crise financière et économique( mise à jour permanente)

sandy a écrit:

signora a écrit:

C'est comme la loi des 35 heures.
Tout le monde en a bénéficié.
sauf les travailleurs des petites entreprises ...
et ceux des moyennes entreprises ont perdu environ 5 ans de pouvoir d'achat.

Donc là se serait pareil.
Tout le monde à 1500€ !
sauf ...
et on est reparti pour une grande charretée d'injustice.

C'est étrange comme à vouloir rendre tout le monde égaux on accentue les inégalités.

t'avais qu'à voter pour la gauche
les 35 h auraient pas été dénaturées
et on aurait pu continuer à les étendre à toutes les entreprises

Au cas où tu l'aurais oublié, les si merveilleuses 35 heures de notre amie Martine ont eu pour effet un gel des salaires pendant 2 ans. Et toi qui n'arrête pas de nous parler d'augmentation de salaires (comme si les augmentations de salaires dépendaient de la seule volonté politique), tu les défends et tu parles de les étendre ? C'est pas très logique ça.

raimo a écrit:

Dans mon département, les socialistes (MRC principalement) avec le soutien de l'opposition l'UMP d'ailleurs ont décidé de racheter un site industriel déserté par une société qui est allée s'installer 20 km plus loin plus près de l'autoroute.
Cette société n'a pas de problème financiers particuliers. Mais elle refusait de dépolluer le site.
Le conseil général a donc décidé (PS, MRC, UMP) d'aider la communauté de commune à racheter ce site et de le dépolluer pour le revendre moins cher que le coût de revient à une société voisine qui prétend créer de nouveaux emplois.
Le coup de cette opération , si je me rappelle bien, 24000 € par nouvel emploi créé.
Le seul conseillé général MODEM s'est abstenu car il trouvait la somme dépensé par nouvel emploi beaucoup trop importante.
Le président du CG lui a répondu que c'était de l'aménagement du territoire.

La gauche ne fait jamais de cadeaux aux patrons

PS: subventionner les petits commerces pourrait être considéré comme de l'aménagement du territoire. Et je ne blague pas.

J'oubliais de dire que dans mon département majoritairement MRC ils ont une spécialité:
Ils rachètent les bâtiments des entreprises en difficultés pour leur faire de la trésorerie. puis le loue ces mêmes bâtiments mais sans garanties de durée de locatons

La gauche ne fait jamais de cadeaux aux patrons

hloben
c'est ton affaire pas la mienne.

Il faut être réaliste. Une augmentation des salaires ne peut se décréter d'en haut vers le bas de manière uniforme. L'augmentation du Smic pose le même problème car certaines entreprises pourront suivre et pas d'autres.
Cependant, il existe une solution décentralisée via les négociations entre syndicats et employeurs, entreprise par entreprise. Aujourd'hui, les syndicats sont intelligents, ils savent lire les bilans, ils sont peut être les plus à même de juger si une augmentation de salaire est possible dans l'entreprise qui les concerne.
Il y a mon avis tout un travail à opérer sur le syndicalisme si on veut préserver le pouvoir d'achat des salariés, et ou mener des politiques d'augmentation des salaires. Aujourd'hui, il est clair que le syndicalisme en France n'est pas parfait. Il faut que le taux de syndicalisation augmente, il faut qu'il soit plus représentatif des oipinions au sein de la population qu'il est censé repérésenter, et qu'il réforme son mode de financement pour lui donner plus de transparence et d'indépendance.

Gribouille a écrit:

Il faut être réaliste. Une augmentation des salaires ne peut se décréter d'en haut vers le bas de manière uniforme. L'augmentation du Smic pose le même problème car certaines entreprises pourront suivre et pas d'autres.
Cependant, il existe une solution décentralisée via les négociations entre syndicats et employeurs, entreprise par entreprise. Aujourd'hui, les syndicats sont intelligents, ils savent lire les bilans, ils sont peut être les plus à même de juger si une augmentation de salaire est possible dans l'entreprise qui les concerne.
Il y a mon avis tout un travail à opérer sur le syndicalisme si on veut préserver le pouvoir d'achat des salariés, et ou mener des politiques d'augmentation des salaires. Aujourd'hui, il est clair que le syndicalisme en France n'est pas parfait. Il faut que le taux de syndicalisation augmente, il faut qu'il soit plus représentatif des oipinions au sein de la population qu'il est censé repérésenter, et qu'il réforme son mode de financement pour lui donner plus de transparence et d'indépendance.

