crise financière et économique( mise à jour permanente)

L'Express:
Prêts toxiques: le gouvernement connaissait le danger

"Plus d'un an avant que le problème des prêts dits "toxiques" n'éclate
au grand jour, un cabinet de conseil en finances locales avait alerté
le ministère de l'Intérieur sur le danger que couraient les
collectivités en acceptant de tels produits. La Seine Saint-Denis,
comme d'autres, s'est fait piéger. Claude Bartolone en veut au
ministère."

Crise financière : faisons les comptes par Marianne Kraft

pourleboss a écrit:

Aide toi : le ciel t'enfoncera ! (maxime sarkozienne).

Pas mal !

juju41 a écrit:

Crise financière : faisons les comptes par Marianne Kraft

La question subsidiaire : qui dictera la politique étrangère de la France et de l'Europe demain ? Ce soir, même.

Par rapport aux évènements imprévus de cette ampleur, si nos gouvernants étaient de vrais démocrates, ils se contenteraient de prendre les mesures d'urgence, mais ensuite ils choisiraient de dissoudre l'assemblée ou de démissioner pour provoquer des élections, qui permettraient de mettre au pouvoir des gens ayant un projet adapté à la nouvelle situation

Mais nos gouvernants sont des gens avides de pouvoir. Ces individus-là ne démissionnent pas, sauf à la pointe des fourches et des baïonnettes.

"Je me méfie du capitalisme d'Etat : l'Etat actionnaire, c'est le mélange des genres"

Interview de Jean Arthuis par Patrick Roger

Extrait:
Quelles actions souhaitez-vous voir mettre en oeuvre pour les entreprises françaises ?
Le choc immédiat va être rude. On va le voir dans des secteurs comme le
bâtiment ou l'automobile. Mais ce qui se produit là n'est pas, à
proprement parler, un phénomène nouveau. On s'est bercé pendant
longtemps de discours anesthésiants. La France était une "terre
d'investissement" : mais qui investit et dans quoi ? Quand les
milliardaires russes ou autres investissent dans l'immobilier de luxe,
je ne suis pas sûr que ce soit de l'investissement productif : le seul
résultat, c'est l'explosion des prix du logement. Alors, arrêtons de
nous raconter des histoires et commençons à raisonner à partir de la
réalité. La priorité des priorités, c'est la compétitivité de
l'économie. Même si la confiance revient, nous n'aurons pas résolu ce
problème. La France se désindustrialise et ce sont aussi des activités
du tertiaire qui partent.

L'Etat peine à voler au secours de l'industrie

extrait
Un des enjeux est d'aider les particuliers à financer leur achat à crédit, les consommateurs ne trouvant plus de prêt automobile. En attendant que soit concocté un éventuel plan d'aide au niveau européen.

commentaire: moi j'appelle ça créer des "subprimes" à la Française, donner des idées d 'emprunt à des gens qui ne peuvent pas forcément rembourser... c'est toujours l'idée génaile qu'a eu Clinton il y a 2O ans, quand il a décidé que pour éviter d'augmenter les salaires, il serait judicieux d'inventer des emprunts afin de donner l'illusion aux pauvres qu'ils avaient les moyens... tout est là, et notre Couillon 1er est en train de réinventer l'eau Chaude, faut croire qu'il n'a toujours rien compris...

juju41 a écrit:

L'Etat peine à voler au secours de l'industrie

extrait
Un des enjeux est d'aider les particuliers à financer leur achat à crédit, les consommateurs ne trouvant plus de prêt automobile. En attendant que soit concocté un éventuel plan d'aide au niveau européen.

commentaire: moi j'appelle ça créer des "subprimes" à la Française, donner des idées d 'emprunt à des gens qui ne peuvent pas forcément rembourser... c'est toujours l'idée génaile qu'a eu Clinton il y a 2O ans, quand il a décidé que pour éviter d'augmenter les salaires, il serait judicieux d'inventer des emprunts afin de donner l'illusion aux pauvres qu'ils avaient les moyens... tout est là, et notre Couillon 1er est en train de réinventer l'eau Chaude, faut croire qu'il n'a toujours rien compris...

C'est aussi ce qu'a dénoncé François Bayrou hier soir dans "Complément d'enquêtes" : pour enrichir quelques uns, on a poussé les gens à s'endetter. Et ça a donné les subprimes.

Et c'est ces crédits hypothécaires que Sarko voulait nous coller. Il trouvait que les Français ne s'endettaient pas assez.

le pb, c'est que la solution trouvée pour MAINTENANT....allez hop, un peu de subprime, pour la bonne cause, il Faut sauver le soldat Renault... et alors, ça changera quoi au pb? les gens seront ils assez bêtes pour s'endetter à bon compte, alors que la situation économique est si dure, et que l'emploi est si fragile?... et puis pourqioi seulement les automobiles, pourquoi pas le batiment, allez , zou, un emprunt à pas cher, vous savez? et puis faut soutenir les commerces, alors allez Zou, des crédits revolving à pas cher... voir la pub actuelle du Crédit agricole,sur sa nouvelle carte de crédit... on dirait que c'est un cauchemard, mais non, on nous fait le coup , même quand ça s'écroule....!!!!!!

