crise financière et économique( mise à jour permanente)

Par contre, question climat à moyen/long terme juju a raison, je ne suis pas sûr que nous sachions si nous nous orientons en France vers un réchauffement progressif dû à l'effet de serre ou plutôt vers un refroidissement si jamais le Gulf Stream s'arrête à cause du même effet de serre.

Le sondage sur " La France en faillite ? "



[ 28/11/08 - 06H00 - actualisé à 17:04:00 ]


Dans un sondage Opinion Way pour France 5 et France Info (*), publié en exclusivité par " Les Echos ", 55 % des personnes interrogées estiment que " le gouvernement ne prend pas les bonnes décisions pour limiter les effets de la crise ", contre 44 % de jugements favorables.

Consultez les résultats du sondage sur "La France en faillite ?" (1 282 Ko)


commentaire:
interessant parce que le Modem est bien ciblé cette fois, entre la gauche et la droite...

Pour sauver les salariés, sauvons d'abord... les petits patrons

extrait

La deuxième observation est que ces milliards ne sont en rien adaptés à la nature de la crise économique que nous subissons. Comme toutes celles qui l'ont précédée, cette crise est en effet avant tout une crise de trésorerie qui frappe en premier non pas les grandes entreprises industrielles, mais les centaines de milliers de PME fragilisées par les défauts de paiement de leurs clients. Avec 11 407 défaillances enregistrées au troisième trimestre 2008-donc avant « octobre noir »-, le mouvement de hausse des faillites renoue avec un niveau jamais atteint depuis 1997. Touchant toutes les régions et tous les secteurs, elles bondissent de 23 % dans l'industrie, de 22 % dans les services aux particuliers, de 13 % dans le bâtiment, de 11 % dans le commerce, mais surtout de 49 % dans le transport et de 87 % dans les agences immobilières. Les entreprises les plus fragiles ne sont pas Peugeot ou Renault, mais les magasins d'habillement (hausse des défaillances de 45 %), les sociétés du logiciel (53 %), les débits de boissons (43 %) et les salons de coiffure (37 %). Des entreprises qui ne sont sans doute pas assez « nobles » pour bénéficier des milliards de ce nouveau fonds souverain. Pourtant, les entreprises de moins de 100 salariés assurent, en France, 10,4 millions d'emplois, soit 65,3 % des emplois dans le secteur marchand, et celles de moins de 250 salariés, 12,8 millions d'emplois, soit 80,4 % de la totalité des emplois.

oui c'est vrai et c'était déjà vrai dans les années 30

mais ce ne sont pas les PME qui ont financé l'élection de Sarko, chacun ses priorités

Un «chèque» aux ménages modestes à l'étude


Marie Visot
28/11/2008 | Mise à jour : 07:52

|.


L'idée de verser de l'argent aux particuliers pour soutenir la consommation fait partie des options examinées, mais fait débat au sein du gouvernement.




commentaire: et pourquoi juste un chèque à ceux qui toucheraient l'allocation logement? il ya des gens démunis qui ne la touchent pas soit parcequ'ils habitent des taudis , non éligibles à l'allocation , soit parce qu'ils sont propriétaires de leur logement, mais ça ne veut pas dire qu'ils ont les moyens actuellement ...
je n'aime pas cette ségrégation.

Et on pousse toujours à la consommation. Qui dit que cette argent sera utilisée à bon escient ?

ben, n'exagérons pas, certains seraient bien heureux de pouvoir consommer... ou alors il faut dsitribuer des bons d'alimentation ou de textile, etc.. comme après la guerre... pour éviter l'achat de l'écran plat ( par exemple!)

Déjà si les chèques n'étaient valables que pour l'achat de produits qui font tourner l'économie française (voire locale ) ça serait peut-être plus utile.

oui,mais ça je ne sais pas si c'est autorisé... toujours le même pb ...

il y a bien des chèques cadeau de la FNAC

on n'a qu'à distribuer des chèques cadeau BOUYGUES TELECOMS, HAVAS PUBLICITE, etc. qui ne servent que dans les magasins vraiment utiles au pays

Pinault-Printemps, Lagardère, faut faire marcher le petit commerce bien Français!

juju41 a écrit:

oui,mais ça je ne sais pas si c'est autorisé... toujours le même pb ...

