PS : Parti Socialiste

qui a dit le contraire ici? contrairement au PS, le mot libéral n'est pas tabou, il s'agit simplement de définier ce que le libéralisme apporte de bien, et surtout quelles sont ses limites, le Modem semble accorder les bienfaits d'un certain libéralisme, avec une constante qui est que les inégalités sociales doivent être combattues, par une meilleure répartition des richesses, chacun doit pouvoir entreprendre , créer, et la dynamique ainsi développée doit profiter à la majorité des gens.

Voilà. Il n'y a rien à ajouter. Ce billet est parfait, Juju41.

Le libéralisme économique n'est une bonne chose que quand il est encadré. Quand il ne l'est pas, quand règne la loi de la jungle, ça donne la crise que nous connaissons actuellement.

juju41 a écrit:

le drame , c'est que ces "étouffés" pris dans le carcan de leur propre parti n'osent pas exprimer leurs vraies idées, si proches des notres, sous peine d'être écartés, un peu de courage serait le bienvenu, le Modem a besoin de personnalités qui défendent leurs idées, ceux de l'UDF qui croyaient ne pouvoir exister que dans l'asservissement aux partis dominants nous ont quittés et c'est très bien comme ça, maintenant il faut que ceux qui refusent cet asservissement se décident à nous rejoindre, pour être enfin en accord avec leurs convictions profondes, et c'est tout notre challenge.

Oui, il faudrait qu'ils fassent leur "coming-out" social-démocrate et en tirent les conséquences (en clair tourner le dos à cette vieille lune de rassemblement de la gauche).

Tamaris a écrit:

Monsieur Bayrou aussi est libéral. Ce n'est pas un gros mot.

je n'ai jamais dit que c'était un gros mot. J'expliquai le positionnement de Goulard.
Valles et Goulard me vont très bien (goulard est un bon maire). Mais il faudra les faire travailler ensemble.
Et pui Valls est probablement l'avenir du PS pour...2017!

juju41 a écrit:

psychodrame au groupe socialiste

un vrai bordel ce parti. mais une fois de plus valls a raison et Ayrault est à coté de la plaque!

Tamaris a écrit:

Libéral, ça veut dire qui prône la libre entreprise, et la liberté d'entreprendre.
ça s'oppose à ceux qui voient par la nationalisation des outils de production, la collectivisation des terres.
C'est aussi simple que ça. Parfois , il faut revenir aux fondamentaux.

Pardon mais je ne pas te laisser dire ça. Le libéralisme, ce n'est pas que le libéralisme économique. Le libéralisme, c'est une façon de concevoir l'Etat. Un Etat qui laisse à ses citoyens prendre des initiatives, qui supprime les barrières. Cela peut donc toucher plusieurs domaines, quelques exemples : l'économie bien sûr, mais aussi l'immigration, la gestion des banlieues, la légalisation de produits illicites, le mariage homosexuel etc...

Un peu de vocabulaire :
Si je suis pour le libéralisme économique mais plutôt réticient sur les questions de société, je suis libéral-conservateur.
Si je suis progressiste sur les questions de société mais plutôt contre le libéralisme économique, je suis social-libéral.
Enfin, si je suis progressiste et pour une libéralisation de l'économie (l'échelle peut varier) je suis libéral.

Laurent
Fabius réagit vivement, argumentant notamment qu’aucune condition n’est
prévue dans le texte de loi pour encadrer l’utilisation des quelques
360 milliards débloqués. Selon l’ancien Premier ministre, la politique
actuelle du Gouvernement ne permet pas à la France de faire face à la
crise économique qui est devant nous. Le député de Seine-Maritime
attire l’attention de ses collègues sur le choc que provoque dans
l’opinion le déblocage de sommes astronomiques dont on ne connaît pas
l’origine alors que dans le même temps la majorité des français est
confrontée à de graves difficultés financières. Pour
Laurent Fabius, on ne peut pas tolérer de valider 360 milliards d’euros
en une heure alors qu’on a trois mois pour débattre du budget et que le
gouvernement ne veut pas en changer une ligne

... j'aime bien Fabius tout compte fait...

Il me semble que les 360 milliards d'euros sont un plafond et que Sarkozy croise les doigts pour ne pas avoir à les utiliser. J'ajouterais qu'apparement in fine l'Etat récupèrera son argent (ce sont des prêts) et qu'il fera quelques bénéfices là dessus.

Fabius <=> Démagogie

tu es encore à croire que cela ne nous coutera rien à terme toi ?
j'admire ton optimisme !

libre a écrit:

Désolé mais ce n'est pas la même chose. Et l'abstention sur le RSA se justifiait totalement autant pour Bayrou que pour le PS puisqu'ils étaient contre le financement choisi et pour le RSA.

Là, les socialistes sont pour le plan et contre la politique de Sarkozy. Ce sont 2 choses différentes et il ne faut pas tout mélanger. Ils ont fait n'importe quoi. Leur volonté de ne pas faire ce plaisir à Sarko les aveuglent (et la perspective de leur congrès qui approche aussi sûrement).

