Selon le FMI, il faut se préparer au pire

non ce n'est pas ça du tout...mais c'est pas grave, le résultat est le même, les américains et les chinois exportent de la m... de toutes façons

vous souvenez vous de cela

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2198
Quand Nicolas Sarkozy voulait créer des subprimes

(ça m'avait déjà bien fait bondir à l'époque... mais maintenant...)

Radar 25 septembre 2008 : Vertiges au bord du gouffre financier

extrait

L’entrée en lice de George Bush est destinée à forcer la mains aux élus réticents et a assurer ses concitoyens que le gouvernement va de l’avant.

Mais cette intervention durant laquelle Bush n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’une « longue et douloureuse récession », apporte une nouvelle preuve de l’extraordinaire gravité d’une situation qui est sur le point d’échapper à tout contrôle.

Malgré les interventions massives et répétées des banques centrales, l’ensemble du système financier mondial est totalement dysfonctionnel.

Plus aucune banque n’accepte de prêter à ses consoeurs, et le Libor, le taux de l’argent emprunté sur le marché interbancaire, s’il atteint des sommets, ne reflète plus rien, dans la mesure ou cette activité est devenue inexistante.

Les marchés monétaires sont quasi désertés par les investisseurs, rendant encore plus difficile la tâche des banques et des entreprises qui tentent désespérement de refinancer leurs dettes à court terme.

L’Asie s’inquiète de l’explosion prévisible de la dette US qui risque de déprécier ses actifs libellés en dollars. Yu Yongding, ancien conseiller de la Banque Centrale chinoise, redoute l’éventualité d’une vente panique des bons du Trésor US qui provoquerait leur effondrement.

La plupart des économistes doutent que le plan Paulson puisse suffire à rétablir la confiance dans un système ébranlé dans ses bases.

Le rachat des créances douteuses, à moins de surévaluer déraisonnablement la valeur du papier au détriment des contribuables, ne devrait pas permettre de reconstituer les fonds propres qui se sont évaporés en même temps que les titres adossés à l’immobilier.

Pourtant, malgré ses insuffisances, ce plan reste pour l’heure le dernier rempart crédible avant le saut dans le vide.

S’il échoue à rasséréner un système au bord de l’implosion, que seules les interventions des banques centrales maintiennent en vie, on voit mal qui serait en mesure d’arrêter la catastrophe

pas vu sur TF1 :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2188


sinon là :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2193

j'ai particulièrement aimé ce passage :
Le plan Paulson amendé par les Démocrates


Les élus Démocrates ont refusé la première mouture du plan Paulson qui ne prévoyait aucune supervision parlementaire de l’agence chargée du rachat des actifs et n’exigeait aucune contrepartie des entreprises qui bénéficieraient de ce dispositif.

L’administration a accepté d’inclure dans la nouvelle version plusieurs propositions des parlementaires, dont l’obtention par l’état d’une prise de participation dans les entreprises aidées. Elle contiendra également des dispositions pour venir en aide aux ménages menacés de saisie et renforce le contrôle parlementaire.

L’un des points de friction non encore résolu entre les élus et le pouvoir porte sur une proposition des Démocrates visant à limiter les revenus des dirigeants des entreprises aidées par l’état.

M. Paulson s’y oppose car selon lui cela découragerait les entreprises de bénéficier de ce plan.



En bref, d'après le Président du Trésor US, lequel défend naturellement les intérêts de l'Etat et du contribuable américain, les banques vont refuser qu'on leur donne $ 700 Mds si en contrepartie, les revenus de leurs dirigeants sont plafonnés...Et cet argument serait en train de bloquer un plan qui est, paraît-il, la dernière chance de l'économie mondiale...

sinon, pour rebondir sur le dernier post de JUJU, et en off, la SG voulait racheter une très grande banque d'affaires US pour une somme dérisoire mais n'a pas réussi à trouver les liquidités...ils ne savent plus où ils en sont.

toutes les banques cherchent du cash en ce moment, et n'en trouvent pas, même les plus riches (ou celles dont les dirigeants sont les plus riches parfois)...situation inédite depuis le début des années 80 où les entreprises, qui, elles, ont parfois de la trésorerie, finissaient par se prêter entre elles, ce qu'elles recommencent à faire maintenant.

@juju41:
Merci pour cet article très clairvoyant. On ne peut se priver d'en citer un peu plus en soulignant l'idée centrale qui imprègne ces déclarations venant d'Asie :

Les conseils prodigués alors par Paulson ont désormais perdu de leur aura.