Et oui. Pendant la crise, les affaires continuent, comme si de rien n'était.

Vous verrez qu'en très peu de temps... Rien ne va changer !

on s'en doute... j'attends le G20, où on pourra voir jusqu'où ces soit-disants maitres du Monde vont pouvoir aller, à mon avis , pas bien loin, les vrais maitres du Monde ceux du Pognon Roi, veillent au grain...

libre a écrit:

juju41 a écrit:

L'Etat peine à voler au secours de l'industrie

extrait
Un des enjeux est d'aider les particuliers à financer leur achat à crédit, les consommateurs ne trouvant plus de prêt automobile. En attendant que soit concocté un éventuel plan d'aide au niveau européen.

commentaire: moi j'appelle ça créer des "subprimes" à la Française, donner des idées d 'emprunt à des gens qui ne peuvent pas forcément rembourser... c'est toujours l'idée génaile qu'a eu Clinton il y a 2O ans, quand il a décidé que pour éviter d'augmenter les salaires, il serait judicieux d'inventer des emprunts afin de donner l'illusion aux pauvres qu'ils avaient les moyens... tout est là, et notre Couillon 1er est en train de réinventer l'eau Chaude, faut croire qu'il n'a toujours rien compris...

C'est aussi ce qu'a dénoncé François Bayrou hier soir dans "Complément d'enquêtes" : pour enrichir quelques uns, on a poussé les gens à s'endetter. Et ça a donné les subprimes.

Et c'est ces crédits hypothécaires que Sarko voulait nous coller. Il trouvait que les Français ne s'endettaient pas assez.

les libéraux vous diront que c'est faux, que c'est l'état qui a surtout contraint les pauvres banques innocentes à accepter de faire ce genre d'emprunts risqués

ce qu'il ferait faire comprendre... c'est que tant qu'on demandera une rentabilité de 15% sur les placements et un taux de croissance de 3%, on continuera de foncer dans le mur.
parce que ce genre de croissance, ça n'existe pas dans la nature

surtout que des pourcentages ca équivaut à une croissance exponentielle comme expliqué dans la vidéo argent-dette

dommage que ce genre d'info ne fasse pas l'objet d'un prime-time
mais avec TF1, faut pas rêver...

ça serait une bonne nouvelle...



Novelli s'engage à mieux protéger le patrimoine des entrepreneurs individuels
[ 06/11/08 ]





Le secrétaire d'Etat chargé des PME, Hervé Novelli, a déclaré hier qu'il donnerait une suite rapide à un rapport que lui remettait l'ancien député UMP Xavier de Roux, sur le patrimoine personnel des entrepreneurs individuels. Le document préconise la création d'un « patrimoine professionnel affecté » qui permettrait de protéger tous les biens personnels en cas de faillite. Cet été, la loi de modernisation de l'économie (LME) a franchi une première étape en empêchant les créanciers de saisir les biens immobiliers de l'entrepreneur

oui, ça me paraît aller dans le bon sens...

Les entreprises endettées en "LBO" entrent dans une zone à risque
LE MONDE | 08.11.08 | 13h59 •
La conjoncture se dégrade et certaines entreprises vont inévitablement couler, emportées par la récession économique. Mais une catégorie de sociétés inquiète particulièrement : celles qui ont fait l'objet d'un "LBO" (leverage buy out). Autrement dit, les sociétés qui ont été rachetées par des fonds d'investissement avec un fort recours à l'emprunt, lesquelles frôlent aujourd'hui le surendettement.



Ce mécanisme consiste, pour un fonds d'investissement, à racheter une entreprise avec un fort recours à l'endettement. La dette contractée au moment du rachat est remboursée par la trésorerie de l'entreprise ou, in fine, grâce à la plus-value réalisée par le fonds au moment de la revente de la société. Lorsque les taux d'intérêt sont faibles, l'opération permet de profiter d'un effet de levier qui dope les rendements du fonds.
Selon l'assureur-crédit Coface, sur les 1 600 entreprises sous LBO en France, 900 sont dans une "zone de haute surveillance". Plusieurs dizaines sont même en "alerte", indique Didier Morand, directeur des risques à la Coface. L'assureur-crédit s'attendait à voir les défauts de paiement se multiplier sur les LBO. Mais "dans les précédentes crises, l'ampleur du risque était moindre", signale-t-il. La Coface a déjà relevé près d'une dizaine de "craquages" de LBO en Europe et redoute que le phénomène ne s'amplifie. "Il y aura deux années délicates", prédit M. Morand.

Rapaces, vautours et charognards à la curée...

Le mur de la dette est de retour
[ 31/10/08 ] -



De l'argent facile à l'argent rare. Qu'il paraît loin le temps où des banquiers aux poches pleines proposaient à des chefs d'entreprise médusés de leur octroyer des lignes de crédit bon marché à utiliser en cas de besoin. C'était il y a à peine plus d'un an pourtant. Mais, depuis, le monde a radicalement changé. La pénurie de cash est désormais le lot commun. Et la tendance n'est pas près de s'inverser.