Il y a bien les chèques-restaurant, avec lesquels on ne peut acheter que de la nourriture...
Il suffirait d'étendre le principe.

juju41 a écrit:

Pinault-Printemps, Lagardère, faut faire marcher le petit commerce bien Français!

Pour acheter des vêtements chinois ou des mp3 chinois en plus...

Relance : le gouvernement privilégie des aides ciblées pour les ménages



[ 02/12/08 ]


Les syndicats réclament des mesures en faveur des ménages. Le gouvernement envisage de verser des primes aux plus modestes mais hésite entre deux cibles : les futurs bénéficiaires du RSA ou les personnes éligibles aux aides au logement.

Le gouvernement pourrait décider de verser une aide complémentaire à des catégories sociales immédiatement identifiables, comme il a déjà pu le faire ponctuellement : amélioration de la prime à la cuve, revalorisation de la prime de Noël pour les bénéficiaires de minima sociaux, à-valoir sur la hausse du minimum vieillesse.


Les appels se multiplient pour consacrer un volet du plan de relance, que Nicolas Sarkozy détaillera jeudi, aux ménages. « La consommation est le moteur de la croissance et le gouvernement bâtit un plan de relance en en faisant abstraction, c'est de la folie ! », proteste le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly (« Les Echos » d'hier). « Il faut relancer l'économie, d'abord en aidant les plus modestes, ceux qui sont le plus en difficulté », a aussi plaidé, hier, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.

Nicolas Sarkozy présente un plan de relance à effet immédiat sur l'économie



[ 04/12/08 ]


Le chef de l'Etat dévoile aujourd'hui une large batterie de mesures visant à soutenir la production, en particulier dans l'immobilier et l'automobile. Entreprises publiques, organismes HLM et collectivités seront mis à contribution. Les ménages modestes bénéficieront d'une prime de 200 euros.

Plan de relance : le texte du discours de Nicolas Sarkozy



[ 04/12/08 - 12H54 - actualisé à 12:55:00 ]


Le président français Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi à Douai (Nord) un plan de relance de l'économie portant sur environ 26 milliards d'euros.

Lire le texte du discours

Sarkozy: les très petites entreprises exonérées de charges en cas d'embauche

Le président français Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi à Douai (nord) que les entreprises de moins de 10 salariés seront exonérées de la totalité des charges patronales pour les embauches réalisées en 2009 de salariés, payés jusqu'à hauteur de 1,6 fois le Smic. Le coût estimé de cette mesure est de 700 millions d'euros. Dans les entreprises de moins de dix salariés (2.700.000 début 2007, dont 1.700.000 sans aucun salarié), toutes les embauches réalisées en 2009 seront exonérées de la totalité des charges patronales. Cette aide de l'Etat, dégressive avec le salaire, sera maximum au niveau du Smic (180 euros par mois) et s'éteindra à 1,6 Smic

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=6157540

@JUJU

Citation :

Parmi les pistes envisagées, le chef de l'Etat a cité notamment la loi
de programmation militaire, "l'entretien et la mise en valeur du
patrimoine", les hôpitaux, la rénovation des tribunaux, les moyens de
la gendarmerie et de la police, et les infrastructures routières,
ferroviaires et fluviales, la réalisation du canal Seine Nord Europe et
l'accélération de la construction de quatre lignes supplémentaires de
TGV

Est-ce que ça changera les choses pour toi?

ben, espérons... mais pour le moment les caisses des Drac sont vides... en principe la prochaine programmation est en Mars.. je ne sais pas s'ils pourront avancer les travaux... de plus, maintenat les netreprises se battent à 20 pour un chantier minable, les prix sont cassés , de façon aberrante, je doute que ça suffise pour rattrapper la casse.. on verra bien...faut toujours garder espoir!

Je ne sais pas si tout est bon à prendre dans le plan présenté par Sarko mais il y a quand même des propositions qui vont dans le bon sens comme le remboursement par l'Etat de ce qu'il doit aux entreprises privées ou l'accélération des investissements publics programmés.

j'attends de voir... pour le moment ce sont des mots...superventilo sait très bien ventiler..

juju41 a écrit:

j'attends de voir... pour le moment ce sont des mots...superventilo sait très bien ventiler..

