Selon le FMI, il faut se préparer au pire

tu ne m'en voudras pas, je reste avec l'explication de capitole

hloben a écrit:

tu ne m'en voudras pas, je reste avec l'explication de capitole

Facile, il crois que tu utilises tes sources sans vérifier les dates; je ne suis pas sûr que tu doives t'en réjouir.
Moi je crois que tu complotes astucieusement à polluer ce forum en posant sans arrêt de faux problèmes avec des documentations foireuses.
Chacun a les complots qu'il peut, n'est-ce pas? et si je me trompe, tes défenseurs vont m'apporter patiemment la démonstration de ta bonne foi, de ton ouverture d'esprit et de ton objectivité (en dehors de toute référence à l'esperanto, s.v.p.).

Alain BERTIER a écrit:

hloben a écrit:

tu ne m'en voudras pas, je reste avec l'explication de capitole

Facile, il crois que tu utilises tes sources sans vérifier les dates; je ne suis pas sûr que tu doives t'en réjouir.
Moi je crois que tu complotes astucieusement à polluer ce forum en posant sans arrêt de faux problèmes avec des documentations foireuses.
Chacun a les complots qu'il peut, n'est-ce pas? et si je me trompe, tes défenseurs vont m'apporter patiemment la démonstration de ta bonne foi, de ton ouverture d'esprit et de ton objectivité (en dehors de toute référence à l'esperanto, s.v.p.).

comme quoi, toi aussi tu as ta petite théorie du complot ...

ouééé bonne nouvelle la crise est terminée, on est sauvés !

Je viens de lire le topo du super plan de Paulson, c'est vraiment très bien ficelé.

En gros, le Trésor va renflouer la Fed, qui est en situation de post-faillite à la suite des interventions de sauvetage de banques ou d’assureurs. Puis il va créer une nouvelle poubelle géante, pardon un fond de defeseance genre CDR, pour les déchets qui plombent aujourd’hui les bilans des banques US (en fait souvent de leurs filiales aux îles Caîman).

La super idée est que le Trésor s’engage à reprendre toutes leurs créances pourries en échange de cash fraichement imprimé.
C'est absolument génial : quand les banques n'ont plus d'argent, on paie à leur place en imprimant des billets ! Et dire qu'on n'y avait pas pensé plus tôt !

En gros, notre ami Paulson se prépare à déverser un véritable tsunami de billets verts sur les marchés mondiaux. Va-t-il sauver l’économie mondiale en faisant ça ? En tout cas, il sauvera les banksters et c'est bien ça le plus important.

Pour nous tous, ça sera le merveilleux retour de l’inflation de nos vertes années : pétrole cher, denrées alimentaires chères, et monnaie de papier se dévaluant de plus en plus vite. Au fait, le brent a repassé la barre des 100 $.

Voila qui inaugure des jours radieux.

USA: le rendement de bons du Trésor à très court terme s'approche de zéro
Le rendement des bons du Trésor à quatre semaines et à trois mois, des obligations à très court terme émises par l'Etat fédéral américain, s'est effondré mercredi, approchant brusquement de zéro, des niveaux qui n'avaient jamais été vus, selon les données disponibles.

Le bon du Trésor avec une maturité de quatre semaines a clos mercredi avec un rendement de 0,245%, et celui à trois mois avec un rendement de 0,060%, avec un plus bas en séance à 0,020%. Ces taux étaient encore respectivement de 1,51% et 1,46% vendredi.

Selon des données historiques disponibles sur le site internet de la Réserve fédérale, qui remontent à 1954, avant cette année le précédent plus bas pour le bon du Trésor à trois mois était de 0,77%, le 27 juin 1958.

Le bon du Trésor à quatre semaines a été créé en 2001, et son précédent plus bas datait du 22 avril dernier, à 0,71%.

Cette chute historique des rendements s'explique par la ruée des investisseurs sur ces titres jugés comme les plus sûrs possibles, dans un contexte de crise de confiance généralisée et de doutes sur la solidité des institutions financières.

Les investisseurs parient également sur une inflation négative à très court terme, avec la baisse brutale des cours du pétrole. Mardi a été annoncée une baisse de 0,1% des prix à la consommation aux Etats-Unis en août par rapport à juillet, en données corrigées des variations saisonnières.

