crise financière et économique( mise à jour permanente)

j'approuve cette tendance
pensons local, achetons local, (et on polluera moins)

yann 35 a écrit:

Disons que je suis de retour sur le net car moins sur le terrain en ce moment. Pour l'instant nous semblons prêts pour une politique localiste (cf. le sondage sur DD, tu as voté frantibus ?), et quelque chose me dit que cette politique pourrait rassembler très très largement, de l'extrême droite à l'extrême gauche...

Pour le THINK DIFFERENT, les jeunes démocrates de Paris m'ont piqué mon avatar sur Facebook !

Je suis en train d'y penser et de peser. Quelquefois c'est un peu long de penser différemment, selon les cas.

Quand je voyage , j'achète toujours local ...

Déçu des frites en Belgique , toutes ou presques industrielles

mais la viande chez certains bouchers , extra ....

pour favoriser la croissance ( enfin ce qu'il enr este) le groupe européen voudrait aider les constructeurs automobiles... est ce que c'est vraiment la bonne idée? je sais bien que de nombreux emplois sont danger, y compris avec les sous-traitants, mais je ne crois pas que les gens se précipitent pour acheter des bagnoles, les autres emplois ne sont pas tous protégés, et changer de voiture n'est pas non plus une priorité, quand ça va mal... lutter contre le chomage c'est pas seulement , s'occuper des bagnoles... et les autres , ils feront quoi?

Mettre un iota d'espoir dans "l'Europe des banques", c'est se bercer d'illusions.

juju41 a écrit:

pour favoriser la croissance ( enfin ce qu'il enr este) le groupe européen voudrait aider les constructeurs automobiles... est ce que c'est vraiment la bonne idée? je sais bien que de nombreux emplois sont danger, y compris avec les sous-traitants, mais je ne crois pas que les gens se précipitent pour acheter des bagnoles, les autres emplois ne sont pas tous protégés, et changer de voiture n'est pas non plus une priorité, quand ça va mal... lutter contre le chomage c'est pas seulement , s'occuper des bagnoles... et les autres , ils feront quoi?

Exact juju, on a pas fini d'essayer d'éteindre les feux qui vont s'allumer un peu partout. Il serait peut-être temps qu'il y ait une véritable unité nationale autour d'un nouveau projet global de société mais la démarche paraît sûrement trop révolutionnaire encore pour nos conservateurs de petit progrès...

Il était question de décisions européennes.

Alors il faut une unité européenne ! Mais ça va pas être facile, déjà qu'on arrive pas à faire une unité nationale... Une unité de quartier peut-être ?

yann 35 a écrit:

Disons que je suis de retour sur le net car moins sur le terrain en ce moment. Pour l'instant nous semblons prêts pour une politique localiste (cf. le sondage sur DD, tu as voté frantibus ?), et quelque chose me dit que cette politique pourrait rassembler très très largement, de l'extrême droite à l'extrême gauche...

Très intéressant en effet. Par contre, j'ai un gros doute sur le choix du terme "localisme".
Car trop vite simplifier à "acheter local".
Exemple :

hloben a écrit:

j'approuve cette tendance
pensons local, achetons local, (et on polluera moins)

D'une part, cela ne se résume pas du tout à l'économie.
Ensuite, parce qu'on peut faire du localisme en achetant en argentine. Tout dépend du produit.
Enfin, c'est mon avis sur le localisme. Je vais aller lire le forum DD.

Jean-Luc a écrit:

Au-delà de -6,05%, on repassera sous le cours de clôture de vendredi.

-5,92%. On y est quasiment revenu.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5983789

Prouesse a écrit:

Très intéressant en effet. Par contre, j'ai un gros doute sur le choix du terme "localisme".
Car trop vite simplifier à "acheter local".

Mais justement c'est ça le principe ! C'est tout simple : acheter "au plus" local. Par contre le terme local n'a pas de frontières, la Chine c'est très local à l'échelle de l'Univers. Et si le seul producteur d'un bien est en Chine, en attendant un producteur plus proche il faut bien acheter en Chine, localisme ou pas.

C'est le verbe acheter qui me gêner yann35.
Le localisme va au delà de la question économique il me semble.

Ouh là, Prouesse si tu rêves d'un monde où on n'utilise plus de monnaie en échange d'un bien, je crois qu'on est plus au même niveau d'utopie ! Il faut appeler un a-chat un a-chat !

Dans certains départements (par contre je ne sais plus lesquels), on pratique le SEL (= système d'échange local). Qui nous dit que nous n'y viendrons pas ?

tant que ce n'est pas imposé, c'est parfait

Pour ceux qui ne connaîtraient pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d'%C3%A9changes_locaux

Je pense que ça ne pourrait se faire que dans un second temps, vouloir tout de suite le SEL pour tout le monde c'est annuler toute possibilité de rendre son discours suffisamment crédible pour qu'on ait des élus et donc qu'on puisse mettre en oeuvre autre chose que notre modèle actuel pourtant toxique.

yann 35 a écrit:

Ouh là, Prouesse si tu rêves d'un monde où on n'utilise plus de monnaie en échange d'un bien, je crois qu'on est plus au même niveau d'utopie ! Il faut appeler un a-chat un a-chat !

Mais non tu n'y es pas ^_^
le localisme va, à mon avis, beaucoup plus loin que le fait d'acheter au plus proche (local n'est pas le bon adjectif). Lorsqu'on parle d'acheter local, on imagine seulement la relation client/vendeur et on perd la dimension politique.
Il y a aussi les investissements locaux par exemple.