« Le système financier US était regardé comme un modèle, et nous tentions de le copier de notre mieux », se rappelle Yu Yongding, ancien conseiller auprès de la Banque Centrale chinoise. « Nous comprenons tout à coup que notre maitre n’était pas si excellent que cela. La prochaine fois que nous aurons à repenser notre système financier, nous nous servirons plus de nos propres idées ».

« C’est la fin d’une époque », déclare Andy Xie, ancien économiste en chef pour l’Asie chez Morgan Stanley. « En 1989, quand le mur est tombé, le socialisme a été discrédité et le monde entier a viré à droite. Maintenant, c’est le capitalisme financier qui est discrédité, et le monde entier, y compris les USA, se tourne vers la gauche. »

« Il est ironique que Paulson soit devenu le gérant de tant de grands établissements financier », s’amuse Wang Jun, spécialiste de la finance à la Banque Mondiale. « Nous allons devoir demander aux dirigeants chinois de nous faire part de leur expérience dans la gestion des entreprises publiques. »

Arthur Kroeber, qui travaille pour une entreprise de conseil à Beijing, observe que « la Chine a clairement indiqué qu’elle n’écouterait pas les vendeurs de recettes miracles de Wall Street, même s’ils viennent du Département du Trésor. Cela renforce la position de ceux qui sont très sceptiques quant à la libéralisation financière de la Chine. »

Nous devons nous préparer au pire dans la récession annoncée. Elle est plus que probable. Le système financier, pourri jusqu'à la moelle a fait son heure. En tant que démocrates nous devons nous préparer à formuler des solutions pour le nouveau monde de demain.

Les bonnes solutions ne viendrons certainement pas de Wall Street. Comment pourrions-nous laisser les exécutants du plus grand hold-up de l'époque moderne (cf Le Monde du 25/09/08 et Olivier Rimmel, analyste et stratégiste) établir eux-mêmes les nouvelles règles du jeu ? Ce serait laisser le pouvoir financier aux voleurs ! C'est justement ce qu'ils recherchent : camoufler leurs méfaits en disant que "c'est comme cela, que c'est la nature elle-même qui le veut, qu'il n'y a pas d'autres solution que l'ultralibéralisme et que le système se rétablira par quelques petites règles de régulation et par la force des choses, parce que c'est finalement la seule voie possible". Ces préceptes incantatoires et débilitants, nous allons les entendre de plus en plus du côté de l'Occident, affirmations irrationnelles et quasi mystiques appuyées par une presse toute achetée à la cause des néoconservateurs.

Pour en prendre conscience il suffit de lire l'article de Newsweek de cette semaine, encensant Paulson à toutes les sauces, appelant le peuple américain à se sacrifier tout entier à redresser le système. C'est tout-à-fait l'Amérique après Pearl Harbour. D'ailleurs, voici le plus surprenant de cet article : selon les auteurs, "l'effet domino" de la chute du système financier aurait pour origine, devinez quoi ... Le 11 Septembre 2001 ! Ils invoquent la baisse des taux d'intérêt qui s'ensuivit pour tenter de redresser l'économie. Et bien justement, on pourrait se demander si le 19 septembre 2008 n'était pas un épisode plus ou moins planifié de la même manipulation. Mais, bon, ce n'est qu'une hypothèse imaginable; restons-en pour l'instant aux faits; l'Histoire saura dire plus tard la vérité.

Assurément la sagesse est bien cette fois du côté de l'Extrême-Orient et nous ne devrions pas y être insensibles.

Comme je l'ai déjà suggéré dans un message la semaine dernière la crise nous obligera d'enterrer un système financier suranné qui est entièrement dominé par des entreprises privées et va à l'encontre des intérêts de la société. Au tour des chinois de nous apprendre quelque chose ? Mais pourquoi pas !

L'idée serait de créer un réseau financier central mondial géré par un organisme représentatif indépendant et intègre. Une seule banque reconnue par tous les états : la Banque Globale, avec ses succursales nationales, gérée en toute transparence selon des règles d'échange et d'opération strictement définies. Finis les comptes secrets, finis les paradis fiscaux. Par-dessus ce système unique et planétaire, des services financiers diversifiés qui seraient privés et publics selon les nécessités, lesquels seraient obligés de suivre les règles imposées par le système financier central.