D'après certaines explications, ils n'étaient pas d'accord sur le manque de garanties que l'argent ne servira pas que les banquiers. Donc même cas qu'avec le RSA. D'accord sur une solution, mais désaccord sur la manière.

hloben a écrit:

qu'ils aillent au tapis, moi, je veux bien
mais si cela veut dire que je vais moi même me retrouver à la rue

là, excusez moi, ça me gêne un peu

alors, on les fout dehors à grands coups de pied dans le c... , on reprend les commandes, et on fait un truc qui tient la route

Exactement. Comme le dit si bien Tamaris:

Tamaris a écrit:

c'aurait été juste qu'elles fassent faillite et conforme aux dogmes du libéralisme.
On ne peut pas marcher à la voile et à la vapeur.

Le plan faussement nommé "plan Sarkozy" aurait seulement dû veiller à ce que les erreurs des spéculateurs ne retombent pas sur les épargnants. Point.

article d'un militant socialiste engagé....tout est dit!
Mercredi 15 octobre 2008


Le PS en lévitation.

Une fois encore, le PS a réussi le tour de force de prendre une position illisible pour le commun des mortels sur le plan proposé par Sarkozy.
Il s’est abstenu, bon cela aurait pu être pire, avec un NPPV (ne participe pas au vote) et une fois n’est pas coutume je ne suis pas loin de penser comme Jean-François Copé qui a déclaré que "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique".
Dans le même temps, ce non-vote n’est pas une surprise en soi, il ne fait que mettre en exergue l’état de délabrement politique et idéologique du PS. Certes, depuis septembre, nos leaders en place et ceux en devenir font feu de tout bois pour tenter d’apparaître dans les médias comme si se préparer quelque chose d’important. Cependant, à l’écoute de déclarations variant au grès du vent c’est que la rénovation idéologique n’est pas pour demain (je préfère ne pas mettre d’exemple pour ne froisser personne).
Depuis maintenant, plusieurs années, il nous est impossible de parler d’une seule voix et d’émettre la moindre contre-proposition à la fois crédible et cohérente. Le projet socialiste de 2006 était un simple empilement de bric et broc afin de ne froisser aucune personnalité. Encore récemment avec le vote de la réforme constitutionnelle, nos dirigeants n’étaient pas en mesure d’opposer une contre-réforme suffisamment étayée.
Pour revenir sur cette crise, il y a bien eu un document commun au Parti Socialiste Européen après une réunion qui s’est tenue la semaine dernière mais il est introuvable sur le site du PS. A ce propos, je passe sur le fait que la crise financière apparaisse après le congrès avec une Une un tonitruant « L'Europe s'est réveillée : il était temps ! » qui pourrait laisser supposer que nos députés ont voté pour le plan gouvernemental.
Tout se passe comme si le PS avait abandonné toute ambition nationale, préférant le confort moelleux d’une opposition constituée de baronnies locales. Le nombre de contributions emmenées par des fédérations ou par des élus locaux n’est à mon sens pas le fruit du hasard.
En attendant le congrès, le PS lévite et navigue à vue, modérément optimiste, au lendemain des législatives j’ai un bref instant pensé qu’un congrès aurait pu être le temps d’une réelle rénovation. Au final, il n’en sera rien, chacun, je parle des dirigeants, se marque à la culotte pour la qualification présidentielle et c’est tout.
Je ne crois pas que les militants soient dupes de ce théâtre d’ombre et je m’interroge sur leur participation à ce congrès. Est-ce que l’abstention lors du vote de notre nouvelle déclaration de principes permet d’anticiper sur le mois de novembre, nul ne peut le dire.
Une chose est cependant déjà palpable, les divers déplacements dans les fédérations ne semblent pas déplacer les foules. Le Parti Socialiste est-il en train de mourir ? il est encore trop tôt pour le dire cependant les signes de convalescence sont encore très faibles, à n’en pas douter au delà de Reims, les mois à venir seront cruciaux.
http://marc.vasseur.over-blog.com/article-23751241.html

Ce que les ministres d'ouverture disent du PS

Quoiqu'on pense de l'attitude de ces messieurs qui pour certains d'entre eux, il faut bien le dire, ne valent pas mieux que Morin & Co, il y a des choses très justes dans ce qu'ils disent :

Citation :

PS est en train de devenir «une SFIO locale condamnée à une longue agonie

Citation :

le PS actuel souffre trop de l'héritage mitterrandien pour réussir à se moderniser. «Vouloir refaire du Mitterrand sans Mitterrand, voilà ce qui a fait beaucoup de mal au PS, estime-t-il. Il a laissé quelques préceptes qui fonctionnaient avec lui, comme l'idée que le parti se prenait par la gauche ou qu'il fallait viser le pouvoir pour s'adapter une fois qu'il était conquis, mais qui deviennent inopérants sans lui. C'est ce que je reproche aux socialistes, ils ont des mentalités d'héritiers.