Ce mouvement de marché permet à l'Etat américain de se refinancer à un coût extrêmement avantageux, à un moment où il vient de faire grimper sa dette en plaçant sous tutelle les organismes de refinancement hypotécaire Fannie Mae et Freddie Mac, et en nationalisant l'assureur AIG.

Le Trésor américain, qui a procédé mercredi à une adjudication très avantageuse de "Treasury bills" à 35 jours, a vu le taux médian ressortir à 0,05% seulement (contre 1,96% pour des "Treasury bills" à 6 jours lors d'une adjudication le 8 septembre). Fait exceptionnel, certains investisseurs ont acquis des "Treasury bills" avec un rendement nul.

Au plus haut, le rendement des bons du Trésor à trois mois sur le marché secondaire a atteint les 16% en 1980, à un époque d'inflation élevée.

http://www.trader-forex.fr/actualite-forex/news-USA-le-rendement-de-bons-du-Tresor-a-tres-court-terme-s-approche-de-zero-080917205421.cqskteg5


commentaire:

y at'il quelqu'un de compétent pour m'expliquer à quoi ça sert d'acheter des bons à rendement à 0,05% à 35 jours ou nul..? vu que c'est ce genre de camelote que les USA compte vendre pour payer les MILLE ou DEUX MILLE MILLIARDS de dollars pour empecher la chute du système...

d'après le tour que j'ai fait sur internet, il ne semble pas que le Plan paulson soit la panacée pour sauver le Monde Financier...

d'ailleurs lisez ceci
http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/j-46-mccain-et-obama-au-bord-de-la-grande-depression/1447/0/275607


extrait
C'est désormais officiel : les Etats-Unis n'ont plus que quelques jours pour éviter de basculer dans une nouvelle Grande Dépression. Et l'administration Bush se prépare à lancer l'intervention la plus vaste de l'État fédéral dans le domaine économique depuis le "New Deal" de Franklin D.Roosevelt. Du coup, à J-46 de la présidentielle du 4 novembre, c'est à peine si on parle encore des deux candidats à la Maison-Blanche, Obama et McCain. Ceux-ci continuent à s'invectiver, impuissants, car ils sont sur le banc de touche, pendant que les véritables acteurs de la partie se démènent sur le terrain. Mais pour les deux postulants, il importe plus que jamais d'avoir au moins l'air présidentiel face à la crise. Et pour l'heure, Barack Obama semble plus à l'aise dans ce rôle que John McCain. Il est vrai que le candidat républicain ne pouvait craindre pire poisse à quelques semaines du scrutin. La crise l'oblige à batailler sur un terrain qui n'est vraiment pas le sien, et en plus à la tête d'un mouvement conservateur profondément désorienté et divisé.

"Nous ne sommes qu'à quelques jours de l'effondrement complet de notre système financier"a avoué vendredi matin le sénateur démocrate du Connecticut Chris Dodd, qui préside la commission des Banques au Sénat, rendant compte sombrement sur ABC de ce que le secrétaire au Trésor Henry Paulson et le président de la Réserve Fédérale Ben Bernanke avaient expliqué jeudi soir aux dirigeants du Congrès lors d'une réunion de crise au Capitole. Ce diagnostic alarmant a été confirmé quelques heures plus tard par le président Bush, qui est apparu dans le jardin de la Maison-Blanche flanqué de Paulson et Bernanke pour informer ses compatriotes que "l'économie américaine est confrontée à une crise sans précédent, à laquelle nous devons réagir par des mesures sans précédent. Nous sommes à un moment crucial". Le président, jadis fervent partisan de la dérégulation et de la diminution du rôle de l'État, a justifié la préparation d'un plan global d'intervention en expliquant qu' "étant donné l'état précaire des marchés financiers et leur importance vitale pour le quotidien

Citation :

Y a t'il quelqu'un de compétent pour m'expliquer à quoi ça sert d'acheter des bons à rendement à 0,05% à 35 jours ou nul..? vu que c'est ce genre de camelote que les USA compte vendre pour payer les MILLE ou DEUX MILLE MILLIARDS de dollars pour empêcher la chute du système...