Prenons cette analogie : un réseau ferroviaire est par force étatique (impossibilité physique de créer des réseaux parallèles sur le même territoire). Par contre les véhicules qui y transitent peuvent être gérés par des entreprises privées, dans la mesure où ces dernières respectent les règles du réseau, par exemple les normes de sécurité, les gabarits de voie, etc.

Je pense que nos spécialistes devraient creuse de ce côté-là et proposer des solutions.

@capitole:
Oui. Et cette négociation entre Démocrates et Républicains au Congrès n'est pas sans me rappeler celle concernant la mise en place d'une commission d'enquête sur le 11 Septembre. Les plus grands coupables sont au pouvoir et c'est aux voleurs eux-mêmes qu'on demande de réparer le système et de le modifier "pour que cela ne se produise plus". Dans le cas du 11 septembre l'enquête avait été mise entièrement sous le contrôle de l'administration alors qu'elle est la première suspecte des attentats.

Les Démocrates sont fortement compromis eux aussi (juste un peu moins), surtout la tendance droitière du parti derrière l'ineffable Nancy Pelosi, speaker de la Chambre des représentants, qui est prête à toutes les concessions pour préserver l'unité nationale. Cet effacement ou cette collaboration des Démocrates a laissé pourrir l'enquête sur le 11 Septembre et permis d'envahir l'Afghanistan et Irak sur de faux prétextes. Maintenant il s'agit d'une collaboration dans le cover-up des irrégularités financières, dans l'assistance aux banquiers véreux et dans l'appauvrissement de la population.

Ne prenons pas modèle sur ceux qui sont les pires parmi les Démocrates américains !

Et maintenant, le BRESIL et la RUSSIE s'y mettent...

http://fr.rian.ru/business/20080926/117126640.html

ils vont bien finir par y arriver...

je commencerais presque à croire à l'élection d'OBAMA, ils vont nous refaire le coup de CARTER.

Radar 26 septembre 2008 - Trappe à liquidité et nef des fous

extrait

En temps de crise, le cash est roi, dit l’adage.

Quand tous les établissements de la place sont suspects, que les pertes s’accumulent de jour en jour et qu’aucune lueur d’espoir n’apparaît à l’horizon, tout les acteurs veulent se protéger et conservent à tout prix leurs liquidités.

Dès lors, le crédit est atteint de paralysie, puis peu après l’ensemble du système s’effondre.

C’est la situation dans laquelle se trouvent les marchés depuis une semaine.

L’argent fuit des marchés monétaires, et les banques ne doivent leur survie qu’à l’intervention des banques centrales.

Cette période de sursis sous soins intensifs ne peut se prolonger très longtemps. Elle amplifie les pertes, accroit le stress, et finit par ébranler les plus solides.

Un sentiment de panique ne vas pas tarder à s’insinuer dans toutes les têtes. L’effet du choc psychologique de l’annonce du plan Paulson est en train de s’évanouir au fur et à mesure que les divisions - et les calculs partisans - de la classe politique US s’étalent au grand jour.

Paulson, dit-on, a mis un genou à terre devant Nancy Pelosi, l’adjurant de ne pas bloquer son plan de sauvetage.

On ne saurait mieux illustrer la gravité de la situation. L’implosion est imminente, et il est temps, grand temps, que la nef des fous de Washington se ressaisisse. Bientôt il sera trop tard.

juju41 a écrit:

Radar 26 septembre 2008 - Trappe à liquidité et nef des fous

L’implosion est imminente, et il est temps, grand temps, que la nef des fous de Washington se ressaisisse. Bientôt il sera trop tard.

Parce qu'il n'est pas déjà trop tard ?

On dirait bien la descente aux abysses :
Tribune de Genève ce matin:

Les Bourses continuent leur dégringolade en Asie et en Europe

Crise financière | Les Bourses reprenaient leur glissade vendredi matin en Europe et en
Asie, la fermeture de la banque américaine Washington Mutual donnant
aux investisseurs de nouvelles raisons d’inquiétude, alors que le plan
de sauvetage du secteur financier n’est toujours pas adopté.

lire sur lien de Radar posté ci-dessous
Radar 26 septembre 2008 - Trappe à liquidité et nef des fous


Evans-Pritchard : l’Europe touchée par la crise

Le ministre des finances espagnol a annoncé mercredi que l’activité économique pourrait subir une contraction marquée au second semestre, et que les défaillances d’emprunteurs devenaient "très préoccupantes".