Les banques, les « hedge funds » et même les investisseurs institutionnels, principaux pourvoyeurs de financement, en ont déjà fait les frais, qui ont été contraints de réduire la voilure au cours des dernières semaines dans l'urgence et avec beaucoup de pertes en ligne. C'est au tour des entreprises de « l'économie réelle », grandes et petites, d'en subir les conséquences. Et, même si, sur le papier, les entreprises françaises dans leur ensemble paraissent mieux armées que lors des précédents retournements conjoncturels, le choc promet d'être rude.

D'abord, parce qu'il va falloir apurer dans un marché sinistré le stock de dettes accumulé lors des belles années. Sur les vingt-quatre derniers mois, la dette nette du CAC 40, hors valeurs bancaires, a bondi de 25 %, à 250 milliards d'euros. Au total, d'ici à fin 2008, les 22 groupes européens les plus endettés vont devoir rembourser pas moins de 200 milliards. Ensuite, parce que la crise économique qui s'amorce va faire naître de nouveaux besoins de financement, non pas pour investir, mais pour colmater les brèches. La chute de l'activité se traduit mécaniquement par une augmentation immédiate du besoin en fonds de roulement. Elle pèse donc sur la trésorerie et nécessite davantage de crédits de court terme. L'inévitable dégradation de la rentabilité qui en découle risque en outre de mettre à mal les ratios prudentiels définis avec les créanciers, les fameux « covenants », courants dans les montages LBO. Ce qui peut dans certains cas augmenter le coût de l'emprunt, voire en déclencher l'exigibilité.

Face à ce tableau plutôt sombre, toutes les entreprises ne sont pas sur un pied d'égalité. Les plus endettées ou celles dont les cash-flows sont les plus volatils ont évidemment du souci à se faire. Mais, en la matière, c'est surtout la taille qui fait la différence. Les grands groupes peuvent toujours décider de moins gâter leurs actionnaires. General Electric a déjà montré l'exemple en suspendant son plan de rachat d'actions. Ils peuvent aussi se tourner vers le marché obligataire, comme GDF Suez l'a fait récemment. A condition toutefois d'en payer le prix. En deux ans, les coûts de ces opérations pour les entreprises ont doublé.

Pour les PME en revanche, la voie est plus étroite. A quelques exceptions près, elles sont même condamnées à convaincre leurs banques. La partie promet d'être difficile pour les plus fragiles. Les chances que les banquiers, affaiblis par la crise, se transforment en philanthropes sont plus réduites que jamais. L'histoire semble donc écrite. A moins, bien entendu, que le dispositif de contrôle départemental mis en place par l'Etat pour s'assurer que le robinet du crédit reste ouvert pour tous s'avère efficace...

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4792039-le-mur-de-la-dette-est-de-retour.htm

La constitution d'un "gouvernement d'union nationale" est "une urgence" pour Serge Dassault

Face à la crise actuelle, le député-maire UMP de Corbeil-Essonnes Serge Dassault se déclare "inquiet" devant la situation du pays et considère comme "une urgence" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale".
"A mes yeux, il y aurait une urgence et une seule: la constitution d'un gouvernement d'union nationale qui associerait la droite et la gauche pour résoudre ensemble des problèmes que chacun veut résoudre de son côté sans y arriver seul: le chômage, la croissance, les déficits", déclare le président du groupe Dassault dans un entretien au "Parisien Dimanche".

Pour le PDG du "Figaro", "il faut sortir des idéologies qui n'ont jamais rien résolu en économie". Et Serge Dassault de plaider pour un travail en commun pour sortir de la crise: "La mer est houleuse. On est dans le même bateau. Ramons ensemble, associons-nous. Il est temps de s'y mettre!"

Il juge cependant que la situation difficile que connaît la France "n'est pas due qu'à la conjoncture internationale". "A part Nicolas Sarkozy, on n'est jamais revenu sur les décisions socilaistes qui ont asphyxié nos entreprises", soutient le député. "La France se vide de ses ses élites, de ses jeunes, de ses anciens, de ses chefs d'entreprise..." AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081108/tfr-economie-crise-ump-dassault-71c19f3.html

Citation :

"A part Nicolas Sarkozy, on n'est jamais revenu sur les décisions socilaistes qui ont asphyxié nos entreprises", soutient le député.

Tu parles d'une façon d'appeler à l'union nationale !

Autrement dit rassemblez vous tous autour du sauveur, adoptez ses idées, reconnaissez vos erreurs et soumettez vous.

Il va pas bien lui !

surtout lui!!! comme rassembleur, on peut pas trouver pire que dassault.. celui qui prone la méthode chinoise, des salariés esclaves, pas payés ou presque, sans droit de grève., qui bosseraient 60 heures par semaine.. bonjour la démocratie à la Dassault...