Ma modestie naturelle m’interdisant d’apporter une réponse qui pourrait être interprétée comme une insupportable (parce qu’injustifiée) revendication de compétence, je me limiterai à une hypothèse : c’est encore une manœuvre de malveillants banquiers, encouragés par une clique d’autres banquiers aussi centraux que malveillants aussi, pour que l’on ne comprenne rien aux événements actuels auxquels ils semblent ne pas comprendre grand-chose non plus.

juju41 a écrit:

y at'il quelqu'un de compétent pour m'expliquer à quoi ça sert d'acheter des bons à rendement à 0,05% à 35 jours ou nul..? vu que c'est ce genre de camelote que les USA compte vendre pour payer les MILLE ou DEUX MILLE MILLIARDS de dollars pour empecher la chute du système...

À rendement nul, je ne vois pas non plus.
Mais à rendement infime, une somme énorme placée même peu longtemps rapporte tout de même : un million de $ placés 35 jours à 0,05% rapportent tout de même 50 $...
D'un autre côté, sans doute certains estiment-ils leur argent plus en sécurité avec ces bons - de fait garantis par l'état - que sur un compte dans une banque susceptible de faire faillite à n'importe quel moment.

Tout cela n'est bien sûr que conjectures personnelles.

A priori, il faut considérer l'influence de ce placement,
sur le rendement global annuel de ceux qui les placent là,
surtout s'ils sont en monnaie hors dollar,
compte tenu que le dollar est plutôt à la hausse à 30 jours.

Les doutes des investisseurs sur le plan Paulson
LE MONDE | 23.09.08 | 08h36 •
New York envoyée spéciale

Le plan géant de sauvetage de la finance aux Etats-Unis annoncé vendredi 19 septembre par le Trésor américain n'a visiblement réussi à dissiper tous les doutes des investisseurs. Wall Street a cédé, lundi 22 septembre, l'intégralité des gains réalisés vendredi, avec une baisse de 3,27 %, entraînant dans sa chute les places financières d'Asie, Hongkong (–2,68 %) et d'Europe mardi matin.

Pour le marché, le plan "Paulson", du nom du secrétaire au Trésor, qui consiste à racheter aux banques leurs actifs "toxiques", est encore trop confus. A quel prix seront rachetés ces titres? Quelles banques auront la possibilité de le faire? Pour la plupart, il est clair que les plus petites n'échapperont pas à la faillite. Lundi, le plongeon des titres de banques régionales américaines, telles Regions Financial de l'Etat de l'Alabama, ou de Marshall & Ilsley dans le Wisconsin, ont illustré ces craintes.

"Ce plan est énorme, mais cela ne suffira pas à sauver tout le monde", atteste Christian Menegatti du fonds d'investissement RGE Monitor. Selon lui, le montant des mauvaises dettes des banques s'élève entre 1 500 milliards et 2 000 milliards de dollars, soit plus que le double du plan Paulson, qui n'a d'ailleurs pas encore été approuvé par le Congrès. Des tractations informelles entre républicains et démocrates ont débuté lundi. Mais celles-ci pourraient durer plus longtemps que prévu.

En outre, "ce plan n'empêchera pas la récession", estime M. Menegatti. Les investisseurs réalisent que toute l'économie pourrait tomber en panne. "Vendredi, les gens ont cru que Paulson avait la solution magique, mais maintenant c'est le retour à la réalité", indique un trader new-yorkais. "La semaine dernière Hewlett Packard a annoncé 20 000 suppressions de postes, des annonces comme ça il va y en avoir encore beaucoup, beaucoup", prédit celui-ci. Ainsi, lundi, le marché s'alarmait de l'avenir du géant de l'automobile General Motors, dont la solvabilité est encore fragilisée par la crise.

Illustration de la nervosité des marchés : l'indice Vix qui mesure la volatilité de l'indice S & P500, est à un niveau inédit depuis le krach de 1987. Signe clair du retour des turbulences financières, la spéculation a repris sur le pétrole, redevenu une valeur refuge. En quelques heures, le prix du baril a grimpé de plus de 20 dollars en séance pour finir à 120,92 dollars sur le marché américain

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/23/les-doutes-des-investisseurs-sur-le-plan-paulson_1098386_3234.html

juju41 a écrit:

y at'il quelqu'un de compétent pour m'expliquer à quoi ça sert d'acheter des bons à rendement à 0,05% à 35 jours ou nul..? vu que c'est ce genre de camelote que les USA compte vendre pour payer les MILLE ou DEUX MILLE MILLIARDS de dollars pour empecher la chute du système...