Les banques centrales de Suède, Norvège, Danemark ont participé en coordination avec la Fed à une opération exceptionnelle de refinancement.

La banque centrale norvégienne indique qu’il "existe aujourd’hui un haut degré d’incertitude lié aux turbulences dans les marchés financiers. La crise dans les marché financiers s’est aggravée en Norvère, et il y a également des signes clairs indiquant que la croissance ralentit."

Au Danemark deux banques ont déjà fait faillite, en raison de l’éclatement de la bulle immobilière.

La banque centrale, qui avait déjà du prendre le contrôle d’un établissement en août, est venue cette semaine ç la rescousse de la banque EBH, et a contraint deux établissements en difficulté à fusionner.

Le Danemark a connu ces dernières années un boom sans précédent du crédit, et le niveau d’endettement des ménages - le plus élevé au monde - atteint 260% du PIB, alors qu’il n’est que de 135% aux USA.

Le constructeur suèdois Volvo qui a vu ses ventes chûter de 8% a licencié 25 000 salariés.

Le gouvernement suédois a suspendu l’émission de bons du trésor la semaine dernière en raison des dysfonctionnement du marché.

Les banques suédoises, très engagées dans les pays Baltes, pourraient connaître des difficultés alors que cette région entre en récession.

Le FMI a averti que le ralentissement en Baltique pourrait provoquer un "credit crunch" en Suède, si les banques ne parviennent pas à se refinancer.

On dirait que les trois monnaies nordiques, hors zone euro, ont des difficultés.

28 09 2008

La chute libre

Publié par Paul Jorion dans

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Je regarde les rapports qui circulent, les analyses qui sont faites. Un rapport que je viens de transmettre à quelques amis, soumis au sénat américain jeudi - qui avait alors d’autres préoccupations - s’intitule : « Le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars est beaucoup trop peu et vient beaucoup trop tard pour mettre fin à la crise ; beaucoup trop gros et beaucoup trop tôt pour le marché obligataire américain » (Weiss Research Inc.). Il n’existe plus de réserves qui pourraient absorber les pertes qui se dessinent ni plus de marché où l’on puisse se procurer les sommes qu’il faudrait trouver.
Jusqu’au weekend dernier on pouvait encore découvrir ici ou là des commentateurs dits « réalistes » qui affirmaient : « certains exagèrent ! ». Maintenant, c’est terminé, ils ont disparu. On n’entend plus dire qu’une seule chose : « C’est encore bien pire que ce qu’on pouvait imaginer ! ». Je l’écrivais il y a quinze jours dans Le dernier carré : « … aucun des innombrables coupe-feux en place au sein du système financier n’aura pu retarder d’une seule seconde l’avancée de l’incendie. Maintenant, ne subsiste plus que son cœur-même, alors que toutes les défenses sont tombées ».
Et le fait est que le système est désormais en chute libre, et si l’on s’agite vainement sans parvenir à trouver un filet, il est clair aussi qu’avec la vitesse qu’il a acquise, aucun filet ne pourrait même le retenir.
Le Président de la République française a dit il y a deux jours, après avoir brièvement résumé des analyses du type de celle que je propose dans mon article « L’après-capitalisme s’invente aujourd’hui » dans le dernier numéro du Débat : « Non ! Le capitalisme n’est pas mort ! ». Mais il ne suffit plus de le prétendre, il faut désormais en apporter la preuve.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=787#comments

Publié le 28/09/2008 à 11:08 - Modifié le 28/09/2008 à 11:14 AFP
Banque britannique Bradford & Bingley: succursales vendues, prêts nationalisés