Un investissement local est un achat.

Pas d'accord. Et ce n'est pas non plus perçu comme ça.
Et les aides ?
Bref, pour finir sur cet apparté qui dérive, le localisme est une doctrine politique, et pas seulement une doctrine économique.

Dow jones +4.6%

c'est vraiment la bonne fenêtre de tir pour démarrer ou relancer un plan retraite,
locales ou pas, les valeurs de sociétés sont fondamentalement trop basse aujourd'hui.

en attendant une purge du fil FMI, je poste ici

«Les agences de notation financières pourraient dégrader la note des Etats-Unis»



Pour sauver leur système bancaire, les Etats-Unis font exploser la dette publique. A tel point que l’économie américaine est devenue dépendante des investisseurs étrangers, ce qui n’est pas sans conséquence, explique Jacques Mistral, directeur des études économiques à l’Institut français des relations internationales. Les Etats-Unis pourraient rapidement se trouver face à un dilemme : éviter une récession sévère en baissant les taux ou attirer les flux de capitaux en les augmentant.

Paradis Fiscaux

D. Lebègue : "extirpons l'argent sale des centres off shore !"

extrait
Daniel Lebègue : Transparence-International (France) propose deux mesures qui peuvent être appliquées rapidement.

Les sociétés cotées et les sociétés du secteur financier, banques et compagnies d’assurance, doivent indiquer dans leur rapport annuel quelles sont leurs activités dans les centres financiers "off shore", comment ces activités sont contrôlées et quels sont les systèmes d’audit mis en place.

Dans ces documents de référence, elles doivent être capables d’expliquer à leurs actionnaires pourquoi elles travaillent dans ces centres ; et quelles sont les précautions qu’elles prennent, en l’absence de règles de contrôle organisé.

En outre, nous demandons que les banques et les acteurs financiers logés dans ces centres financiers "off shore" n’aient pas accès aux procédures de soutien ou de garanties publiques prévues par les gouvernements

yann 35 a écrit:

Pour ceux qui ne connaîtraient pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d'%C3%A9changes_locaux

Je pense que ça ne pourrait se faire que dans un second temps, vouloir tout de suite le SEL pour tout le monde c'est annuler toute possibilité de rendre son discours suffisamment crédible pour qu'on ait des élus et donc qu'on puisse mettre en oeuvre autre chose que notre modèle actuel pourtant toxique.

On pourrait avoir le POIVRE aussi ?

libre a écrit:

On pourrait avoir le POIVRE aussi ?

D'Arvor ou de Cayenne ?

Jean-Luc a écrit:

libre a écrit:

On pourrait avoir le POIVRE aussi ?

D'Arvor ou de Cayenne ?

Le poivre d'Arvor à Cayenne.

Tiens Lagarde a enfin sorti la tête du sable, elled écouvre que le Monde enchanté n'existe pas! et les hedge funds pourris, elle devait être la seule à ne pas savoir!


Crise : Christine Lagarde redoute une éventuelle contamination des hedge funds
[ 17/10/08 - 11H24 - actualisé à 11:24:00 ]


Ces fonds non régulés ne sont pas à l'origine de la crise financière mais pourraient être emportés dans le tourbillon. Par ailleurs, la ministre française estime que la baisse des marchés mercredi et jeudi ne résulte pas d'une défiance par rapport aux plans de sauvetage bancaires.

Christine Lagarde / AFP Eric Piermont
La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a estimé que les fonds spéculatifs, les hedge funds, pourraient être les prochaines victimes de la crise financière, dans une interview au quotidien britannique Daily Telegraph.

"Initialement tout le monde pensait que les hedge funds seraient en fait les premiers à provoquer la débâcle. Ils ne sont pratiquement pas régulés, ils fonctionnent à la marge (...) et nous devons être très attentifs à ce qu'il n'y ait pas d'effet de contamination", a déclaré la ministre au quotidien conservateur. Mme Lagarde n'est cependant pas allée jusqu'à donner des pistes pour résoudre ce problème. "Chaque chose en son temps". "Nous travaillons là-dessus en ce moment mais je n'ai pas les outils et la solution ou les remèdes", a-t-elle observé.

Les hedge funds garantissent à leurs clients des profits élevés (même en cas de marché baissier) en échange de frais élevés, alors que les fonds d'investissements classiques promettent seulement à leurs clients un profit supérieur ou égal à la performance globale du marché, rappelle le journal. N'étant pas régulés, ils n'ont pas le droit de collecter les fonds des petits épargnants mais seulement ceux d'investisseurs "sophistiqués".

Christine Lagarde a souligné par ailleurs que la poursuite de la baisse des marchés cette semaine ne devait pas être interprétée comme une réaction négative au plan de sauvetage des banques annoncés par les Etats-Unis et l'Europe. "Cela baisse pour d'autres raisons. Beaucoup de traders et d'investisseurs s'attendent à ce que l'économie se retourne, avec pour conséquence que les entreprises ne produisent pas les bénéfices qu'ils espéraient quand ils ont investi dans leurs actions", a expliqué Mme Lagarde.

Interrogée sur le fait de savoir si la France était en récession, elle a éludé: "Le problème est de s'attaquer à la racine du problème. Nous avons trouvé une solution au mal de dent mais pas à sa cause", a-t-elle observé. (Source AFP)