Cela me semble surtout présenter une utilité pour un Etat car le fait de posséder autant de réserves libellées en USD permet notamment de conserver sa devise sous-évaluée : c'est la raison pour laquelle la Chine a acheté des T BONDS en masse afin de conserver le DOLLAR-YUAN à un cours régulier. Cela permet notamment une meilleurs compétitivité à l'exportation. Cela permet aussi d'avoir une arme économique à faire jouer en menaçant de refourguer tous les T BONDS sur le marché ce qui ruinerait l'économie américaine (et chinoise également).

Mais je vous mal un investisseur financier se lancer là-dedans à grande échelle. En revanche, ils sont tous à MIAMI (notamment les russes...alors qu'à Moscou ils arrivent à des rentabilités de 80 % l'an !) pour racheter les maisons qui viennent d'être saisies par les banques...dans 3 ans ils feront la bascule.

Le poids de la dette américaine rend le dollar plus vulnérable


à rapprocher de la prévision de

http://www.leap2020.eu/GEAB-en-Francais_r26.html

« Les Etats-Unis n'échapperont pas à la pire récession depuis quarante ans »[ 24/09/08 ]


En novembre 2007, déjà, il annonçait un krach majeur du système financier. Aujourd'hui, à l'heure où ses prévisions se vérifient, c'est un tableau bien sombre que dresse, à moyen terme, l'économiste américain Nouriel Roubini. Le cantonnement des actifs « toxiques » des banques ne peut suffire à lui seul à enrayer la crise, explique-t-il, prédisant une sévère contraction économique et de profonds bouleversements dans le paysage bancaire.

suite ici

http://www.lesechos.fr/info/enquete/4775427.htm?xtor=RSS-2059

radar du 23/9 contreinfo
Radar 23 septembre 2008 : la moitié des banques US menacées de faillite, selon le patron de la Bank of America

23 septembre 2008





Mauvais augure

Lorsqu’on a demandé à Ken Lewis, le directeur de la Bank of America, combien survivraient à la crise parmi les 8500 banques américaines, sa réponse a été : « à peu près la moitié. »

Le plan Paulson amendé par les Démocrates

Les élus Démocrates ont refusé la première mouture du plan Paulson qui ne prévoyait aucune supervision parlementaire de l’agence chargée du rachat des actifs et n’exigeait aucune contrepartie des entreprises qui bénéficieraient de ce dispositif.

L’administration a accepté d’inclure dans la nouvelle version plusieurs propositions des parlementaires, dont l’obtention par l’état d’une prise de participation dans les entreprises aidées. Elle contiendra également des dispositions pour venir en aide aux ménages menacés de saisie et renforce le contrôle parlementaire.

L’un des points de friction non encore résolu entre les élus et le pouvoir porte sur une proposition des Démocrates visant à limiter les revenus des dirigeants des entreprises aidées par l’état.

M. Paulson s’y oppose car selon lui cela découragerait les entreprises de bénéficier de ce plan.

La dette US va atteindre des niveaux records

L’emprunt des 700 milliards nécessaires pour financer le plan Paulson va amener l’endettement des USA à son plus haut niveau depuis 1954, au delà de 70% du PIB.

Les risques pour l’économie US sont les suivants : une hausse des taux d’intérêts en raison de l’accroissement du nombre de bons du Trésor qui seront émis pour financer le plan et un désir moindre des investisseurs étrangers pour accroitre leurs portefeuilles d’actifs US.

Le dollar a connu hier sa plus forte baisse contre l’euro depuis la création de la devise européenne en 1999.

La limite légale autorisée pour la dette américaine devra être relevée de 10 600 milliards à 11 300 milliards.

« Le marché est très, très négatif en raison des conséquences de ce relèvement de la limite de la dette », déclare le responsable du marché des devises d’un établissement new yorkais.

Le déficit de l’état pourrait atteindre 1 000 milliards l’an prochain, soit 7% du PIB.

Selon Michael Feroli, économiste à la Morgan Chase, le plan Paulson, les dépenses supplémentaires du gouvernement et le ralentissement économique pourraient porter ce déficit à 1 500 milliards, 10% du PIB.

Morgan et Goldman se transforment en banques commerciales

Les deux dernières banques d’affaires US ont décidé de changer de statut et de se transformer en banques commerciales.