Bien !

on peut très bien revoir le minima salaria avec des accords de branche en revalorisant les echelons et le nombre des annes pour les atteindre

Lagarde: prévision de croissance 2009 maintenue malgré le plan de relance


La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a indiqué vendredi qu'elle maintenait sa prévision de croissance pour 2009 dans une fourchette de 0,2 à 0,5% malgré l'effet sur l'économie du plan de relance annoncé la veille par le président Nicolas Sarkozy.

"La situation change d'heure en heure et on ne modifie pas la prévision pour l'instant", a-t-elle expliqué à des journalistes en marge d'une réunion européenne à Paris.

"C'est le minimum qu'on espère", a-t-on souligné dans l'entourage de la ministre, tout en avertissant que "les prévisions sont mauvaises" et en citant notamment des "enquêtes de conjoncture extrêmement faibles".

Dans ses dernières prévisions de novembre, le gouvernement français tablait sur une progression du PIB comprise entre 0,2 et 0,5% l'an prochain. Selon l'Elysée, le plan de relance devrait se traduire par un gain supplémentaire de 0,6 point, tandis que le Premier ministre François Fillon a assuré qu'il était "en train d'injecter un point de croissance supplémentaire (pour) l'année 2009".

Selon l'entourage de Mme Lagarde, sans le plan de relance annoncé jeudi, le gouvernement aurait vraisemblablement revu en nette baisse sa dernière prévision de croissance, avec une possible récession à la clef.

Avant l'annonce du plan de relance, l'OCDE et le FMI estimaient tous deux que le PIB de la France allait reculer en 2009 sous l'effet de la crise internationale.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=6162363

j'espère qu'il est bon en boomerang! des fois, on se le prend dans la figure au retour!

devrait être nommé, soyons prudents.

Il a surtout eu droit à un joli parachute doré.

un peu empoisonné quand même, parce que là, il joue sa tête.. si il rate la relance..!
et le triste hortefeux prend la tête de l'UMP, rien que ça , ça me dégouterait d'adhérer!

Ben non tamaris l'article du monde titre : "Patrick Devedjian est nommé"

Je ne sais pas si on parle de la même chose.

Le fil en bleu (écrit par libre?) dit est nommé.
Mais quand on l'appelle, on voit l'article du monde .fr où l'on lit "serait nommé".

Les heures passant, il l'est paut être....

Faux problème, d'après Reuters-France, il EST nommé.

Patrick Devedjian est nommé ministre de la relance

LEMONDE.FR | 05.12.08 | 11h19 • Mis à jour le 05.12.08 | 14h50

J'ai ça sur l'article du monde ...

Il faut qu'il fasse attention : à force de relancer la machine, il va finir par faire noyer le moteur.

Le premier plan de relance sent déjà le sapin. Il peut faire sourire quand on voit ce que les américains ont injecté pour relancer la machine par crainte d'un scénario d'une déflation à la Japonaise.

Soyons clair :
Soit la situation n'est pas aussi préoccupante qu'elle en a l'air et nous passerons rapidement le cap. Nous pourrons applaudir Sarkozy pour n'avoir rien fait ou pratiquement rien.
Soit la situation est grave, nous regretterons bientôt de ne pas avoir mis 10%, 20% de PIB sur la table en 2009 pour nous sortir de là. Car si l'économie part en sucette, l'argent que les tenants de l'équilibre budgétaire nous accuseraient de lancer par les fenêtres, sera finalement dépensé en dépenses sociales dans les années qui suivront.

