'individu.

Non ?

Ta documentation sur le mariage il y a cinquante ans a de sérieux trous.

pour parler sur le plan purement "animal", le propre de chaque Mâle est de transmettre ses gènes, c'est pourquoi dans le règne animal, le Mâle est soit le dominant avec un"harem" , soit il est dans un couple fidèle.
il est naturel que le mâle humain propage ses gènes à tout va, mais instinctivement il le refusera à sa ou ses femelles, car il doi être sur que ce sont bien ses enfants et non ceux d'autres mâles.Tout ça pour dire que à moyen terme, ton couple "ouvert" est condamné, dés lors que le désir d'enfants est devenu prioritaire.

Dans certains milieux, il y avait vraiment des stratégies matrimoniales familiales. Le critère de choix premier n'était pas l'amour. Le choix du conjoins ne se faisait pas de la même manière qu'aujourd'hui.

La manière dont nous rencontrons et choisissons le conjoins évolue. Pourquoi demain ne serait pas différent d'aujourd'hui ? Si on suit l'idée que le couple va en s'émancipant de la morale dominante, mon idée n'est pas idiote.

@Juju,

Je ne suis pas convaincu. Des sociétés matriarcales ont bien existé. Pour moi, les raisons de la "domination" masculine n'ont rien de génétique et sont presque entièrement culturel. Tout dépend de ce que la société valorise. Car à la différence des animaux, nous avons cette capacité à prendre du recule sur nous même et à agir. La culture que nous créons nous permet de modifier nos comportements primaires.

Antonin a écrit:

Des sociétés matriarcales ont bien existé.

Mais n'ont jamais duré longtemps...

Euh si, Madagascar en est une.

je suis d'accord que la culture a modifié les comportements primaires mais , l'homme en tant que mâle doit propager ses gènes, d'ailleurs dans toutes les guerres et de tous temps, les "ennemis" pratiquent le viol , instinctivement ou volontairement pour modifier les apports génétiques chez l'ennemi.
cela dit, mon petit bonhomme ( dans le sens filial et affectueux du terme), attends de d'avoir ce désir d'enfant et on en reparlera...

Antonin a écrit:

@Alain, pourquoi ne pas débattre sérieusement de cette question ?

Parce que pour moi c'est un sujet sérieux.
On ne peut pas facilement convaincre quelqu'un qui au cours d'une union de 25 années a rencontré des épreuves, les a surmontées et a accompli en outres quelques performances enviables, le tout dans une atmosphère de respect et de loyauté réciproque, que cela aurait été mieux autrement.

antonin,

ton projet, c'est pas de lien
ça existe déjà : on n'est pas obligé de se marier

par contre, rencontrer une fille qui partage tes convictions, ce ne sera pas facile... je te souhaite bon courage...

Et si tu la rencontres, partage au moins

arnaud, tu n'as pas honte !!!! toi le jeune marié !!
efface tout de suite ton post, sinon je te dénonce à ta douce !!!

Tout comme l'homme se doit de semer sa semance pour perpétuer ses gènes, la femme se doit d'en recueillir plus d'une pour s'assurer qu'elle en aura une qui puisse la féconder si on va par la...

J'avais un peu cet esprit la de l'adolescence au quart de siècle, en quoi l'amour devrait nous imposer à l'autre ?
De quel droit, parce qu'on aime, on doit enfermer l'autre dans une exclusivité ?

Pour moi l'amour était bien au dela de cette mesquine considération, quand on aime, on ne souhaite que le bonheur de l'autre, et s'il nous appartient de faire tous les efforts nécessaire à cela et d'instaurer le dialogue, il est parfois des vérités qui montrent que cela ne suffit pas toujours, que certains y arrivent n'est pas preuve de généralité.

J'en suis revenu, en évoluant on s'aperçoit, que ce soit culturel ou vicérale, que les choses sont bien plus compliqués et que cette façon de voir survie rarement aux années et à l'expérience, rarement ne voulant pas dire jamais, tout comme la minorité de couple qui dure ne vaut pas généralité.

Heu, bon ça sent le printemps, ce fil que j'avais ouvert d'une façon fort innocente.
Lorsqu'on consulte Legifrance.fr, il y a 304 articles dans le code civil sur les époux, et 191 articles sur le mariage. ça donne du grain à moudre.
Petit rappel sur ce qui est lu durant le mariage :



Article 212 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Loi n°2006-399 du 4 avril 2006 - art. 2 ()
Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.

Article 213 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Loi n°70-459 du 4 juin 1970 - art. 2 ()
Créé par Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803
Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir.

Article 214 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Loi n°65-570 du 13 juillet 1965 - art. 1 ()
Créé par Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803
Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives.
Si l'un des époux ne remplit pas ses obligations, il peut y être contraint par l'autre dans les formes prévues au code de procédure civile.