Cette décision les autorisera a utiliser d’autres règles comptables, leur donnera accès aux fonds de la Fed et leur permettra d’améliorer leur situation financière en recevant les dépôts du grand public.

Elles ne seront désormais plus contraintes de comptabiliser leurs actifs à la valeur du marché et pourront les transférer dans leur filiales bancaires.

5 à 0

Au premier janvier, Wall Street comptait cinq grandes banques d’affaires. Après cette décision, il n’en restera aucune.

Fed : Le délai légal de 5 jours requis pour le changement de statut de Morgan et Goldman ne sera pas respecté

Based on consultation with the Department of Justice regarding the applications of Goldman Sachs and Morgan Stanley to become bank holding companies, the Federal Reserve Board announced on Monday that the transactions may be consummated immediately without the application of the five-day antitrust waiting period.

Serait-ce urgent à ce point ?

régulateurs au chômage

« Il n’y a plus de banques d’investissements, donc nous n’avons plus à les réguler », a déclaré hier Barney Frank, le président Démocrate de la commission parlementaire des services financiers.

Sauvetage, version Dubaï

The United Arab Emirates Central Bank launched a 50 billion dirham ($13.6 billion) emergency facility for banks on Monday, as a global liquidity squeeze hit financial sectors in the Gulf States.

Les CDS réglementés à compter du 1er janvier

L’Etat de New York a promulgué lundi de nouvelles lois qui réglementeront pour la première fois le marché des Credit Default Swap, dont la valeur totale est de 62 000 milliards de dollars. Ces contrats seront désormais considérés comme des assurances et tomberont de ce fait dans le domaine réglementé par l’Etat.

Tardif mais bienvenu. Rappelons nous que Warren Buffet avait qualifié les produits dérivés d’Armes de Destruction Massives pour la finance.

Les CDS, quoique le montant total des contrats soit déjà énorme, ne représentent qu’une partie des produits dérivés, qui totalisent ensemble plus de 600 000 milliards de dollars de valeur nominale, soit 12 ans de PIB mondial.

Interdictions des ventes à découvert

L’Allemagne,la Hollande, Taiwan, l’Australie, le Danemark, l’Irlande, Dubaï ont pris des mesures limitant ou interdisant les ventes à découvert.

L’Europe incapable de réagir ?

Ambrose Evans-Pritchard, jamais avare de critiques contre l’Europe, pointe les raisons pour lesquelles, selon lui, l’Union ne saurait réagir à une situation de crise majeure comme celle des USA.

Paralysée par les traité qui lui interdisent de pratiquer une relance keynésienne, elle est dépourvue d’une autorité unique de régulation disposant des pouvoirs utilisés par Paulson. De plus, sa rigidité anti-inflationniste héritée de la Bundesbank n’est pas adaptée à la situation contrastée existant entre l’europe du sud et celle du nord, menaçant à terme l’existence même de la monnaie unique.

Il est où DSK ?

Dans Son Kul.

Jean-Luc a écrit:

Dans Son Kul.

Excellent !

Plus sérieusement, certains étaient ravis (dont môa) de le voir nommé à la tête du FMI. Il s'était présenté comme celui qui allait changer les choses (pour pas changer ).
Mais maintenant ?

Yu Yongding veut prévenir une « vente panique » de bons du Trésor US

25 septembre 2008


L’intervention de George Bush, faite pour rassurer, aura-t-elle l’effet recherché ou au contraire sera-t-elle interprétée comme une preuve que les USA sont au bord du gouffre ? Les pays asiatiques, lourdement chargés de la dette américaine, ne cachent plus leur inquiétude. M. Yu Yongding, ancien conseiller de la Banque Centrale chinoise, avertit que « la Chine est très préoccupée par la sécurité de ses actifs », et met les points sur les I : « si on veut que la Chine garde son calme, ont doit aussi garantir à la Chine que ses actifs sont en sécurité. » M. Yu espère qu’un accord entre les principaux créanciers de l’Asie permette d’éviter que ne s’enclenche une incontrôlable « vente panique » des bons du Trésor US. La Chine a beaucoup aidé les USA, estime-t-il, et elle devrait « obtenir quelque chose en retour. » Mais il tire également d’autres enseignements de cette crise. Il est temps que la Chine bâtisse une croissance ne dépendant plus de ses exportations, juge M. Yu. Raison de plus pour protéger la valeur du trésor de guerre qu’elle a accumulé, car il lui permettra de supporter les coûts sociaux de cette transition, prévoit-il.



suite ici



http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2199

c'est tout simplement du chantage mais c'est bien joué : les américains empêchent les chinois depuis des années les acquisitions industrielles indispensables à leur croissance externe. En gros, ils leur interdisent d'utiliser les dollars que les chinois acquièrent pour continuer de sous-évaluer le YUAN et en même temps soutenir le système financier US.

