Médias : vous avez dit "indépendants" ?

Vu dans le forum de "c dans l'air" sur le sujet de la candidature de DSK :

"Nos médias à la recherche d'une icône,France en déroute cherche un sauveur.Nous n'avons plus besoin de penser on le fait pour nous,dormez tranquilles nous sommes là.Pour créer vos désirs,pour y répondre,nous savons mieux que vous ce qui vous convient ou ne vous convient pas,ce qui est bon et ce qui ne l'est pas.

Nous gérons

On nous fabrique des icônes,puis on les déboulonnes,puis on en fabrique d'autre,on nous trouve des héros,des coupables,des raisons pour ceci ou cela,on pose les questions pour nous,puis on y répond.On nous pond des théories,on les analyse pour nous,on nous les explique avec pédagogie,on les critique,on les renouvelle régulièrement au gré du vent.

C'est merveilleux! "

http://forums.france5.fr/cdanslair/Politiqueinterieure/candidat-desir-nomme-sujet_1344_1.htm

et il va "négocier ses indemnités de départ" d'Europe1..gageons que le "chapeau" sera un haut de forme!

Le chantage de Sarko n'a pas marché.

Et une claque de plus pour le monarque ...
C'est une révolte!
À quand la révolution, triste sire?

Nicolas Sarkozy choisit Rémy Pflimlin pour présider France Télévisions

Citation :

Si l'avis du CSA est favorable, la nomination nécessitera encore l'approbation des commissions des affaires culturelles du Sénat et de l'Assemblée nationale, comme le précise la loi de mars 2009 relative à la nomination des présidents de chaînes publiques.

Le CSA est tellement peu indépendant que son avis ne peut qu'être favorable. Quant au Parlement, il faut une majorité qualifiée pour s'opposer au choix du nabot, ce qui a peu de chances d'arriver.

France Télévisions : Rémy Pflimlin se porte garant de l'indépendance

L'espoir fait vivre.

EUROPE 1 : BOMPARD SUR LE DÉPART ? (BAKCHICH)

Son pote Nico va-t-il voler à son secours, lui filer une mission bidon à 9 500 euros par mois en guise de compensation ?

libre a écrit:

Nicolas Sarkozy choisit Rémy Pflimlin pour présider France Télévisions

Citation :

Si l'avis du CSA est favorable, la nomination nécessitera encore l'approbation des commissions des affaires culturelles du Sénat et de l'Assemblée nationale, comme le précise la loi de mars 2009 relative à la nomination des présidents de chaînes publiques.

Le CSA est tellement peu indépendant que son avis ne peut qu'être favorable. Quant au Parlement, il faut une majorité qualifiée pour s'opposer au choix du nabot, ce qui a peu de chances d'arriver.

Rémy Pflimlin est une personnalité consensuelle, tant à gauche qu'à droite que dans le milieu du journalisme. Pas de procès d'intention.

Le problème n'est pas Rémy Pfimlin mais la façon dont il est désigné. Pas de mauvaise foi.

Subventions à la presse: l’heure des fuites?

Le Club Mediapart (accessible non-abonnés)

Le détail des aides à la presse écrite révélé

Il y a journaliste et journaliste.

Citation :

Les cris, l'écrit, l'écran...

Le microcosme journalistique se fissure. D'un côté le journaliste sérieux, celui qui réfléchit, qui analyse, qui soupèse (indéfiniment) le poids des mots, qui amortit le choc des photos. Ce Pulitzer en puissance se produit en général sur une grande chaine de télévision. De l'autre, les pisse-copies du Web qui se jettent sur chaque chien écrasé dans l'espoir secret d'y découvrir un complot international. Au milieu, la presse écrite... qui se meurt, prise en sandwich entre la rotative et le sablier. Alors, au final, c'est quoi un bon journaliste ?

Napakatbra
Les mots ont un sens, mais finalement on s'en fout !

J'ai noté une réaction de Claude Allègre (cité sur Marianne):

Citation :

"Dans une démocratie, le contre-pouvoir c'est l'opposition, pas la presse"

Mais Rocard ne fait pas mieux (dans le même numéro):

Citation :

"Mais d’abord, je voudrais vous parler de Marianne. Vous vous
comportez, non comme des journalistes d’information pure, mais comme des
acteurs politiques. C’est aux hommes politiques d’agir en politique.
Ainsi, vous sollicitez de moi cette interview et je sais que, si je
l’avais refusée, vous en auriez informé vos lecteurs. C’est une forme de
chantage !"

La presse n'est tolérée qu'aux ordres.

Qu'auraient-ils dit d'un Zola, avec son "J'accuse", ou de Victor Hugo, qui a osé écrire Les Châtiments, avec quelques propos peu amènes pour Napoléon le Petit

Tous les discours de Rocard ne sont plus que des grommellements !

Voilà une bonne nouvelle.

tu parles, le remplaçant est un sarkoziste pur jus.. en voilà une bonne nouvelle!