Moi aussi.

Plan de relance : les réactions politiques



[ 04/12/08 - 17H23 - actualisé à 17:49:00 ]


De l'audace et de l'ambition, pour la droite. Un oubli majeur pour la gauche : celui du pouvoir d'achat.


Le plan de relance de 26 milliards d'euros annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy pour contrer la crise a été accueilli par une salve d'applaudissements à droite qui salue une grande "ambition" et de critiques à gauche et parmi les syndicats, où est dénoncé "l'oubli du pouvoir d'achat".

Bernard Accoyer, président UMP de l'Assemblée nationale salue un plan "ambitieux et audacieux", assuré que "cette réponse en direction de l'investissement va soutenir l'activité". Le numéro un de l'UMP, Patrick Devedjian, espère que ce plan "très ambitieux" aura "un effet d'entraînement au plan intérieur, en redonnant confiance aux acteurs économiques" et "d'entraînement et d'imitation" en Europe.

Patrick Ollier, président UMP de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée, salue un Etat qui s'affirme "investisseur, donneur d'ordres et bon payeur". Le plan est "équilibré" puisqu'il comporte aussi "l'aide aux foyers les plus modestes", relève le député.

Jean Arthuis, président centriste de la commission des Finances du Sénat salue un plan "de nature à oxygéner les entreprises", mais attend une "réforme lourde du financement de la protection sociale". Le député UMP Jacques Myard (souverainiste) approuve "sans réserve" un plan qui "va directement à l'encontre des certitudes idéologiques de la Commission" de Bruxelles, tandis que son collègue Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République) veut en "accroître tout de suite le montant".

Au MoDem, Marielle de Sarnez, vice-présidente du mouvement s'est déclaré "interrogative sur la portée" du plan de relance annoncé jeudi à Douai (Nord) par Nicolas Sarkozy et "sur son impact réel sur l'économie française". "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards", a expliqué la députée européenne à l'AFP. "Par ailleurs, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt, je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen", a-t-elle ajouté. "Une fois de plus, les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en Europe", juge le bras droit de François Bayrou.

La gauche reste sur sa faim : rencontrant en Moselle des syndicats de la sidérurgie, Ségolène Royal (PS) a déploré des "mesurettes qui ne sont pas à la hauteur du problème". "Le pouvoir d'achat est le grands oublié de ce plan" limité au "recyclage de crédits", dénonce le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée, Didier Migaud. Or il faudrait soutenir "massivement la demande" avec une "baisse de la TVA, une hausse des allocations comme l'allocation logement".

"Les Français sont les grands oubliés de ce plan", "trop tardif et fragmentaire pour endiguer l'ampleur de la crise", renchérit le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. "La priorité donnée à l'investissement illustre ce manque de cohérence".

Pour le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, le plan est "clivé" : "on ne privilégie que l'investissement au détriment de la consommation". Il est "faible", car "son impact de l'aveu même de l'Elysée n'est que de 0,8% de croissance".

Pour le PCF, "une véritable politique de relance s'appuie sur l'augmentation des salaires", mais "quand Sarkozy relance, les salaires restent au point mort".

La LCR d'Olivier Besancenot dénonce un plan "pour le patronat". "Les salariés ne verront guère la couleur des 26 milliards d'euros !". "Hormis la prime de 200 euros pour les bénéficiaires éventuels du RSA, rien n'est prévu pour venir en aide aux victimes de la crise".

Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) dénonce un "plan Medef" qui prévoit "surtout de nouveaux cadeaux aux entreprises, sans moyen véritable pour soulager les travailleurs eux-mêmes et les ménages".

Pour la CGT, "les employeurs viennent une nouvelle fois de passer au guichet", notamment en bénéficiant de "nouveaux allègements de cotisations". FO "déplore l'absence totale de mesures sur le pouvoir d'achat et le déséquilibre patent entre soutien de l'offre et relance de la demande". La FSU pointe des "mesures ponctuelles et très limitées envers les plus défavorisés", et une omission "des instruments qui permettraient une politique salariale". (Source AFP)