ECO - Crise financière: contacts entre Belgique, PB, Luxembourg, France et BCE

BRUXELLES, 28 sept 2008 (AFP)
Des contacts ont lieu entre la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France mais aussi avec la Banque centrale européenne (BCE) concernant la crise financière, qui frappe notamment le groupe belgo-néerlandais Fortis, a indiqué dimanche le ministre belge des Finances.
"Nous sommes en contacts permanents avec les autorités de surveillance (...) y compris la banque centrale européenne et tous nos collègues luxembourgeois, néerlandais ou français pour voir quelle est la situation exacte chez nous comme dans les pays voisins et quelles sont les solutions possibles", a dit Didier Reynders à la télévision publique RTBF.
"On essaye non seulement d'être sur la même longueur d'ondes mais d'avoir la même information: quelles sont les institutions qui sont en difficulté non seulement en Belgique, mais à travers l'Europe aujourd'hui, venant de la crise américaine", a-t-il précisé sur la chaîne privée concurrente RTL-TVI.
"J'espère que les nouvelles américaines vont un peu aider à trouver des solutions si effectivement une intervention est mise en place mais tout est ouvert aujourd'hui en matière de recherche de soutien au secteur", a-t-il ajouté sur RTL-TVI.
Interrogé notamment sur les solutions envisagées pour sauver Fortis, qui traverse une crise de confiance suite à des rumeurs de manque de liquidités, M. Reynders a répété que "toutes les pistes sont sur la table", refusant de détailler davantage.

Voici quelques sources où la crise est mise en parallèle, par sa gravité ou par ses conséquences, avec celle des attentats du 11 septembre.

Crise financière - 11-Septembre, tsunami : pas de mots trop forts pour la crise
http://tf1.lci.fr/infos/economie/conjoncture/0,,4102275,00-11-septembre-tsunami-pas-de-mots-trop-forts-pour-la-crise-.html

La crise financière est "un 11 septembre de la finance" (Parisot)
http://www.cbanque.com/actu/4632/la-crise-financiere-est-un-11-septembre-de-la-finance
vidéo à 3:00 :
http://www.mefeedia.com/entry/la-crise-financi-re-cest-le-11-09-de-la-finance/11671795/

Crise financiere : la guerre comme solution ...?
https://www.dailymotion.com/popular-today/video/x6vpcu_crise-financiere-la-guerre-comme-so_news?from=rss

Un 11 septembre économique ?
http://menara.ma/fr/Actualites/Economie/ci.onze_septembre_economique.default

Faillite de Lehman Brothers : pire que le 11 septembre 2001
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=32397

« Une situation semblable à celle de l’après 11 septembre »
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/une-situation-semblable-a-celle-de-l-apres-11-septembre_163170.html

«Comme après le 11 septembre"
http://www.20min.ch/ro/news/economie/story/10149576

Enfin cet article par Danny Schechter auteur du DVD "in debt we trust" (cf trailer) et de "plunder" (Pillage : une enquête sur notre catastrophe économique) est remarquable :

Notre 11 septembre financier : Peuvent-ils sauver le système ?
[...]
La crise est loin d’être terminée.

Ecoutons l’économiste Nouriel Roubini dont la plupart des prévisions
se sont révélées exactes.

Il prédit, selon le journaliste économique Felix Salmon, « des pertes
de 2000 milliards de dollars de crédits, la nationalisation de la
moitié du système bancaire US, des défauts de paiement, l’accélération
de la baisse des prix de l’immobilier, un arrêt brutal de la
consommation des ménages, une contagion globale, une récession, que
sais-je encore. »

Roubini conclut :

« A ce stade, la crise du siècle ne peut plus être arrêtée. La seule
lumière au bout du tunnel est celle du train financier et économique
qui est sur le point de dérailler. »

Si vous croyez pouvoir faire confiance à cette Administration pour
résoudre la crise alors qu’elle en a crée tant d’autres, réfléchissez
y à deux fois. Alors bouclez vos ceintures car ça va secouer.

Il y a peu de chose aussi convaincante qu'un parallèle. Et Parisot parallèlant, ça bouleverse ... Après les 500 milliards de $ qu'ont coûté les guerres du 11/9, les 2000 milliards de la crise financière montrent bien l'ignomineuse ambition des comploteurs : ruiner les USA.

Absolutely, tout-à-fait.

Ruiner les USA pour se remplir les poches, enrichir les paradis fiscaux et créer des empires commerciaux à l'échelle gobale.

Il y a les comploteurs et il y a le peuple américain et ses vrais patriotes comme ceux-là :

près de 1500 spécialistes bien connus se déclarent ouvertement contre le mensonge : http://patriotsquestion911.com/

Dr. Robert Bowman, une sacrée figure de l'USAF:
http://video.google.com/videoplay?docid=4280623241527447544
http://www.thepatriots.us/
http://www.911truth.org/article.php?story=20070301114303980

De l'autre côté du fossé nous avons des gens comme Larry Silverstein propriétaire du bâtiment WTC7 qui un jour finit bien par avouer : "nous avons pris la décision de le faire tomber" ("Pull it"):

http://www.thepatriots.us/pg_03_WTC_7.html

Le bâtiment fut démoli à 17:20 le 11 septembre (et même la BBC l'a su par quelque "prémonition" à 17:10!!) alors qu'un faible incendie modéré se consumait sur deuxétages. Mais qui avait donc placé les explosifs à l'avance quand on sait le temps et la difficulté pour les installer et que l'immeuble souffrait un incendie?