Article 215 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Loi n°65-570 du 13 juillet 1965 - art. 1 ()
Modifié par Loi n°70-459 du 4 juin 1970 - art. 2 ()
Modifié par Loi 75-617 1975-07-11 art. 3 JORF 12 juillet 1975 en vigueur le 1er juillet 1976
Créé par Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803
Les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie.
La résidence de la famille est au lieu qu'ils choisissent d'un commun accord.
Les époux ne peuvent l'un sans l'autre disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la famille, ni des meubles meublants dont il est garni. Celui des deux qui n'a pas donné son consentement à l'acte peut en demander l'annulation : l'action en nullité lui est ouverte dans l'année à partir du jour où il a eu connaissance de l'acte, sans pouvoir jamais être intentée plus d'un an après que le régime matrimonial s'est dissous.

Rien déjà que sur la premiére phrase, qui parle de respect, fidélité, secours et assistance on peut rencontrer des futurs couples pour leur faire prendre conscience de leurs engagement réciproques.
Parait-il que cette rencontre se fait dans certaine mairie : l'élu qui va présidé le mariage reçoit les époux pendant quelques heures pour discuter avec ex du déroulement de la cérémonie et apprponfondit leur engagement. Cela permet aussi d'ailleurs de rencontrer un jeune couple sur sa commune.
Pour revenir sur le sujet, ne pourrait-on pas proposer que chaque couple doive, dans le cadre associatif par exemple, être informé des droits et devoir dans le mariage. L'association attesterait ou non de la présence du couple, et le maraige pourrait alors avoir lieu.

moi, ce que j'en dis,avec mes 33 an de vie commune hors et dans le mariage, c'est que j'en suis encore comme au premier jour, c'est peut-être exceptionnel, mais ça ne s'explique pas,il faut croire que nous étions "destinés", malgré les multiples expériences qui ont précédé!

Le couple qui dure n'est plus la norme qu'on le veuille ou non, on peut le déplorer, on peut supposer ou éspérer qu'il en sera de nouveau autrement demain, mais c'est aujourd'hui ainsi, même pour ceux, de moins en moins nombreux (quoique), qui se marient.

Pourquoi vouloir "imposer" la vision de l'état d'il y a 50 ans aux futurs nouveaux mariés ?
Et par la même de l'église...

On a enfin accepté que les homosexuels puissent se revendiquer de couples légitimes, il était temps, mais si on ne souhaite pas se marier ne serait ce que par pragmatisme, on à beau avoir les meilleurs intentions du monde on ne sait jamais de quoi demain sera fait, le divorce coûte toujours plus chère que le mariage, on est pas reconnu comme couple (sauf quand ça arange les institutions).

Je pense qu'avant même de vouloir faire réfléchir les couples sur leur future ratification légale de leur union, il serait peut être bon de faire réfléchir le législateur sur les nouvelles informations dont on dispose.

d'avalie noire a écrit:

Rien déjà que sur la premiére phrase, qui parle de respect, fidélité, secours et assistance on peut rencontrer des futurs couples pour leur faire prendre conscience de leurs engagement réciproques.
Parait-il que cette rencontre se fait dans certaine mairie : l'élu qui va présidé le mariage reçoit les époux pendant quelques heures pour discuter avec ex du déroulement de la cérémonie et apprponfondit leur engagement. Cela permet aussi d'ailleurs de rencontrer un jeune couple sur sa commune.
Pour revenir sur le sujet, ne pourrait-on pas proposer que chaque couple doive, dans le cadre associatif par exemple, être informé des droits et devoir dans le mariage. L'association attesterait ou non de la présence du couple, et le maraige pourrait alors avoir lieu.

Oui mais sans la contrainte d'y participer, plutôt l'option proposée par la mairie dès le dépôt du dossier de mariage ou de PACS.

Mais on n'oblige personne à se marier!!! Et on peut être trés heureux hors mariage. Il était juste question d'expliquer, à ceux qui demandent de se marier à la mairie, quels étaient les enjeux de leur demande. Que le mariage civil ne consistait pas simplement en une belle fête et à payer moins d'impôt.
Et cela permettait effectivement de réfléchir au respect, à la solidarité, à la fidélité...autant de valeurs qui ne nous sont pas étrangéres...

Autant de valeurs auquelles les futurs mariés sont censés avoir réfléchis.

Je le dis c'est louable et c'est vrai que ça apporterait un nouveau regard sur cet évennement aux postulants, si vce n'est que 5 ans après ils n'en auront aucun souvenir et que les couples qui durent, selon moi, sont ceux qui y ont réfléchi avant et tout au long du mariage, pas ceux à qui on a rappeler qu'il fallait y réfléchir juste avant l'engagement.

Et ça a un coût, on peut dire ce qu'on veut mais si l'état généralise, même de manière optionnelle, cette pratique, il ne peut en aucun cas le faire en imposant la création d'association bénévoles, il faudra donc un budget pour ça, autrement on laisse les choses se faire et les actions ponctuelles bénévoles se développer.

En fait l'idée d'Antonin serait peut-être de donner un statut aux communautés de plusieurs personnes en ménage, quelque soit leur sexe. Un homme/deux femmes, deux hommes/une femme, trois hommes, trois femmes, etc...