Et c'est encore plus vrai pour Delanoë qui est très nostalgique de la grande époque de Mitterrand et ne rêve que d'une chose : y retourner. Mais les Français, eux, ne voudront pas de ce retour en arrière.

c'est comme chez nous à Blois, l'équipe PS de la Mairie, ne veut qu'une chose c'est refaire du Lang sans Lang... pour le moment, ils sont assez minables , rien ne se fait de leur programme ( il était infaisable), les bisbilles entre courants sont la source de tas de pb, les autres élus de l'agglo sont dépités de voir l'incapacité de gérer des PS ... encore 5 ans...

modorange a écrit:

Tamaris a écrit:

Libéral, ça veut dire qui prône la libre entreprise, et la liberté d'entreprendre.
ça s'oppose à ceux qui voient par la nationalisation des outils de production, la collectivisation des terres.
C'est aussi simple que ça. Parfois , il faut revenir aux fondamentaux.

Pardon mais je ne pas te laisser dire ça.

Bonjour Monsieur,
Je suis surpris que, pour un premier échange, je crois, vous utilisiez un ton aussi acerbe pour vous dresser à moi.
C'est d'autant plus mlaheureux que je suis tout prêt à reconnaître que mon billet avait un côté volontairement pamphlétaire, et que vos compléments sont évidemment les bienvenus.
Très cordialement à vous, et avec mes sincères salutations.

Citation :

tu es encore à croire que cela ne nous coutera rien à terme toi ?
j'admire ton optimisme !

Cela ne coutera rien...
Ou alors qu'on me prouve le contraire. Bonne chance

Citation :

Bonjour Monsieur,
Je suis surpris que, pour un premier échange, je crois, vous utilisiez un ton aussi acerbe pour vous dresser à moi.
C'est
d'autant plus mlaheureux que je suis tout prêt à reconnaître que mon
billet avait un côté volontairement pamphlétaire, et que vos
compléments sont évidemment les bienvenus.
Très cordialement à vous, et avec mes sincères salutations.

Bien loin de moi ces intentions ! C'est juste que quand j'ai lu ce message ça m'a piqué les yeux j'ai ternu à rectifier au plus vite.

C'est toutefois une évidence.
Méfions nous de l'angélisme, en politique, il ne conduit à rien de bon.
Oui, il y a deux camps: l'Entreprise Libre et le collectivisme. Il y a encore 30% de gens, environ, en France, qui pensenet Lutte des Classes et collectivisme.
Je ne connais pas encore bien la pensée politique de Monsieur Bayrou, puisque , je l'ai dit, je suis venu ici pour apprendre.
Mais je sais qu'il est dans le premier camp.

Moscovici : "Avec Ségolène Royal, ce n'était pas possible"

Je traduis : "Je voulais faire un groupe avec Collomb et ses amis, groupe dont je serais le chef. Mais je n'ai pas pu être le chef et c'est l'autre foldingue qui sera chef. Alors je suis parti chez Delanoë qui est bien parti pour être le grand chef du PS et j'aurai une bonne place".

pour ma part, je pense très "entreprise libre" lorsqu'il s'agit de PME...
mais la "liberté" des grands groupes me fait peur... ce mouvement de concentration, ça dérive sur des monopoles/oligopole de secteur privé... et là, je pense que ni les salariés, ni les consommateurs ne font le poids.

Eh bien, Moscovici il plaît ou il déplaît mais pour avoir eu l'occasion de l'écouter à plusieurs reprises, en tant que député de mon département, c'est un homme "cortiqué", d'une certaine pondération qui a une vision assez juste des problèmes, très européen, et le PS aurait eu tout à gagner de lui laisser une certaine liberté d'action. A 51 ans, il pouvait être en mesure de contribuer au renouvellement de son parti. Fils de psychanalyste et de psychologue c'est loin d'être un abruti.

museline a écrit:

Eh bien, Moscovici il plaît ou il déplaît mais pour avoir eu l'occasion de l'écouter à plusieurs reprises, en tant que député de mon département, c'est un homme "cortiqué", d'une certaine pondération qui a une vision assez juste des problèmes, très européen, et le PS aurait eu tout à gagner de lui laisser une certaine liberté d'action. A 51 ans, il pouvait être en mesure de contribuer au renouvellement de son parti. Fils de psychanalyste et de psychologue c'est loin d'être un abruti.

Je ne dis pas le contraire. Mais son comportement dans cette course à la direction du PS n'est pas très glorieux.

ils devraient laver leur linge sale en famille surtout...

Oui enfin, sur ce point là, au MoDem, il y a aussi du boulot!
le balai déjà devant notre porte...

c'est quoi le PS ?

Ah oui ce grand Homme M.JAURES ...

Le fondateur du Socialisme ....