Tout est question de probabilité. Mais la raison doit conduire parfois à surpondérer la probabilité du pire des scénarios pour nous éviter d'y tomber disait greenspan. Et je ne suis pas certain que Sarkozy, en lésinant sur les moyens au lieu de placer le curseur des dépenses au delà même du niveau qui semblerait optimal hors contrainte budgétaire, a bien conscience du risque qu'il fait courir à l'économie française. J'ai même le sentiment que la logique de soutenabilité des finances publiques l'a emporté sur la rationalité économique. C'est dire le jeu dangereux auquel nous sommes en train de jouer en lançant un plan au rabais.

J'ai survolé l'article de Juju. Bon nombre d'économistes disent que la réponse à la crise actuelle serait d'agir sur la demande. En face Sarkozy défend une autre intuition économique qui consiste à dire que, si nous sauvons les entreprises, nous sauverons l'économie française.
En fait c'est un dangereux raccourci. Les entreprises peuvent très bien survivre, faire des bénéfices en travaillant à 40%-60% de leur capacité d'origine s'il le faut. Il suffit de redimensionner l'outil de production notamment en licenciant le personnel en surnuméraire.
Mais il n'y a aucune raison, qu'après le choc économique passé, on revienne d'une activité réduite à un niveau d'activité normal tel qu'avant la crise.
Les keynésiens défendent l'idée que nous pouvons avoir l'équilibre sur le marché des biens et services sans pour autant avoir un équilibre sur le marché du travail, cad assurer le plein emploi.
En le disant autrement, les entreprises se portent aussi trés bien en période de chômage massif. Encore dit d'une autre manière, l'économie française peut fonctionner avec 1 millions, 2 millions, 5 millions de chômeurs avec des entreprises en bonne santé.
C'est en cela qu'une stimulation par la demande peut parfois s'avérer plus importante que de préserver l'outil de production lors de l'éclatement d'une crise économique.

Gribouille a écrit:

Bon nombre d'économistes disent que la réponse à la crise actuelle serait d'agir sur la demande.

La thèse de Peyrelevade et donc Bayrou est d'agir sur l'offre.

ben, elle est pas mal celle-là! tu joues n tu gagnes c'ets pour toi, tu perds, c'est nous qui payons...

Les pertes de 2008 en Bourse déductibles des revenus 2009





PARIS (AFP) - 06/12/2008 14h23


Les pertes enregistrées en Bourse en 2008 par les particuliers pourront être déduites, dans une certaine limite, de leurs revenus imposables de 2009, selon un amendement au projet de budget 2009 défendu par le sénateur Philippe Marini (UMP), a annoncé samedi ce dernier.

Confirmant une information publiée samedi dans La Tribune, le rapporteur général de la commission des Finances de la Haute assemblée a déclaré à l'AFP que cet amendement, élaboré "en concertation" avec Bercy, serait soumis au vote lundi, dans le cadre de la discussion sur les articles dits "non-rattachés" du projet de budget.

Concrètement, les particuliers pourront déduire de leurs revenus de l'année 2009 les moins-values (pertes) de cession de valeurs mobilières cotées en Bourse, dans la limite de 10.700 euros.

Sont concernées les opérations de cession de moins de 25.000 euros au total, intervenues entre le 1er janvier et le 1er décembre 2008 (et non le 31 décembre, pour éviter tout effet d'aubaine). Cette mesure se répercutera sur l'impôt sur le revenu en 2010.

Au-delà de 10.700 euros, a précisé M. Marini, le solde des pertes sera reporté sur les gains en bourse des 10 années suivantes, conformément au dispositif en vigueur depuis 2003.

Interrogé sur le coût de cette mesure et le nombre de bénéficiaires potentiels, M. Marini a indiqué qu'il était encore trop tôt pour faire une estimation.

"Ce ne sera pas une très grosse mesure. Elle devrait concerner les portefeuilles boursiers modestes de particuliers d'un certain âge qui ont été dans l'obligation de vendre leurs actions dans ce marché aussi baissier", a-t-il affirmé.

La dette, p...., la dette !!!
quand on joue en bourse on sait très bien que le risque existe.
sauf si c'est la crise...
mais qui va payer l'addition ?
ne me répondez pas svp.