Aujourd'hui, les chinois disent : soit on coule définitivement le dollar et votre système en revendant tout (reste à savoir si c'est du bluff car ils perdraient gros dans une telle opération), soit vous nous laissez développer notre appareil industriel par croissance externe. A priori c'est bien joué. Reste à savoir si ça va marcher.

Crise : impact sur les programmes d'aide

Source : AFP
25/09/2008 | Mise à jour : 18:22 |

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Le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, a reconnu que la crise financière américaine allait avoir des conséquences sur les programmes d'aide aux pays les plus pauvres.

M. Zoellick participait à une conférence de presse avec Bill Gates, président de la Fondation Bill et Melinda Gates, le premier ministre britannique Gordon Brown, et la présidente de l'Organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, à l'issue de la présentation d'un plan destiné à sauver 10 millions de mères et leurs nouveaux-nés.
"Je suis inquiet, la crise a déjà un effet sur les engagements financiers des pays développés, et dans certaines zones l'impact pourrait devenir plus grave", a reconnu le président de la Banque mondiale en réponse à une question.

Auparavant, les participants avaient souligné que le monde avait jusqu'ici échoué à adopter les mesures primordiales à prendre pour sauver des millions de femmes et de nouveaux-nés. "Une mère meurt chaque minute en donnant la vie, et 500.000 femmes meurent en couches chaque année", a dit Robert Zoellick.

capitole a écrit:

Aujourd'hui, les chinois disent : soit on coule définitivement le dollar et votre système en revendant tout (reste à savoir si c'est du bluff car ils perdraient gros dans une telle opération), soit vous nous laissez développer notre appareil industriel par croissance externe. A priori c'est bien joué. Reste à savoir si ça va marcher.

Reste à voir la qualité des produits exportés par les Chinois, tout de même ! Quand on découvre que leur foutu lait empoisonné à la mélamine risque de figurer(même en petite quantité) dans la composition de notre alimentation de tous les jours ...

nitou86 a écrit:

capitole a écrit:

Aujourd'hui, les chinois disent : soit on coule définitivement le dollar et votre système en revendant tout (reste à savoir si c'est du bluff car ils perdraient gros dans une telle opération), soit vous nous laissez développer notre appareil industriel par croissance externe. A priori c'est bien joué. Reste à savoir si ça va marcher.

Reste à voir la qualité des produits exportés par les Chinois, tout de même ! Quand on découvre que leur foutu lait empoisonné à la mélamine risque de figurer(même en petite quantité) dans la composition de notre alimentation de tous les jours ...

je comprends la réponse mais en fait, les chinois cherchent justement à développer une croissance externe AUTREMENT que par des exportations.

ils ont un besoin vital de développer leur industrie par acquisitions externes, ce que les américains leur interdisent. On peut comprendre la frustration des chinois : ils achètent une monnaie, en l'occurence plus de $ 700 Mds, qu'on leur interdit d'utiliser.

il ne s'agit pas ici d'exporter des cochonneries à bas prix : les chinois le font déjà depuis longtemps et les américains en sont friands puisque ceci permet de maintenir un taux d'inflation décent aux USA et le pouvoir d'achat des ménager (et les américains ne sont pas forcément plus regardants sur la qualité alimentaire).

Il s'agit de développer leur industrie, la Chine étant sans doute déjà devenue la première puissance industrielle mondiale. Et quand les américains auront cédé à la fois sur la monnaie et sur l'appareil industriel, il leur restera quoi ? leur armée...???!!!

Donc, si je comprends ton analyse, les Chinois sont en quelque sorte "obligés" par les Américains d'exporter de la m***, quitte à faire crever le monde ?? J'ai plus faim, tout d'un coup ...

non ce n'est pas ça du tout...mais c'est pas grave, le résultat est le même, les américains et les chinois exportent de la m... de toutes façons