Quel rapport avec les comploteurs de la crise financière? Et bien voilà : WTTC7 abritait ces institutions financières :

o Salomon Smith Barney (SSB)
o Standard Chartered Bank
o Federal Home Loan Bank of New York
o First State Management Group
o TT Hartford Insurance Group
o American Express Bank International
o National Association of Insurance Commissioners (NAIC)

et ces administrations gouvernementales :
o Equal Opportunity Commission (EEOC)
o Internal Revenue Service (IRS)
o Department of Defense (DOD)
o Central Intelligence Agency (CIA)
o Office of Emergency Management (OEM)
o US Secret Service
o Securities and Exchange Commission (SEC)

La démolition du bâtiment 7 a détruit des milliers de dossiers d'investigation de la Securities and Exchange Commission (commission de surveillance des marchés) sur des sociétés cotées du marché.

Combien d'indices et de pièces d'évidence détruits à jamais par cette démolition précipitée que l'incendie ne justifiait pas? Par ces faits, la crise financière nous rapproche donc bien du 11 Septembre. Sont-ce les mêmes comploteurs?

Qu'est-ce qu'en dit Thierry?

Si tu parles de Thierry Meyssan, pourquoi ne vas-tu pas voir toi-même? Je ne suis pas son représentant.

Surtout que son adresse est bien connue :
en anglais : http://www.voltairenet.org/
en français : http://www.voltairenet.org/fr

A vrai dire je ne le trouve pas très loquace sur la question, mais qu'est-ce que ça peut faire. La pensée est une affaire collective et d'autres se chargent de la question.

S'il se met du côté de la Russie en ce moment (un recherche sur Google te le montrera), ne nous en étonnons pas après tout ce qu'on a fait d'ignoble pour le dénigrer et le chasser d'ici au début de la décennie. C'est un journaliste investigateur de talent mais l'Occident hypocrite l'a écoeuré définitivement. Ce qui m'intéresse c'est le vrai dans ce qu'il dit ou a dit. Par contre, pour le reste, ses vues géostratégiques et ses amitiés pour des régimes totalitaires ne sont pas forcément les miennes.

pour le 11/9 prière d'utiliser le fil approprié, c'est pas la peine de polluer tous les fils, en particulier celui-ci...

point de vue

la récession Mondiale est elle inévitable

Oui Juju, mais tu vois bien que tout se tient. Je n'arrête pas de faire des liens croisés. C'est le décloisonnement de la science !

Et c'est pas de ma faute si des archives financières importantes ont fait patatrac sous les débris le 11 Septembre !

L'Etat belge prêt à soutenir Dexia

Source : AFP
29/09/2008 | Mise à jour : 09:57 |

.


L'Etat belge est prêt à soutenir également la banque franco-belge Dexia, comme elle l'a fait avec Fortis, en cas de difficultés, a indiqué aujourd'hui le ministre belge des Finances Didier Reynders, alors que le cours en Bourse de Dexia est en très forte baisse.

Dexia : pourrait annoncer rapidement une augmentation de capital ('Le Figaro')

FPS - 29/09/08 07:21

Sur fonds de sauvetage par les Etats belges et néerlandais de la banque Fortis, Dexia pourrait être à son tour être recapitalisée. Selon 'Le Figaro' du jour, la banque franco-belge a tenu hier une réunion exceptionnelle de son conseil d'administration par téléphone, et pourrait annoncer rapidement une augmentation de capital pour reconstituer ses fonds propres et rassurer les marchés. Le premier prêteur aux collectivités locales en France et en Belgique a été très affecté par la crise du crédit immobilier "subprime", à travers sa filiale américaine de rehaussement de crédit, FSA, qu'il a dû recapitaliser. En cas d'opération de lev ée de fonds, les principaux actionnaires de Dexia, à savoir les communes belges et la Caises des Dépôts et consignations (CDC) côté français seront sollicités commentaire perso: voilà ça arrive.... et je vous rappelle que les collectivités locales sont en plein dedans... on va morfler....